Mots-clés associés : "Budapest"

Concert : Lydia Lunch fait sauter l’A38

Concert : Lydia Lunch fait sauter l’A38

15 décembre 2014 à 11 h 23 min 0 commentaire

Après une excellente première apparition en Hongrie l’an dernier, la chanteuse, compositrice et icône underground Lydia Lunch revient à l’A38, mercredi 17 décembre. Après le succès de son album Retrovirus (2013), la star de la scène postpunk-No Wave newyorkaise s’associe aux Big Sexy Noise, qui l’accompagnent à la guitare, au saxophone et à la batterie.

www.futanet.hu

3 000 coureurs au départ du marathon de Budapest samedi

7 octobre 2014 à 12 h 34 min 0 commentaire

Près de 3 000 coureurs prendront le départ du 29e Marathon de Budapest. L’événement était programmé pour dimanche, mais la tenue des élections municipales le même jour a obligé les autorités à décaler la course.

Hosszúlépés, l’asso qui vous fait découvrir Budapest à vélo

Hosszúlépés, l’asso qui vous fait découvrir Budapest à vélo

19 septembre 2014 à 14 h 25 min 0 commentaire

L’association « Hosszúlépés » et son « Chainless Tour » propose à ses visiteurs de découvrir la capitale hongroise sous différentes facettes en chevauchant des vélos d’un genre…un peu particulier.

« Une chambre dans le 8è arrondissement » : une fable de la marginalité criminalisée à Budapest

« Une chambre dans le 8è arrondissement » : une fable de la marginalité criminalisée à Budapest

30 juillet 2014 à 6 h 40 min 0 commentaire

Même si la dénomination de ghetto est sans doute abusive, elle correspond à l’une des façons dont les Budapestois ont réussi à désigner leurs quartiers chauds à eux.

Manifestation de soutien à Israël dimanche à Budapest

Manifestation de soutien à Israël dimanche à Budapest

28 juillet 2014 à 8 h 00 min 4 commentaires

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans et devant la grande Synagogue, au cœur de la capitale hongroise, pour afficher leur soutien à Israël.

Championnats d’Europe de water polo en Hongrie : la France se confronte aux meilleurs

Championnats d’Europe de water polo en Hongrie : la France se confronte aux meilleurs

19 juillet 2014 à 23 h 09 min 0 commentaire

L’équipe de Francia Hangja a accueilli, samedi 19 juillet, dans les locaux de Tilos Rádió, le directeur du Water Polo auprès de la Fédération Française de Natation, Julien Issoulié, et le responsable du secteur féminin, Christophe Bachelier, pour aborder en détail ce sport mal connu en France et si populaire en Hongrie.

Métro 3 : la Russie plutôt que l’UE

Métro 3 : la Russie plutôt que l’UE

18 juin 2014 à 11 h 35 min 2 commentaires

Le journal de gauche Népszava estime qu’il est possible que le coût de la rénovation de la ligne 3 de métro de Budapest (le métro « bleu ») soit financé par un emprunt auprès de la Russie.

Inauguration d’un jardin communautaire à Corvin Sétany

Inauguration d’un jardin communautaire à Corvin Sétany

4 juin 2014 à 17 h 31 min 1 commentaire

Le complexe urbain de Corvin Sétany (8ème arrondissement) n’en finit plus de s’étendre, changeant totalement et durablement la face d’un quartier jusque-là plutôt épargné par les grands travaux d’aménagement urbain. Dans ce contexte de disparition des terrains vagues et autres zones libres, le GrundKert 2.0, ouvert officiellement le 31 mai, fait figure de résistance. Mais jusqu’à quand ?

La citadelle fermée pour cause de conflit d’intérêts

La citadelle fermée pour cause de conflit d’intérêts

9 mai 2014 à 13 h 09 min 2 commentaires

D’après plusieurs sources indépendantes (444.hu, Népszabadság-Online), la Citadella ou citadelle sera fermée pour une durée d’ « au moins deux semaines ». En effet, la Magyar Nemzeti Vagyonkezelő (ndlr : agence nationale hongroise chargée de la gestion des biens publics) aurait décrété que les locataires actuels (i.e. des sociétés privées) du célèbre monument budapestois ne s’en « servent pas de manière appropriée ». Néanmoins, les étapes de la procédure nous sont encore inconnus : une chose est cependant certaine, les touristes ne pourront pas profiter du splendide panorama de la citadelle.

Inauguration en grandes pompes du métro 4 de Budapest

Inauguration en grandes pompes du métro 4 de Budapest

28 mars 2014 à 8 h 19 min 7 commentaires

Après des années d’attente, la 4ème ligne du métro de Budapest ouvre ce vendredi matin à 9 heures pour les Budapestois, e Premier Ministre Viktor Orbán et le maire du la capitale, István Tarlos.

Course contre la montre pour l’ouverture du métro 4

Course contre la montre pour l’ouverture du métro 4

13 mars 2014 à 15 h 00 min 2 commentaires

La ligne 4 du métro de Budapest pourrait ouvrir juste avant les élections prévues le 6 avril…

Les premiers BuBi s’installent à Budapest

Les premiers BuBi s’installent à Budapest

11 mars 2014 à 7 h 12 min 0 commentaire

Les BuBi (Budapest Bicikli), promis pour avril 2014, commencent à être installés en centre-ville. Les vélos communautaires du VIe et du XIè arrondissement sont déjà en cours d’installation. Les stations seront en moyenne éloignées les unes des autres de 300 à 500 mètres. Les 75 bornes proposant des vélos seront en service dans les délais prévus.

Distribution de nourriture : cinq lieux « légaux » à Budapest

Distribution de nourriture : cinq lieux « légaux » à Budapest

6 mars 2014 à 8 h 28 min 0 commentaire

Suite à « plusieurs plaintes » émanant des riverains, le maire de Budapest, István Tarlos, a tôt fait de presser le conseil municipal de la capitale afin de désigner des lieux appropriés à la distribution de la nourriture aux personnes les plus démunies.

4èmes Journées du Film Francophone, du 28 février au 9 mars

4èmes Journées du Film Francophone, du 28 février au 9 mars

26 février 2014 à 7 h 22 min 0 commentaire

Les 4èmes Journées du Film Francophone ouvriront ce vendredi 28 février au cinéma Uránia à Budapest. Ce festival du film, à l’initiative de l’Institut français se prolongera jusqu’au 9 mars. des projections de film auront également lieu à Debrecen, Miskolc, Pécs, Szeged et Szolnok.

Budapest : 10 idées pour une Saint-Valentin épicée

Budapest : 10 idées pour une Saint-Valentin épicée

12 février 2014 à 18 h 18 min 0 commentaire

Malgré un grand potentiel romantique, avec des lieux idéaux pour une balade à deux, tels que le quartier du château ou Vajdahunyad, Budapest ne mise pas vraiment sur la Saint-Valentin pour sa promotion. Mais la ville est pleine de ressources, et si vous n’êtes pas totalement hermétique à l’idée de fêter la journée des amoureux, vous trouverez forcément une sortie qui vous correspond vendredi soir.

Queen à Budapest en 1986 – It was a kind of magic

Queen à Budapest en 1986 – It was a kind of magic

12 février 2014 à 7 h 28 min 0 commentaire

Avis aux nostalgiques : le dimanche 9 mars, le cinéma Urania diffusera le fameux concert de juin ’86 des Queen, et de son inoubliable leader Freddie Mercury, au Népstadion, aujourd’hui rebaptisé Ferenc Puskas Stadion.

3 fois plus de cyclistes en 3 ans à Budapest !

3 fois plus de cyclistes en 3 ans à Budapest !

13 janvier 2014 à 6 h 47 min 1 commentaire

Le nombre de cyclistes a triplé en trois ans, selon un dispositif de comptage installé dans le centre de Budapest, sur Muzeum Korut, a annoncé vendredi le Club des Cyclistes hongrois.

Le Vélib’ budapestois, c’est pour avril 2014 !

3 décembre 2013 à 6 h 56 min 2 commentaires

Le système de vélo en libre service sera introduit dans la capitale hongroise au mois d’avril 2014. Au total, ce seront 1 100 vélos « BuBi » (pour Budapest Bicikli) qui seront disponibles dans 75 stations, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le consortium formé par T-Systems Magyarország Zrt. et Csepel Kerékpárgyártó Zrt. a été retenu dans le cadre de l’appel d’offres publié pour la création et l’exploitation de BuBi pendant cinq ans, avec une offre de 899M HUF. Le coût total de l’opération est estimé à 1,06 Md HUF dont 900 M HUF financés par l’UE. La différence devra être payée par la municipalité de Budapest. Source : MTI Articles liés : Le « vélib’ » gratuit de Budapest roulera en 2013 Budapest se met à la mode Vélib’… mais pas avant l’automne 2012

Chemin de fer Belgrade-Budapest : un train chinois à grande vitesse

Chemin de fer Belgrade-Budapest : un train chinois à grande vitesse

2 décembre 2013 à 7 h 27 min 6 commentaires

C’est la China Railway Corporation qui va financer la modernisation de la ligne de chemin de fer Belgrade-Budapest, un axe majeur de la région. Les travaux – pour un coût de plus de 2,5 milliards d’euros – pourraient débuter très rapidement. La Serbie exprime sa confiance dans le partenariat avec la Chine, et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán souligne que l’Union européenne ne peut plus financer de tels projets…

Crédit : MTI / H. Szabó Sándor

Le « marché chinois » de Budapest se rebelle contre sa fermeture

22 novembre 2013 à 8 h 00 min 0 commentaire

NDLR : journée très tendue hier jeudi, les vendeurs du « marché chinois » de Budapest ayant défié les agents de sécurité venus appliquer un ordre d’éviction émanant de la mairie du 8è arrondissement. Ferme sur son intention de fermer définitivement ce célèbre marché de la capitale hongroise, le maire de l’arrondissement Maté Kocsis a déclaré que cette vaine opposition ne pourra faire que retarder la fermeture planifiée du Chinatown hongrois.

Réouverture en fanfare de l’académie Liszt à Budapest

Réouverture en fanfare de l’académie Liszt à Budapest

6 novembre 2013 à 6 h 00 min 5 commentaires

Budapest a retrouvé son joyau : l’Académie Liszt a rouvert en grande pompe. Entre concurrence internationale avec Vienne et formation de nouveaux talents, la capitale hongroise compte donner à ce temple de la musique classique et folklorique une seconde jeunesse.

Les championnats du monde d’escrime débutent à Budapest

Les championnats du monde d’escrime débutent à Budapest

4 août 2013 à 19 h 33 min 4 commentaires

Les 61e championnats du monde d’escrime se dérouleront dans la capitale hongroise du 5 au 12 août 2013. Près d’un millier de compétiteurs s’affronteront au cours des douze compétitions. La Cérémonie d’ouverture a lieu ce dimanche soir.

Le Sziget Festival a 20 ans (communiqué de presse)

10 juin 2013 à 8 h 00 min Comments are Disabled

De nombreux artistes viennent de recevoir leur visa pour rejoindre le Sziget et l’île de la Liberté. La Grande Scène verra se produire le groupe de rock le plus populaire des années 2000, Franz Ferdinand mais aussi les mythiques Nick Cave and the Bad Seeds. Le public aura le choix parmi une programmation plus éclectique que jamais.

Inondations : Nouveau record du Danube attendu mardi à Budapest

Inondations : Nouveau record du Danube attendu mardi à Budapest

7 juin 2013 à 7 h 10 min 0 commentaire

L’évolution de la situation est plus lente que prévu, mais elle n’est pas moins inquiétante pour autant. Le niveau le plus élevé du Danube est attendu mardi par les autorités hongroises, estimé à 8,85 mètres de haut à Budapest. Dans toute la Hongrie, 9 zones sont particulièrement menacées (voir carte), et le pays se prépare à l’évacuation de 85.000 personnes. « Le Danube atteindra son niveau maximum à Budapest mardi, et non lundi. Les personnes qui vivent dans des zones inondables doivent se préparer à être évacuées dès vendredi midi » a déclaré Imre Pesti, chef du comité de défense de la capitale jeudi après-midi.  Les digues construites seront  rehaussées de 50 cm sur Margitsziget et certaines stations de métro, comme celle de Batthyány tér, seront remplies d’eau pour prévenir la pression du fleuve. Les experts ont ordonné un nouvel état d’alerte de niveau 1 au sud de la Hongrie, entre Budapest et la frontière croate. « La coordination nationale fonctionne parfaitement jusqu’à maintenant, il n’y a pas une personne que l’on ne pourrait sauver de son habitation » – a rassuré le Premier ministre Viktor Orbán lors d’une conférence de presse hier. A lire également : Environnement : Almásfüzitő, une zone inondable à haut risque La plus grande inondation de ces 50 dernières années attendue ce week-end à Budapest (article publié mardi 4 juin) J. K. Articles liés : Intempéries : la Hongrie a encore les pieds dans l’eau (décembre 2010) Insolite : d’une flaque est né le 3e plus grand lac de Hongrie Inondations : les larmes de crocodile des assurances (mai – juin 2010) Un bilan financier très lourd pour la Hongrie Météo : la paralysie partielle continue La Hongrie sous les eaux

Inondations côté Buda, automne 2009

La plus grande inondation des 50 dernières années arrive à Budapest ce week-end

4 juin 2013 à 17 h 13 min 22 commentaires

Suite à la crue historique du Danube survenue ces derniers jours en Allemagne et en Autriche, la Hongrie se prépare à recevoir, ce week-end, l’une des plus grandes inondations de son histoire. Mardi midi, l’état d’urgence a été déclaré par le Premier ministre Viktor Orbán en personne. Selon les autorités locales à Budapest, ce sont les rives de Buda qui sont pour l’instant les plus menacées. « D’après nos dernières informations , le niveau du Danube le plus élevé est attendu à Komárom, à Esztergom et à Budapest. Nous avons tous les moyens pour faire face à cette inondation » a déclaré hier le ministre de l’Intérieur, Sándor Pintér. Aujourd’hui, un dispositif de protection renforcé a été mis en place entre Szentendre et Budapest, ainsi que dans les régions de Győr-Moson-Sopron et de Komárom-Esztergom (Nord-ouest du pays). Traversée par le Danube et certains de ses affluents les plus importants, comme la Tisza, la Hongrie est tristement habituée aux inondations. Mais cette semaine, les autorités hongroises s’attendent à l’un des plus grands désastres enregistrés depuis 50 ans.  Avec des prévisions largement supérieures aux dernières grandes inondations du printemps 2010, l’état d’alerte maximal (de niveau 3) a été déclaré. Le maire de Budapest, István Tarlós, a quant à lui annoncé que des évacuations d’urgence sont d’ores et déjà prévues à Óbuda, à Csillaghegy et dans le 3ème arrondissement de la capitale, où le pic de la crue est attendu dimanche. La Hongrie sur le pied de guerre Le niveau du fleuve pourrait atteindre 8 mètres 75, soit plus de 3 mètres de plus que son niveau actuel et 15cm de plus que les records enregistrés en 2002 et 2006. Les orages attendus quotidiennement dans les trois prochains jours ne vont rien arranger. Dès mercredi, des digues de sacs de sable seront installées sur environ 700km dans tout le pays. A Budapest, l’île Margit sera interdite à la circulation et encerclée de sacs de sable, les riverains du Danube à Római part seront probablement évacués, tandis que l’eau et l’électricité ont d’ores et déjà été coupées par l’application du plan d’urgence. Le parking souterrain actuellement en cours de construction aux abords du Parlement hongrois, sur Kossuth tér, sera quant à lui rempli d’eau pour compenser la pression exercée par le Danube. Les médias hongrois suivent l’évolution de la situation heure par heure. Dès ce soir, les parkings situés de part et d’autre du pont Margit seront évacués. Aux dernières nouvelles, les quais côté Buda seront fermés jusqu’au pont Lágymányosi à partir de 20h, tandis que les voies sur berges côté Pest seront fermées à partir de ce soir à 22h. Les autorités prennent donc les choses très au sérieux et sont prêtes à mobiliser toutes les forces disponibles du pays (8000 soldats et 8000 secouristes) dans  les zones menacées par les inondations. « Si nécessaire, nous pourrons assurer des sauvetages par hélicoptères et par transports amphibiens. Dès lundi, on a commencé à déplacer les services de secours de l’est de la Hongrie vers l’ouest, dans les environs de Győr et Tata »  a précisé Tibor Benkő, à la tête de l’état-major hongrois. Cette crue historique, provoquant des glissements de terrain meurtriers en Europe centrale, s’est produite à la suite de pluies diluviennes tombées dans les Alpes. Le niveau du Danube a battu tous les records depuis 500 ans au sud de l’Allemagne et en Autriche, en atteignant 12 mètres de haut le week-end dernier. Dans la ville de Passau, proche de la frontière germano-autrichienne, tout le centre historique a dû être évacué. En République Tchèque, environ 9000 personnes ont également été déplacées, 7 personnes sont mortes et 4 personnes sont toujours portées disparues. L’inondation du bassin de l’Elbe a plongé d’immenses zones territoriales sous les eaux et des milliers de foyers sont restés sans eau potable, ni électricité. Johanna Keresztes et Hu-lala Articles liés : Intempéries : la Hongrie a encore les pieds dans l’eau (décembre 2010) Insolite : d’une flaque est né le 3e plus grand lac de Hongrie Inondations : les larmes de crocodile des assurances (mai – juin 2010) Un bilan financier très lourd pour la Hongrie Météo : la paralysie partielle continue La Hongrie sous les eaux

« Sombre dimanche » d’Alice Zeniter remporte le prix du Livre Inter

« Sombre dimanche » d’Alice Zeniter remporte le prix du Livre Inter

3 juin 2013 à 19 h 10 min 4 commentaires

Le prix du Livre France Inter a été attribué ce lundi au roman « Sombre Dimanche » (Albin Michel). Retrouvez notre interview exclusive avec son auteure Alice Zeniter, publiée sur hulala.org, en janvier 2013.

Budapest : La municipalité s’octroie la gestion de l’île Margit

Budapest : La municipalité s’octroie la gestion de l’île Margit

29 mai 2013 à 11 h 02 min 0 commentaire

Un projet de loi soumis au parlement hongrois vendredi dernier par le ministre de l’Administration et de la Justice, Tibor Navracsics, devrait mettre prochainement Margit Sziget sous le contrôle de la mairie Fidesz de Budapest, et non plus sous celui de la mairie MSzP du XIIIème arrondissement.

Crédit : nepszava.hu

Új Színház : le nationalisme ne fait pas recette à Budapest

29 mai 2013 à 7 h 00 min 0 commentaire

Le public boude un des théâtres municipaux de Budapest, le Új Színház, un an après sa reprise en main par une personnalité proche de l’extrême-droite hongroise.

Le nouveau siède de BMC ouvrira le 23 mars sur Mátyás utca 8.

Nouveaux lieux culturels de Budapest (2) : BMC, joyau de la culture hongroise

21 février 2013 à 12 h 43 min 0 commentaire

Le nouveau siège du Budapest Music Center (BMC) ouvrira ses portes le 23 mars 2013, à deux pas de la grande halle « Vásárcsarnok ». Sur 4500 m² et 5 niveaux, il possède une salle de concert de 350 personnes, un club de jazz et son café, etc.

En Hongrie, les SDF seront-ils encore des délinquants ?

En Hongrie, les SDF seront-ils encore des délinquants ?

22 janvier 2013 à 17 h 52 min Comments are Disabled

Samedi en début de soirée, la police a délogé et arrêté un groupe de sans-abris et d’activistes du collectif « la Ville est pour tout le monde » (A Város Mindenkié) d’un immeuble appartenant à la mairie du VIIe arrondissement de Budapest. Ils manifestaient une nouvelle fois contre la politique anti-SDF menée par les autorités depuis fin 2010 en Hongrie. Ils n’ont pas encore eu d’amendes, ni de peines d’emprisonnement pour avoir occupé les lieux.

Opéra de Budapest : un Vaisseau fantôme de rêve

Opéra de Budapest : un Vaisseau fantôme de rêve

21 janvier 2013 à 7 h 07 min Comments are Disabled

Par Pierre Waline Je ne suis pas (plus…) un fanatique de Wagner. Aussi est-ce avec une certaine appréhension que je me suis rendu l’autre soir (le 18 janvier) à l’opéra de Budapest, plus pour accompagner une amie que pour jouir de la musique. Et là… un petit miracle s’est produit : sur les 140 minutes que dure la représentation, je ne vis pas le temps passer et suis resté d’un bout à l’autre les yeux rivés à la scène, comme médusé. Nous étions à la générale du Vaisseau fantôme. Un spectacle que je ne suis pas prêt d’oublier. Tout d’abord par des chanteurs absolument émouvants dans les deux rôles principaux. Une Senta on ne peut plus touchante et digne, à la voix à la fois claire et puissante. Et belle, par desssus le marché : Szilvia Rálik. Un nom que je ne connaissais pas, à retenir ! Son partenaire : non moins digne et admirable dans son attitude triste et résignée du Hollandais condamné, incarné par Mihály Kálmándi. Là aussi, une belle voix chaude et puissante et un beau port. A leur côté, un capitaine non moins convaincant joué et chanté par Gergely Boncsér. Le tout dans une mise en scène sobre (János Szikora) jouant sur des éclairages remarquablement bien choisis (contrastes de rouges et de bleus) et des décors simples, mais de bon goût, le tout mettant en valeur l’action tout en gommant ce côté un peu ringard que l’on retrouve parfois chez Wagner (du moins à mon goût). Et des costumes tout aussi heureux (avec ce même contraste rouge/bleu pour symboliser les deux mondes des deux nefs). Une seule réserve : des chanteuses „bien en chair” dans le choeur des jeunes femmes, malencontreusement mises au devant de la scène, se dandinant même à un moment l’arrière train, dos au public (mais de belles voix !). J’y verrais pour ma part une intention bien délibérée. Celle de désacraliser des choeurs à l’écriture un peu trop… disons .. „germanique”… et de souligner le contraste avec les héros dont ces figurant(e)s très „terre à terre” ne soupçonnent pas le drame qu’ils sont en train de vivre. Le sommet : le choeur des matelots (début du troisième tableau) dont le côté – pardonnez-moi ! – très bavarois boumbadaboum est traité avec un humour de bon goût (chorégraphie disco, bottes fluorescentes). Mais surtout, que cela ne vous décourage pas, car ces passages passent aussi très bien et ne nuisent en rien à l’action, tout au contraire. Autre léger point faible : le rôle du fiancé Georg (Erik) tenu par un Corey Bix tout aussi fade que bien en chair. Mais là encore, rien de très gênant, puisqu’il s’agit d’un rôle ingrat : celui du soupirant délaissé un peu nunuche (or je n’ai jamais aimé les soupirants nunuches). Et puis pas si mauvais, tout de même (on a vu pire). Pour en revenir à l’ensemble, un orchestre parfaitement dirigé sous la baguette précise de Ralf Weikert, avec peut-être des cuivres un peu trop „extravertis”. Mais la faute en incombe plus à Wagner qu’au chef  (et puis, il se trouve qu’assis au premier rang, je me trouvais justement tout près de leur pupitre). Je connaissais déjà cet opéra (dont je conserve précieusement les enregistrements de Kemperer et Dorati). Mais là, c’est bien la première fois que je me suis trouvé totalement pris, voire fasciné par une action et des personnages qui m’ont profondément ému. Courez y donc ! Malheureusement, il n’y aura que peu de représentations cet hiver (la dernière le 2 février).

Mon 23 octobre à Budapest

Mon 23 octobre à Budapest

25 octobre 2012 à 8 h 43 min 13 commentaires

23 octobre, jour de fête nationale en Hongrie. En théorie cette journée devrait servir à commémorer la révolution de 1956 dans l’unité, mais cela fait longtemps que les partis politiques hongrois sautent sur cette occasion pour servir leur petite propagande et cracher sur leurs adversaires.

Viktor Orban a vendu son honneur et celui de son pays avec, selon plusieurs milliers de manifestants qui ont réclamé la démission du 1er ministre, devant le parlement à Budapest mardi soir. La manifestation de soutien à l’Arménie et contre la décision du gouvernement hongrois d’extrader un meurtrier vers l’Azerbaïdjan a été organisée par le collectif Milla. (Crédit photo : HU-lala)

Arménie : Budapest n’avait pas reçu de garanties de l’Azerbaïdjan

5 septembre 2012 à 7 h 18 min 22 commentaires

Budapest, 2004 : dans la nuit du 19 au 20 février, un jeune lieutenant azéri, après avoir forcé sa porte, abat sauvagement à coups de hache un homologue arménien durant son sommeil. Les deux lieutenants participaient à un cycle de formation linguistique monté sous l’égide de l’Otan sous le nom de „Partenariat pour la paix” (!).

Sauvetage de BKV : les bons comptes font les bons amis

Sauvetage de BKV : les bons comptes font les bons amis

30 mars 2012 à 8 h 39 min 3 commentaires

Comme prévu, le gouvernement hongrois a décidé, mercredi, d’assurer à la compagnie de transports publics de Budapest (BKV) une garantie de l’Etat pour supporter ses 63,1 milliards de forints de prêts cumulés (215 millions d’euros) qui arrivent à échéance les uns après les autres cette année. Une condition à ce soutien : que Budapest assume une responsabilité conjointe et solidaire de la dette avec l’Etat. Nul doute que l’Etat aura désormais un regard beaucoup plus précis sur les comptes. La décision prévoit également un financement approprié des frais de fonctionnement immédiats de la compagnie.

Vue aérienne de la station d'épuration des eaux usées à Csepel, alors en construction en novembre 2009. Crédit photo : csepel.info

Budapest reprend le contrôle total de son eau

28 mars 2012 à 9 h 47 min 6 commentaires

Le conseil municipal de Budapest a mandaté, lundi, le maire István Tarlós pour renégocier le contrat actuel de la gestion des eaux de la capitale avec la société française Suez Environnement SA et son partenaire allemand RWE Aqua GmBH. La ville, propriétaire de la compagnie des eaux à 75% (Budapest Vizmuvek Zrt.), entend leur racheter leurs 25% de parts dans l’exploitation et reprendre par la même occasion le contrôle total de la gestion de l’eau, richesse naturelle considérée comme la plus importante en Hongrie.

Publicité : la dictature dans les rues de Budapest!

14 mars 2012 à 8 h 36 min 4 commentaires

Pour le lancement de sa nouvelle voiture SM7 en Corée, le constructeur franco-coréen Renault Samsung Motors a tourné un spot publicitaire dans le décor du 7ème arrondissement de Budapest. Il y met en scène une dystopie pour mettre en valeur l’originalité du véhicule, et les rues de la capitale deviennent le théâtre d’une dictature (on peut notamment reconnaître Kertész utca et Rákóczi út). Doit-on pour autant y voir une quelconque référence à la politique hongroise ?

Nyócker : quand le ghetto rom de Budapest se met en scène

Nyócker : quand le ghetto rom de Budapest se met en scène

7 mars 2012 à 11 h 06 min 9 commentaires

Nyócker! est le nom d’un film d’animation hongrois réalisé en 2005 par Áron Gauder. Avec un rendu graphique proche de la série Southpark, il raconte l’amourette entre un jeune tzigane Richie Lakatos et une jeune roumaine Julie Csorba dans le ghetto rom du 8e arrondissement de Budapest. Si le film est peu connu du grand public français, il a pourtant reçu le prix du meilleur film d’animation du festival d’Annecy en 2005. Cette production originale est dans une certaine mesure symptomatique de l’ethnicisation du ghetto dans les représentations dominantes mais aussi et surtout de l’appropriation et la revendication de codes culturels spécifiques, propres aux jeunes du quartier. Le travail d’Eszter György, doctorante en sociologie travaillant sur cette thématique permet de bien comprendre les enjeux que cette production recouvre.

Journées du Film Francophone, deuxième !

Journées du Film Francophone, deuxième !

23 février 2012 à 7 h 45 min 0 commentaire

Communiqué A la suite du succès de la première édition des Journées du film francophone l’an dernier, les organisateurs ont décidé de recommencer cette manifestation en 2012. Du 23 février au 2 mars au cinéma Urania de Budapest, et dans 5 autres villes hongroises au mois de mars (mois de la francophonie) : Szeged (du 3 au 7), Szolnok (du 9 au 12), Debrecen (du 15 au 18), Pécs (du 21 au 25) et Miskolc (du 29 au 31). Cette année, 9 ambassades co-organisent les Journées mais 11 pays seront représentés : Belgique, Bulgarie, Burkina Faso, Canada, Egypte, France, Liban, Maroc, Roumanie, Suisse et Tunisie à travers 23 films. Cette liste donne une idée de la diversité culturelle qui s’exprime à travers le cinéma francophone. Le caractère professionnel de ces Journées, que les organisateurs ont voulu afficher dès la première édition se confirme cette année : les films présentés sont tous récents et, pour l’essentiel, inédits en Hongrie. Plusieurs réalisateurs et acteurs sont invités mais le festival s’enrichit cette année d’un film surprise et d’une séance pour les enfants. Les Journées ont également choisi de traiter un sujet important d’actualité en évoquant ce que l’on a appelé « Les Printemps arabes » à travers le film tunisien « Plus jamais peur » avec Lina Ben Mhenni – pressentie pour le Prix Nobel de la Paix – et 6 films égyptiens. Les invités du festival : Khaled Youssef, réalisateur égyptien Lina Ben Mhenni (pressentie pour le prix Nobel de la paix en 2011, activiste tunisienne) Rémi Bezançon, réalisateur français Des conférences sont prévues à CEU avec Lina et Khaled. Télecharger le programme complet du festival en français (.PDF)  

István Csurka enterré en héros

István Csurka enterré en héros

20 février 2012 à 7 h 15 min 1 commentaire

Le dramaturge et politicien István Csurka a eu droit à un bel hommage samedi pour ses funérailles à Kerepesi, le cimetière « VIP » de Budapest. En présence de nombreuses personnalités politiques de la Fidesz et de l’extrême-droite hongroise, il a été enterré dans l’espace réservé aux héros de 1956. Les visiteurs du « Père Lachaise » local peuvent donc dorénavant compter Istvan Csurka parmi les figures emblématiques de la nation hongroise.

BKV : une démission qui cache un nouveau scandale ?

13 février 2012 à 11 h 22 min 1 commentaire

Gyula Varszegi, président du conseil d’administration de BKV, société de transports publics de Budapest actuellement au bord de la faillite, a démissionné vendredi dernier dans des circonstances suspectes. Ce week-end, le cabinet du maire Istvan Tarlos a déclaré à l’agence de presse MTI que ce dernier avait accepté la décision de Varszegi sans discuter. Le communiqué officiel ne donne aucun motif , mais MTI rapporte que la démission serait liée à des primes versées aux membres du comité directeur, selon une source proche de la direction de la compagnie qui souhaite conserver l’anonymat. Plus tôt dans la semaine, plusieurs articles parus dans la presse hongroise rapportaient que les gestionnaires de BKV avaient reçu des bonus fin 2011, en dépit de la situation financière catastrophique de la société. La direction avait par ailleurs annoncé qu’il n’y aurait aucun versement de primes pour cette raison. De leur côté, les syndicats du personnel ont également dénoncé que des bonus avaient été versés. Mardi dernier, plus d’un millier d’employés ont manifesté devant le siège de BKV pour faire valoir les droits salariaux inscrits dans leur convention collective. Ils ont également menacé de faire grève. Le Conseil municipal de Budapest a récemment décidé unilatéralement de mettre fin à la dite convention au premier mars prochain, afin de produire un nouveau contrat en accord avec le nouveau code du travail. En réponse à cette manifestation, c’était justement Gyula Varszegi, qui, lors d’une conférence de presse, a déclaré que leurs revendications étaient justes, mais qu’elles devraient être examinées à la lumière de la situation financière de la compagnie. Source MTI Articles liés : BKV : Terminus tout le monde descend ! Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV (premier scandale BKV, février 2010) Malév clouée au sol ! Malév en plein crash BKV à l’agonie, Tarlos sur la corde raide Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes BKV : István Tarlós s’en remet totalement au gouvernement Actualité mitigée pour la BKV La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement

Un froid meurtrier qui paralyse les services publics

Un froid meurtrier qui paralyse les services publics

10 février 2012 à 12 h 16 min 0 commentaire

Depuis une semaine, 15000 personnes ont été mobilisées par les ONG et les autorités hongroises pour venir en aide à la population alors que la neige a recouvert tout le pays, atteignant 30 à 40 cm dans le Csongrad par exemple. Aucune commune n’a toutefois été totalement isolée à cause de la neige. Mais la situation sociale des populations pauvres, dans le Nord-Est notamment, ne fait que s’aggraver avec des conditions météo hivernales qui révèlent toujours un peu plus la mauvaise gestion des services publics.

Csepel fait sa chasse aux sorcières

Csepel fait sa chasse aux sorcières

1 février 2012 à 8 h 40 min 7 commentaires

Après avoir appelé le peuple hongrois à prier pour Viktor Orbán [1], le maire du XXème arrondissement de Budapest, Szilárd Németh, s’est fixé une nouvelle mission : démasquer les vilains communistes.

BKV : Terminus, tout le monde descend !?

BKV : Terminus, tout le monde descend !?

27 janvier 2012 à 13 h 11 min 13 commentaires

Malgré les 15 milliards de forints débloqués in extremis jeudi par la ville de Budapest, la société des transports publics de la capitale hongroise pourrait cesser temporairement ses services dès le mois prochain si l’Etat ne vient pas immédiatement à son secours. Budapest et la BKV sont littéralement prises à la gorge par le recouvrement d’une multitude de prêts qui arrivent à échéance.

La BKV à l’agonie, Tarlós sur la corde raide

La BKV à l’agonie, Tarlós sur la corde raide

13 décembre 2011 à 12 h 53 min 20 commentaires

L’arrivée de la Fidesz au gouvernement et à Budapest n’a pas fait de miracles pour la situation financière de la BKV, au contraire. Selon les responsables municipaux, tout le système de transports publics de la capitale serait sur le point de s’effondrer si l’Etat ne le sauvait pas immédiatement et il pourrait même entraîner le pays tout entier dans sa banqueroute. Du côté du gouvernement, on critique publiquement la gestion et le style d’István Tarlós, que le parti au pouvoir avait pourtant « placé » à la mairie de Budapest.

Derniers jours de la « République » de Hongrie

Derniers jours de la « République » de Hongrie

12 décembre 2011 à 19 h 49 min 32 commentaires

Au 1er janvier 2012, lorsque la nouvelle Constitution hongroise prendra effet, la République de Hongrie changera de nom. Le terme « République » sera en effet retiré de son appellation officielle.

Iode 131 : pas de risque sanitaire selon l’IRSN

Iode 131 : pas de risque sanitaire selon l’IRSN

5 décembre 2011 à 11 h 45 min 2 commentaires

Les niveaux de concentration d’iode 131 dans l’air ont été trop faibles pour entraîner un risque sanitaire pour la population dans la région de Budapest, selon une évaluation de l’IRSN. Après un rapport de la CRIIRAD –  un organisme indépendant d’information sur la radioactivité – incitant à faire valoir le principe de précaution en l’absence de communication satisfaisante de la part des autorités hongroises, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) se veut rassurant. Son étude publiée le 30 novembre d’estimation de l’impact radiologique des rejets radioactifs dans la région de Budapest conclut que « les niveaux de concentration d’iode 131 dans l’air ont été trop faibles pour entraîner une contamination interne détectable chez les personnes qui ont pu être exposées à Budapest pendant les rejets ». Des mesures anthroporadiamétriques5 réalisées par l’IRSN chez deux touristes français présents à Budapest du 8 au 12 novembre n’ont pas révélé de traces de contamination chez ces personnes. Contrairement à la mise en garde de la CRIIRAD, l’IRSN considère aussi qu’« il n’est pas justifié d’appliquer des mesures de protection ou de contrôle vis-à-vis des personnes séjournant ou ayant séjourné à Budapest, ni de restreindre la consommation de denrées provenant de cette ville, et que de telles mesures n’étaient pas non plus nécessaires au moment où les rejets les plus élevés se sont produits ». Quelques mois plus tôt, ces deux organismes avaient polémiqués sur les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima, la CRIIRAD accusant l’IRSN – lié au lobby de défense de l’énergie nucléaire en France – d’en minimiser l’impact. De son côté, Greenpeace a commencé à effectuer des prélèvements sur le terrain pour effectuer ses propres analyses. Des autorisations de rejets à réexaminer Les autorités hongroises ont affirmé que l’activité en iode 131 rejetée entre le 8 septembre et le 16 novembre représente seulement 20% de l’autorisation de rejet annuel accordée à l’Institut des Isotopes de Budapest. L’IRSN pointe du doigt que l’installation nucléaire CIS BIO international à Saclay (Essonne), qui produit également des isotopes à usage médical, a des autorisations de rejets annuels 3000 fois moins élevés que celles de l’Institut des Isotopes de Budapest et estime que « les circonstances des rejets d’iode 131 qui ont eu lieu depuis septembre 2011 à Budapest restent à déterminer ». De son côté, la CRIIRAD avait dénoncé plusieurs « dysfonctionnements graves » – le défaut de maîtrise des rejets, le manque de transparence et le défaut de protection des populations – et avait demandé que les autorisations de rejet très élevées soient examinées. Télécharger le rapport complet de l’IRSN

Izotop Intezet (Crédit photo : MTI)

Iode 131 : dangereux ou pas dangereux ?

28 novembre 2011 à 7 h 40 min 3 commentaires

Après la CRIIRAD qui a réclamé lundi dernier « une expertise d’urgence du niveau de contamination en iode 131 dans l’environnement du site à Budapest », c’est au tour de Greenpeace de monter au créneau contre les autorités du nucléaire en Hongrie dans l’affaire des fuites d’iode 131.

La population budapestoise est potentiellement menacée par l’iode 131

La population budapestoise est potentiellement menacée par l’iode 131

22 novembre 2011 à 20 h 28 min 17 commentaires

La CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) réclame une expertise d’urgence pour déterminer les niveaux de contamination à l’iode 131 et recommande aux populations proches du site (à l’ouest de Buda) de ne pas consommer les produits végétaux et les produits laitiers d’origine locale. Elle dénonce aussi des « dysfonctionnements graves » et un « manque de transparence » dans cette affaire, dans un communiqué transmis mardi soir à HU-lala. La CRIIRAD veut  que « soit lancée en urgence une expertise du niveau de contamination en iode 131 dans l’environnement du site à Budapest et que, en l’attente des résultats, il soit demandé aux populations locales de ne pas consommer les produits végétaux et les produits laitiers d’origine locale ». « Il y a urgence à vérifier le degré de contamination dans l’environnement du site hongrois et à prendre localement des mesures de radioprotection », estime la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD). Les autorités hongroises ont-elles cherché à cacher l’origine des fuites ? Estimant que la quantité de rejet d’iode 131 a pu avoir été sous-estimée, la CRIIRAD émet aussi des doutes quant à la fiabilité du dispositif de mesure des rejets de ces installations (réacteur nucléaire et institut des isotopes). Elle pointe du doigt plusieurs « dysfonctionnements graves » – le défaut de maîtrise des rejets, le manque de transparence et le défaut de protection des populations – et demande que les autorisations de rejet très élevée soient examinées. L’Autorité à l ’Énergie Atomique Hongroise (HAEA) a informé, vendredi 17 novembre, l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA) du fait que la source des rejets d’iode 131 – détectés depuis une semaine dans l’atmosphère dans plusieurs pays européens – était très probablement un institut de production de radioisotopes à Budapest. Les rejets seraient intervenus, selon l’agence hongroise, du 8 septembre au 16 novembre 2011. Le Conseiller nucléaire régional, M. Cognet, expliquait il y a quelques jours sur le site de l’ambassade de France en Hongrie que l’Izotop Intezet Kft – l’Institut des isotopes de Budapest mis en cause – est un institut privé spécialisé dans la production de radioéléments pour le secteur médical : traitement de certaines affections (cancers notamment) et diagnostics tels que l’imagerie par scintigraphie, ainsi que pour certaines applications industrielles telles que le contrôle de soudures. Il est situé à la limite Ouest de la commune de Budapest, à proximité de la colline Normafa. Site de la Commission de Recherche et d’Information Independante sur la Radioactivite : http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/hongrie/iode131-hongrie.html

La prison pour les sans-abris ?

La prison pour les sans-abris ?

24 octobre 2011 à 8 h 21 min 4 commentaires

L’association de défense des sans-abris « A Város Mindenkié » (La ville pour tous) a rassemblé plusieurs centaines de personnes lundi dernier pour protester contre les nouvelles propositions du gouvernement d’imposer aux individus « résidant dans les lieux publics » une amende de 500 euros…ou une peine d’emprisonnement.

La Fidesz offre un théâtre à l’extrême droite

La Fidesz offre un théâtre à l’extrême droite

11 octobre 2011 à 19 h 26 min 9 commentaires

Jeudi dernier, on apprenait que le Nouveau Théâtre de Budapest (Új Színház) avait pour nouveau directeur un personnage très controversé des planches et de la scène politique hongroises : l’acteur György Dörner.

Petit à petit, le nettoyage social des rues de Budapest se poursuit

Petit à petit, le nettoyage social des rues de Budapest se poursuit

28 septembre 2011 à 11 h 31 min 1 commentaire

Dimanche dernier, le référendum organisé dans le huitième arrondissement de Budapest concernant la lutte contre la présence des clochards dans le quartier n’a pas pu être validé faute de participants assez nombreux. Ainsi, les autorités locales sont légitimement compétentes pour interdire de fouiller dans les poubelles et de squatter l’espace public. Vendredi, on apprenait que fin décembre, faire la manche ou vendre à la sauvette dans le trafic et les bouchons deviendrait aussi illégal.

Le « vélib' » gratuit de Budapest roulera en 2013

Le « vélib' » gratuit de Budapest roulera en 2013

27 septembre 2011 à 15 h 18 min 5 commentaires

Hier, la Direction des transports publics de Budapest (BKK) a signé le contrat pour son projet Budapest Bicikli (BuBi), qui donnera dès l’an prochain un accès libre à des vélos municipaux, et gratuit pendant la première demi-heure d’utilisation. Le projet, qui devrait voir le jour en 2013 est financé à 85% par des fonds européens et reçoit 900 millions de forints (3 125 000 euros). Dans un premier temps, 1000 BuBis seront disponibles à 74 points de stationnements (58 à Pest, 15 à Buda et 1 sur l’île Margit). Le système devrait s’étoffer plus tard. Articles liés : Budapest se met à la mode Vélib’… mais pas avant l’automne 2012 Critical Mass de Budapest : s’il fait beau, sortez les vélos Budapest est la seconde grande ville la plus polluée en Europe Critical Mass, entre lobby cycliste et effet de mode

La Journée écolo au Parc Millénaris

La Journée écolo au Parc Millénaris

24 septembre 2011 à 15 h 13 min 2 commentaires

Samedi 10 septembre, la Journée écologique organisée par National Geographic – Hongrie au Parc Millenáris de Budapest a rassemblé professeurs et professionnels pour tenter de répondre à une question centrale pour la protection de l’environnement : comment réduire les déchets de la planète ?

Budapest : les lomtalanitás, bon débarras !

Budapest : les lomtalanitás, bon débarras !

14 septembre 2011 à 14 h 54 min 4 commentaires

La ville de Budapest va mettre en place un nouveau système d’enlèvement des encombrants afin de rendre les rues toujours plus propres. Les habitants des immeubles ou des maisons d’un quartier devront se regrouper et décider d’un moment précis pour se débarrasser des objets dont ils ne veulent plus. Une benne sera alors ponctuellement mise à leur service.

Pour que Józsefváros ne soit plus le QG des clochards

Pour que Józsefváros ne soit plus le QG des clochards

26 juillet 2011 à 16 h 18 min 9 commentaires

Cela fait un an que l’on assiste peu à peu au grand nettoyage social sur les places et dans les rues de Budapest. Par exemple à Józsefváros depuis le 1er janvier, fouiller les poubelles est sujet à contravention (jusqu’à 50000 HUF / 185 euros d’amende !). Mardi 12 juillet, Máté Szabó, médiateur aux droits civiques de la Hongrie, a indiqué dans un communiqué qu’avec ce nouveau décret, la municipalité du 8ème arrondissement de la capitale limite les droits des sans-abris de façon disproportionnée. Après avoir pris connaissance des déclarations de l’ombudsman, le maire du 8ème, Dr. Maté Kocsis, 29 ans, a décidé d’organiser un référendum sur le sujet le 25 septembre prochain. En attendant, il a bien voulu répondre aux questions de notre rédaction.

Alstom – Budapest, nouveau départ

Alstom – Budapest, nouveau départ

17 juillet 2011 à 20 h 02 min 3 commentaires

Jeudi 14 juillet, le conseil municipal de Budapest a largement voté pour le projet Alstom – Budapest (sur 28 votes : 24 pour, 4 blancs) concernant les nouvelles voitures de métro des lignes 2 et 4. Dans le contrat qu’Alstom devrait signer jeudi prochain, la société française a reçu 90 jours d’ultimatum pour répondre aux critères établis par la ville et mettre ses wagons en état de circuler.

Tennis : le Grand Prix féminin de Budapest a débuté

Tennis : le Grand Prix féminin de Budapest a débuté

4 juillet 2011 à 11 h 55 min 0 commentaire

Toute la semaine, des tenniswomen professionnelles s’affronteront sur la terre battue de la Római Teniszakadémia à l’occasion du 16è Grand Prix WTA de Budapest.

Médias : le quotidien gratuit Metropol racheté par une société hongroise

Médias : le quotidien gratuit Metropol racheté par une société hongroise

16 juin 2011 à 10 h 30 min 1 commentaire

Chaque matin dans le métro de Budapest, les voyageurs lisent les journaux en allant travailler. La plupart d’entre eux ont dans leurs mains le quotidien gratuit, le Metropol. Tiré à plus de 300.000 exemplaires, il est naturellement un des favoris des annonceurs publicitaires en Hongrie. Pourtant, ce journal qui appartient initialement au célèbre groupe de presse suédois Metro a récemment changé de propriétaire. Il se trouve désormais sous la direction d’une société hongroise.

A Budapest, une vingtaine de lieux nocturnes fermés en cinq mois

6 juin 2011 à 10 h 02 min 0 commentaire

Le quotidien conservateur Magyar Nemzet rapportait vendredi que 25 clubs de la capitale ont du fermer leurs portes avant la mi-mai, soit pour n’avoir pas obtenu de licence adéquate à leur activité, soit parce qu’ils n’avaient pas d’issues de secours suffisantes. Pendant cinq mois, la très médiatique tragédie du West Balkan a largement inspiré les autorités de Budapest dans la répression des lieux de vie nocturne qui ne respectent pas à la lettre les normes de sécurité déterminées par l’Office National de Contrôle des Catastrophes. Au total, 73 rapports ont été rédigés, environ 1700 contrôles de protection incendie ont été effectués et des centaines d’amendes ont été distribuées. Les autorités ont cependant opéré après concertation avec les associations de professionnels, qui sont soutenues dans leurs démarches vers plus de sécurité dans le divertissement nocturne de la jeunesse par les associations de parents. Grâce à cette concertation, les descentes de police dans les établissements se sont faites plus rares et plus discrètes car elles étaient non seulement « inutiles », mais avaient aussi tendance à « casser le marché » selon une source de l’association des clubs de Budapest, EKBSZ.  Les autorités ont également demandé à cette dernière de leur livrer un rapport sur l’efficacité des nouvelles politiques d’encadrement du divertissement nocturne d’ici à la fin de l’été, certainement pour ne pas trop égratigner la bonne réputation de la capitale auprès des touristes étrangers. Articles liés : Emission du 5 février sur Tilos Radio : les clubs s’organisent La fin de l’insouciance des nuits budapestoises ? Budapest serre la vis à ses noctambules Un « deuil » un peu spécial EKBSZ, l’association des clubs de Budapest West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs Budapest : soirée mortelle à West Balkán

Critical Mass de Budapest, avril 2010 (HU-lala)

Budapest se met à la mode Vélib’… mais pas avant l’automne 2012

11 mai 2011 à 17 h 33 min 0 commentaire

Ils étaient annoncés pour l’été dernier, puis pour cet été… mais les BuBi (Budapest Bicikli), équivalents budapestois des Vélo’V lyonnais ou des Vélib’ parisiens, ne devraient finalement pas fonctionner avant la fin de l’été 2012. Les amoureux des deux roues devront donc patienter encore un peu.

Avril 2010 à Budapest (HU-lala)

Critical Mass de Budapest : s’il fait beau, sortez les vélos

30 avril 2011 à 9 h 00 min 0 commentaire

Aujourd’hui, c’est la énième édition du rassemblement de cyclistes Critical Mass à Budapest. Même si les organisateurs pensent que « le cyclisme ne dépend pas des prévisions météo », pour la plupart des participants, le beau temps reste une condition primordiale. Quoi qu’il en soit, il y aura du monde à vélo dans les rues de la capitale à partir de 16h, car bien que la mode Critical Mass s’essoufle un peu au cours des ans, l’événement semestriel reste un must pour les Budapestois.

Des travaux sur Ferenciek Tere en 2012

Des travaux sur Ferenciek Tere en 2012

25 avril 2011 à 18 h 48 min 0 commentaire

L’année prochaine, d’importants travaux débuteront sur la place de Pest qui devance le pont Erzsébet,  dans l’intérêt des cyclistes, des piétons et des transports publics. Avec un projet estimé à 3,5 milliards de forints, la rénovation de Ferenciek Tere devrait débuter en 2012. Parmi les 22 milliards d’euros de fonds structurels européens accordés à la Hongrie pour 2007-2013, voici un bel exemple de leur mobilisation pour des travaux qui pourront être subventionnés à hauteur de 85 % de la somme totale. Attention, selon l’agence de presse anglophone Hungary Around The Clock, le trafic passant en-dessous de la place sera totalement stoppé pendant un temps, puis ré-ouvert par la suite pour les piétons.

Le 18è Festival International du livre ouvre ses portes !

Le 18è Festival International du livre ouvre ses portes !

14 avril 2011 à 13 h 08 min 0 commentaire

Aujourd’hui, dès 12h, au Millenaris Park de Budapest, et jusqu’au 17 avril, vous aurez l’occasion de parcourir des livres et de rencontrer des auteurs des 5 continents à l’occasion du salon du livre de Budapest et du festival européen du premier roman.

Cinéma : la 18ème édition du festival Titanic à l’arrachée

Cinéma : la 18ème édition du festival Titanic à l’arrachée

12 avril 2011 à 22 h 20 min 0 commentaire

En temps de crise économique, la culture donne bien souvent des leçons à ceux qui ne jurent que par les « gros sous ». Titanic (malgré son nom) a toujours été un petit festival international de cinéma loin d’avoir une réputation mondiale, mais il est la référence du genre en Hongrie. Froufrous et paillettes mis à part, il n’a pourtant pas grand chose à envier aux « grands » sur le plan du line-up. Cette année, faute de soutien financier de l’Etat hongrois, il a lieu in extremis et sa durée a d’ailleurs été réduite à 8 jours au lieu de la dizaine habituelle. Malgré tout, Titanic est encore bien là et n’offre pas moins de 52 films venant de 20 pays différents au public hongrois. Chapeau !

Budapest est la seconde grande ville la plus polluée en Europe

Budapest est la seconde grande ville la plus polluée en Europe

6 mars 2011 à 18 h 09 min 2 commentaires

La pollution de l’air, causée notamment par le trafic routier, réduit l’espérance de vie des habitants des grandes villes européennes, selon une étude publiée mercredi par le programme scientifique Aphekom. Des 25 villes étudiées, Budapest est la seconde ville la plus polluée derrière Bucarest. Avec 33,7 microgrammes de particules fines par mètre cube, la capitale de la Hongrie a un taux de pollution atmosphérique nettement supérieur au seuil de 10 microgrammes préconisé par l’Organisation mondiale pour la santé (OMS). En comparaison, ce taux est de 16.4 microgrammes/m3 à Paris. La forte augmentation du nombre de véhicules en circulation à Budapest couplée à la vétusté de certains véhicules très polluants seraient en cause. Cette nouvelle ne surprendra certainement pas les résidents de Budapest, habitués au smog qui enveloppe régulièrement la ville donnant lieu à des alertes sanitaires. Au début du mois de mars, le maire Istvan Tarlos a appelé ses administrés à réduire leurs déplacements en voiture, leur consommation de charbon, de bois de chauffage et de pétrole. Les résultats de cette équipe composée de 60 scientifiques coordonnés par l’Institut de veille sanitaire (InVS) montrent que si le seuil de pollution fixé par l’OMS était respecté, l’espérance de vie pourrait augmenter de 22 mois pour les personnes âgées de 30 ans et plus. Cette pollution atmosphérique affectant les poumons et causant des maladies respiratoires et cardiovasculaires serait directement responsable de 19.000 morts par an. De toutes les villes étudiées, seule la capitale suédoise Stockholm, bénéficie d’un taux de particules fines inférieur au seuil de 10 microgrammes par mètre cube fixé par l’OMS.

Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes

Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes

27 février 2011 à 14 h 12 min 1 commentaire

Mardi soir lors d’une émission sur HírTv, István Tarlós, maire de Budapest, a affirmé qu’au mois de mars, l’État hongrois verserait une somme de 19 milliards de forints (70 millions d’euros) à la compagnie de transports publics de Budapest (BKV). En échange, la capitale céderait au moins deux de ses immeubles à l’État. Lorsque István Tarlós disait, au mois de janvier, que BKV ferait inévitablement faillite au printemps, faute d’une aide de ses amis du gouvernement Fidesz, il était facile d’y voir un mélange de bluff et de larmes de crocodile. La promotion du très jeune Dávid Vitézy (photo) à la tête du nouveau Centre des Transports de Budapest (BKK) semble aussi faciliter beaucoup de choses dans les relations entre l’Etat et BKV. En effet, le protégé de Tarlós vient d’une famille très proche du premier ministre Orbán. Le jeune Vitézy se dit d’ailleurs optimiste quant à l’obtention des 30 milliards de forints (plus de 110 millions d’euros) qu’il réclame pour combler le déficit annuel des transports publics de Budapest.

En 2011 le « Palais des Arts » devient le « Palais Liszt »

En 2011 le « Palais des Arts » devient le « Palais Liszt »

25 février 2011 à 16 h 45 min 0 commentaire

Par Marguerite Hubsch Le bicentenaire de la naissance de Liszt Ferenc cette année, est célébré au Müpa de Budapest à travers une exposition et de nombreux concerts. Dans le hall du Müpa, au 1er étage, l’exposition « Liszt ! In Every Respect, Walk of Life » est une petite introduction en quelques panneaux sur le compositeur hongrois (1811-1886). On l’apprécierait plus dense car elle est très succincte, mais elle est accessible gratuitement jusqu’au 31 mai. Il ne faut, par contre, pas manquer d’assister à l’un des 20 concerts programmés cette année au Palais. De nombreuses troupes d’orchestres interprètent l’œuvre du musicien hongrois dans cette salle de concert grandiose – le Bartók Béla National Concert Hall – qui offre une qualité acoustique reconnue puisque classée dans le top 5 des meilleures salles de concert au monde ! Ticket d’entrée de 1800 à 6900 HUF, ce qui rend accessible ce magnifique spectacle. En dehors du Palais des Arts, la Hongrie célèbre son « second Mozart » avec des événements hebdomadaires. Retrouvez le programme sur le site dédié, Liszt 2011. L’hommage à Liszt dépasse naturellement les frontières hongroises. 2011 est une année particulièrement riche pour mettre en lumière la Hongrie sur la scène internationale. La célébration du bicentenaire de l’artiste – déjà à l’époque vrai européen – ayant lieu la même année que la présidence hongroise de l’Union Européenne. L’aéroport Ferihegy de Budapest devrait également être renommé cette année l’aéroport Liszt Ferenc. Sites officiels : Programme des Concerts Liszt au Palais des Arts Programme des événements Liszt 2011 Article lié : Liszt réédité pour son bicentenaire L’Académie Liszt Ferenc à la française

La fin de l’insouciance des nuits budapestoises ?

La fin de l’insouciance des nuits budapestoises ?

23 février 2011 à 9 h 13 min 3 commentaires

La tribune libre de Vincze Il y a un mois j’étais au Balkan Beat à Gödör, grand rendez-vous mensuel des nuits budapestoises sur fond de musiques tsiganes. Ma soirée a été gâchée par une « razzia » : policiers et experts en sécurité venus en nombre pour inspecter les lieux. Ça a été comme un choc : est-ce le début de la fin du Budapest que j’aime tant depuis une dizaine d’années maintenant ? Cela a enclenché quelques disputes avec mes amis hongrois présents : « Mais tu es parano, Budapest a toujours été comme ça, ça ne peut pas changer…« . Vendredi soir dernier, rebelote à Szoda, sur Wesselényi utca. Budapest la nuit, c’est toute une histoire, avec sa sérénité, son insouciance, son atmosphère toute particulière, ses ambiances si différentes et originales d’un lieu à un autre. Des dizaines d’endroits que j’ai aimés ont aujourd’hui disparu, comme le Kultiplex, l’ancien West Balkan derrière le Corvin Mozi, le premier Tüzrakter. Mais à chaque fois de nouveaux lieux ouvrent, avec une âme, une déco toujours plus créative, des expos, des programmes culturels et politiques. Chaque printemps, c’est la même excitation, les mêmes discussions dans les Kocsma : « Il paraît que le West Balkan n’ouvrira plus. – Si, ils ont trouvé un nouveau bâtiment, il y a une grosse soirée d’ouverture de prévue la semaine prochaine… et tu as entendu parler de ce nouveau kert…« . Sans normes de sécurité, avec très souvent des montages administratifs et financiers plus que bancals, ces kert, kocsma, kavézo, bars de nuits, sörözö, borozo, bisztro mais aussi klub, szinhaz, mozi, salles de concert, etc, donnent un sentiment de liberté et offrent un panel d’expériences conviviales et culturelles sans égal en Europe. Que de formidables soirées, rencontres, discussions politiques et philosophiques et aussi promenades nocturnes d’un lieu à un autre, d’une ambiance à une autre, dans le calme, le respect… l’insouciance. Ce qui m’avait marqué la première fois que je suis venu à Budapest, c’était le calme des personnes, on sentait une certaine sérénité. Mes amis hongrois ont grandi avec cette liberté, qui pour eux est tout à fait normale et naturelle. Pas d’interdit, alors pourquoi dépasser ses limites ? Pourquoi ne pas respecter ces lieux et les personnes qui les fréquentent. Les seules qui dépassent ces règles culturelles sont le plus souvent des étrangers, français et anglais en tête. C’est ce qui explique le fait qu’il n’y a jamais eu de drame malgré l’absence de normes… jusqu’à la tragédie nouveau West Balkan du 16 janvier dernier. Une soirée mal organisée, avec un gros buzz facebook, qui plus est avec un public trop jeune (majorité de mineurs, de plus en plus occidentalisés)… ont été les ingrédients de cette tragédie qui offre un prétexte formidable pour permettre aux autorités de reprendre le contrôle sur la vie nocturne de Budapest. Je voudrais croire mes amis hongrois et leur optimisme, mais j’ai bien peur que l’on assiste à un processus déjà vu dans beaucoup de villes occidentales et que ce soit le début de la fin de cet âge d’or de la vie nocturne de Budapest. Articles liés : Emission du 5 février sur Tilos Radio : les clubs s’organisent Budapest serre la vis à ses noctambules Un « deuil » un peu spécial EKBSZ, l’association des clubs de Budapest West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs Budapest : soirée mortelle à West Balkán

A l’arrêt de bus, les fumeurs gardent leurs distances

2 février 2011 à 11 h 18 min 1 commentaire

Nouvelle mesure contre les fumeurs à Budapest : la cigarette « qui fait venir le transport plus vite », c’est fini ! A partir du 6 février, il sera interdit de fumer aux arrêts de bus, de trams, de trolley et à l’arrêt de funiculaire. Les fumeurs contrevenant à ce règlement s’exposent à un amende qui pourra s’élever jusqu’à 50 000 HUF ( 185 euros) ! Les fameux gardiens d’espace public, qui font décidément beaucoup parler d’eux chez les pauvres en ce moment, seront responsables de faire respecter cette nouvelle mesure. Conformément à ce décret, adopté par le Conseil municipal de façon unanime, la largeur de l’espace « protégé » s’étendra à 2 mètres à compter de la bordure du trottoir, et sa longueur dépendra du type de moyen de transport en question. BKV affichera l’interdiction d’ici quelques jours. Article lié : BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie « en loosdé » La lutte anti-tabac pour des clopinettes

BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie «en loosdé»

BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie «en loosdé»

2 février 2011 à 10 h 34 min 3 commentaires

Depuis le 11 janvier et pendant une période d’essai d’encore deux mois, BKV nous propose un mélange des genres déconcertant dans ses nouvelles méthodes de contrôle et de verbalisation des passagers voyageant sans titre de transport. Dorénavant, on peut non seulement se faire contrôler par les agents en blousons « bombers » connus pour ne pas être très futés, mais aussi par des agents de surveillance hors des transports, dont la mission première est de faire décamper les clochards.

Budapest serre la vis à ses noctambules

Budapest serre la vis à ses noctambules

31 janvier 2011 à 0 h 50 min 1 commentaire

Ce n’est pas une surprise depuis « l’affaire West Balkán ». Dans un communiqué paru sur MTI et sur le site officiel de la Fidesz, les autorités de Budapest annoncent qu’il va y avoir du changement très prochainement dans la vie nocturne de la capitale hongroise. Une réglementation plus cloisonnée concernant les événements considérés « grand public » et des contrôles plus stricts et plus fréquents dans les clubs. Les bars ne seront également pas épargnés par cette nouvelle politique. Quant aux organisateurs d’évènements, responsables qui ont justement étés montrés du doigt après le drame du 15 janvier dernier, ils devront eux aussi, bien sûr, respecter un code éthique tout nouveau pour eux.

René Roudaut interviewé via MSN, le 25 janvier 2010

Les « expats » parlent aux « expats »

27 janvier 2011 à 0 h 06 min 10 commentaires

Mardi à 18h, les éminents expatriés de Budapest étaient invités à l’émission consacrée aux expatriés économiques 24h chrono de l’international, sur la web tv news21.tv. A l’image des partenariats de ce programme, on n’allait pas s’étouffer avec de l’indépendance ni avec des polémiques. Une opération séduction et diplomatique des Français de Budapest, en quelque sorte, pour rendre la Hongrie attractive pour les entreprises. Sans surprise, ni la forme d’impérialisme économique des multinationales abrité par les règles de l’Union européenne, ni – à l’opposé – les accusations de protectionnisme dont le gouvernement hongrois fait régulièrement l’objet, n’ont été abordées. Pour sa 5ème édition, l’émission recevait la Hongrie, ou plus exactement Budapest, via des intervenants officiels et des cadres d’entreprises de déménagement (AGS) et d’aide à l’expatriation. Une dentiste directrice d’une clinique franco-hongroise est également venue faire l’éloge du « phénomène » tourisme dentaire en Hongrie. Parmi les officiels, il faut bien le dire sans pour autant sortir notre brosse à reluire, l’Ambassadeur de France René Roudaut a pour le moins rehaussé le niveau, en direct via MSN, en dressant un bref tableau, certes un peu « tout rose », mais assez complet, de la vie économique franco – hongroise. M. l’Ambassadeur a commencé en déclarant qu’avec environ 380 entreprises françaises présentes en Hongrie, parmi lesquelles figurent la moitié des grands groupes du CAC40, la France est surtout présente dans les secteurs suivants : l’industrie pharmaceutique, les biotechnologies, l’hôtellerie de luxe, la grande distribution et les services publics, notamment les concessions sur l’eau, le chauffage urbain, le traitement des déchets, et aussi depuis quelques années la construction d’infrastructures (il a par exemple cité les stations de traitement de l’eau, la ligne 4 du métro de Budapest et les autoroutes). Il a également ajouté que la France est le 4ème ou 5ème partenaire sur le plan de l’implantation de ses entreprises en Hongrie selon les années, et le 3ème quant aux investissements directs, « ce qui garantit pour l’avenir un flux d’échanges entre la France et la Hongrie tout à fait significatif » (sic). Roudaut rehausse le niveau sur le thème des médias… Dès le début de l’ intervention de M. l’Ambassadeur, le journaliste s’est tout de même risqué à l’interroger (courageusement) sur « les polémiques actuelles ». Il s’est cependant arrêté aux « bruits » entendus à propos de la réforme des médias. M. l’Ambassadeur a eu une réponse diplomatique, certes, mais juste : « Je crois qu’il ne faut pas faire de faux-procès à la Hongrie. Je pense que le projet de loi sur les médias a certainement des aspects qui doivent être revus, et les autorités hongroises ont fait savoir que si la Commission (européenne) leur demandait de refaire leur copie, elles y étaient tout à fait disposées. Je crois que nous sommes dans pays qui est un Etat de Droit, un pays qui se heurte aussi à des difficultés bien sûr. C’est surtout un pays qui est dans une situation toute nouvelle, où un nouveau gouvernement est appuyé par une majorité de deux tiers au Parlement, ce qui, évidemment, donne une capacité de manoeuvre qui est parfois difficilement comprise à l’extérieur. Mais je ne crois pas qu’il y ait de soucis à se faire pour la démocratie hongroise… » … mais pas un mot sur le « protectionnisme » hongrois Mis à part « les difficultés » du pays auxquelles René Roudaut a rapidement fait référence, pas un mot concernant les taxes spéciales dites « de crise » récemment instaurées en Hongrie. Ces dernières ont pourtant le don de faire hurler à la mort les grands groupes français des secteurs bancaire, de la grande distribution et de l’énergie. Dommage, car dans la presse économique internationale et en particulier en France, on ne manque pas de souligner l’aspect protectionniste de ces mesures. On le comprend bien, les détails de la construction du métro avec Vinci et ceux de l’achat de rames Alstom à Budapest, par exemple, n’auraient pas été de bon ton dans cette opération communication. Quant au conflit qui oppose la ville de Pécs au groupe GDF – Suez depuis plus d’un an, n’en parlons pas. Pourtant, dans sa seconde intervention, M. l’Ambassadeur n’a pas manqué de rappeler que « l’énergie représente pratiquement 20% des investissements français, (…) aujourd’hui principalement dans le secteur des économies d’énergie et de la protection de l’environnement, où il y a un marché considérable dû à un certain retard accumulé par la Hongrie, qui n’a changé de régime politique et économique qu’il y a 20 ans seulement. Sur un certain nombre de secteurs, nos entreprises ont une véritable valeur ajoutée où elles sont attendues » (sic). Espérons pour elles qu’elles ne soient pas plutôt attendues… au tournant. Budapest Accueil, le « Pôle Emploi » des Français en Hongrie ? Les interventions d’Ingrid Lamblin (Branch manager d’AGS) se sont révélées très pertinentes, quant à l’importance du développement du réseau routier hongrois et à la position stratégique de la Hongrie en termes logistiques. Elles l’ont également été concernant l’habitat dans les quartiers d’expatriés (plus cher qu’ailleurs), puis sur l’art de vivre ainsi que sur l’accès à la culture et aux loisirs dans un rapport qualité – prix très intéressant pour une capitale européenne. Outre le point de vue aguerri d’Ingrid Lamblin, qui vit à Budapest depuis longtemps, l’émission présente également l’association Budapest Accueil comme le comité incontournable à fréquenter pour trouver un emploi et se socialiser à Budapest. Selon les intervenants de l’émission, l’emploi des Français en Hongrie repose donc surtout sur des réseaux (écoles de commerce et grandes écoles françaises, Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Hongroise), sur des « pistons » ou des « affinités » dans un système fermé de « clubs ». Budapest Accueil serait l’un d’entre eux. Selon Claire Moreau, représentant à Pôle Emploi international, plusieurs offres d’emploi auraient été pourvues grâce à l’association. Pourtant dans certains couloirs officiels à Budapest, on entend dire que l’activité de cette association tourne essentiellement autour de « réunions tupperware » organisées par des « femmes de ». Néanmoins, il existe bel et bien d’autres moyens de trouver un emploi par soi-même à Budapest : de plus en plus de jeunes expatriés « lambdas » en font l’expérience lors deLire la suite

Un pont piéton pour les amis d’Orbán

Un pont piéton pour les amis d’Orbán

26 janvier 2011 à 12 h 32 min 0 commentaire

La nouvelle « folie » du bâtiment à Budapest ne serait qu’un caprice du magnat hongrois de l’investissement en tous genres, Sándor Demján. Fondée sur la conception d’un célèbre architecte proche du parti Fidesz, József Finta (récompensé par les prix Kossuth et Ybl Miklós), une nouvelle passerelle dédiée à la culture pourrait relier Pest et Buda dans les prochaines années.

Danube en crue : réouverture des quais à Budapest

20 janvier 2011 à 6 h 43 min 0 commentaire

Malgré la baisse du niveau de la Rába en début de semaine à Györ, les quais du Danube ont été fermés à Budapest jusqu’à ce matin, provoquant de gros embouteillages pendant les trois derniers jours. Dans la capitale, où la circulation est déjà très difficile à cause des nombreux travaux, la réouverture des quais aujourd’hui est sans doute un soulagement pour les automobilistes.

BKV : István Tarlós s’en remet totalement au gouvernement

13 janvier 2011 à 22 h 25 min 0 commentaire

Selon István Tarlós, maire de Budapest, la faillite de la société publique de transports est inéluctable, à moins qu’une aide du gouvernement, accompagnée de solutions viables, ne vienne débloquer sa situation dans les prochaines semaines. « Il est très probable que BKV fasse faillite dès le printemps cette année » – a confirmé M. le Maire dans l’émission Ma reggel de jeudi sur MTV. Fataliste, il pense que les difficultés financières de la compagnie ont atteint un tel niveau que la direction de la ville ne peut plus les résoudre. C’est donc maintenant au gouvernement de lui donner un coup de main. L’appui gouvernemental dont pourrait profiter BKV dépend de la décision du ministre de l’Economie, György Matolcsy. C’est également lui qui décidera du montant de l’aide, ainsi que de la date à laquelle elle sera versée, dixit Tarlós. « S’il n’y a pas de solution pour résoudre les difficultés, il reste préférable de ne pas éviter la faillite. « La faillite de BKV n’est pas le synonyme de celle de la capitale »  a-t-il enfin ajouté. Source : MTV hirado.hu, le 13 janvier 2011

Vue aérienne de la station d'épuration des eaux usées à Csepel, alors en construction en novembre 2009. Crédit photo : csepel.info

A Budapest, le prix des bonnes résolutions écolos a un arrière-goût français

10 janvier 2011 à 2 h 39 min 8 commentaires

Nouvelle année, nouvelles mesures et hausse des prix : environ +3 % pour l’eau potable, +19,5 % pour la taxe des eaux usées. L’eau, qui nous intéresse ici, n’est cependant pas la seule à voir augmenter son coût pour le consommateur hongrois : +5,27 % pour le ramassage des ordures ménagères, +3,8 % pour le ramonage des cheminées, et +3 % du loyer des logements appartenant à la ville de Budapest.

Les travaux de la ligne 4 du métro de Budapest en "stand by"

BKV : le métro 4 s’arrête quand le dialogue reprend avec Alstom

10 janvier 2011 à 0 h 52 min 1 commentaire

La construction du tronçon de la ligne de métro 4, entre Keleti et Bosnyak Ter, pourrait être repoussée jusqu’en 2014, a déclaré Tarlos Istvan, maire de Budapest, la semaine dernière. C’est la raison financière qui a été invoquée. La BKV espère obtenir une aide de l’Etat, sans quoi elle risquerait la faillite, et entraînerait celle de la ville par la même occasion. Du côté d’Alstom, les choses semblent pouvoir s’arranger, du moins pour le moment. Même si le Tribunal de Nanterre a rendu son jugement dans l’affaire qui oppose Alstom Transports à la BKV, en n’accordant pas la garantie bancaire de 37 milliards de HUF à la BKV (source en anglais, realdeal.hu). La société française et la BKV souhaitent néanmoins parvenir à un compromis et sortir de l’impasse assez rapidement, afin d’éviter trop de dégâts financiers pour les deux parties. Plutôt une bonne nouvelle donc, après – on s’en souvient – les péripéties qui avaient conduit la BKV à vouloir rompre définitivement le contrat avec Alstom en octobre dernier. Articles liés : L’actu « mi figue – mi raisin » de la BKV Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

BTP : un an dans le vent pour la M0

BTP : un an dans le vent pour la M0

20 décembre 2010 à 9 h 16 min 0 commentaire

La semaine dernière, le consortium Euroaszfalt, chargé des travaux sur l’autoroute M0 (censée boucler un périphérique autour de Budapest), a annoncé un retard de près d’un an dans la construction du nouveau tronçon de six kilomètres reliant la route 51 et la M5. Le constructeur invoque les conditions climatiques extrêmes pour justifier ce retard. Si le cas de force majeure était reconnu, le consortium pourrait éviter d’avoir à payer des dommages et intérêts. Ce projet de prolongement de la M0 est financé à 85% par des aides de l’Union européenne, pour un budget total de près de 10 millards de forints, soit environ 35 millions d’euros. Source : Index.hu Articles liés : Bruxelles donne 345 millions d’euros pour le périph’ de Budapest M6 : Pécs a deux heures de la capitale

Le maire de Budapest s’adresse aux sans-abris « hors-la-loi »

Le maire de Budapest s’adresse aux sans-abris « hors-la-loi »

15 décembre 2010 à 13 h 10 min 0 commentaire

Les mesures coercitives affectant directement les clochards qui squattent l’espace public au centre ville ont, pour la plupart, déja été prises. Mardi, par voie de presse, le maire de la capitale hongroise István Tarlós a officiellement déclaré qu’il souhaitait réintégrer les exclus du système social, mais qu’il ne les laisserait pas continuer à mener leur vie dans les gares et dans les passages souterrains. La veille, Kossuth Rádió annonçait que la plupart de ces personnes avaient accepté l’assistance publique et « déménageraient » très prochainement dans des centres qui leur étaient réservés. Début novembre, Tarlós avait promis qu’il « nettoierait » l’espace public de Budapest avant la mi-décembre, et que les clochards qui lui résisteraient seraient punis d’une façon ou d’une autre. Il a ajouté mardi que Budapest avait reçu 80 millions de forints du gouvernement pour les loger, et qu’il était maintenant grand temps de satisfaire « l’intérêt général des 1,8 millions d’habitants de la ville ». Depuis plusieurs mois, les travailleurs sociaux ont recensé les noms de 116 personnes dormant dans les passages souterrains, et auraient commencé à leur trouver des places en centres d’accueil depuis quelques semaines. Selon les rapports officiels, seulement 30 d’entre eux ont refusé l’aide et ont quitté les lieux pour des destinations inconnues. 51 sont déja installés ailleurs et 26 sont en attente de logement. De la bonne volonté affichée Aussi, tous les centres d’accueil ne sont pas situés en périphérie de la ville. Un centre serait d’ores et déja opérationnel dans une salle d’attente désaffectée de la gare de Nyugati à Pest, et un autre du même genre dans les souterrains de la gare de Déli, à Buda. Malgré toute cette bonne volonté affichée par la mairie, les clochards de Pest organisent une manifestation ce soir à 18h dans ce qu’on pourrait appeler un de leur « fief », la station de métro de Blaha Lujza tér. Ils protesteront contre le fait que Tarlós les juge systématiquement comme hors-la-loi. Articles liés : La chasse aux tagueurs est ouverte Le cauchemar des clochards continue La loi d’urbanisme qui rend les sans-abris insomniaques Santé : la lutte anti-tabac pour des clopinettes

crédit photo : Hulala, corentin leotard

Le cauchemar des clochards continue

13 décembre 2010 à 18 h 45 min 1 commentaire

Après la cigarette en juin, et le sommeil en septembre, la municipalité de Budapest s’attaque désormais à la consommation d’alcool dans les passages souterrains de la capitale hongroise, par une loi qui rentrera en vigueur dès le 1er janvier 2011. Ceux qui se risqueront à continuer de siroter leur bière ou leur gnaule d’un bout à l’autre des grandes artères de la ville s’exposeront – en théorie – à une amende de 30 000 HUF (108 euros). En pratique, ce sont bien sûr les clochards qui seront visés. Officiellement, la mesure semble être destinée à rendre ces endroits plus propres, plus sains et surtout plus sûrs pour les piétons et les usagers des transports en commun. Mais en réalité, peu de monde parmi la population active ne s’adonne à la consommation de quoi que ce soit dans un passage souterrain à Budapest. Ces lieux souvent glauques mais pas forcément mal famés sont surtout des lieux de passage, ou de vente d’encas, de téléphones volés, d’écharpes, de bonnets, de journaux, de cigarettes, ou de prostitution dans le pire des cas, rien d’autre. Cela s’apparente donc bien plus à une loi contre le squat des sans-abris dans les espaces publics, à l’abri de la pluie et dans une certaine mesure, du froid. Les clochards n’avaient déja plus le droit d’y dormir depuis qu’une loi sur l’urbanisme était devenue leur cauchemar. Au-delà du droit, ils avaient encore moins les moyens d’y fumer. Ainsi, désormais, ces personnes, qui sont rarement contre « un petit canon » pour se tenir chaud, auront une raison de plus d’être expulsés en dehors du centre ville. Le nouveau maire de Budapest, Istvan Tarlos, ne s’en cache d’ailleurs pas du tout : « L’idéal serait que cette loi ait un effet  auprès de la grande population de sans-abri à Budapest, en les encourageant à trouver refuge dans les centres qui sont prévus pour eux, en périphérie » a t-il exprimé jeudi dernier au micro de Duna TV. A quand la fermeture des vrais coupe-gorge des passages souterrains ? La question essentielle qu’il faudrait poser au maire, cependant, est la suivante : compte t-il étendre sa nouvelle loi aux établissements installés dans ces mêmes passages souterrains ? Ces bars à machines à sous dans les couloirs des stations de métro, souvent tenus par de petits mafieux, sont pour le coup les véritables coupe-gorge du centre ville et ne sont certainement pas prêts de disparaître par la décision d’un maire ou d’un gouvernement. Ironie du sort, c’est souvent dans ces lieux-là que l’alcool coûte le moins cher (parfois moins qu’en supermarché), et leurs clients sont également souvent des travailleurs ou des retraités pauvres, attirés et appauvris par les lumières des machines à sous. La distance est alors très courte, entre les clients de ces Sörözö et les clochards qui jonchent le sol face à leurs vitrines. Cette distance peut parfois n’être parcourue qu’en quelques heures… Articles liés : La loi d’urbanisme qui rend les sans-abris insomniaques Santé : la lutte anti-tabac pour des clopinettes La Hongrie mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS Les frères clochards devenus millionaires

Cinetrip « sparty » : plus on est de fous, moins on rit…

Cinetrip « sparty » : plus on est de fous, moins on rit…

4 décembre 2010 à 17 h 58 min 3 commentaires

Ce soir, samedi 4 décembre, a lieu la troisième Cinetrip Sparty mensuelle de la saison indoor, dans les bains thermaux de Rudas. Cette soirée aux origines magyares, toujours plus envahie d’étrangers de tous poils, est l’occasion de faire un voyage dans le temps fait d’architecture, de sons, de lumières et de bikinis joliment portés. Malheureusement, et c’est le prix à payer de sa popularité, elle est également le théâtre des comportements les moins élégants de notre civilisation occidentale. Le divertissement est inhérent aux bains thermaux et il y est habituellement associé à la relaxation en un comité d’amis restreint. Pour se distraire dans l’eau on connaissait déjà les parcs aquatiques… Mais transformer des bains traditionnels en dance-floors où la techno-house et le v-jing se conjuguent à l’ivresse de centaines de personnes, c’est l’idée originale – vieille de 11 ans déja – de convier les Budapestois amateurs d’électro dans des bains ottomans du 16ème siècle situés au pied du Mont Gellert, sur les rives du Danube. D’entrée, le hall central des bains laisse place a un bar improvisé. Ici, les gens causent, fument, boivent et dansent sans relâche. Tout ressemble au plus commun des lieux branchés de Budapest, à ceci près que les clients se présentent torses nus, en shorts de bains, en bikinis ou en peignoir pour les plus frileux d’entre eux. Néanmoins, c’est la suite qui choquera bien plus les puristes des coutumes thermales… Autrefois appelé hamam, le mystique bain turc de l’aile droite du bâtiment devient le sanctuaire de la transe orientale, où la promiscuité des individus de sexes opposés, fondus dans un nuage de vapeur, concoure à créer une atmosphere très chaude, pour ne pas dire torride. Vapeur et chaleur humaine ne font alors qu’un et envahissent le dôme dont les colonnes se confondent avec différentes lumières tamisées. Des seaux de plage rappelant l’enfance remplis de cocktails en tous genres jonchent le sol en mosaïque tout autour du bain central. Rudas, lieu de l’anachronisme festif A l’autre extrémité de l’édifice se trouve la grande piscine, avec un plafond de plus de 10 metres de haut et un étage d’où l’on peut observer une jeunesse survoltée jouant puérilement avec ballons et boudins en plastique. Grand contraste avec le calme qui règne habituellement dans l’endroit : la musique est sauvage, un mix de techno et de basses à outrance, et des images qui sont sans cesse projetées tout autour, au rythme infernal imposé par les Djs qui se succèdent. Des lasers viennent aussi traverser de long en large ce lieu mythique, ainsi que la foule en pleine euphorie. Lieu mythique, oui, mais peut etre pas autant que la situation elle-même, finalement. Quand la « Sparty » tourne à l’orgie A la grande époque où cette fête réunissait les aficionados presqu’exclusivement hongrois, filles et garcons en tenue de bain dansaient effectivement de facon hystérique, mais paradoxalement, on ne croisait ni les ivrognes vomissant, ni les obsédés agressifs qui courent quelquefois les discothèques à éviter de la capitale. Seule une énergie positive se dégageait de tout cela, et l’on s’imprègnait de la folie douce d’une rencontre entre le 21ème et le 16ème siecle, dans une nuit à la fois extrême et paisible. Aujourd’hui, le décor n’a pas changé, mais le public, lui, s’est littéralement métamorphosé : étudiants Erasmus et touristes trentenaires se montent mutuellement la tête pour reluquer vulgairement le peu de filles qui osent s’aventurer dans les vestiaires. Les vestiaires justement, où l’on entend, bon gré mal gré, des réflexions désobligeantes en français, en espagnol, en anglais et en italien principalement… Quant aux mains baladeuses dans la grande piscine, n’en parlons pas ! Cependant, les étrangères semblent souvent se satisfaire elles-aussi du sort que les nombreux mâles présents leur réservent. En effet, il n’est plus rare de voir des couples d’un soir s’adonner à des ébats le long de la dite piscine. Libre aux voyeurs lubriques de ce spectacle si peu intime de se rincer l’oeil… Il convient enfin de mentionner que Cinetrip Sparty est une soirée qui n’est plus à la portée de toutes les bourses hongroises, l’entrée ayant augmenté de 2000 HUF (soit 40%) en deux ans : les préventes étaient à 7000HUF à Merlin cette semaine, et la place est à 8000 sur place… Plus de détails sur le site de cinetrip Articles liés : Cinetrip sparty fête sa centième L’hiver, saison de toutes les sparty Cinetrip en intro cinetrip en conclu Quand la Sparty fait plouf Cinetrip sparty, c’est reparty

La répression anti bars recommence à Erzsébetváros

La répression anti bars recommence à Erzsébetváros

25 novembre 2010 à 17 h 01 min 5 commentaires

Au début de l’été, on pensait en avoir fini avec les mesures contre la vie nocturne dans le 7ème (Erzsébetváros) et le 6ème arrondissements de Budapest… C’était sans compter sur l’arrivée de la Fidesz au pouvoir dans la plupart des quartiers de la capitale en octobre dernier. Premier lieu à en faire les frais : le « kert » Mumus, situé à l’entrée de Dob utca. Vu qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer, l’établissement « fête » sa fermeture ce week-end.

Déménagement de la représentation de l’UE à Millenaris

25 novembre 2010 à 16 h 48 min 0 commentaire

La Hongrie n’est pas la seule à préparer la présidence tournante de l’Union européenne pour le 1er janvier prochain.  « Bruxelles », comme disent les initiés, se prépare aussi à Budapest. Dans un souci d’accueil du grand public et des officiels hongrois et étrangers, la représentation de l’UE en Hongrie a décidé de quitter le quartier financier et institutionnel de Bélvaros pour s’installer au parc Millenaris, à Buda. Un espace plus large pour une fonctionnalité certainement plus grande elle aussi. Nul doute que la présidence hongroise de l’UE a mis de fait la pression sur les travaux du pont Margit, d’où la circulation (déjà !) retrouvée la semaine dernière.

La BKV commence à privatiser

23 novembre 2010 à 13 h 54 min 0 commentaire

La compagnie de transports publics de Budapest vient d’annoncer qu’elle a choisi la société Orangeways pour couvrir certaines de ses lignes de bus habituelles. Une quarantaine de mini-bus climatisés, du type de ceux qui desservent la colline du château de Buda, vont envoyer certains Ikarus à la casse, après 20 ans de bons et loyaux services à Budapest. Articles liés : L’actu « mi figue – mi raisin » de la BKV Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

Fridge festival amène la montagne à Budapest

Fridge festival amène la montagne à Budapest

12 novembre 2010 à 0 h 30 min 2 commentaires

Du 11 au 14 novembre, Budapest s’abandonne au « Fridge fesztival », cocktail composé de freeride, de neige artificielle, de Djs et d’animations.

Transports : les « gros » maires Fidesz veulent faire gonfler les prunes

8 novembre 2010 à 13 h 21 min 14 commentaires

En début de semaine dernière, Istvan Tarlos, député-maire de Budapest, Lajos Kosa, député-maire de Debrecen, et Zoltan Kovacs, maire de Papa, ont proposé une augmentation du plafond des amendes pour les automobilistes. Ainsi, pour une infraction au code de la route, on ne risque plus 20 mais 100 000 forints d’amende. De quoi réfléchir à son comportement au volant, à moins de se risquer à des tentatives de corruption. Articles liés : La loi d’urbanisme qui rend les sans-abris insomniaques Les papillons décollent des pare-brises

L’actu « mi-figue mi-raisin » de la BKV

L’actu « mi-figue mi-raisin » de la BKV

26 octobre 2010 à 11 h 21 min 1 commentaire

Cette semaine, il y a une « bonne » et une mauvaise nouvelle pour la compagnie des transports publics de Budapest. Pour István Tarlós, maire Fidesz de la ville et « confrère » politique de Viktor Orbán, sa rencontre avec le premier ministre la semaine dernière a été très fructueuse, voire salvatrice. Le maire de la capitale a obtenu, sans surprise, une subvention du gouvernement pour relever les finances désastreuses de la BKV. 12,5 milliards de forints (45 millions et demi d’euros) seront ainsi alloués à Budapest et ses transports le mois prochain. Du côté des rapports entre BKV et les subventions européennes, par contre, le climat devient un peu plus tendu. Après certaines irrégularités découvertes par l’UE dans la gestion de la construction de la ligne 4 du métro de Budapest, les instances européennes ont décidé de suspendre le paiement de la subvention prévue à cet effet. Cette décision ne veut pas dire pour autant que la subvention est définitivement perdue pour István Tarlós. Mais il devra tout du moins surveiller certaines mauvaises habitudes prises par ses fonctionnaires dans le domaine des transports publics. Articles liés : Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV En Hongrie, la corruption est à la maison

Angelina Jolie pigeonnée à la hongroise !

Angelina Jolie pigeonnée à la hongroise !

21 octobre 2010 à 20 h 05 min 1 commentaire

Décidément Angelina Jolie rencontre bien des embûches dans la réalisation de son premier film. Dernière en date : Le gardien de l’immeuble où elle devait tourner des scènes s’est fait passer pour le propriétaire et l’a taxé d’un million et demi de forint pour la location des lieux pour une semaine. C’est moins qu’une broutille pour Angelina, mais pour le roublard, c’est un beau petit pactole. Malheureusement pour lui, il s’est fait pincer avant d’avoir accompli son forfait par le véritable propriétaire de l’immeuble qui a flairé l’entourloupe. Mais qui sait, peut-être que la star américaine, dans sa grande mansuétude, lui laissera son pourboire… L’un des propriétaires de l’immeuble raconte : « Mon partenaire m’a appelé en me demandant si je savais qu’il y aurait un tournage dans notre immeuble. Tu ne devinera jamais: c’est Angelina Jolie ! Et la meilleure, c’est que le gardien a donné le bâtiment pour une semaine sans nous prévenir… ». Selon plusieurs médias hongrois, l’immeuble en question serait celui qui abrite le club « Tüzraktér », mais cela a été démenti par la suite par ses proprios. Tüzraktér ressemblerait-il à Sarajevo en guerre ? La Bosnie, qui a finalement accepté d’accueillir son tournage lui réserve encore bien des surprises… Article lié : Angelina Jolie lance les hostilités à Budapest

La FIDESz à la rescousse de Budapest

La FIDESz à la rescousse de Budapest

18 octobre 2010 à 19 h 30 min 0 commentaire

István Tarlós, maire de Budapest depuis le début du mois, a déclaré mercredi dernier que la ville ne pourrait combler son déficit que si le gouvernement hongrois acceptait de lui venir en aide. En attendant l’audit qu’il a commandé à l’Etat sur les finances de la capitale, il doit rencontrer le premier ministre Viktor Orbán cette semaine pour discuter de la situation. Mais il ne faut pas rêver : une aide du gouvernement ne se fera pas sans une contre-partie politique. Depuis que Budapest et la Hongrie sont de nouveau gérées par des hommes politiques appartenant au même parti, les aides de l’Etat devraient débloquer bon nombre de situations budgétaires difficiles dans la capitale. Ainsi, Istvan Tarlós, le nouveau maire FIDESz de Budapest compte bien sur sa famille politique pour pouvoir gérer son budget cette année et en 2011. Il y a quelques mois, il était encore impossible pour l’ancien maire SzDSz Gabor Demszky d’imaginer pouvoir obtenir des fonds de l’Etat pour résoudre ses problèmes avec la BKV, pour ne citer que ceux-là. Les difficultés budgétaires « en détails » : Vendredi, à l’inauguration du nouveau conseil municipal, Janos Aktari, adjoint au maire chargé des finances, a annoncé que le déficit budgétaire de la ville serait d’au moins 55 à 60 milliards de forints cette année. A la question de savoir comment Budapest comptait réduire son déficit, il a confirmé les déclarations du maire selon lesquelles l’aide de l’Etat serait nécessaire, mais il a également ajouté que certaines économies seraient inévitables, par exemple l’abandon de certains projets municipaux. Il n’a cependant pas précisé de quels projets il pourrait s’agir, rappelant que ces décisions ne sont pas de son ressort. Quant aux projets déjà en cours, Aktari a répondu que seuls très peu de grands projets municipaux devraient être interrompus. La plupart des autres projets, comme la première section de la ligne 4 du métro, ne pourront pas être arrêtés pour des raisons légales et financières, en effet leur abandon coûterait plus cher que leur poursuite (notamment au regard des subventions européennes que la ville pourrait perdre). La main mise de « l’Etat FIDESz » sur Budapest la libérale « La situation est extrêmement préoccupante. Les projets entrepris à Budapest ne sont pas en danger sur le court terme, mais pourraient l’être avec le danger que court le budget 2011 » a déclaré Tarlós mercredi dernier. Le maire a également tenu à préciser que l’aide demandée ne concernerait pas exclusivement des questions de financement, mais aussi certaines responsabilités municipales offertes au gouvernement. Décryptage : si Orbán accepte de sécher les larmes de crocodile de son ami Tarlós, ce dernier le laissera volontiers mettre le nez dans certaines affaires de la ville. Si beaucoup de Budapestois de la jeune génération libérale ne sont pas vraiment « fans » de la FIDESz conservatrice d’Orbán, notamment sur le plan des libertés individuelles, ils pourront au moins espérer jouir bientôt d’une circulation plus fluide qu’aujourd’hui. Bien que nombre d’entre eux se soient convertis à la bicyclette depuis quelques années, les travaux publics et les transports restent les talons d’Achille de la gestion municipale depuis trop longtemps pour tout le monde. Articles liés : Municipales : la Fidesz plébiscitée István Tarlós, futur maire de Budapest Les adieux de Demszky au conseil de Budapest Municipales : LMP s’amuse de la défaite de l’opposition à Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Demszky tient le coup face au scandale BKV Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV En Hongrie, la corruption est à la maison Nouvelles du Danube et de Margit hid Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar Reprise des travaux de la nouvelle lligne de métro

István Tarlós, futur maire de Budapest

István Tarlós, futur maire de Budapest

30 septembre 2010 à 20 h 34 min 0 commentaire

Rien ne peut plus empêcher le candidat conservateur, István Tarlós, de s’emparer du fauteuil de maire de la capitale hongroise, dimanche aux élections municipales. Gábor Demszky, maire SzDSz sortant qui n’a pas participé à la campagne, a annoncé la semaine dernière que c’était « plié d’avance ». Le parti de Tarlós, la Fidesz, caracole loin devant dans les sondages. Selon un récent sondage effectué par Szazadveg, à Budapest, les jeux sont faits ! Le candidat de droite Istvan Tarlos est soutenu à Budapest par 57% des sondés quand le candidat socialiste à la mairie de Budapest, Csaba Horvath, ne bénéficie que de 22% des intentions de vote. Benedek Javor, candidat du parti vert Lehét Mas a Politika, recueille, quant à lui, 16% d’opinion favorable. Gabor Staudt, en course sous l’étiquette Jobbik, ne séduit que 5% des sondés, mais ce n’est pas une surprise car l’extrême-droite est traditionnellement moins forte dans la capitale hongroise que dans le reste du pays. Il apparaît aussi que la participation sera plus forte dans la capitale que dans le reste du pays. 58% des budapestois interrogés se déclarant « certains d’aller voter », contre 52% à l’échelle nationale. Parmi les 800 individus qui constituent cet échantillon représentatif, la Fidesz au pouvoir est bien entendu largement en tête avec 43% des intentions de vote, contre seulement 15% pour l’opposition socialiste. Le LMP obtiendrait 13% des votes et Jobbik, décidément en disgrace dans la capitale, 4%. István Tarlós, le « Demszky » de la Fidesz ? István Tarlós n’est pas ce qu’on pourrait appeler un parachuté par la machine électorale Fidesz. Il est entré en politique au début des années 90 au sein des libéraux du SZDSZ. Il est devenu maire du IIIè arrondissement de Budapest en 1990, avec le soutien de la Fidesz et du SZDSZ, qu’il a quitté en 1994, pour divergences d’opinion. Il n’est donc pas surprenant aujourd’hui que Gábor Staudt, son adversaire à droite, affirme que le mandat de Tarlós sera dans la droite lignée de celui de Gábor Demszky. Selon le candidat Jobbik, il y a « une règle SzDSz » dans la capitale, qui favorise le cosmopolitisme et la tolérance à outrance. D’ailleurs, il n’a pas manqué de rappeler, accablé par les sondages lundi, qu’en plus d’avoir appartenu au SzDSz, István Tarlós avait d’ores et déja déclaré qu’il garderait certains conseillers de Demszky dans son équipe. Dans l’état dans lequel on trouve le SzDSz depuis avril, les prédictions de Gábor Staudt peuvent toutefois paraître totalement saugrenues, à ceci près que Budapest tend au cosmopolitisme et à la tolérance par nature, n’en déplaise à Jobbik. Aux élections législatives cette année, les libéraux du SzDSz n’ont même pas pu briguer un seul siège au parlement. La semaine passée, Tarlós avait d’ailleurs déclaré, probablement avec ironie, qu’il suivrait volontiers les conseils de son prédécesseur, « à l’occasion ». Après cinq élections de suite à l’hôtel de ville de Budapest, Gábor Demszky voit aujourd’hui sa cote de popularité au plus bas. Son règne vieux de 20 ans se termine, plombé par les affaires, notamment celle des transports publics de la BKV, où plusieurs de ses conseillers sont directement impliqués. Autant dire que Demszky aurait échoué à la tentative d’une sixième élection.

Annulation du Red Bull Air Race : les hôteliers pas contents

Annulation du Red Bull Air Race : les hôteliers pas contents

8 septembre 2010 à 11 h 07 min 0 commentaire

A Budapest cette année, l’annulation du traditionnel meeting aérien Red Bull du 20 août a sans doute ravi certains riverains du Danube désireux de faire une grasse matinée. Mais dans le secteur hôtelier, on  trouve aujourd’hui de sérieuses raisons de râler. Selon la Fédération Hongroise de l’Hôtellerie, le manque à gagner des établissements (de luxe en particulier) pour cette annulation s’estime autour des 200 millions de forints (environ 4500 nuitées perdues). A défaut d’admirer des Satanas et Diabolo venus du monde entier piquer des loopings entre Lanchid et Margit hid, les Budapestois ont pu, eux, piquer de bons roupillons… gratuitement.

Sur Margit híd, les automobilistes peuvent toujours courir

Sur Margit híd, les automobilistes peuvent toujours courir

30 août 2010 à 4 h 58 min 1 commentaire

Cela fait maintenant plus d’un an que le pont Margit de Budapest est fermé à la circulation pour rénovation. Un véritable casse-tête pour la régulation du trafic en ville, et une raison de plus à la mauvaise réputation du BTP hongrois. Au fur et à mesure des annonces, on ne sait jamais quand il sera praticable autrement qu’en tramway ou à pieds. La semaine dernière encore, le consortium en charge des opérations continuait de jouer la montre. Pour les Budapestois, pas besoin de s’interroger sur les méandres du projet, ni sur son atermoiement, pour savoir qu’on les fait marcher.

Les adieux de Demszky au Conseil de Budapest

Les adieux de Demszky au Conseil de Budapest

27 août 2010 à 12 h 36 min 1 commentaire

Gábor Demszky, maire de Budapest depuis 20 ans – soit depuis le changement de régime en Hongrie – a formulé, jeudi, ses ultimes recommandations en tant que président du dernier Conseil municipal de son mandat. En remerciant les autres membres du Conseil pour leur travail, il a confirmé qu’il ne se représenterait pas cette année. Dans les grandes lignes de cette ultime réunion, il a proposé que le modèle de gouvernance élaboré en 1995 soit conservé. Il a également demandé à ce que le projet de ligne de metro 4 soit complété (sans rire), à ce que l’autonomie et la diversité culturelle de la ville soient préservées et que la tolérance envers les classes les plus pauvres continue d’être respectée. Un bilan sans polémique Pour son ultime session, Demszky a ajouté qu’il estimait laisser les finances de la capitale dans un état stable et encore gérable, malgré une dette de 161 milliards. Il a aussi affirmé que le crédit dont elle dispose encore reste viable pour couvrir le financement de ses projets de développement jusqu’en 2013. En retour, les leaders municipaux des différents groupes politiques au Conseil ont remercié Demszky pour ses 20 années de services rendus à Budapest et se sont abstenus de toutes critiques. Parmi eux, le leader de la FIDESz, Istvan Gyorgy, a estimé qu’il n’était pas « approprié » de critiquer Demszky lors de cette réunion, mais qu’un bilan objectif de ses 20 ans aux affaires serait dressé en temps voulu, autrement dit après les élections municipales. Pour le socialiste (MSzP) Pal Steiner, l’héritage de Demszky est honorable : « au cours des deux dernières décennies, Budapest est toujours restée une ville de liberté et de tolérance », a t-il déclaré. Les derniers dossiers, sans mentionner « l’affaire » BKV Concernant le parc d’attraction de la ville, le conseil municipal a approuvé un prêt de 100 millions de forints, ainsi qu’une subvention de 100 millions de forints non remboursable à l’exploitant. Les membres ont également voté en faveur du gel des tarifs pratiqués pour le chauffage des immeubles. Quant aux grands problèmes encore en cours, ce sera au futur Conseil d’y faire face. L’un des premiers soucis du futur maire sera de gérer le contentieux dans le contrat des nouvelles rames des métros 2 et 4, qui oppose Budapest et BKV à la compagnie française Alstom. Le Conseil, composé de 67 membres a donc achevé l’ensemble de ses travaux jeudi. Le prochain conseil, qui sera élu le 3 octobre prochain, ne sera composé que de 34 membres, en vertu de la législation concernant la réduction des élus adoptée par le nouveau Parlement, dont le nouveau maire, très probablement le candidat FIDESz, Istvan Tarlos. Articles liés : Municipales : LMP s’amuse de la défaite de l’opposition à Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Demszky tient le coup face au scandale BKV Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV En Hongrie, la corruption est à la maison Nouvelles du Danube et de Margit hid Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar Reprise des travaux de la nouvelle lligne de métro

Natation : le rendez-vous des « gros bras » à Budapest

Natation : le rendez-vous des « gros bras » à Budapest

8 août 2010 à 21 h 29 min 0 commentaire

Les championnats d’Europe de natation ont commencé cette semaine en Hongrie, et ils auront lieu jusqu’au 15 aout prochain. C’est à partir de lundi que les choses sérieuses vont commencer, principalement dans le bassin olympique de Margit Sziget à Budapest. La couverture médiatique internationale de l’événement prendra toute son ampleur pour les courses en grand bassin, où le « gratin » de la natation européenne va se retrouver. Si la Hongrie est une nation respectée dans les sports aquatiques, la France a en ce moment quelques valeurs sûres en vitesse, venues chercher les médailles là où Laure Manadou était encore au top, il y a déja quatre ans.

Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement.

27 juillet 2010 à 21 h 16 min 1 commentaire

Y aura t-il « serrage de ceinture » chez BKV ? Le ministère de l’Economie examine actuellement son budget pour décider du montant maximal des aides publiques qu’il peut allouer à la société des transports publics de Budapest (BKV) pour le reste de cette année. Selon la porte-parole Anna Nagy à MTI-ECONEMS hier, le gouvernement ne devrait tout de même pas laisser la compagnie sur le carreau. Mais à en croire le maire de Budapest Gábor Demszky, celle-ci serait actuellement complètement prise à la gorge.

Erzsébetváros ne fermera pas!

26 juin 2010 à 10 h 20 min 0 commentaire

L’affaire qui opposait certains habitants du 7ème kerulet de Budapest aux commerces, bars et clubs de l’arrondissement touche à sa fin. Le conseil municipal a pris la décision de ne pas interdire aux bars et restaurants d’être ouverts de minuit à 6h du matin, ce qui était la proposition initiale. A la place, le décret qui doit entrer en vigueur le 1er juillet prochain donnera la possibilité aux habitants, s’ils sont assez nombreux, d’imposer des restrictions concernant les heures d’ouvertures des bars et autres kert de leur voisinage. Rien de bien nouveau en somme, puisque selon la législation déjà en place, l’autorisation de tous les propriétaires d’un immeuble est nécessaire pour l’ouverture d’un commerce. Ces mêmes propriétaires définissent et s’accordent avec le bar ou restaurant en question, sur les heures d’ouvertures. Arrangements souvent déterminés autour d’un bon pot-de-vin… Egészségedre! Pour ceux qui comprennent le magyar : une vidéo d’index.hu sur le sujet Article lié : Le décret qui a la gueule de bois

Continental Hotel Zara****, la « classe » dans le 7ème

Continental Hotel Zara****, la « classe » dans le 7ème

24 juin 2010 à 23 h 22 min 1 commentaire

Zara, la plus jeune chaîne d’hôtels de Budapest, ouvrira les portes de son deuxième établissement hôtelier le 15 juin prochain. Véritable bijou d’architecture intérieure alliant chic moderne et tradition, l’hôtel Zara Continental a l’honneur de faire renaître le bâtiment thermal majestueux Hungaria fürdő, laissé à l’abandon pendant de trop nombreuses années (depuis 1970). En plein quartier juif et non loin de la grande Synagogue, la reconstruction de l’un des trois plus importants complexes thermaux de la capitale au XXème siècle n’aura pas pris un an. Ce nouvel hôtel de luxe à Budapest va donc à la fois sublimer le quartier et profitera de l’atmosphère historique et mouvementée qui y règne. Après le Boutique Zara hotel érigé en 2006, proche de la très touristique Vaci utca et du côté de Kalvin tér, Zara inaugure son deuxième quatres étoiles (mais de standing supérieur cette fois) dans le 7ème arrondissement. Avec un budget de 50 millions d’euros, les repreneurs ont tenu à respecter ce bâtiment protégé et à intégrer sa structure d’origine au projet. De quoi se démarquer des nombreuses auberges et autres petits hôtels du quartier. Pour preuve, l’édifice ne compte pas moins de 272 chambres soigneusement équipées, dont 9 suites, 8 chambres exécutives et 35 chambres Deluxe. Incarnant la rencontre entre le style Art nouveau de l’extérieur et le modernisme de l’intérieur, tout en reproduisant finement la signature des hôtels de la chaîne, le Continental Zara est un véritable monument où la clientèle de loisir en aura pour son argent. Fidèle à la tradition des locaux, le Continental offrira également bains, sauna et jacuzzi sur la terrasse haut perchée de son toit, avec une vue à couper le souffle bien entendu.La clientèle d’affaire sera elle-aussi comblée puisque l’hôtel se veut être un lieu privilégié pour les séminaires et tout autres types de réunions, proposant 5 salles de conférence équipées de la technologie dernier cri, et d’une galerie. Avec une capacité de 150 couverts, le restaurant de l’hôtel et sa terrasse intérieure, agrémentée d’un bar-cocktail et d’un café reconstitué tel qu’à la grande époque de « l’Hungaria »,il va sans dire que le Continental Zara deviendra un lieu de passage et de séjour intéressant pour une frange de voyageurs plus ou moins aisés, de Hongrie, d’Europe et d’ailleurs. Renseignements et réservations : site web de Zara hotels

Agoria fait l’appel du 18 juin à Merlin

18 juin 2010 à 11 h 33 min 0 commentaire

La météo ce soir ne garantira pas le bon déroulement de la première soirée (consacrée à la techno minimale et à l’electro house) du petit festival Fields of Joy.  Pour cette raison, les organisateurs de NVC ont décidé au dernier moment (la veille au soir) d’abriter Agoria, Palotai et compagnie  à Merlin, haut lieu des soirées week end l’hiver à Budapest, situé en plein centre ville, entre Déak tér et Astoria. Pour la énième fois, Merlin sera le « théâtre » d’une nuit électro incontournable à Budapest, et c’est exceptionnellement ce soir, un 18 juin. Si les organisateurs ont choisi cet espace fermé considérablement plus petit que l’hippodrome Kincsem park, c’est peut-être que les réservations le permettaient encore. S’il reste des places à cette soirée, elles sont à prendre absolument. Article lié : Agoria au festival « Fields of Joy »

Agoria au festival « Fields of Joy »

Agoria au festival « Fields of Joy »

15 juin 2010 à 5 h 04 min 1 commentaire

Après la dernière édition printanière de Normafa Open Air, qui a miraculeusement eu lieu le 29 mai dernier entre deux longues périodes de météo exécrable, Fields of Joy est le second événement de l’été à Budapest qui donnera le ton électro des « gros » festivals à venir en Hongrie. Présente dès vendredi soir à Kincsem Park, la tête d’affiche de cette année n’est autre qu’Agoria, légende lyonnaise des dance floors.

Santé : la lutte anti-tabac pour des clopinettes

Santé : la lutte anti-tabac pour des clopinettes

15 juin 2010 à 2 h 50 min 5 commentaires

La semaine dernière, le conseil municipal de Budapest a fait un geste anecdotique contre le tabagisme. A partir du 17 juillet prochain, il sera interdit de fumer dans les souterrains de la ville. Cela ne va pas pour autant faire de la Hongrie un élève modèle en Europe en matière de prévention dans la santé publique, et en particulier dans la lutte anti-tabac. La dernière législation anti-tabac dans la capitale date d’il y a un an, lorsqu’il a été interdit de fumer dans les jardins d’enfants. Aujourd’hui, ce nouveau décret anti-tabac dans les milieux souterrains n’aura un effet particulièrement important que dans les passages situés au-dessus  des stations de métro, les espaces fermés les plus fréquentés par les voyageurs. Ces derniers n’auront qu’à attendre d’être à l’air frais pour s’en griller une. Au contraire, les vendeurs, les policiers en service, les contrôleurs BKV à la pause, les évangélistes prosélytes et autres habitués des lieux – sans-abris et vendeurs à la sauvette en tête –  seront les seuls à voir leur quotidien radicalement changer par cette décision. La loi ne concerne cependant pas encore les gares couvertes, Keleti, Déli et Nyugati, alors qu’elles pourrait s’étendre « bientôt » aux arrêt de bus et de tramways, en plein air. Jusqu’à la mise en place d’une véritable législation nationale « anti-tabac », quasi-inexistante en Hongrie pour l’instant, Budapest devrait donc demeurer, encore pour quelques temps, la « capitale des fumeurs » parmi ses homologues de l’Union Européenne. En Hongrie, politiques et médias avalent la fumée L’Irlande, en 2004, a été le premier pays de l’Union Européenne à voter une loi interdisant de fumer dans l’ensemble des établissements publics et sur les lieux de travail. Malgré l’absence de législation européenne contraignante à ce sujet, la quasi-totalité des autres pays de l’UE ont, depuis, suivi l’exemple irlandais en reléguant les fumeurs à l’extérieur des bâtiments publics ou en les « parquant » dans des zones limitées. La Hongrie n’a, pour l’instant, pas adhéré à ce mouvement anti-tabac. Bien au contraire, à l’exception de quelques localités comme Kaposvar, où la municipalité a doté le centre ville de « zones fumeurs et non fumeurs », la possibilité d’allumer sa cigarette à l’intérieur reste à l’appréciation de la direction dans l’ensemble des lieux publics du territoire hongrois. Seule atteinte à la « liberté » des fumeurs : un espace obligatoire non-fumeur doit être aménagé, depuis 2004, dans tous les restaurants du pays. Ce manque de prévention et de législation, selon l’expert international, Dr Tibor Szilágyi, est volontaire. Alors que plus d’un tiers de la population fume et que 28 000 personnes meurent tous les ans à cause de leur tabagisme, aucune campagne de répression, ni même de prévention, n’est sérieusement menée. Les gouvernements jouent la montre et les médias ne recrachent pas vraiment la fumée. Pour preuve, pour des raisons lobbyistes et budgétaires, l’Etat hongrois demande depuis 2002 des dérogations à Bruxelles sur le taux minimum de taxation sur le tabac qui devrait lui être imposé. L’OMS tire la sonnette d’alarme Du fait de ce « laisser-faire », les conséquences du tabagisme sur la santé publique en Hongrie semblent donc importantes. En avril dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé a dressé un tableau peu reluisant à ce sujet concernant la population du pays. La responsabilité du tabac dans la « mauvaise santé » de la société magyare n’est, certes, pas exclusive mais elle saute aux yeux. Selon ce dernier rapport de l’OMS, la Hongrie connaît la plus grosse mortalité européenne du cancer du poumon (135 morts pour 100 000 habitants), des lèvres, du larynx, de la trachée et des bronches. Prévalence de l’économie sur la santé Malgré ces statistiques inquiétantes en matière de santé publique, les gouvernements hongrois, depuis 1989, n’ont jamais réellement fait la « guerre à la cigarette ». Il faut dire que les compagnies de tabac représentent un lobby économique très important dans le pays. Les deux plus importantes d’entre elles, British American Tabacco (BAT) et Phillip Morris emploient plus de 2000 personnes en Hongrie et œuvrent énormément en matière de culture, d’action sociale et de… santé dans les villes où elles se sont implantées. Légiférer à l’encontre de tels pourvoyeurs d’emplois dans l’industrie est forcément une entreprise délicate pour le gouvernement. D’autant plus que les lobbyistes du tabac arpentent assidument les couloirs du parlement et bénéficient de nombreux soutiens en son sein. Malgré cette incapacité des politiciens à légiférer, la Hongrie devrait tôt ou tard, sous la pression de Bruxelles, « rentrer dans le rang ». La question des espaces non-fumeurs a pour l’instant fait l’objet de résolutions et recommandations non contraignantes, au niveau européen. Mais une norme pourrait vite voir le jour pour forcer les pays « en retard », comme la Hongrie, à s’aligner sur le modèle européen. La taxation : une solution à court terme et un cercle vicieux pour l’Etat Parmi les solutions immédiates, en temps de crise économique, les hausses régulières du prix du tabac pourraient bien devenir assez dissuasives pour démotiver ceux qui ne font que commencer de fumer. Cette solution pourrait aider le gouvernement à réduire à la fois le tabagisme et le déficit . C’est en tout cas ce que souhaitait, il y a maintenant 7 ans, Péter Félix, fondateur de Hungarian Association of Smokebuster : « Notre plus grand espoir est que le gouvernement soit tellement endetté qu’il soit contraint d’augmenter un peu le prix des cigarettes, pour combler le déficit budgétaire». Seul problème de taille : mis en rapport avec le déficit public actuel du pays, l’augmentation radicale du prix du tabac ne  représenterait que des clopinettes. Et pour l’Etat, un trop bon effet préventif reviendrait à se tirer une balle dans le pied, tant la taxation progressive est fixée sur les dépenses publiques. Sources : policy.hu , AP Article lié : La Hongrie mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS