Voici 10 articles publiés précédemment sur HU-lala.org pour comprendre les enjeux des élections législatives qui se dérouleront en Hongrie ce dimanche 6 avril.
Hongrie : des élections « libres mais pas équitables » ?
- Le redécoupage des circonscriptions électorales favorise grandement les conservateurs-chrétiens Fidesz-KDNP au pouvoir pour les élections législatives qui se dérouleront le 6 avril, selon une étude conduite par Robert László du think tank « Political Capital ».
Portrait d’électeur : « Bajnai est le seul qui soit réellement à la hauteur »
- « Contrairement à ma famille et sans doute par esprit de rébellion, j’ai toujours eu une opinion libérale. Je suis ce que l’on pourrait appeler un ‘’libéral urbain’’. D’ailleurs, les personnes ne faisant pas partie de ce milieu ont tendance à m’exécrer ».
Portrait d’électeur : « La gauche a échoué sur tous les plans »
- « En 2006, la gauche a échoué sur tous les plans : politiquement, économiquement, mais aussi et surtout moralement. La majorité de gauche n’a fait preuve d’aucune humanité pendant les agitations de 2006. L’usage de la force a été démesuré, la gauche a perdu toute sa crédibilité. »
« Le temps de la colonisation de la Hongrie est terminé ! »
- Le 1er ministre hongrois Viktor Orbán impulse un retour en force de l’État, dépossédé d’une grande partie de ses activités après la chute du communisme, vendues à des entreprises étrangères. Pour le souverainiste Orbán, « le temps de la colonisation de la Hongrie est terminé ! » (le 9 septembre au parlement).
Les bannis de l’Orbanie dénoncent un État mafieux
- Reléguée au rang de paria par un pouvoir constamment aux abois, l’intelligentsia libérale de Budapest se rebiffe avec la publication d’un ouvrage dans lequel elle dénonce le règne sans partage du 1er ministre conservateur Viktor Orbán. Interview samedi 4 janvier avec Júlia Vásárhelyi, journaliste indépendante et co-éditrice de l’ouvrage.
Viktor Orbán ou la revanche de la « vraie » Hongrie
- La carrière d’un homme politique débute souvent par un acte fondateur, un symbole fort sur lequel il va pouvoir bâtir sa « légende ». Pour Viktor Orbán, c’est le 16 juin 1989 qu’il a lieu.
Tilos Rádió avec Serge Halimi et G.M. Tamás : le grand bon en arrière en Hongrie
- Au cours de cette émission, nous avons fait une lecture croisée – entre l’ouest avec Serge Halimi et son livre « Le grand bon en arrière » et la Hongrie avec G.M. Tamás – de la victoire du néo-libéralisme.
Bienvenue en Orbanistan !
- Selon beaucoup d’observateurs, la Hongrie est considérée comme un laboratoire politique européen. Une question lancinante revient fréquemment dans les débats : comment le « meilleur élève » de l’ex-bloc communiste, jeune démocratie la plus prometteuse dans les années 90, peut-elle basculer aujourd’hui dans l’autoritarisme ?
Bajnai se couche, Mesterházy prend la main, Gyurcsány revient dans le grand jeu
- Les négociations entre les partis d’opposition de gauche, en vue des élections législatives du mois d’avril, ont pris une nouvelle tournure : le parti socialiste MSZP et la plate-forme PM-Együtt2014 ont trouvé un accord mercredi et feront front commun contre la Fidesz du 1er ministre Orbán.
Le 23 octobre tourne au duel entre Orbán et Bajnai
- De la marche de la paix « Békemenet » de soutien à Viktor Orbán au rassemblement MILLA avec en guest star l’ancien Premier ministre-technocrate Gordon Bajnai en passant par l’extrême-droite Jobbik, retour sur le tournant de la fête nationale du 23 octobre 2012.
Des articles péchés ça et là dans les médias francophones
Viktor Orbán populiste mais populaire, pourquoi ?
Par Hélène Bienvenu et Corentin Léotard sur « Médiapart »
- Il est à nouveau l’écrasant favori des élections législatives qui doivent se tenir dimanche 6 avril en Hongrie. Au pouvoir depuis 2010, l’ultra-conservateur Viktor Orbán et son parti, le Fidesz, devraient conserver la quasi-totalité des pouvoirs à l’issue de ces élections.
Le national-conservatisme s’ancre dans la société hongroise
Par Corentin Léotard dans « Le Monde Diplomatique »
- Tenant tête au Fonds monétaire international et aux groupes privés étrangers, le premier ministre hongrois Viktor Orbán s’assure d’une forte popularité avant les élections du 6 avril.
La Hongrie, laboratoire du populisme européen
Par Hélène Bienvenu et Julien Descalles dans « Le Courrier »
- Nationalisme, lois antisociales, exaltation de la classe moyenne, réforme autoritaire de la Constitution, le projet de Viktor Orbán a profondément marqué la Hongrie depuis 2010. Sans opposition crédible, le premier ministre devrait rempiler.
Hongrie. Le pays qui a éradiqué la gauche !
Par Anne Dastakian, dans « Marianne »
- Une gauche ayant rejeté ses valeurs pour un libéralisme échevelé et qui s’est inféodée à Bruxelles. Une droite décomplexée qui se conduit en voyou. Une extrême droite qui séduit l’électorat jeune et populaire. Cela ne vous évoque rien ? Pour le moment, cela se passe en… Hongrie.
La posture gaullienne de Viktor Orbán
Par Yves-Michel Riols dans « Le Monde »
Pugnace et volontaire, selon ses partisans, autoritaire et démagogue, d’après ses adversaires, Viktor Orbán n’hésite pas à bousculer le consensus et à remettre en cause les dogmes des vingt dernières années. Son constat est implacable : l’architecture économique et institutionnelle héritée de la transition démocratique n’a pas produit les résultats escomptés. Il est donc urgent d’en modifier le fonctionnement pour remettre le pays sur les rails.
Qui est Viktor Orbán ?
Par Christophe Ventura sur « Mémoires des luttes »
- Qui est le nouveau premier ministre hongrois ? Un « populiste antilibéral », un « conservateur nationaliste », un « démocrate autoritaire » menaçant les libertés publiques et économiques de ce pays de 10 millions d’habitants ?
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