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Après la visite de Poutine, la Hongrie peut reprendre une activité normale

Après la visite de Poutine, la Hongrie peut reprendre une activité normale

19 février 2015 à 8 h 28 min 1 commentaire

Si le cœur du Premier ministre Viktor Orban se trouve plus à l’Est qu’à l’Ouest, si le modèle de société qu’il veut façonner emprunte autant à l’Orient qu’à l’Occident, la Hongrie reste un pays membre de l’Otan et de l’Union européenne. Et c’est finalement ce qui a primé lors de cette quinzaine de jours d’équilibrisme.

Où sont les « 200 000″ Hongrois d’Ukraine ?

Où sont les « 200 000″ Hongrois d’Ukraine ?

16 février 2015 à 7 h 35 min 1 commentaire

Le gouvernement assène que 200 000 Hongrois vivent en Ukraine occidentale, adossé à la frontière hongroise. Un chiffre qui est repris sans sourciller par la presse.

Quelle place pour la Hongrie dans cette Union européenne ?

Quelle place pour la Hongrie dans cette Union européenne ?

6 février 2015 à 17 h 48 min 8 commentaires

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. », a affirmé dans le Figaro du 29 janvier M. Juncker, président de la Commission européenne.

Merkel-Orbán: retour sur une rencontre asymétrique

Merkel-Orbán: retour sur une rencontre asymétrique

3 février 2015 à 18 h 02 min 2 commentaires

Chacun repart avec sa part de satisfaction de la visite éclair de la chancelière allemande lundi à Budapest. « Danke Deutschland ».

Tilos Rádió – Budapest, au centre du grand jeu géopolitique

Tilos Rádió – Budapest, au centre du grand jeu géopolitique

2 février 2015 à 9 h 13 min 0 commentaire

En attendant Angela…Nous avons invité à notre émission de radio Monsieur Attila Jakab, historien spécialiste de l’histoire des religions. A la veille de l’arrivée de Mme Merkel à Budapest – qui sera suivie deux semaines plus tard par Vladimir Poutine, M. Jakab décrypte la position de la Hongrie sur le nouvel échiquier géopolitique européen.

Russie-UE – Le saucisson de la discorde

Russie-UE – Le saucisson de la discorde

28 janvier 2015 à 9 h 28 min 3 commentaires

Le rapprochement entre la Hongrie et la Russie participe de la grogne populaire qui a point à l’automne. C’est semble-t-il au tour de l’Union Européenne de donner de la voix, alors que la Hongrie semble rompre l’unité diplomatique européenne en accueillant Vladimir Poutine le 17 février à Budapest.

La Hongrie reprend ses livraisons de gaz à l’Ukraine au 1er janvier

La Hongrie reprend ses livraisons de gaz à l’Ukraine au 1er janvier

30 décembre 2014 à 15 h 00 min 0 commentaire

Dans un communiqué publié lundi 29 décembre, la société d’énergie hongroise FÖLDGÁZSZÁLLÍTÓ (FGSZ) indique que toutes les conditions techniques et commerciales seront réunies au 1er janvier pour que la Hongrie reprenne ses livraisons de gaz à l’Ukraine.

Moins de touristes russes en Hongrie en 2014

Moins de touristes russes en Hongrie en 2014

30 décembre 2014 à 13 h 39 min 0 commentaire

Depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien au début de l’année 2014, moins de touristes russes ont visité la Hongrie, rapporte le quotidien économique Napi Gazdaság. Effets secondaires de la crise ukrainienne, le tourisme des Russes en Hongrie est particulièrement impacté par la baisse du rouble.

De faux Hongrois à l’assaut de l’Europe !

De faux Hongrois à l’assaut de l’Europe !

29 septembre 2014 à 16 h 45 min 3 commentaires

Plusieurs dizaines de milliers d’Ukrainiens et de Russes pourraient avoir obtenu frauduleusement la citoyenneté hongroise, un sésame pour l’espace Schengen particulièrement prisé pour fuir le conflit ukrainien.

Hongrie : de l’éducation militaire dans les écoles ?

Hongrie : de l’éducation militaire dans les écoles ?

16 septembre 2014 à 7 h 03 min 0 commentaire

Le vice-président du Fidesz en charge du comité parlementaire pour la défense a appelé à une refonte de la politique de défense de la Hongrie.

Dépecer l’Ukraine occidentale ?

Dépecer l’Ukraine occidentale ?

27 mars 2014 à 9 h 40 min 7 commentaires

Et si la Pologne, la Hongrie et la Roumanie se partageaient entre elles l’Ukraine occidentale ? C’est la proposition de Vladimir Jirinovski, le leader ultranationaliste du parti prétendument « libéral-démocrate russe » (LDPR), rapporte l’AFP.

Le referendum d’autodétermination de la Crimée est « illégitime »

Le referendum d’autodétermination de la Crimée est « illégitime »

17 mars 2014 à 8 h 00 min 3 commentaires

Le vote pour le rattachement de la République autonome de Crimée à la Russie qui s’est déroulé dimanche dans la péninsule du sud de l’Ukraine viole la Constitution de l’Ukraine et son résultat est illégitime, a déclaré dimanche le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ukraine : nouvelle agression proche de la frontière hongroise

Ukraine : nouvelle agression proche de la frontière hongroise

5 mars 2014 à 12 h 00 min 0 commentaire

La tension est palpable chez la minorité hongroise d’Ukraine, qui craint que l’éviction de Ianoukovitch soit suivie d’une recrudescence du nationalisme ukrainien, rapporte l’AFP.

Les Hongrois d’Ukraine menacés par les nationalistes ?

Les Hongrois d’Ukraine menacés par les nationalistes ?

25 février 2014 à 7 h 14 min 1 commentaire

Après le basculement du pouvoir en Ukraine ce week-end, les quelques 150 000 Hongrois de Transcarpatie peuvent-ils être pris pour cibles par les nationalistes ukrainiens ?

De l’Ukraine à la Hongrie, de Victor à Viktor

De l’Ukraine à la Hongrie, de Victor à Viktor

24 février 2014 à 7 h 28 min 10 commentaires

L’hypothèse d’un vaste mouvement de protestation contre Viktor Orbán est relativement improbable à ce jour. Le Premier ministre bénéficie d’un large soutien populaire. Mais peut-on l’exclure pour autant ? Si les tendances autoritaires du pouvoir hongrois continuent de se renforcer, si la masse des perdants du système continue de grossir….

Pour la radio hongroise, les insurgés de Kiev sont des « terroristes »

Pour la radio hongroise, les insurgés de Kiev sont des « terroristes »

24 février 2014 à 7 h 18 min 2 commentaires

La radio publique Kossuth Rádió – la France Inter hongroise – a qualifié les insurgés en Ukraine de « terroristes », jeudi dans son flash infos de 14h, provoquant des réactions indignées sur des blogs et les réseaux sociaux.

Inondations : un bilan financier très lourd pour la Hongrie

Inondations : un bilan financier très lourd pour la Hongrie

18 juin 2010 à 17 h 51 min 0 commentaire

Jeudi, Sandor Pinter, ministre de l’Intérieur hongrois, a annoncé que les récentes inondations, principalement dans le nord-est de la Hongrie, avaient déja causé des dégâts estimés à plus de 100 milliards de forints (356 millions d’euros). Pinter a également annoncé que le gouvernement envisageait de redemander de l’aide à l’Union européenne. En attendant, c’est l’Ukraine voisine qui met la main à la poche, et va élargir son aide financière de 5 millions de hryvnias (535 000 euros), honorant ainsi son accord antérieur avec la Hongrie pour la protection contre les inondations… Une goutte d’eau dans la mer. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, plus de 3000 maisons ont été endommagées, et le secteur agricole devrait enregistrer des pertes à hauteur de 27 milliards de forints (96 millions d’euros). La réfection des routes, elle, s’élèverait à 10 milliards de forints (35,6 millions d’euros). Anna Nagy, porte-parole du gouvernement, a aussi indiqué hier que 4000 personnes étaient encore mobilisées pour le renforcement des digues dans une centaine de localités, et que plus de 500 sinistrés n’ont pas encore pu rentrer chez eux. L’Ukraine envoie des sacs de sable L’accord de coopération et de développement entre l’Ukraine et la Hongrie au sujet des inondations, n’est pas bien vieux puisqu’il date d’avril dernier. Il porte sur le réaménagement du bassin de la Tisza (qui prend sa source en Ukraine), et a bien sûr pour objectif d’obtenir des suventions européennes pour y parvenir. Ainsi, en plus de l’aide déja apportée à sa voisine submergée, l’Ukraine a déja envoyé quelques 600 000 sacs de sable dans la zone la plus sinistrée, celle de Nyiregyhaza. Hormis les fortes inondations du nord-est, où les rivières ont enfin regagné leurs lits aujourd’hui, la Hongrie doit aussi faire face à de multiples inondations parsemées sur une grande partie de son territoire. Ainsi, même dans plusieurs villages du centre-ouest du pays, il suffit souvent d’une violente averse pour que la rivière d’à côté déborde et saccage tout sur son passage. Autant dire que quelques millions de hryvnias et ne suffiront pas pour réparer les dégâts partout, en particulier au bord de la Tisza, qui traverse la Hongrie du nord au sud. La Tisza déferle sur la Serbie A Szolnok mercredi, l’eau de la rivière Tisza a atteint son deuxième plus haut niveau jamais enregistré, et elle continuera de déborder jusqu’à Szeged et la frontière serbe, où elle devrait « être au top » d’ici trois jours maximum. Le niveau 3 d’alerte aux inondations reste en vigueur sur 640 kms, avec une alerte spéciale sur 382 kms. La route sera donc longue pour les Hongrois avant qu’ils ne se sortent les pieds de la boue. Articles liés : Les inondations menacent encore Météo : la paralysie partielle continue La Hongrie sous les eaux

Euro 2012 : la Hongrie tient-elle sa revanche?

Euro 2012 : la Hongrie tient-elle sa revanche?

10 mai 2010 à 23 h 50 min 1 commentaire

Le Président de l’UEFA Michel Platini a annoncé lundi que des matches du championnat d’Europe de football 2012 pourraient être joués en Allemagne ou en Hongrie si l’Ukraine, pays coorganisateur avec la Pologne, n’achevait pas à temps ses travaux de construction de stades.

Euro 2012 : Platini obtient des garanties

Euro 2012 : Platini obtient des garanties

12 avril 2010 à 22 h 33 min 0 commentaire

Comme convenu, le président de l’UEFA, Michel Platini s’est rendu, cette semaine, en Ukraine afin de se rendre compte de l’avancée des travaux nécessaires à l’organisation de l’Euro 2012. L’ancien meneur de jeu des bleus a visité les 4 sites choisis pour accueillir le Championnat des Nations, à savoir, Kiev, Donetsk, Kharkiv et Lviv. Il a pu également s’entretenir avec le Président ukrainien, Viktor Ianoukovitch auprès duquel il a demandé, et obtenu « des garanties » de la part du nouveau gouvernement.

Ianoukovitch officiellement vainqueur, Timochenko s’entête

Ianoukovitch officiellement vainqueur, Timochenko s’entête

16 février 2010 à 12 h 09 min 0 commentaire

Cette fois-ci, c’est fait. Dimanche soir, Viktor Ianoukovitch a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle ukrainienne par la commission électorale centrale et il sera officiellement investi à la présidence le 25 février. Ioulia Timochenko n’a toujours pas reconnu sa défaite et s’apprête à contester ce résultat devant la justice. « Nous préparons un recours devant la Cour administrative suprême », a précisé Olexandre Tourtchinov, vice-Premier ministre de Timochenko, selon lequel des fraudes massives ont eu lieu le jour de l’élection. Selon lui, le clan Timochenko a en sa possession des preuves accablantes sous forme de vidéos et de déclarations de témoins. Mme Timochenko avait déclaré plus tôt que des observateurs de la mission OSCE étaient prêts à témoigner de ces fraudes, mais ces initiatives ont été démenties par leur hiérarchie. Le combat de Ioulia Timochenko paraît sans espoir. Le peuple ukrainien qui a largement déchanté depuis la fameuse révolution orange qui avait porté au pouvoir Iouchtchenko et Timochenko aux dépens de Ianoukovitch aux élections présidentielles de 2004 n’était pas prêt pour un nouveau bras de fer et l’avait fait savoir aux candidats. Du côté de l’Union Européenne, la priorité était d’obtenir un résultat clair pour assurer un semblant de stabilité politique à ce pays qui se trouve à son contact direct et par lequel transitent 80% de ses importations en gaz russe. L’OSCE – l’organisme en charge de la surveillance des processus électoraux – était allé dans ce sens en déclarant que l’élection s’était déroulée de façon «honnête » et « transparente ». Une élection qui ne règle rien Ce n’était certes pas le favori des Européens, mais c’est le choix du peuple ukrainien, tel que validé par les institutions du pays. La très glamour et très pro-européenne Ioulia Timochenko, oligarque repentie, a bel et bien perdu. Son adversaire beaucoup moins télégénique, passe pour être l’homme des Russes. Pourtant ses liens avec Kremlin se sont distendus ces dernières années et Ianoukovitch affirme, bien qu’avec moins de zèle que sa rivale, vouloir faire intégrer l’Ukraine dans l’Union Européenne. Peu après sa victoire, il a fait part de sa volonté de rassembler tout le peuple ukrainien, y compris l’électorat de l’Ouest farouchement anti-russe. Mais gouverner un pays si divisé va se révéler délicat. Cette situation post-électorale n’est en tout cas pas de nature à consolider l’orientation du pays et tous les observateurs s’accordent à dire que l’instabilité politique va perdurer pour les mois, voire les années à venir chez le grand voisin de l’Est de l’Union. Articles liés : L’Ukraine repasse à l’est Ukraine : Inamovible Yanukovych

L’Ukraine repasse à l’Est

L’Ukraine repasse à l’Est

8 février 2010 à 8 h 53 min 0 commentaire

Mise à jour (Mardi 9/02, 13h) : Timochenko n’admet pas sa défaite : Malgré les conclusions de l’OSCE et de l’Union Européenne reconnaissant la victoire de Ianoukovitch, le camp de Ioulia Timochenko a dénoncé ce matin devant le parlement « une violation cynique de la loi ukrainienne par les équipes de Ianoukovitch, des pressions sur les électeurs et le déploiement d’un large arsenal de falsification par le Parti des régions. […] Par conséquent, le Bloc Timochenko annonce qu’il défendra devant les tribunaux ses droits et les droits de nos citoyens à des élections honnêtes et transparentes« , a ajouté Sergueï Sobolev. A en croire le quotidien Ukrainska Pravda, Timochenko a assurée lundi qu’elle ne reconnaîtrait « jamais la légitimité de la victoire de Ianoukovitch dans de telles élections« . Mise à jour (21h) : L’OSCE a porté un coup très dur au clan Timochenko en qualifiant l’élection présidentielle ukrainienne de « transparente et honnête ». L’Union Européenne a pris acte de la victoire de Ianoukovitch et se dit d’ores et déjà prête à travailler avec lui. Elle souhaite ainsi éviter un scénario comparable à celui de 2004 et une instabilité qui mettrait en danger ses approvisionnements en gaz russe. Mise à jour (17h) : La victoire semble acquise pour Ianoukovitch. Il reste moins de 3% des bulletins à dépouiller et son avance est de 2,8%, de plus ces bulletins sont en Crimée, une région qui lui est favorable. Il a invité son adversaire, Ioulia Timochenko, à reconnaître sa défaite. Celle-ci a reporté une conférence de presse à demain. Après le dépouillement de 80% des bulletins de vote, il semble que la 1er ministre Ioulia Timochenko, avec 45,66% des voix, ne soit plus en mesure de rattraper son rival Viktor Ianoukovitch, 48,67%, dans la course à la présidentielle en Ukraine. Ce dernier, considéré comme pro-russe, a déjà proclamé sa victoire dimanche soir déclarant que « Le peuple a manifesté sa volonté de changement. Cette élection est la première étape vers l’unification du pays. » Ioulia Timochenko de son côté n’a pas reconnu sa défaite. « Tant que le dernier bulletin n’est pas comptabilisé, il est impossible de parler de résultat quelconque. Je pense que l’Ukraine garde en mémoire un temps pas si éloigné ou les présidents n’étaient pas seulement déclarés mais aussi proclamés en tant que tels et félicités, mais soudain leur destin a basculé dramatiquement.« , a-t-elle affirmé. Son camp dénonce des fraudes massives et agite le spectre d’une nouvelle « révolution orange ». Ioulia Timochenko, l’ »égérie de la révolution orange », selon la formule consacrée et légèrement galvaudée, n’a donc finalement pas réussi à renverser la vapeur et à rattraper un retard de dix points sur son rival Ianoukovitch, au soir du premier tour, le 17 janvier. Elle avait promis de mettre au pas les requins qui ont profité de la chute de l’URSS et de la transition du communisme au capitalisme pour piller les ressources nationales et s’enrichir démesurément, les fameux « oligarques ». Pendant la campagne, Timochenko a traité Ianoukovitch de « lâche » et d’être leur « marionnette« . Une fin de campagne sous tension Les dernières semaines de la campagne électorale se sont déroulées dans un climat très tendu, chaque camp accusant son rival de préparer des fraudes et des falsifications électorales pour lui voler sa victoire. Au cours de la campagne, Ioulia Timochenko a plusieurs fois brandi la menace de recourir à des manifestations semblables à celles de 2004, la fameuse « Révolution orange » qui avait contraint le pro-russe à rejouer un troisième tour qu’il avait finalement perdu contre le camp pro-européen emmenée par le tandem Iouchtchenko-Timochenko. Ianoukovitch le russophile est soutenu par les magnats du gaz et son électorat est russophone, mais les liens entre lui et le Kremlin se sont beaucoup distendus ces dernières années et, contrairement aux élections de 2004, Moscou n’a pas officiellement misé sur un cheval. Ioulia Timochenko, soutenu par l’Ouest de l’Ukraine russophobe a, quant à elle, même opéré un virage stratégique vis-à-vis de Moscou, réduisant la distance entre elle et le pouvoir russe. Mais tous les deux se proclament en faveur d’une intégration de l’Ukraine dans l’Union Européenne, même si Timochenko le fai(sait) avec plus d’enthousiasme. Articles liés : Ukraine: inamovible Yanukovych Sur la question du gaz russe : Nabucco, l’esquive du gaz russe La Russie réaffirme son leadership de l’énergie en Hongrie A Budapest, le froid entre Kiev et Moscou impose un remède rapide Une stratégie énergétique régionale pour en finir avec l’Ukraine Bloc Timochenko, qui a dénoncé mardi devant le parlement « une violation cynique de la loi ukrainienne par les équipes de Ianoukovitch, des pressions sur les électeurs et le déploiement d’un large arsenal de falsification par le Parti des régions« . »Par conséquent, le Bloc Timochenko annonce qu’il défendra devant les tribunaux ses droits et les droits de nos citoyens à des élections honnêtes et transparentes« , a ajouté Sergueï Sobolev. D’après le quotidien Ukrainska Pravda, Timochenko elle-même a assuré lundi soir lors d’une réunion de son parti qu’elle ne reconnaîtrait « jamais la légitimité de la victoire de Ianoukovitch dans de telles élections« .

Euro 2012 : La Hongrie hérite des Pays-Bas et retrouve la Suède

Euro 2012 : La Hongrie hérite des Pays-Bas et retrouve la Suède

7 février 2010 à 15 h 49 min 0 commentaire

Le tirage au sort des éliminatoires du prochain Euro de football s’est déroulé dimanche midi. Pour espérer faire partie des seize équipes qualifiées pour la phase finale de la compétition organisée par l’Ukraine voisine et la Pologne en juin 2012, la Hongrie devra réaliser un petit exploit. Dans le groupe E, elle affrontera les Pays-Bas et retrouvera la Suède qu’elle a affrontée lors des éliminatoires pour le mondial 2010. La Finlande, la Moldavie et surtout Saint-Marin, les autres équipes de ce groupe, sont en revanche largement à sa portée.

La Hongrie prépare le terrain pour présider l’Europe en 2011

La Hongrie prépare le terrain pour présider l’Europe en 2011

3 février 2010 à 23 h 05 min 0 commentaire

Pour la présidence du Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2011, la Hongrie prévoit un effectif de 700 employés. La grande majorité d’entre-eux sont déjà fonctionnaires aux affaires européennes. Après l’Espagne et la Belgique cette année, la Hongrie viendra clore ce « trio présidentiel » d’un an et demi à partir du 1er janvier prochain. La Hongrie sera l’hôte d’environ 15 conseils ministériels informels au cours de son mandat de six mois. Le nombre de sommets de chefs d’Etat qu’elle accueillera est cependant encore inconnu, et sujet à discussion. Le ministère des Affaires Etrangères s’efforce actuellement de tout organiser. En attendant, le « trio » a élaboré un programme commun et a déja clairement établit les priorités communes aux trois présidences: promouvoir les efforts qui visent à sortir de la crise économique et renforcer la lutte contre le chômage de manière efficace. Une présidence sous le signe du Danube… Les trois pays sont également tombés d’accord pour promouvoir l’utilisation durable des ressources naturelles. C’est justement dans ce secteur que la Hongrie a un intérêt direct, notamment dans le développement d’une politique européenne intégrée de gestion des eaux. La nouvelle stratégie de l’Union européenne pour le Danube dont nous rapportions les débuts prometteurs il y a une semaine devrait d’ailleurs être effectivement lancée durant le mandat de la Hongrie. … et de l’approfondissement des relations orientales Dans la veine du travail diplomatique hongrois dans les Balkans depuis plusieurs mois, la présidence hongroise de l’UE devrait logiquement soutenir la politique d’élargissement et faire entrer la Croatie dans sa phase finale d’adhésion. Autre « highlight » à venir dans le dossier de l’élargissement, le second sommet du Partenariat Oriental initié par les Relations Extérieures de la Commission européenne, aura lieu pendant le mandat de la Hongrie. Ce partenariat étudie de nouvelles idées émises par la Commission, pour approfondir les relations de l’UE avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, l’Ukraine et, sous conditions, la Biélorussie. Pendant son mandat, la Hongrie s’efforcera de réussir l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen, prévue pour mars 2011. Si cela se réalise, une bonne partie des frontières septentrionales et orientales de la Hongrie sera quelque peu soulagée d’une responsabilité qui pèse lourdement sur elle aujourd’hui. Péter Balazs, le ministre hongrois des Affaires Etrangères, a déclaré mercredi à MTI que la Hongrie a tenu à ajouter la diversité culturelle et le renforcement du régionalisme au programme de la présidence à trois. La semaine dernière, le même Péter Balazs se prononçait déja à Bruxelles sur les effets pervers actuels des accords de Dayton en Bosnie-Herzégovine, qui, politiquement divisée en trois communautés ethniques, subit une forte instabilité politique et se trouve sous la menace de tous les nationalismes. La Bosnie tiendra ses élections présidentielles et législatives en octobre cette année. Articles liés: Bons débuts de la stratégie européenne pour le Danube « Hajrá Pécs ! Hajrá Magyarország ! Hajrá Europa ! » Albanie-Hongrie, les nouveaux amis La Hongrie soutient l’adhésion de la Serbie à l’UE

UE: Le président polonais du Parlement cherche à se démarquer

UE: Le président polonais du Parlement cherche à se démarquer

2 février 2010 à 16 h 16 min 0 commentaire

Le président du Parlement européen Jerzy Buzek est en visite officielle de deux jours à Paris. Invité par le président de l’Assemblée nationale française Bernard Accoyer, il doit aussi rencontrer le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy. C’est l’occasion de revenir sur le parcours du premier président du Parlement européen originaire d’Europe centrale et sur les six premiers mois de son mandat. Aux côtés des occidentaux Barroso à la Commission et van Rompuy au Conseil, Buzek est le troisième homme. Il s’appuie alors sur ses origines de l’Est  pour se faire une place et émettre des priorités qui lui sont plus personnelles, orientées vers l’élargissement. Mais la visibilité est difficile à acquérir et les conditions de sa politique ne sont pour l’instant pas optimales. Elu à la tête du Parlement européen le 14 juillet dernier à une majorité jamais atteinte par un autre prétendant, Jerzy Buzek est un citoyen polonais, né dans une petit village de Silésie – à l’époque, en 1940, polonais – devenu tchèque par la suite, par le truchement des traités de paix. Membre du Parti populaire européen (PPE), c’est-à-dire de la droite, Jerzy Buzek a commencé sa carrière politique auprès de Lech Walesa dans le syndicat Solidarnosc. Premier ministre de la Pologne, puis eurodéputé, il est élu président du Parlement qui doit mettre en application le traité de Lisbonne. Etre Polonais a manifestement aidé Jerzy Buzek a être élu. C’est du moins ce qu’ont déclaré les représentants des différents partis politiques représentés à Bruxelles. Prétexte pour justifier la négociation d’une présidence tournante entre les deux principaux partis ? Toujours est-il que l’homme semble avoir fait une pratique unanimité autour de lui. Et avec raison, n’a-t-il pas – avec d’autres bien sûr -, préparé son pays à devenir membre de l’Union européenne et de l’OTAN ? A chacun son pré carré Jerzy Buzek doit surtout trouver sa place entre la présidence tournante de l’Union européenne – dirigée pour six mois par les Espagnols, le nouveau président du Conseil européen, Herman van Rompuy et le président de la Commission, José Manuel Barroso. Le traité de Lisbonne laisse plus de place aux députés européens et c’est l’occasion pour leur président de faire entendre sa voix et de jouer un rôle plus représentatif.  Mais l’exercice est loin d’être gagné. On l’a vu avec Copenhague. La sécurité énergétique et le changement climatique font partie des grands dossiers sur lesquels le Parlement doit travailler, mais avec pour l’instant aucuns résultats probants. En sera-t-il autrement pour la politique de l’élargissement à l’Est, déclarée comme une autre de ses priorités ? N’avait-il pas déclaré lors de sa victoire : « Je considère mon élection comme un signal pour les pays de l’Est et un hommage aux citoyens qui ne se sont pas soumis à un système hostile« . Le dossier de l’élargissement de l’Union européenne à l’Ukraine et aux Balkans semble pourtant lui aussi aller à reculons. Le charme est passé et aujourd’hui nombre des députés veulent mettre tout d’abord en adéquation les institutions européennes avec le nombre de pays membres. Cela ne pourra que se faire au détriment des candidatures ukrainienne et balkaniques qui risquent de se lasser et de le prouver à travers le résultat de leurs prochaines élections. Articles liés : Ukraine: inamovible Yanukovych Croatie: un nouveau président, faute de mieux Albanie-Hongrie, de nouveaux amis La Hongrie soutient l’adhésion serbe à l’UE

La Russie réaffirme son leadership de l’énergie en Hongrie

La Russie réaffirme son leadership de l’énergie en Hongrie

27 janvier 2010 à 13 h 46 min 0 commentaire

Le président du gouvernement russe, Viktor Zubkov, est’ en visite en Hongrie jusqu’à demain pour la signature de l’acte fondateur de la société russo-hongroise qui construira le gazoduc South Stream. Ce projet est une alternative au transit terrestre du gaz russe vers l’Europe via la Mer Noire. Il concurrencera principalement l’Ukraine, et, dans une moindre mesure, la Biélorussie sur le marché de la logistique de l’énergie.

A Kiev, un ambassadeur russe pour soutenir Yanukovych

A Kiev, un ambassadeur russe pour soutenir Yanukovych

20 janvier 2010 à 6 h 37 min 0 commentaire

Premier signe de dégel dans les relations russo-ukrainiennes. L’élimination d’office de la bête noire des Russes, le président sortant Viktor Iouchtchenko au premier tour de l’élection présidentielle en Ukraine dimanche, a décidé Dimitri Medvedev d’envoyer son ambassadeur à Kiev, qui avait pourtant été nommé 5 mois plus tôt, en août 2009. L’ambassadeur russe Mikhaïl Zoubarov avait repoussé son installation en Ukraine car il jugeait la politique ukrainienne « anti-russe » à l’époque. Bien que les Russes aient une préférence pour leur allié de toujours, Viktor Yanukovych, Ioula Timoshenko resterait une meilleure option que Iouchtchenko, considéré à Moscou comme un voleur de gaz et comme le trafiquant d’armes privilégié de la Géorgie. « J’espère que le pouvoir qui sera mis en place en Ukraine sera efficace. Une force constructive dans tous les domaines dans ses relations avec la Russie » , a déclaré le président russe, Dimitri Medvedev. Le second tour des élections présidentielles ukrainiennes ayant lieu le 7 février prochain, les 3 semaines à venir vont paraître longues aux observateurs de l’entre deux scrutins. Avec l’arrivée de l’ambassadeur russe à Kiev, il est clair que la Russie envoie là un signal fort pour peser sur l’élection à sa manière. Article lié: Ukraine: inamovible Yanukovych

Ukraine: inamovible Yanukovych

Ukraine: inamovible Yanukovych

18 janvier 2010 à 4 h 04 min 0 commentaire

L’Ukraine votait hier au premier tour de ses élections présidentielles, 5 ans après la fameuse « révolution » orange. Sans surprise, Viktor Ianoukovitch sort comme d’habitude en tête, avec 38% des voix, devant Ioula Timochenko à 25%. Arrivé cinquième de l’élection avec moins de 6% des suffrages, le président sortant Viktor Iouchtchenko n’aura pas, cette fois-ci, la tentation d’avoir recours à un scénario de services secrets russophiles, puisqu’il a lui-même empoisonné la vie politique de son pays pendant 5 ans. En attendant le second tour le 7 février, l’instabilité politique intérieure de l’Ukraine pourrait être à son paroxysme. Viktor Ianoukovitch avait déja gagné les dernières présidentielles, mais, suspecté de fraudes, il avait dû accepter de refaire l’élection, en grande partie sous pression internationale. Les accusations préventives de fraudes électorales dans l’entre deux tours sont à nouveau au rendez-vous bien sûr, menées cette fois par Ioula Timoshenko. On note enfin que l’abstention à ce premier tour (60% de participation contre 75% en décembre 2004) montre un peuple ukrainien quelque peu intoxiqué par son élan démocratique. Les élections en Ukraine, des isoloirs au tribunal La seule surprise de ce premier tour est peut-être l’écart écrasant de Viktor Ianoukovitch sur sa dauphine. Etrangement jugé peu charismatique par la majorité des médias occidentaux, il semble cependant difficile, voire impossible, en tous cas en Ukraine, de remettre le vieux russophone au placard. L’Ukraine était déja réputée pour la fragilité de ses institutions démocratiques, ca ne s’arrangera pas en pleine élection. Avec la catastrophe naturelle survenue en Haïti, et la couverture médiatique qu’elle impose, on peut s’attendre à ce que la couleur orange soit définitivement démodée du côté de Kiev, et à ce qu’il n’y ait pas de putsch médiatique cette année. Par contre, c’est une bataille juridique qui est prévue dans trois semaines, tant la méfiance règne entre les candidats au moment des tractations. Bien que la Commission électorale (ce n’étaient pas les observateurs venus du monde entier qui manquaient) ait écartée la possibilité de fraudes massives qui auraient pu influencer les résultats, certains perdants, mais aussi Timochenko elle-même, criaient déja au vol avant la tombée des premiers résultats hier soir. Cette dernière en a profité bien sûr pour commencer à rassembler « les forces démocratiques » autour d’elle et à diaboliser son adversaire : avec elle, il s’agit d’ « emmener l’Ukraine sur la voie de l’Europe civilisée. » Yanukovych, l’homme à abattre De son côté, même s’il est bien seul, l’homme fort de l’élection entend également faire des propositions aux citoyens déçus qui n’ont pas encore voté pour lui. Et il s’en sort plutôt bien, puisqu’au vu des sondages il part avec une longueur d’avance au second tour. Le gros problème pour Ianoukovitch sera d’arriver à séduire plus que les russophiles d’Ukraine tout en conservant ces derniers dans ses rangs. En effet, si son opposition à Iouchtchenko il y a cinq ans était frontale géopolitiquement, elle est beaucoup plus nuancée avec Timochenko. Lorsqu’elle fût Premier Ministre, celle-ci a su personnaliser en sa faveur le rapprochement de l’Ukraine avec la Russie d’un côté, et avec l’Union Européenne de l’autre. Elle serait même particulièrement appréciée par Vladimir Poutine en personne, c’est dire… Ianoukovitch, quant à lui, n’est plus contre l’intégration, à terme, de l’Ukraine à l’UE. A priori, malheureusement pour Ioula Timochenko, c’est à Kiev que tout cela devrait finalement se décider le 7 février prochain, pas à Bruxelles, ni à Moscou. Et si le scrutin se passe bien, c’est surtout au peuple ukrainien qu’elle devra s’adresser, pour les convaincre de trahir l’homme auquel il a régulièrement montré sa fidélité, à chaque élection depuis 2004. Articles liés : L’Ukraine repasse à l’Est Le FMI au secours de l’Ukraine A Budapest, le froid entre Kiev et Moscou impose un remède rapide Une stratégie énergétique régionale pour en finir avec l’Ukraine

Le FMI au secours de l’Ukraine

Le FMI au secours de l’Ukraine

6 janvier 2010 à 21 h 58 min 0 commentaire

Le ministre ukrainien de l’Energie Yuri Prodan, a déclaré mercredi que la compagnie nationale Naftogaz paiera 892 millions de dollars US pour le gaz russe consommé en décembre dans le temps qui lui est imparti, c’est à dire avant le 11 janvier. Cependant, au même moment, le président Viktor Iouchtchenko a affirmé que Naftogaz n’en avait pas les moyens. Il s’en est remis à Vladimir Stelmakh, directeur de la Banque nationale, pour résoudre le problème. En fait, la clé du déblocage de ce différend commercial vient encore de Washington. Pour la nouvelle année, le FMI a fait une fleur au gouvernement ukrainien en permettant à sa Banque nationale de débloquer 2 milliards de dollars US de ses réserves de devises étrangères pour payer les livraisons de gaz russe. Cela devrait soulager Budapest et Bratislava, qui recevront leur gaz de Russie comme prévu et sans fuites sur le territoire ukrainien pour cette fois. Mais, au vu des 5 dernières années, l’obscur conflit gazier avec la Russie discrédite l’Ukraine en tant que zone de transit énergétique privilégiée et aggrave de plus en plus sa réputation commerciale déja bien entamée. Finie la gourmandise L’Ukraine, qui transite 80% du gaz russe vers l’Europe, a reçu un total de 27 milliards de mètres cube en 2009, alors que sa moyenne de transit était de 55 milliards de mètres cubes dans les années précédant la crise. Le mois dernier, l’Ukraine s’est mis d’accord avec Gazprom pour réduire encore ses approvisionnements de gaz naturel à seulement 7 milliards de mètres cubes pour le premier trimestre de 2010. Le contrat prévoyait 8,75 milliards de mètres cubes à l’origine. Kiev, qui payait encore 20% de moins que les consommateurs de gaz russe en Europe jusqu’à maintenant, devra payer effectivement le prix moyen européen à partir du 1er janvier. L’Ukraine en pleine crise politique… La plupart des commentateurs s’attendent à ce qu’il n’y ait aucun vainqueur au premier tour des présidentielles le 17 janvier prochain. Ils prévoient donc un second tour de scrutin le 7 février entre Viktor Ianoukovitch et Ioulia Tymochenko, à l’issue duquel un gouvernement d’unité nationale solide serait providentiel pour tout le monde, y compris pour le Kremlin.  Depuis la dernière élection qui a vu la « révolution » orange mettre Iouchtchenko au pouvoir, l’ex-Etat soviétique est particulièrement vulnérable à une réputation qui inspire de moins en moins les investisseurs internationaux. Le climat hostile généralisé dans la vie politique en Ukraine reflète la division de longue date du pays entre l’ouest nationaliste, qui salive devant l’UE et les États-Unis, et les russophones à l’est et au sud, qui restent respectueux à l’égard de Moscou. Les pics lancés par le président contre son ancien alliée Ioulia Tymoshenko ont largement divisé le camp « orange » et ont enlisé les gouvernements successifs dans un blocage de la gestion de la crise économique. …monétaire… Actuellement, la crise politique retarde l’aide du FMI de 16,4 milliards de dollars US. En 2 ans, l’Ukraine est tombée dans une profonde récession, marquée par le plongeon de ses exportations d’acier, qui a entrîné l’affaiblissement de la monnaie, qui, à son tour, a lourdement déstabilisé le secteur bancaire. En 2009, malgré l’aide du FMI, l’économie ukrainienne s’est contractée de près de 15%. La monnaie hryvnia a amorcé sa chute au deuxième semestre 2008, et la crise a provoqué une perte de plus de 60% de sa valeur par rapport au dollar US. L’import-export du pays en a été profondément affecté. Dès lors, le hrvynia a été renforcé jusqu’à 8,0 pour un dollar US, après avoir effectué sa chute historique à près de 10,0 pour un dollar US en décembre 2008. Lorsque le hryvnia était dans sa meilleure forme par rapport au dollar US, il pointait à 4,5. La faiblesse de la monnaie a bien entendu aggravé les difficultés qu’avaient déja les Ukrainiens à rembourser une dette contractée en dollars. Le secteur bancaire a logiquement implosé. Depuis octobre 2008, la Banque nationale a dû puiser dans ses réserves et dans les fonds du FMI pour intervenir au quotidien sur le marché des devises étrangères, afin de soutenir le hryvnia. … et financière L’Ukraine a reçu plus de 10 milliards de dollars du FMI depuis novembre 2008. Le prêt a été accordé à la condition d’adopter une grande prudence budgétaire, de recapitaliser les banques et d’instaurer un mécanisme de taux de change libéral. Manifestement, aucune de ces conditions n’a été remplie par l’Ukraine. Au contraire,l’échéance du budget a même été repoussée à après les élections de ce mois-ci. En attendant l’issue des élections, le FMI a décidé de suspendre son programme d’aide et bloque une tranche de 3,8 milliards de dollars US. Pour compenser et trouver une issue à la crise gazière, le FMI vient de faire la bonne surprise à l’Ukraine de permettre à sa Banque centrale de débloquer 2 milliards USD de ses réserves de devises étrangères. L’Ukraine peut alors s’acquiter de ses créances  immédiates, en particulier celle de décembre envers Gazprom. Les réserves de change ukrainiennes atteignaient leur niveau record en été 2008 (38 milliards USD). Début 2009, elles s’élevaient à 32 milliards USD, et continuaient leur chute encore en novembre dernier à hauteur de 27 milliards USD. Les importations ukrainiennes ayant dégringolé en raison d’une demande intérieure affaiblie, et les exportations devenues plus séduisantes par la dévaluation du hryvnia, on peut espérer que les conditions d’un équilibre commercial, soutenu par une stabilité politique dès février, apparaissent prochainement. Mais, en aucun cas ces conditions arrangeront la dette extérieure de l’Ukraine, que la banque nationale estime à 20 milliards USD en 2010, dont 18 proviennent de la dette commerciale. Le gouvernement a affirmé qu’il avait réglé toutes ses dettes pour 2009, intérieures et extérieures, dans les temps et dans leur intégralité. Tout au long de l’année, les investisseurs étaient rongés par la crainte d’un défaut de paiement. Pour 2010, souhaitons aux Ukrainiens un président plus compétent et plus rassembleur pour élaborer une politique budgétaire claire et efficace, et soigner la réputation commerciale du pays. Articles liés: A Budapest, leLire la suite

A Budapest, le froid entre Kiev et Moscou impose un remède rapide

A Budapest, le froid entre Kiev et Moscou impose un remède rapide

4 janvier 2010 à 12 h 29 min 0 commentaire

Plus qu’une semaine avant que les Russes ne coupent le robinet. Depuis le début du mandat présidentiel de Viktor Iouchtchenko en Ukraine, les hivers sont rudes en Europe Centrale et dans les Balkans. Un pays comme la Hongrie, ayant hérité d’une forte dépendance au gaz russe sous l’ère socialiste, passe tous ses hivers depuis 5 ans sous la menace d’une coupure de gaz par la Russie, dûe à ses ennuis avec l’Ukraine. Cette dernière vient de réduire considérablement sa commande de gaz à la Russie en 2010 pour espérer pouvoir éponger sa dette un jour.

Une stratégie énergétique régionale pour en finir avec l’Ukraine

Une stratégie énergétique régionale pour en finir avec l’Ukraine

31 décembre 2009 à 1 h 37 min 2 commentaires

Il y a deux jours, la Russie a informé Bruxelles du nouveau différend qu’elle entretiendrait avec l’Ukraine, pouvant entraîner la coupure de sa livraison de pétrole et de gaz à l’Europe centrale dès le mois prochain. Les 2 pays frontaliers de l’Ukraine parmi les « 4 de Visegrad » , soit la Slovaquie et la Hongrie, sont les plus durement touchés par cette annonce hivernale, devenue chronique depuis la « révolution » dite « orange » de l’Ukraine, qui a placé Viktor Iouchtchenko au pouvoir présidentiel il y a 5 ans. Les élections ukrainiennes en janvier prochain devraient apporter un peu de lumière sur le dossier de l’énergie russe.

H1N1 : Panique à l’Est!

H1N1 : Panique à l’Est!

11 novembre 2009 à 16 h 53 min 2 commentaires

Depuis plusieurs jours l’Ukraine est en proie à une violente épidémie de grippe, dont H1N1. La psychose a gagné la population qui se rue sur des masques et des médicaments… en rupture de stock. En Hongrie, on regarde vers l’Est avec inquiétude. A ce jour, l’épidémie qui frappe l’Ukraine depuis la mi-Octobre a touché plus d’un million d’Ukrainiens et tué plus de 150 personnes, selon les chiffres du ministère de la Santé ukrainien. 50.000 personnes ont aussi été hospitalisées. Cependant, l’épidémie a atteint un pic le 4 novembre dernier et a commencé à décroître, toujours selon le ministère de la Santé. Sur place depuis une semaine, la mission de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) confirme un léger ralentissement de l’épidémie mais estime qu’une seconde vague de contaminations est possible dans les semaines, voire les mois à venir. « Nous pouvons voir qu’elle a ralenti mais nous ne pouvons pas dire si elle est surmontée […] En Ukraine, on ignore comment le virus va se développer », a précisé le porte-parole de la mission, Christian Lindmeier, à l’AFP. Le Ministère de la santé ukrainien est en pourparler avec ses homologues Hongrois pour obtenir des tests rapides pour la grippe H1N1. La Hongrie s’est d’ores et déjà dite prête à envoyer 10.000 doses de vaccins en Ukraine. Une « invasion barbare » en terre Magyare ? Neuf régions ukrainiennes sont mises en quarantaine depuis la semaine dernière. Nouvelle néanmoins rassurante pour les Hongrois, il semblerait que le ralentissement de l’épidémie en Ukraine soit le plus marqué dans les régions de l’Ouest du pays, frontalières de la Hongrie. Mais comme l’a justement remarqué, la semaine précédente à la télévision publique, le ministre de la santé, Tamas Szekely, « Il y a un virus rapide et virulent en Ukraine et cela créé une situation d’urgence en Hongrie car le virus ne s’arrêtera pas aux frontières du pays ». La Hongrie paraît cependant mieux préparée que son grand voisin à une épidémie de grande ampleur. Une campagne de vaccination massive a débuté dans les écoles et les administrations publiques. Le Premier ministre Gordon Bajnai et son Ministre de la santé ont montré l’exemple en se faisant vacciner devant les caméras de télévision. Le pays a aussi l’avantage d’avoir développé son propre vaccin, produit localement par la compagnie pharmaceutique hongroise Omninvest. Les autorités hongroises estiment que le pays serait protégé contre une épidémie massive si 60% de la population se faisait vacciner. Or, un sondage Szonda-Ipsos réalisé une semaine plus tôt tend à montrer que près des trois-quarts de la population hongroise ne souhaitait pas se faire vacciner (73%). A ce jour, le bilan en Hongrie imputable à la grippe H1N1 est de 5 morts. Articles liés : Le vaccin anti-grippe encore dispo pour les étrangers H1N1 pointe son groin Les festivals ne seront pas pris en grippe Grippe porcine, le bilan

Nabucco passe le Parlement

Nabucco passe le Parlement

28 octobre 2009 à 19 h 00 min 0 commentaire

Lundi 19 octobre, le Parlement hongrois a ratifié le projet multilatéral Nabucco, gazoduc censé réduire la dépendance européenne au gaz russe et à l’intermédiaire ukrainien. L’accord entre les pays qui seront traversés par l’énergie provenant directement de la Caspienne avait été signé à Ankara le 13 juillet dernier.