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Nouvelles restrictions à l’achat des abonnements de la BKK

Nouvelles restrictions à l’achat des abonnements de la BKK

9 mai 2014 à 16 h 40 min 1 commentaire

Selon le site d’informations en ligne Index.hu, il sera dorénavant obligatoire de montrer un justificatif lors de l’achat des abonnements de la BKK. En effet, selon le quotidien, la mesure sera effective à partir du mardi prochain (13 mai). Ainsi, quiconque souhaitera désormais acquérir un abonnement mensuel devra se munir d’un justificatif contenant une photographie (pièce d’identité, carte d’étudiant – obligatoire lors de l’achat d’un abonnement étudiant -, permis de conduire, passeport). Le nouveau système de la BKK a pour vocation d’éviter les fraudes, un problème récurent au sein de la capitale.

Sauvetage de BKV : les bons comptes font les bons amis

Sauvetage de BKV : les bons comptes font les bons amis

30 mars 2012 à 8 h 39 min 3 commentaires

Comme prévu, le gouvernement hongrois a décidé, mercredi, d’assurer à la compagnie de transports publics de Budapest (BKV) une garantie de l’Etat pour supporter ses 63,1 milliards de forints de prêts cumulés (215 millions d’euros) qui arrivent à échéance les uns après les autres cette année. Une condition à ce soutien : que Budapest assume une responsabilité conjointe et solidaire de la dette avec l’Etat. Nul doute que l’Etat aura désormais un regard beaucoup plus précis sur les comptes. La décision prévoit également un financement approprié des frais de fonctionnement immédiats de la compagnie.

BKV : une démission qui cache un nouveau scandale ?

13 février 2012 à 11 h 22 min 1 commentaire

Gyula Varszegi, président du conseil d’administration de BKV, société de transports publics de Budapest actuellement au bord de la faillite, a démissionné vendredi dernier dans des circonstances suspectes. Ce week-end, le cabinet du maire Istvan Tarlos a déclaré à l’agence de presse MTI que ce dernier avait accepté la décision de Varszegi sans discuter. Le communiqué officiel ne donne aucun motif , mais MTI rapporte que la démission serait liée à des primes versées aux membres du comité directeur, selon une source proche de la direction de la compagnie qui souhaite conserver l’anonymat. Plus tôt dans la semaine, plusieurs articles parus dans la presse hongroise rapportaient que les gestionnaires de BKV avaient reçu des bonus fin 2011, en dépit de la situation financière catastrophique de la société. La direction avait par ailleurs annoncé qu’il n’y aurait aucun versement de primes pour cette raison. De leur côté, les syndicats du personnel ont également dénoncé que des bonus avaient été versés. Mardi dernier, plus d’un millier d’employés ont manifesté devant le siège de BKV pour faire valoir les droits salariaux inscrits dans leur convention collective. Ils ont également menacé de faire grève. Le Conseil municipal de Budapest a récemment décidé unilatéralement de mettre fin à la dite convention au premier mars prochain, afin de produire un nouveau contrat en accord avec le nouveau code du travail. En réponse à cette manifestation, c’était justement Gyula Varszegi, qui, lors d’une conférence de presse, a déclaré que leurs revendications étaient justes, mais qu’elles devraient être examinées à la lumière de la situation financière de la compagnie. Source MTI Articles liés : BKV : Terminus tout le monde descend ! Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV (premier scandale BKV, février 2010) Malév clouée au sol ! Malév en plein crash BKV à l’agonie, Tarlos sur la corde raide Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes BKV : István Tarlós s’en remet totalement au gouvernement Actualité mitigée pour la BKV La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement

BKV : Terminus, tout le monde descend !?

BKV : Terminus, tout le monde descend !?

27 janvier 2012 à 13 h 11 min 13 commentaires

Malgré les 15 milliards de forints débloqués in extremis jeudi par la ville de Budapest, la société des transports publics de la capitale hongroise pourrait cesser temporairement ses services dès le mois prochain si l’Etat ne vient pas immédiatement à son secours. Budapest et la BKV sont littéralement prises à la gorge par le recouvrement d’une multitude de prêts qui arrivent à échéance.

Budapest : le métro lève le pied sur la ligne 3

Budapest : le métro lève le pied sur la ligne 3

14 décembre 2011 à 12 h 38 min 0 commentaire

Pour des raisons de sécurité et afin d’éviter la fermeture totale de la ligne 3 du métro de Budapest qui engendrerait un véritable chaos dans le trafic des usagers, la BKV a décidé de réduire la vitesse de ses rames. Depuis mardi, les métros de la ligne 3 de Budapest sont limités à 60 km/h au lieu de 80 km/h. Selon les sources officielles, la réduction de la vitesse est due aux mauvaises conditions de circulation dans les tunnels. En raison de la corrosion et des vibrations, les rails seraient en train de se dégrader dangeureusement au niveau des aiguillages. Vendredi dernier, suite à un problème dû au freinage d’un métro, un incendie s’est déclaré à proximité de la station centrale Déak Ferenc. Cet incident est au moins le deuxième du genre cette année sur la ligne 3, la plus fréquentée du réseau budapestois. En avril dernier, une rame avait entièrement brûlé entre Lehel tér et Ujpest. Articles liés : Les métros d’Alstom en circulation à Budapest d’ici la fin de 2012 Alstom – Budapest, nouveau départ BKV – Alstom : « je t’aime moi non plus » Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement Les adieux de Demszky au Conseil de Budapest

La BKV à l’agonie, Tarlós sur la corde raide

La BKV à l’agonie, Tarlós sur la corde raide

13 décembre 2011 à 12 h 53 min 20 commentaires

L’arrivée de la Fidesz au gouvernement et à Budapest n’a pas fait de miracles pour la situation financière de la BKV, au contraire. Selon les responsables municipaux, tout le système de transports publics de la capitale serait sur le point de s’effondrer si l’Etat ne le sauvait pas immédiatement et il pourrait même entraîner le pays tout entier dans sa banqueroute. Du côté du gouvernement, on critique publiquement la gestion et le style d’István Tarlós, que le parti au pouvoir avait pourtant « placé » à la mairie de Budapest.

Le « vélib' » gratuit de Budapest roulera en 2013

Le « vélib' » gratuit de Budapest roulera en 2013

27 septembre 2011 à 15 h 18 min 5 commentaires

Hier, la Direction des transports publics de Budapest (BKK) a signé le contrat pour son projet Budapest Bicikli (BuBi), qui donnera dès l’an prochain un accès libre à des vélos municipaux, et gratuit pendant la première demi-heure d’utilisation. Le projet, qui devrait voir le jour en 2013 est financé à 85% par des fonds européens et reçoit 900 millions de forints (3 125 000 euros). Dans un premier temps, 1000 BuBis seront disponibles à 74 points de stationnements (58 à Pest, 15 à Buda et 1 sur l’île Margit). Le système devrait s’étoffer plus tard. Articles liés : Budapest se met à la mode Vélib’… mais pas avant l’automne 2012 Critical Mass de Budapest : s’il fait beau, sortez les vélos Budapest est la seconde grande ville la plus polluée en Europe Critical Mass, entre lobby cycliste et effet de mode

Alstom – Budapest, nouveau départ

Alstom – Budapest, nouveau départ

17 juillet 2011 à 20 h 02 min 3 commentaires

Jeudi 14 juillet, le conseil municipal de Budapest a largement voté pour le projet Alstom – Budapest (sur 28 votes : 24 pour, 4 blancs) concernant les nouvelles voitures de métro des lignes 2 et 4. Dans le contrat qu’Alstom devrait signer jeudi prochain, la société française a reçu 90 jours d’ultimatum pour répondre aux critères établis par la ville et mettre ses wagons en état de circuler.

Critical Mass de Budapest, avril 2010 (HU-lala)

Budapest se met à la mode Vélib’… mais pas avant l’automne 2012

11 mai 2011 à 17 h 33 min 0 commentaire

Ils étaient annoncés pour l’été dernier, puis pour cet été… mais les BuBi (Budapest Bicikli), équivalents budapestois des Vélo’V lyonnais ou des Vélib’ parisiens, ne devraient finalement pas fonctionner avant la fin de l’été 2012. Les amoureux des deux roues devront donc patienter encore un peu.

Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes

Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes

27 février 2011 à 14 h 12 min 1 commentaire

Mardi soir lors d’une émission sur HírTv, István Tarlós, maire de Budapest, a affirmé qu’au mois de mars, l’État hongrois verserait une somme de 19 milliards de forints (70 millions d’euros) à la compagnie de transports publics de Budapest (BKV). En échange, la capitale céderait au moins deux de ses immeubles à l’État. Lorsque István Tarlós disait, au mois de janvier, que BKV ferait inévitablement faillite au printemps, faute d’une aide de ses amis du gouvernement Fidesz, il était facile d’y voir un mélange de bluff et de larmes de crocodile. La promotion du très jeune Dávid Vitézy (photo) à la tête du nouveau Centre des Transports de Budapest (BKK) semble aussi faciliter beaucoup de choses dans les relations entre l’Etat et BKV. En effet, le protégé de Tarlós vient d’une famille très proche du premier ministre Orbán. Le jeune Vitézy se dit d’ailleurs optimiste quant à l’obtention des 30 milliards de forints (plus de 110 millions d’euros) qu’il réclame pour combler le déficit annuel des transports publics de Budapest.

Le Metropolis d'Alstom au dépôt de BKV en 2009

BKV – Alstom : « je t’aime moi non plus »

27 février 2011 à 10 h 46 min 0 commentaire

Certains signes montrent que les rames de métro d’Alstom destinées à remplacer les vieilles rames du métro 2 et à desservir la future ligne 4 pourraient faire leur retour. Le feuilleton Alstom – BKV continue, avec l’annulation, il y a 15 jours, de l’audience à Budapest concernant le conflit entre le constructeur français et NKH, l’Autorité Nationale des Transports. Cette dernière avait décrété, en octobre dernier, que le système de freinage du Métropolis d’Alstom Transports (construit en Pologne) était défectueux au vu des normes hongroises. Chez Alstom, on avait été choqué de l’attitude des autorités budapestoises, qui avaient renvoyées toutes les rames hors des dépôts de BKV. Du côté de BKV, il semble que l’on se soit servi de l’expertise de NKH pour punir l’entreprise française qui, depuis le début, a pris certaines libertés par rapport au contrat, notamment dans les délais de livraison qu’elle n’a pas respecté (plus d’un an de retard pour les premiers essais). Exaspérée et empêtrée dans le projet de sa nouvelle ligne de métro (Vinci venait de se retirer du projet, en pleine construction, en laissant Budapest dans l’embarras par rapport aux subventions européennes), BKV a alors tenté de « faire payer » Alstom en lui demandant de lui rembourser l’avance de 30 milliards de forints qu’elle lui avait versé avant la livraison, en 2008 (presque la moitié du montant total du contrat). Le remboursement de cette somme aurait précisément bien arrangé la compagnie de transports en pleine faillite, qui accuse justement un déficit de 30 milliards HUF pour son fonctionnement cette année. Jugée au Tribunal de Nanterre en décembre, la demande de BKV a été rejetée et les deux parties se sont retrouvées perdantes, dans l’impasse. Vue sous un angle optimiste, l’annulation de l’audience du 14 février pourrait donc vouloir dire que NKH serait prête à revoir son jugement technique sur le système de freinage des nouvelles rames afin de régler ce contentieux qui a assez duré. Articles liés : Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes Les « expats » parlent aux « expats » Le métro 4 s’arrête quand le dialogue reprend avec Alstom Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar

A l’arrêt de bus, les fumeurs gardent leurs distances

2 février 2011 à 11 h 18 min 1 commentaire

Nouvelle mesure contre les fumeurs à Budapest : la cigarette « qui fait venir le transport plus vite », c’est fini ! A partir du 6 février, il sera interdit de fumer aux arrêts de bus, de trams, de trolley et à l’arrêt de funiculaire. Les fumeurs contrevenant à ce règlement s’exposent à un amende qui pourra s’élever jusqu’à 50 000 HUF ( 185 euros) ! Les fameux gardiens d’espace public, qui font décidément beaucoup parler d’eux chez les pauvres en ce moment, seront responsables de faire respecter cette nouvelle mesure. Conformément à ce décret, adopté par le Conseil municipal de façon unanime, la largeur de l’espace « protégé » s’étendra à 2 mètres à compter de la bordure du trottoir, et sa longueur dépendra du type de moyen de transport en question. BKV affichera l’interdiction d’ici quelques jours. Article lié : BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie « en loosdé » La lutte anti-tabac pour des clopinettes

BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie «en loosdé»

BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie «en loosdé»

2 février 2011 à 10 h 34 min 3 commentaires

Depuis le 11 janvier et pendant une période d’essai d’encore deux mois, BKV nous propose un mélange des genres déconcertant dans ses nouvelles méthodes de contrôle et de verbalisation des passagers voyageant sans titre de transport. Dorénavant, on peut non seulement se faire contrôler par les agents en blousons « bombers » connus pour ne pas être très futés, mais aussi par des agents de surveillance hors des transports, dont la mission première est de faire décamper les clochards.

BKV : István Tarlós s’en remet totalement au gouvernement

13 janvier 2011 à 22 h 25 min 0 commentaire

Selon István Tarlós, maire de Budapest, la faillite de la société publique de transports est inéluctable, à moins qu’une aide du gouvernement, accompagnée de solutions viables, ne vienne débloquer sa situation dans les prochaines semaines. « Il est très probable que BKV fasse faillite dès le printemps cette année » – a confirmé M. le Maire dans l’émission Ma reggel de jeudi sur MTV. Fataliste, il pense que les difficultés financières de la compagnie ont atteint un tel niveau que la direction de la ville ne peut plus les résoudre. C’est donc maintenant au gouvernement de lui donner un coup de main. L’appui gouvernemental dont pourrait profiter BKV dépend de la décision du ministre de l’Economie, György Matolcsy. C’est également lui qui décidera du montant de l’aide, ainsi que de la date à laquelle elle sera versée, dixit Tarlós. « S’il n’y a pas de solution pour résoudre les difficultés, il reste préférable de ne pas éviter la faillite. « La faillite de BKV n’est pas le synonyme de celle de la capitale »  a-t-il enfin ajouté. Source : MTV hirado.hu, le 13 janvier 2011

Budapest : la hausse habituelle du prix des titres de transport

Budapest : la hausse habituelle du prix des titres de transport

10 janvier 2011 à 3 h 26 min 4 commentaires

Dans le cadre de la hausse des prix des services publics à Budapest, la BKV ne déroge pas à la règle, comme chaque année d’ailleurs. Toutefois, le nouveau montant des titres de transports n’a pas encore été annoncé. Comme l’indique la photo ci-dessous, un titre de transport à Budapest valait 320 HUF (1.15 euros) en 2010. Ce ticket est valable sur tout le réseau de villamos (tramways), de bus et de métros.

Vue aérienne de la station d'épuration des eaux usées à Csepel, alors en construction en novembre 2009. Crédit photo : csepel.info

A Budapest, le prix des bonnes résolutions écolos a un arrière-goût français

10 janvier 2011 à 2 h 39 min 8 commentaires

Nouvelle année, nouvelles mesures et hausse des prix : environ +3 % pour l’eau potable, +19,5 % pour la taxe des eaux usées. L’eau, qui nous intéresse ici, n’est cependant pas la seule à voir augmenter son coût pour le consommateur hongrois : +5,27 % pour le ramassage des ordures ménagères, +3,8 % pour le ramonage des cheminées, et +3 % du loyer des logements appartenant à la ville de Budapest.

Les travaux de la ligne 4 du métro de Budapest en "stand by"

BKV : le métro 4 s’arrête quand le dialogue reprend avec Alstom

10 janvier 2011 à 0 h 52 min 1 commentaire

La construction du tronçon de la ligne de métro 4, entre Keleti et Bosnyak Ter, pourrait être repoussée jusqu’en 2014, a déclaré Tarlos Istvan, maire de Budapest, la semaine dernière. C’est la raison financière qui a été invoquée. La BKV espère obtenir une aide de l’Etat, sans quoi elle risquerait la faillite, et entraînerait celle de la ville par la même occasion. Du côté d’Alstom, les choses semblent pouvoir s’arranger, du moins pour le moment. Même si le Tribunal de Nanterre a rendu son jugement dans l’affaire qui oppose Alstom Transports à la BKV, en n’accordant pas la garantie bancaire de 37 milliards de HUF à la BKV (source en anglais, realdeal.hu). La société française et la BKV souhaitent néanmoins parvenir à un compromis et sortir de l’impasse assez rapidement, afin d’éviter trop de dégâts financiers pour les deux parties. Plutôt une bonne nouvelle donc, après – on s’en souvient – les péripéties qui avaient conduit la BKV à vouloir rompre définitivement le contrat avec Alstom en octobre dernier. Articles liés : L’actu « mi figue – mi raisin » de la BKV Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

La BKV commence à privatiser

23 novembre 2010 à 13 h 54 min 0 commentaire

La compagnie de transports publics de Budapest vient d’annoncer qu’elle a choisi la société Orangeways pour couvrir certaines de ses lignes de bus habituelles. Une quarantaine de mini-bus climatisés, du type de ceux qui desservent la colline du château de Buda, vont envoyer certains Ikarus à la casse, après 20 ans de bons et loyaux services à Budapest. Articles liés : L’actu « mi figue – mi raisin » de la BKV Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

L’actu « mi-figue mi-raisin » de la BKV

L’actu « mi-figue mi-raisin » de la BKV

26 octobre 2010 à 11 h 21 min 1 commentaire

Cette semaine, il y a une « bonne » et une mauvaise nouvelle pour la compagnie des transports publics de Budapest. Pour István Tarlós, maire Fidesz de la ville et « confrère » politique de Viktor Orbán, sa rencontre avec le premier ministre la semaine dernière a été très fructueuse, voire salvatrice. Le maire de la capitale a obtenu, sans surprise, une subvention du gouvernement pour relever les finances désastreuses de la BKV. 12,5 milliards de forints (45 millions et demi d’euros) seront ainsi alloués à Budapest et ses transports le mois prochain. Du côté des rapports entre BKV et les subventions européennes, par contre, le climat devient un peu plus tendu. Après certaines irrégularités découvertes par l’UE dans la gestion de la construction de la ligne 4 du métro de Budapest, les instances européennes ont décidé de suspendre le paiement de la subvention prévue à cet effet. Cette décision ne veut pas dire pour autant que la subvention est définitivement perdue pour István Tarlós. Mais il devra tout du moins surveiller certaines mauvaises habitudes prises par ses fonctionnaires dans le domaine des transports publics. Articles liés : Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV En Hongrie, la corruption est à la maison

Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement

Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement

26 octobre 2010 à 11 h 00 min 0 commentaire

En milieu de semaine dernière, BKV annonçait qu’elle rompait définitivement son contrat avec le constructeur français Alstom pour sa livraison de 44 rames de métro destinées à circuler sur la ligne 2 (ligne rouge) et sur la future ligne 4 encore en construction. La société de transports publics de Budapest a indiqué qu’Alstom n’a pas respecté les clauses du contrat, tant sur les délais de livraison que sur des problèmes d’ordre technique que la réglementation hongroise la forçait à résoudre. Le comble pour BKV : être lassé d’en avoir assez Jeudi dernier, les 22 rames françaises flambant neuves d’Alstom, baptisées Métropolis (voir photo), ont donc quitté les dépôts de Budapest. En mai 2006, Alstom avait remporté un appel d’offre lancé par la ville pour remplacer ses rames de l’ex-URSS (vieille de 40 ans) qui circulent encore sur les lignes 1 et 2, malgré la rouille et les problèmes récurrents qu’elles occasionent. Montant de l’offre : 247 millions d’euros (65 milliards de forints à l’époque). Selon Istvan Kocsis, PDG de BKV, sa compagnie avait payé une avance de 30 milliards de forints pour que les premières livraisons et les premiers essais aient lieu en 2008. Or, le temps de construire son produit en Pologne, Alstom n’a pu livré ses 22 rames qu’en février 2009. En avril 2009, les premiers essais ont révélé des problèmes de freinage sur le Métropolis. Depuis, les permis pour que ces rames soient conformes à la réglementation hongroise n’ont jamais été acquis par Alstom, et la dérogation demandée par l’entreprise française a systématiquement été rejetée par la Commission technique. Articles liés : Les adieux de Demsky au Conseil de Budapest Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar

Transports : BKV au pied du mur

Transports : BKV au pied du mur

30 août 2010 à 12 h 49 min 2 commentaires

A la veille de la rentrée scolaire, la société des transports publics de Budapest (BKV) manque d’une centaine de bus. A partir de mercredi, BKV devra faire face à un surplus considérable d’usagers. La compagnie, dont la gestion est controversée depuis plusieurs années, et dont la corruption interne a fait l’objet de scandales à l’échelle nationale ces derniers mois, dit rechercher activement une solution. Mais elle semble bien esseulée pour résoudre le problème… Avec un parc de bus plus que vieillissant (plus de 30 bus ont été mis hors service début août) et une situation défavorable avec le gouvernement qui rechigne à la subventionner à hauteur de ce qu’elle a l’habitude de recevoir, il va falloir beaucoup d’inventivité chez BKV pour répondre à la demande des Budapestois. Articles liés : Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Le paradoxe BKV Demszky tient le coup face au scandale BKV Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV La grève de la décennie BKV, les contrôleurs préférés des fraudeurs

Les adieux de Demszky au Conseil de Budapest

Les adieux de Demszky au Conseil de Budapest

27 août 2010 à 12 h 36 min 1 commentaire

Gábor Demszky, maire de Budapest depuis 20 ans – soit depuis le changement de régime en Hongrie – a formulé, jeudi, ses ultimes recommandations en tant que président du dernier Conseil municipal de son mandat. En remerciant les autres membres du Conseil pour leur travail, il a confirmé qu’il ne se représenterait pas cette année. Dans les grandes lignes de cette ultime réunion, il a proposé que le modèle de gouvernance élaboré en 1995 soit conservé. Il a également demandé à ce que le projet de ligne de metro 4 soit complété (sans rire), à ce que l’autonomie et la diversité culturelle de la ville soient préservées et que la tolérance envers les classes les plus pauvres continue d’être respectée. Un bilan sans polémique Pour son ultime session, Demszky a ajouté qu’il estimait laisser les finances de la capitale dans un état stable et encore gérable, malgré une dette de 161 milliards. Il a aussi affirmé que le crédit dont elle dispose encore reste viable pour couvrir le financement de ses projets de développement jusqu’en 2013. En retour, les leaders municipaux des différents groupes politiques au Conseil ont remercié Demszky pour ses 20 années de services rendus à Budapest et se sont abstenus de toutes critiques. Parmi eux, le leader de la FIDESz, Istvan Gyorgy, a estimé qu’il n’était pas « approprié » de critiquer Demszky lors de cette réunion, mais qu’un bilan objectif de ses 20 ans aux affaires serait dressé en temps voulu, autrement dit après les élections municipales. Pour le socialiste (MSzP) Pal Steiner, l’héritage de Demszky est honorable : « au cours des deux dernières décennies, Budapest est toujours restée une ville de liberté et de tolérance », a t-il déclaré. Les derniers dossiers, sans mentionner « l’affaire » BKV Concernant le parc d’attraction de la ville, le conseil municipal a approuvé un prêt de 100 millions de forints, ainsi qu’une subvention de 100 millions de forints non remboursable à l’exploitant. Les membres ont également voté en faveur du gel des tarifs pratiqués pour le chauffage des immeubles. Quant aux grands problèmes encore en cours, ce sera au futur Conseil d’y faire face. L’un des premiers soucis du futur maire sera de gérer le contentieux dans le contrat des nouvelles rames des métros 2 et 4, qui oppose Budapest et BKV à la compagnie française Alstom. Le Conseil, composé de 67 membres a donc achevé l’ensemble de ses travaux jeudi. Le prochain conseil, qui sera élu le 3 octobre prochain, ne sera composé que de 34 membres, en vertu de la législation concernant la réduction des élus adoptée par le nouveau Parlement, dont le nouveau maire, très probablement le candidat FIDESz, Istvan Tarlos. Articles liés : Municipales : LMP s’amuse de la défaite de l’opposition à Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Demszky tient le coup face au scandale BKV Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV En Hongrie, la corruption est à la maison Nouvelles du Danube et de Margit hid Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar Reprise des travaux de la nouvelle lligne de métro

Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement.

27 juillet 2010 à 21 h 16 min 1 commentaire

Y aura t-il « serrage de ceinture » chez BKV ? Le ministère de l’Economie examine actuellement son budget pour décider du montant maximal des aides publiques qu’il peut allouer à la société des transports publics de Budapest (BKV) pour le reste de cette année. Selon la porte-parole Anna Nagy à MTI-ECONEMS hier, le gouvernement ne devrait tout de même pas laisser la compagnie sur le carreau. Mais à en croire le maire de Budapest Gábor Demszky, celle-ci serait actuellement complètement prise à la gorge.

Le paradoxe BKV

Le paradoxe BKV

30 mars 2010 à 19 h 46 min 3 commentaires

« La » BKV passe décidément un début d’année difficile. Vivement critiquée pour la lenteur et la médiocrité de ses services, théâtre d’une vaste affaire de corruption, la société des transports publics de Budapest vient, cette fois, de se faire pointer du doigt avec la publication d’une récente étude universitaire européenne. Des chercheurs à l’université de Stuttgart ont démontré que Budapest est la troisième capitale européenne la plus chère dans le rapport qualité-prix de ses transports publics. Un constat qui pourrait surprendre, puisqu’en contrepartie, l’endettement abyssal de BKV est désormais de notoriété publique. Le prix d’un ticket de transport à Budapest (320 HUF, soit 1 euro et 20 cents) serait donc cher pour la qualité du service. Les universitaires de Stuttgart n’ont fait que révéler une statistique que les Budapestois, en pratique, connaissent depuis longtemps. Selon l’étude, seuls les transports de Zagreb et de Londres ont un rapport qualité-prix plus onéreux que la capitale hongroise. Pourtant, la BKV cumule chaque année une dette de plus de 10 millions de forints. Le paradoxe est saisissant, mais peut-être pas pour les experts, tant la gestion de la société publique hongroise s’avère catastrophique. Il convient tout de même de rappeler, à la décharge de cette compagnie, que les entreprises publiques, surtout dans le domaine des transports, génèrent rarement des bénéfices. Un service public pire que les autres? Avec la publication de cette enquête, les chercheurs allemands ont donné du grain à moudre aux nombreux pratiquants d’un « sport » local à Budapest : « la critique de la BKV ». Il faut dire que la société hongroise y met du sien pour ne pas faillir à sa réputation : la petitesse du réseau du métro, sa fermeture à 23h, la fréquence, tous les quarts d’heure, de ces derniers en début de soirée, le non-respect des horaires, « l’amabilité » légendaire du personnel (notamment les contrôleurs) et son incapacité à parler une langue étrangère et à communiquer avec les touristes. La vétusté de certains véhicules, l’entretien qui laisse à désirer après le passage de certains sans-abris et autres ivrognes qui « s’oublient » sur leurs sièges, viennent également s’ajouter à ce triste constat.  Nombre de détails, donc, qui font que le prix du ticket et de l’abonnement (en perpétuelle augmentation) est abusivement élevé. Un déséquilibre entre fraudeurs magyarophones et étrangers? Selon le jeune webjournal hongrois et anglophone Budapest Report, le prix d’un ticket de métro serait passé de 1 forint en 1982 à 320 aujourd’hui! Phénomène révélateur d’une ville en pleine mutation sociale, de moins en moins de Hongrois peuvent se payer le « luxe » des transports publics dans la capitale. Pas étonnant alors, que la fraude soit monnaie courante. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, ce sont quelque fois les touristes et les expatriés qui s’en sortent le mieux avec les agents de contrôle des billets, inévitables à l’entrée du métro, et parfois à sa sortie. A ce propos, chose étrange, BKV annonce la présence de contrôleurs en haut de l’escalier roulant, histoire de ne pas contrôler inopinément. Les étrangers, qui ne sont alors pas toujours favorisés par le problème de communication, peuvent toutefois se servir de l’incompréhension pour faire ressortir la complexité de la procédure. Souvent, le contentieux peut d’ailleurs se règler rapidement avec un billet de 500 forints et un paquet de cigarettes à moitié vide. Pour les Hongrois, au contraire, les relations avec les contrôleurs du métro sont vite clarifiées, et elles le sont parfois à leur désavantage. En guise de consolation, BKV peut aussi se dire qu’en dehors de ses bouches de métro (les plus profondes d’Europe), elle satisfait des milliers d’usagers fraudeurs. Profitant des contrôles rares et affichés à l’aide d’un gilet fluorescent de ses agents « discrets », les « petits malins » se déplacent tranquillement en tramways et en bus. Pour eux, cela ne fait aucun doute, Budapest est la ville d’Europe où le prix du ticket est le moins cher. Articles liés: Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV La grève de la décennie BKV, les contrôleurs préférés des fraudeurs

Demszky tient le coup face au scandale BKV

Demszky tient le coup face au scandale BKV

15 février 2010 à 20 h 20 min 0 commentaire

Le maire de Budapest, Gabor Demszky, a déclaré dimanche sur TV2 qu’il ne démissionnerait pas de son poste, et ce malgré les affaires qui l’entourent dans le cadre de la gestion de l’entreprise de transports publics de Budapest (BKV). Demszky, démocrate libéral (SzDSz), est élu seul maire de Budapest depuis les premières élections en 1990. «J’endosse la responsabilité politique, mais ce ne seront pas mes adversaires qui vont décider de ma démission« , a t-il dit lors d’une interview sur la chaîne privée, en réponse aux demandes incessantes de la FIDESz depuis le début de l’affaire BKV. A propos de celle-ci, Demszky souhaite qu’on laisse la police et la justice faire leur travail. Interrogé sur les contrats généreusement cédés par la BKV à des consultants, il a considéré qu’ils étaient si vagues qu’il était impossible d’en incriminer une clause précise. Selon lui, les responsables ont fait signer «des contrats formulés de façon confuse, afin que tout abus pouvant en émaner soit possible». Demszky a invoqué antérieurement qu’il avait eu connaissance du scandale BKV par la presse et qu’il n’avait jamais été mis au courant des nombreux (une cinquantaine) contrats frauduleux présumés au sujet desquels trois anciens dirigeants de la BKV sont actuellement mis en examen. La semaine dernière, Gabor Demszky (SzDSz), a défendu son ancien conseiller, Ernő Mesterházy, lui aussi arrêté dans le cadre de l’affaire BKV. Il a déclaré que Mesterházy n’avait eu aucune responsabilité exécutive depuis sa prise de fonction et qu’il servait de bouc-émissaire aux deux principaux partis politiques, le MSZP et la Fidesz. Il a cependant fait preuve de lucidité en reconnaissant avoir « commis des erreurs » dans son rôle d’éminent superviseur de la compagnie de transport municipale, notamment en nommant Attila Antal à sa tête, plutôt que de favoriser un appel d’offres international. Seul contre tous au Conseil de Budapest? Au Conseil municipal, les représentants FIDESz, laissent bien sûr entendre que la responsabilité des fraudes contractuelles et des indemnités de départ excessives incombait au sommet de la pyramide décisionnelle, affirmant que de telles décisions ne pouvaient être prises par des dirigeants isolés. Le chef du groupe parlementaire socialiste du conseil municipal, Pál Steiner, a, lui, déclaré que Demszky ne pouvait pas ignorer les actes de ses adjoints. Son conseiller spécial, Ernő Mesterházy a été placé en détention le 5 février, avec l’ancien directeur des relations publiques de la BKV, Tibor Zelenak. C’était le dernier coup de filet d’une série d’arrestations dans cette affaire de corruption de hauts-fonctionnaires, dirigeants d’une société publique pourtant déja au bord du gouffre financier. Articles liés: Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV Comparée à Malév, Easy Jet fait de l’hyponcondrie En Hongrie, la corruption est à la maison

Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

11 février 2010 à 7 h 03 min 0 commentaire

L’affaire BKV continue, c’est le moins que l’on puisse dire. A travers certains hauts fonctionnaires municipaux de Budapest, elle prend même une tournure exclusivement politique. Mises en examen, gardes à vue, assignations à résidence, démissions… avant les législatives, ce scandale de corruption au sein d’un service public est devenu le cheval de bataille populiste des politiques et des médias de l’opposition, qui profitent de cette aubaine pour s’assurer une victoire d’une facilité historique. Cette affaire symbolise aujourd’hui le décalage entre les salaires mirobolants des dirigeants et la gestion calamiteuse dans beaucoup d’entreprises du secteur public depuis déja un bon moment en Hongrie.

Les tensions s’apaisent chez BKV

20 janvier 2010 à 15 h 51 min 0 commentaire

Les 26 syndicats et la direction de la Société des transports de Budapest (BKV) ont convenu mutuellement des clauses de la nouvelle convention collective de l’entreprise BKV tôt ce matin. Les 14 syndicats qui sont entrés en grève lundi dernier, provoquant de graves perturbations dans les transports de la capitale jusqu’à dimanche, ont appelé à lever le piquet de grève définitivement. Istvan Kocsis, PDG de BKV a exprimé sa satisfaction quant à la nouvelle convention collective, qui, selon lui, «sert les intérêts de la direction et ceux des employés, tout en assurant la maîtrise et la rigueur de la gestion financière» de l’entreprise en difficulté. Gabor Nemes, à la tête du comité de grève, a déclaré à MTI que la grève avait été un succès, puisque la nouvelle convention collective inclut tous les avantages dont bénéficiaient les employés auparavant. Il a également souligné que l’accord était illimité et restait ouvert. Il espère aujourd’hui que la coopération entre employés et direction reposera sur de bonnes bases à l’avenir. Articles liés: « Sztrajk » is over « La grève de la décennie » BKV: la grève et la galère continuent

« Sztrajk » is over

« Sztrajk » is over

18 janvier 2010 à 13 h 41 min 0 commentaire

Tous les services de la Société de transports de Budapest (BKV) sont en service comme d’habitude depuis ce matin. Les pourparlers ont été suspendu hier soir après 6 jours de grève. La direction et les syndicats sont tout de même parvenus à un accord préliminaire, hier soir vers minuit, sur le premier point des revendications des employés, le renouvellement de la convention collective des travailleurs. Les détails précis de l’accord seront débattus dans les prochains jours, et la grève ne touchera complètement à sa fin que lorsque la convention collective sera signée. Articles liés : « La grève de la décennie » La grève et la galère continuent

« La grève de la décennie »

« La grève de la décennie »

15 janvier 2010 à 19 h 11 min 0 commentaire

Seulement quelques bus et quelques tramways étaient en service aujourd’hui, pour le quatrième jour de grève des transports publics de Budapest (BKV). 42 bus roulent dans la capitale, dont certains ont réduit ou modifié leurs itinéraires Les trams circulent désormais sur 6 grands axes, mais toujours au ralenti.Le métro, les trolleys et le HEV quant à eux, fonctionnent normalement depuis ce matin. Entre les 14 syndicats grévistes et la direction de la BKV, les pourparlers sont restés au point mort depuis lundi, et aucune des deux parties n’a montré un signe de rapprochement. Elles se sont pourtant réunies une nouvelle fois tôt cet après-midi, et toujours pas d’issue en vue ce soir. Dans tous les médias hongrois, même la tragédie haïtienne, pourtant incoutournable, passe après cette grève considérée comme la plus longue depuis 10 ans. Une bombe pour bousculer les négociations… Dans la nuit de mercredi à jeudi, BKV a même reçu une alerte à la bombe, disant que plusieurs stations de métro de Budapest allaient être frappées entre 6h30 et 8h30. On ne sait s’il s’agit de l’initiative d’un gréviste, ou d’un usager exaspéré ou simplement d’un mauvais plaisantin, puisque les équipes de déminage n’ont rien trouvé après avoir passé toutes les lignes au peigne fin. …mais chacun campe sur ses positions Les syndicats réclament le renouvellement de la convention collective qui vient d’expirer et n’acceptent pas l’arrêt ni la réduction prévues des prestations sociales (santé – retraites). Ils demandent également à ce que leur primes de fin d’année habituelles leur soit rétribuées. Istvan Kocsis, PDG de l’entreprise qui croule sous une dette gigantesque (78 milliards HUF) et sous les scandales de corruption de sa direction, rétorque que l’entreprise n’est pas en mesure « d’offrir plus d’avantages » . « C’est en faisant des économies , que l’on pourra offrir de meilleures prestations » répète t-il. Sans blagues… Et du côté du comité de grève, on cherche encore les preuves selon lesquelles la société a les moyens de répondre à leurs demandes. A l’image de son site Internet, la BKV semble être dans l’impasse. Ce dernier présente la grève en première page avec l’anglicisme magyarisé « Sztrajk » mis en exergue. Article lié : BKV: la grève et la galère continuent

BKV: La grève et la galère continuent

BKV: La grève et la galère continuent

14 janvier 2010 à 0 h 04 min 0 commentaire

Protestant contre la réduction de leurs primes et n’ayant pas obtenu satisfaction de la part de leur direction, les employés de la BKV entament aujourd’hui jeudi leur troisième jour de grève consécutif. C’est donc une nouvelle journée de galère qui s’annonce pour les usagers des transports en communs et les automobilistes de Budapest. Une partie du personnel de la compagnie des transports publics de Budapest, la Budapesti Közlekedési Vállalat (BKV), est entrée en grève mardi matin, pour protester contre la réduction de leurs primes et réclamer un accord sur une nouvelle convention collective. Pour autant, tout dialogue n’est pas rompu. Mercredi matin, représentants des grévistes et direction se sont assis à la table des négociations, sans toutefois parvenir à trouver une issue à la crise. Ils se rencontreront pour de nouveaux pourparlers ce matin même, à 10h. Les premiers pour tenter de faire plier la direction sur ses revendications, et les seconds pour désamorcer un conflit qui s’avère très couteux pour la société. Fort du soutien d’une partie importante de la population hongroise, malgré les perturbations occasionnées, la grève pourrait être reconduite dans les jours prochains, en cas de nouvel échec des négociations ce matin. Un gentil chaos urbain pour le troisième jour consécutif Les scènes habituelles liées à ce type de situation qui se sont déroulées tout au long des deux premièr jours du mouvement dans la capitale hongroise, se dérouleront à nouveau  immanquablement ce jeudi matin et probablement toute la journée : tramway bondés, cyclistes de sortie malgré le froid, usagers nerveux et surtout embouteillages monstres dans toute l’agglomération budapestoise, qui compte plus de deux millions d’habitants. Mardi et Mercredi, la grève a immobilisé quelques 900 des 1100 bus urbains de Budapest et ce n’est pas le sous-traitant privé VOLAN auquel a fait appel la BKV pour remplacer son personnel en grève qui a pu rétablir le trafic et enrayer le mouvement. De leur côté, les trams aussi ont connus de nombreuses perturbations, à l’exception des numéros 2 et 6. En revanche, les métros, les deux Hév et les trolley- bus n’ont pas été touchés et fonctionnent normalement. Les cheminots menacent à leur tour… A l’appel du plus important syndicat de cheminots hongrois, le Syndicat libre des employés des chemins de fer (le VDSZSZ), une partie du personnel de la compagnie des chemins de fer, la MAV, a effectuée une grève de quatres heures ce matin même, entre 4h et 8h, afin de témoigner de leur solidarité avec les grévistes de la BKV. Le syndicat a annoncé qu’il pourrait reconduire la grève ce weekend si la situation n’avait pas évoluée d’ici là, laissant planer l’ombre de perturbations majeures, voire d’une paralysie du réseau ferroviaire. Depuis deux ans maintenant, ce syndicat proche de l’opposition de droite FIDESz, multiplie les grèves et les coups de force pour contrer la politique gouvernementale de réductions des coûts -par la fermeture de lignes notamment- et exigeant des augmentations de salaires de 10% et une prime unique de 250.000 HUF pour tous les cheminots (à peu près 1.000 euros), équivalant à deux mois et demi de leur salaire. …et la MALEV passe à l’action De son côté, la compagnie aérienne hongroise MALEV n’est pas en reste puisque 20% de son personnel au sol est en grève depuis lundi matin, entraînant des retards mais pas d’annulation de vols. Eux aussi réclament des augmentations salariales et la signatures d’une convention collective qui garantissent les emplois à le long terme. Articles liés : La BKV encombre le centre-ville Grève des transports et des professeurs BKV : Les contrôleurs préférés des fraudeurs

Week-end blanc et dimanche d’or

Week-end blanc et dimanche d’or

20 décembre 2009 à 19 h 14 min 1 commentaire

D’importantes chutes de neige et des températures polaires ont plongé le pays samedi dans un léger chaos, en ce weekend d’avant-Noël. La vague de froid qui a sévit sur la Hongrie depuis une semaine prendra fin dans les jours prochains. Une couche de neige épaisse d’une quinzaine de centimètres s’est abattue en quelques heures, samedi, sur Budapest et le reste de la Hongrie. Dans le parc de Bükk, au Nord-est de la Hongrie, la couche a même excédée les 20 cm. Partout dans le pays les températures sont descendues en-dessous de -10°C/-15°C et un record de -21°C a été enregistré dans le département de Zala, proche de la frontière autrichienne. Ces conditions météorologiques exceptionnelles ont entraîné  de nombreux retard sur les trains, sur les vols au départ et à l’arrivée de Ferihegy et quelques ralentissements sur les routes, mais le pays n’a pas été paralysé. Tous les services publics ont pu continuer d’assurer, tant bien que mal, leurs fonctions, aucune route n’a été coupée et aucun village ne s’est retrouvé isolé ou privé d’électricité. Après le chaos relatif qui a prévalu samedi, les choses sont rentrées dans l’ordre dès le dimanche. Mercredi, une première vague de neige et de froid avait causé un total de 59 accidents et de 29 blessés. A Budapest, un tramway et un bus de la BKV ont fauché et tué deux personnes. Une femme sans-abri à été retrouvée morte à Miskolc, portant le nombre de décès directement liés au froid à dix-huit depuis le début de l’hiver. Nul doute que ces conditions dantesques ont par contre considérablement compliqué les achats de Noël du « Arany Vasarnap », le « dimanche d’or », jour où les magasins restent exceptionnellement ouverts toute la journée pour permettre à leurs clients d’effectuer leurs dernières dépenses. Il n’est pas sûr cependant qu’il reste de la neige pour marquer le jour de Noël. Les services de météorologie prévoient la fin de cet épisode glacial ce lundi où les températures resteront quand même négatives, puis repasseront au-dessus de zéro mardi -où il pourrait à nouveau neiger- avant d’amorcer un important radoucissment mercredi.

Le Parlement valide le "budget de crise"

Le Parlement valide le "budget de crise"

1 décembre 2009 à 10 h 59 min 0 commentaire

Avec 201 voix pour et 179 contre, les députés hongrois ont adopté hier soir, sans surprise, le budget concocté par Gordon Bajnai et son gouvernement pour l’an prochain. Un plan financier qui répond aux attentes du FMI et de l’UE. Beaucoup de mesures, mais aucun résultat garanti. Une chose est sûre, par-delà les prochaines élections, la liberté de la Hongrie en terme de politique budgétaire est, et sera extrêmement limitée.

La BKV encombre le centre-ville

La BKV encombre le centre-ville

31 juillet 2009 à 18 h 49 min 0 commentaire

La BKV (transports publics de Budapest) a annoncé qu’à partir de demain, samedi 1er août, les lignes de tramway 4 et 6 entre Blaha Lujza et Moszkva tér allaient être rénovées et pour cette raison, fermées. Les rails qui n’ont pas été réstaurés depuis les années 90 sont dans un état tel que des travaux sont nécessaires, a expliqué la direction de la BKV, qui n’a pas précisé combien de temps ils dureraient; peut être pour ne pas avoir à se justifier d’éventuels retards… Ces travaux qui coûteront 350 millions de forints (1,3 millions d’euros) risquent de fortement congestionner le centre ville puisque ce tronçon des lignes 4 et 6 est l’un des services de transports publics les plus fréquemment utilisé de Budapest. La ville va profiter de la fermeture de ce morceau névralgique de la ligne de tram pour y effectuer d’autres rénovations publiques. Un beau désordre en perspective, qui va s’ajouter aux nombreux autres encombrements et travaux en retards dans la capitale. Des bus remplaçeront les trams entre Blaha et Moszkva tér pendant la durée des travaux. Articles liés : BKV: les contrôleurs préfés des fraudeurs Après deux ans, réouverture de Szabasag hid

BKV : Les contrôleurs préférés des fraudeurs

BKV : Les contrôleurs préférés des fraudeurs

22 juin 2009 à 16 h 43 min 1 commentaire

Les agents fictifs du blockbuster hongrois Kontroll resteront toujours bien plus efficaces (voir photo du film). Pourtant, depuis quelques semaines la BKV (transports publics de Budapest) a lourdement renforcé son dispositif de contrôle sur les lignes de tramway 4 et 6 entre Moszkva tér et Moricz Zsigmond körter. En empruntant le Körut, boulevard hémisphérique intérieur de Pest, ces deux lignes sont de loin les plus fréquentées (y compris par les fraudeurs) de Hongrie. A chacun des terminus de la ligne, ce n’est pas moins d’une douzaine de contrôleurs parés d’habits jaunes fluos qui attend les usagers aux portes du tram. Cette stratégie anti-fraude massive pourrait porter ses fruits si la BKV avait pensé à disséminer quelques agents moins tape-à-l’oeil sur d’autres arrêts. Ainsi, il suffit aux personnes sans titre de transport de se ballader 250 à 300m jusqu’au prochain arrêt, Széna tér dans un sens, Budafoki ut dans l’autre, pour voyager gratis. Rappelons que les contrôleurs de jour dans les transports budapestois ont le plus souvent une bien drôle de technique, qui consiste à n’être présents qu’à l’entrée des véhicules. Aux grandes stations des métros 2 ou 3 par exemple, on n’échappe pas au contrôle avant l’escalier roulant, mais quelquefois, lorsqu’il y a contrôle à la sortie, on vous demande gentiment de préparer votre ticket avant de reprendre l’escalator… Le démuni peut tenter sa chance à l’arrêt d’après. Sympa.

Après 2 ans, réouverture de Szabadság híd

Après 2 ans, réouverture de Szabadság híd

14 mai 2009 à 20 h 28 min 0 commentaire

Les travaux de rénovation de Szabadság híd prennent fin et le pont devrait être réouvert début juin, selon le Maire de Budapest, Gábor Demszky. Des décorations lumineuses seront installées et clotureront les travaux, qui avaient commencés il y a 2 ans. Le pont ne sera ouvert à la circulation automobile que dans le sens de Pest à Buda, à cause de la construction du Metro 4, toujours en cours. Les véhicules de la BKV auront le droit de traverser le pont dans le sens inverse. Celui-ci devrait être réouvert totalement à la circulation dans quelques mois. Le pont a été construit en 1896 et nommé Ferenc József d’après l’Empereur du même nom, qui a symboliquement inséré le dernier rivet et clôturé sa construction. Les allemands en se retirant de Budapest en 1945, l’ont bombardé. Il fut ensuite reconstruit et renommé Szabadság híd (Pont de la Liberté) en 1946. Depuis il fut renové en 1980 et entre 2007 et 2009. Il fait parti du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le projet aura coûté 5,6 milliards de forint (19,5 millions d’euros), dont 2,5 milliards forint ont été financés par l’UE.

Grève des transports et des professeurs vendredi

7 mai 2009 à 18 h 51 min 0 commentaire

En réponse aux « mesures d’austérités » du gouvernement, plusieurs syndicats appellent à une grève générale demain, notamment la fédération de syndicats Liga. Ces mesures selon les syndicats, vont réduire les revenus des travailleurs d’environ 30%. Une grève « générale » qui risque d’être peu suivie surtout en comparaison avec ses cousines françaises. Selon l’un des deux syndicats d’enseignants, ceux-ci seront très nombreux à faire grève, « une participation record » d’après Gábor Kerpen, leader de l’Union Démocratique des Enseignants. Outre des grèves dans l’éducation, certaines entreprises de sécurités, les transports publics de Békés et certains employés d’usines, le domaine le plus touché sera celui des services ferroviaires. Le syndicat cheminot militant VDSzSz, qui représente 25% des travailleurs de ce secteur, dont le secrétaire général est aussi celui de la Liga, sera en grève. De fortes perturbations sur le traffic des trains de la MÁV sont prévues, à partir de minuit dans la nuit de jeudi à vendredi, pour une journée. Cependant, d’autres syndicats de la fédération Liga ne suivront pas la grève. La Liga a demandé à ceux-ci de ne pas empêcher les grêvistes. Les syndicats des transports publics ne feront pas grêve tant qu’il y aura toujours espoir de trouver un accord avec le gouvernement. Ces syndicats ont dit ne pas participer à la grêve mais également qu’ils ne s’y opposaient pas. Pour l’occasion, la BKV (transports publics de Budapest) devrait augmenter le nombre de ses vehicules en services pour la journée de demain, en prévision d’un plus fort nombre de passagers. Les bus Volán quant à eux accepteront les pass de la MÁV et les tickets de trains achetés en avance.