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L’aéroport de Budapest casse les prix

L’aéroport de Budapest casse les prix

21 mai 2013 à 6 h 38 min 1 commentaire

L’aéroport Liszt Ferenc propose des rabais de 50% aux compagnies aériennes pour qu’elles assurent de nouvelles destinations. Le but annoncé est de rallier des destinations pas encore couvertes par le réseau de l’aéroport, et pour lesquelles deux, trois ou quatre vols par semaine suffiraient. « Il s’agirait d’une innovation au niveau européen, a déclaré Kam Jandu, Directeur exécutif de l’aviation à l’aéroport de Budapest. Nous offririons aux compagnies de partager les risques que représentent de nouvelles routes aériennes. » En attendant l’approbation de l’aviation civile hongroise, la direction de l’aéroport prévoit de faire ses offres à partir du 1er juin prochain. L’aéroport de Budapest a enregistré plus de 8,5 millions de passagers en 2012, une baisse de 4,7% par rapport 2011. Un mauvais résultat qui s’explique toutefois par la faillite du transporteur aérien national hongrois Malév la même année.

Aéroport de Budapest : « Il y a une vie après Malév »

Aéroport de Budapest : « Il y a une vie après Malév »

7 février 2012 à 14 h 14 min 3 commentaires

Après la faillite de Malév la semaine dernière, la société Budapest Airport Zrt. qui gère l’activité de l’aéroport Liszt Ferenc de Budapest reconsidère son avenir avec un « optimisme prudent », à commencer par ses plans pour l’année 2012. Quant aux anciens salariés de la feu compagnie aérienne hongroise, une partie d’entre eux passe déjà des entretiens d’embauche avec des compagnies low-cost.

Malév clouée au sol !

Malév clouée au sol !

3 février 2012 à 13 h 24 min 38 commentaires

Depuis ce matin à 6h, les avions de la compagnie aérienne hongroise n’ont pas quitté leur aéroport. Malgré les mesures prises par le gouvernement, la compagnie n’a pas pu sortir de la crise. La direction de Malév a pris cette décision pour minimiser les dégâts et parce que leurs partenaires ont „perdu leur confiance et exigent d’un jour à l’autre le remboursement de l’argent prêté”. D’après des informations divulgué ce matin par Index.hu, la compagnie aurait dû rembourser 30 millions d’euros aujourd’hui même, ce qu’elle n’a pas pu faire. Le chaos est total ce matin à l’aéroport Ferenc Liszt (anciennement Ferihegy), 7200 passagers y sont actuellement bloqués.  D’après des sources de Budapest Airport, le mécontentement des passagers n’a fait que grandir, le site internet a fermé ce matin, et la hot-line de Malév ne répondait pas. Il y avait bien quelques informations à la place du site internet, mais celles-ci étaient exclusivement en langue hongroise et il a fallu plusieurs heures pour qu’elles soient traduites en anglais. Trois appareils de la compagnie sont restés à l’étranger : à Prague, Tel-Aviv et Dublin. Par ailleurs, les compagnies low-cost ont sauté sur l’occasion : Ryanair s’apprête à revenir en Hongrie, et Wizzair a mis en place un service d’urgence. La compagnie emploie actuellement 2600 personnes. La plupart des employés risquent de perdre leur place dans les jours qui viennent. Toujours d’après les informations d’Index, Malév devait rendre à la mi-journée 9 appareils obtenus « en leasing » auprès d’une compagnie irlandaise. Cela était d’ailleurs prévu et voudrait donc dire que la fin de la compagnie n’était pas une surprise. Anecdote presque cocasse si la situation n’était pas si grave : ce matin, le ministre des Affaires Étrangeres János Martonyi, en personne, a pu rentrer in-extremis d’un voyage à Chisinau avec un des derniers vols ! Enfin, la faillite de la compagnie risque d’avoir des effets désastreux sur l’économie hongroise : 40% des vols en partance de l’aéroport de Budapest était effectués par la compagnie. D’après Ákos Niklai, le vice président de l’association des hôtels et des restaurants hongrois (MSZÉSZ) a déclaré à MTI que si les vols de Malév ne reprennaient pas rapidement, le nombre de touristes pourraient baisser de 50% dans les semaines qui viennent. Sources : MTI, MNO, Index Article lié : Malév en plein crash

BKV : Terminus, tout le monde descend !?

BKV : Terminus, tout le monde descend !?

27 janvier 2012 à 13 h 11 min 13 commentaires

Malgré les 15 milliards de forints débloqués in extremis jeudi par la ville de Budapest, la société des transports publics de la capitale hongroise pourrait cesser temporairement ses services dès le mois prochain si l’Etat ne vient pas immédiatement à son secours. Budapest et la BKV sont littéralement prises à la gorge par le recouvrement d’une multitude de prêts qui arrivent à échéance.

Budapest : le métro lève le pied sur la ligne 3

Budapest : le métro lève le pied sur la ligne 3

14 décembre 2011 à 12 h 38 min 0 commentaire

Pour des raisons de sécurité et afin d’éviter la fermeture totale de la ligne 3 du métro de Budapest qui engendrerait un véritable chaos dans le trafic des usagers, la BKV a décidé de réduire la vitesse de ses rames. Depuis mardi, les métros de la ligne 3 de Budapest sont limités à 60 km/h au lieu de 80 km/h. Selon les sources officielles, la réduction de la vitesse est due aux mauvaises conditions de circulation dans les tunnels. En raison de la corrosion et des vibrations, les rails seraient en train de se dégrader dangeureusement au niveau des aiguillages. Vendredi dernier, suite à un problème dû au freinage d’un métro, un incendie s’est déclaré à proximité de la station centrale Déak Ferenc. Cet incident est au moins le deuxième du genre cette année sur la ligne 3, la plus fréquentée du réseau budapestois. En avril dernier, une rame avait entièrement brûlé entre Lehel tér et Ujpest. Articles liés : Les métros d’Alstom en circulation à Budapest d’ici la fin de 2012 Alstom – Budapest, nouveau départ BKV – Alstom : « je t’aime moi non plus » Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement Les adieux de Demszky au Conseil de Budapest

La BKV à l’agonie, Tarlós sur la corde raide

La BKV à l’agonie, Tarlós sur la corde raide

13 décembre 2011 à 12 h 53 min 20 commentaires

L’arrivée de la Fidesz au gouvernement et à Budapest n’a pas fait de miracles pour la situation financière de la BKV, au contraire. Selon les responsables municipaux, tout le système de transports publics de la capitale serait sur le point de s’effondrer si l’Etat ne le sauvait pas immédiatement et il pourrait même entraîner le pays tout entier dans sa banqueroute. Du côté du gouvernement, on critique publiquement la gestion et le style d’István Tarlós, que le parti au pouvoir avait pourtant « placé » à la mairie de Budapest.

L’autouroute hongroise plus chère en 2012

L’autouroute hongroise plus chère en 2012

27 octobre 2011 à 8 h 14 min 0 commentaire

Le budget 2012 prévoit de ne pas subventionner le Centre de Coordination pour le Développement des Transports en Hongrie (KKK) pour le développement et l’entretien des routes l’année prochaine. Ce seront donc les usagers qui devront payer leurs vignettes plus cher. Les nouveaux tarifs ne sont pas encore communiqués. Le plan budgétaire du KKK pour 2012 est estimé à 93 milliards de forints (environ 313,5 millions d’euros). Jusqu’à cette année, la subvention de l’Etat s’élevait à 30,5 milliards de forints par an. Le prix de la vignette autouroutière est actuellement de 2750 forints par voiture (environ 10 euros) pour une période d’utilisation de 10 jours et de 4500 forints pour un mois.

Internet wifi dans certains trains Intercity hongrois

14 septembre 2011 à 14 h 16 min 0 commentaire

La compagnie nationale de transport ferroviaire hongroise MÁV offre désormais l’accès gratuit à l’internet wifi sur trois lignes Intercity : Budapest – Miskolc, Budapest – Debrecen et Budapest – Nyíregyháza. Ce service, d’une bande passante de 7.2 Mbit/sec. est assuré conjointement par Magyar Telekom et la filiale de gestion des passagers MÁV-Start. Selon le PDG de cette dernière, Zsolt Monszpart, « le wifi gratuit sera disponible sur d’autres lignes plus tard ». Le contrat avec Magyar Telekom est d’une durée de deux ans. Les six premiers mois sont gratuits pour MÁV-Start. Cette innovation lui coûtera ensuite 30000 HUF net par voiture équipée. source : Hungary around the clock Articles liés : A défaut de vitesse, certains transports hongrois sont au Wi-Fi MAV et Volan réunis dans une holding fin 2011

Alstom – Budapest, nouveau départ

Alstom – Budapest, nouveau départ

17 juillet 2011 à 20 h 02 min 3 commentaires

Jeudi 14 juillet, le conseil municipal de Budapest a largement voté pour le projet Alstom – Budapest (sur 28 votes : 24 pour, 4 blancs) concernant les nouvelles voitures de métro des lignes 2 et 4. Dans le contrat qu’Alstom devrait signer jeudi prochain, la société française a reçu 90 jours d’ultimatum pour répondre aux critères établis par la ville et mettre ses wagons en état de circuler.

Dans quelles mains l’aéroport de Budapest va-t-il atterrir ?

Dans quelles mains l’aéroport de Budapest va-t-il atterrir ?

12 juin 2011 à 17 h 06 min 1 commentaire

L’Etat hongrois va vendre ses parts (25% de l’actionnariat) de la société Budapest Airport Zrt estimées a 36,6 milliards de forint (autour de 130 millions d’euros). L’acheteur est la société Hochtief, actionnaire majoritaire, mais ils souhaitent se séparer de leur part. Quelle société serait à même de racheter les parts de Hochtief ?

Des travaux sur Ferenciek Tere en 2012

Des travaux sur Ferenciek Tere en 2012

25 avril 2011 à 18 h 48 min 0 commentaire

L’année prochaine, d’importants travaux débuteront sur la place de Pest qui devance le pont Erzsébet,  dans l’intérêt des cyclistes, des piétons et des transports publics. Avec un projet estimé à 3,5 milliards de forints, la rénovation de Ferenciek Tere devrait débuter en 2012. Parmi les 22 milliards d’euros de fonds structurels européens accordés à la Hongrie pour 2007-2013, voici un bel exemple de leur mobilisation pour des travaux qui pourront être subventionnés à hauteur de 85 % de la somme totale. Attention, selon l’agence de presse anglophone Hungary Around The Clock, le trafic passant en-dessous de la place sera totalement stoppé pendant un temps, puis ré-ouvert par la suite pour les piétons.

Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes

Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes

27 février 2011 à 14 h 12 min 1 commentaire

Mardi soir lors d’une émission sur HírTv, István Tarlós, maire de Budapest, a affirmé qu’au mois de mars, l’État hongrois verserait une somme de 19 milliards de forints (70 millions d’euros) à la compagnie de transports publics de Budapest (BKV). En échange, la capitale céderait au moins deux de ses immeubles à l’État. Lorsque István Tarlós disait, au mois de janvier, que BKV ferait inévitablement faillite au printemps, faute d’une aide de ses amis du gouvernement Fidesz, il était facile d’y voir un mélange de bluff et de larmes de crocodile. La promotion du très jeune Dávid Vitézy (photo) à la tête du nouveau Centre des Transports de Budapest (BKK) semble aussi faciliter beaucoup de choses dans les relations entre l’Etat et BKV. En effet, le protégé de Tarlós vient d’une famille très proche du premier ministre Orbán. Le jeune Vitézy se dit d’ailleurs optimiste quant à l’obtention des 30 milliards de forints (plus de 110 millions d’euros) qu’il réclame pour combler le déficit annuel des transports publics de Budapest.

Le Metropolis d'Alstom au dépôt de BKV en 2009

BKV – Alstom : « je t’aime moi non plus »

27 février 2011 à 10 h 46 min 0 commentaire

Certains signes montrent que les rames de métro d’Alstom destinées à remplacer les vieilles rames du métro 2 et à desservir la future ligne 4 pourraient faire leur retour. Le feuilleton Alstom – BKV continue, avec l’annulation, il y a 15 jours, de l’audience à Budapest concernant le conflit entre le constructeur français et NKH, l’Autorité Nationale des Transports. Cette dernière avait décrété, en octobre dernier, que le système de freinage du Métropolis d’Alstom Transports (construit en Pologne) était défectueux au vu des normes hongroises. Chez Alstom, on avait été choqué de l’attitude des autorités budapestoises, qui avaient renvoyées toutes les rames hors des dépôts de BKV. Du côté de BKV, il semble que l’on se soit servi de l’expertise de NKH pour punir l’entreprise française qui, depuis le début, a pris certaines libertés par rapport au contrat, notamment dans les délais de livraison qu’elle n’a pas respecté (plus d’un an de retard pour les premiers essais). Exaspérée et empêtrée dans le projet de sa nouvelle ligne de métro (Vinci venait de se retirer du projet, en pleine construction, en laissant Budapest dans l’embarras par rapport aux subventions européennes), BKV a alors tenté de « faire payer » Alstom en lui demandant de lui rembourser l’avance de 30 milliards de forints qu’elle lui avait versé avant la livraison, en 2008 (presque la moitié du montant total du contrat). Le remboursement de cette somme aurait précisément bien arrangé la compagnie de transports en pleine faillite, qui accuse justement un déficit de 30 milliards HUF pour son fonctionnement cette année. Jugée au Tribunal de Nanterre en décembre, la demande de BKV a été rejetée et les deux parties se sont retrouvées perdantes, dans l’impasse. Vue sous un angle optimiste, l’annulation de l’audience du 14 février pourrait donc vouloir dire que NKH serait prête à revoir son jugement technique sur le système de freinage des nouvelles rames afin de régler ce contentieux qui a assez duré. Articles liés : Sauvetage de BKV : les bons amis font les bons comptes Les « expats » parlent aux « expats » Le métro 4 s’arrête quand le dialogue reprend avec Alstom Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar

A l’arrêt de bus, les fumeurs gardent leurs distances

2 février 2011 à 11 h 18 min 1 commentaire

Nouvelle mesure contre les fumeurs à Budapest : la cigarette « qui fait venir le transport plus vite », c’est fini ! A partir du 6 février, il sera interdit de fumer aux arrêts de bus, de trams, de trolley et à l’arrêt de funiculaire. Les fumeurs contrevenant à ce règlement s’exposent à un amende qui pourra s’élever jusqu’à 50 000 HUF ( 185 euros) ! Les fameux gardiens d’espace public, qui font décidément beaucoup parler d’eux chez les pauvres en ce moment, seront responsables de faire respecter cette nouvelle mesure. Conformément à ce décret, adopté par le Conseil municipal de façon unanime, la largeur de l’espace « protégé » s’étendra à 2 mètres à compter de la bordure du trottoir, et sa longueur dépendra du type de moyen de transport en question. BKV affichera l’interdiction d’ici quelques jours. Article lié : BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie « en loosdé » La lutte anti-tabac pour des clopinettes

BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie «en loosdé»

BKV : à Pest, la chasse aux fraudeurs s’intensifie «en loosdé»

2 février 2011 à 10 h 34 min 3 commentaires

Depuis le 11 janvier et pendant une période d’essai d’encore deux mois, BKV nous propose un mélange des genres déconcertant dans ses nouvelles méthodes de contrôle et de verbalisation des passagers voyageant sans titre de transport. Dorénavant, on peut non seulement se faire contrôler par les agents en blousons « bombers » connus pour ne pas être très futés, mais aussi par des agents de surveillance hors des transports, dont la mission première est de faire décamper les clochards.

BKV : István Tarlós s’en remet totalement au gouvernement

13 janvier 2011 à 22 h 25 min 0 commentaire

Selon István Tarlós, maire de Budapest, la faillite de la société publique de transports est inéluctable, à moins qu’une aide du gouvernement, accompagnée de solutions viables, ne vienne débloquer sa situation dans les prochaines semaines. « Il est très probable que BKV fasse faillite dès le printemps cette année » – a confirmé M. le Maire dans l’émission Ma reggel de jeudi sur MTV. Fataliste, il pense que les difficultés financières de la compagnie ont atteint un tel niveau que la direction de la ville ne peut plus les résoudre. C’est donc maintenant au gouvernement de lui donner un coup de main. L’appui gouvernemental dont pourrait profiter BKV dépend de la décision du ministre de l’Economie, György Matolcsy. C’est également lui qui décidera du montant de l’aide, ainsi que de la date à laquelle elle sera versée, dixit Tarlós. « S’il n’y a pas de solution pour résoudre les difficultés, il reste préférable de ne pas éviter la faillite. « La faillite de BKV n’est pas le synonyme de celle de la capitale »  a-t-il enfin ajouté. Source : MTV hirado.hu, le 13 janvier 2011

La 37, une des routes les plus « casse-gueule » de Hongrie

La 37, une des routes les plus « casse-gueule » de Hongrie

13 janvier 2011 à 13 h 17 min 0 commentaire

En raison de son mauvais état, la route nationale 37, reliant Hernádkak à Tokaj, est devenue dangereuse à la circulation. L’état de la route soumise à la charge permanente des véhicules est actuellement amélioré par asphalte froide, car la rénovation totale n’est pas envisagé avant 2020. Source : MTV hirado.hu

Budapest : la hausse habituelle du prix des titres de transport

Budapest : la hausse habituelle du prix des titres de transport

10 janvier 2011 à 3 h 26 min 4 commentaires

Dans le cadre de la hausse des prix des services publics à Budapest, la BKV ne déroge pas à la règle, comme chaque année d’ailleurs. Toutefois, le nouveau montant des titres de transports n’a pas encore été annoncé. Comme l’indique la photo ci-dessous, un titre de transport à Budapest valait 320 HUF (1.15 euros) en 2010. Ce ticket est valable sur tout le réseau de villamos (tramways), de bus et de métros.

Les travaux de la ligne 4 du métro de Budapest en "stand by"

BKV : le métro 4 s’arrête quand le dialogue reprend avec Alstom

10 janvier 2011 à 0 h 52 min 1 commentaire

La construction du tronçon de la ligne de métro 4, entre Keleti et Bosnyak Ter, pourrait être repoussée jusqu’en 2014, a déclaré Tarlos Istvan, maire de Budapest, la semaine dernière. C’est la raison financière qui a été invoquée. La BKV espère obtenir une aide de l’Etat, sans quoi elle risquerait la faillite, et entraînerait celle de la ville par la même occasion. Du côté d’Alstom, les choses semblent pouvoir s’arranger, du moins pour le moment. Même si le Tribunal de Nanterre a rendu son jugement dans l’affaire qui oppose Alstom Transports à la BKV, en n’accordant pas la garantie bancaire de 37 milliards de HUF à la BKV (source en anglais, realdeal.hu). La société française et la BKV souhaitent néanmoins parvenir à un compromis et sortir de l’impasse assez rapidement, afin d’éviter trop de dégâts financiers pour les deux parties. Plutôt une bonne nouvelle donc, après – on s’en souvient – les péripéties qui avaient conduit la BKV à vouloir rompre définitivement le contrat avec Alstom en octobre dernier. Articles liés : L’actu « mi figue – mi raisin » de la BKV Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

Fait divers : un taxi poignardé pour une histoire à 4000 forints

9 janvier 2011 à 14 h 10 min 0 commentaire

A Budapest ce week-end, près de Keleti Pályaudvar, un chauffeur de taxi a été blessé par un coup de couteau en voulant aider un collègue dont le client refusait de payer sa course. Le client en question avait pris un taxi avec deux de ses amis, qui ont quitté le véhicule près de Keleti Pályaudvar, afin d’aller chercher de l’argent à un distributeur de billets. Au bout d’une demie heure d’attente, les deux « amis » n’étant toujours pas revenus, le chauffeur de taxi a finalement demandé au client qui était resté dans sa voiture de payer la facture, qui s’élevait à… 4000 HUF. C’est à ce moment-là qu’un collègue est intervenu pour lui venir en aide, et après un court débat (qui a dû rapidement s’échauffer), le client l’a poignardé. Le chauffeur, gravement blessé, a été conduit à l’hôpital. L’agresseur a quant à lui pris la fuite, et la course, elle, n’a pas été payée.

La BKV commence à privatiser

23 novembre 2010 à 13 h 54 min 0 commentaire

La compagnie de transports publics de Budapest vient d’annoncer qu’elle a choisi la société Orangeways pour couvrir certaines de ses lignes de bus habituelles. Une quarantaine de mini-bus climatisés, du type de ceux qui desservent la colline du château de Buda, vont envoyer certains Ikarus à la casse, après 20 ans de bons et loyaux services à Budapest. Articles liés : L’actu « mi figue – mi raisin » de la BKV Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

Transports : les « gros » maires Fidesz veulent faire gonfler les prunes

8 novembre 2010 à 13 h 21 min 14 commentaires

En début de semaine dernière, Istvan Tarlos, député-maire de Budapest, Lajos Kosa, député-maire de Debrecen, et Zoltan Kovacs, maire de Papa, ont proposé une augmentation du plafond des amendes pour les automobilistes. Ainsi, pour une infraction au code de la route, on ne risque plus 20 mais 100 000 forints d’amende. De quoi réfléchir à son comportement au volant, à moins de se risquer à des tentatives de corruption. Articles liés : La loi d’urbanisme qui rend les sans-abris insomniaques Les papillons décollent des pare-brises

L’actu « mi-figue mi-raisin » de la BKV

L’actu « mi-figue mi-raisin » de la BKV

26 octobre 2010 à 11 h 21 min 1 commentaire

Cette semaine, il y a une « bonne » et une mauvaise nouvelle pour la compagnie des transports publics de Budapest. Pour István Tarlós, maire Fidesz de la ville et « confrère » politique de Viktor Orbán, sa rencontre avec le premier ministre la semaine dernière a été très fructueuse, voire salvatrice. Le maire de la capitale a obtenu, sans surprise, une subvention du gouvernement pour relever les finances désastreuses de la BKV. 12,5 milliards de forints (45 millions et demi d’euros) seront ainsi alloués à Budapest et ses transports le mois prochain. Du côté des rapports entre BKV et les subventions européennes, par contre, le climat devient un peu plus tendu. Après certaines irrégularités découvertes par l’UE dans la gestion de la construction de la ligne 4 du métro de Budapest, les instances européennes ont décidé de suspendre le paiement de la subvention prévue à cet effet. Cette décision ne veut pas dire pour autant que la subvention est définitivement perdue pour István Tarlós. Mais il devra tout du moins surveiller certaines mauvaises habitudes prises par ses fonctionnaires dans le domaine des transports publics. Articles liés : Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement La Fidesz à la rescousse de Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV En Hongrie, la corruption est à la maison

Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement

Entre BKV et Alstom, les relations déraillent définitivement

26 octobre 2010 à 11 h 00 min 0 commentaire

En milieu de semaine dernière, BKV annonçait qu’elle rompait définitivement son contrat avec le constructeur français Alstom pour sa livraison de 44 rames de métro destinées à circuler sur la ligne 2 (ligne rouge) et sur la future ligne 4 encore en construction. La société de transports publics de Budapest a indiqué qu’Alstom n’a pas respecté les clauses du contrat, tant sur les délais de livraison que sur des problèmes d’ordre technique que la réglementation hongroise la forçait à résoudre. Le comble pour BKV : être lassé d’en avoir assez Jeudi dernier, les 22 rames françaises flambant neuves d’Alstom, baptisées Métropolis (voir photo), ont donc quitté les dépôts de Budapest. En mai 2006, Alstom avait remporté un appel d’offre lancé par la ville pour remplacer ses rames de l’ex-URSS (vieille de 40 ans) qui circulent encore sur les lignes 1 et 2, malgré la rouille et les problèmes récurrents qu’elles occasionent. Montant de l’offre : 247 millions d’euros (65 milliards de forints à l’époque). Selon Istvan Kocsis, PDG de BKV, sa compagnie avait payé une avance de 30 milliards de forints pour que les premières livraisons et les premiers essais aient lieu en 2008. Or, le temps de construire son produit en Pologne, Alstom n’a pu livré ses 22 rames qu’en février 2009. En avril 2009, les premiers essais ont révélé des problèmes de freinage sur le Métropolis. Depuis, les permis pour que ces rames soient conformes à la réglementation hongroise n’ont jamais été acquis par Alstom, et la dérogation demandée par l’entreprise française a systématiquement été rejetée par la Commission technique. Articles liés : Les adieux de Demsky au Conseil de Budapest Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar

MAV et Volan réunis dans une holding fin 2011

20 octobre 2010 à 10 h 15 min 0 commentaire

Pal Volner, secrétaire d’Etat en charge de l’infrastructure au ministère du développement national, a déclaré mardi que l’entreprise publique des chemins de fer hongrois MAV et la compagnie nationale de bus Volan seront détenus par une seule et même holding à la fin de l’année prochaine. M. Volner n’a fait que confirmer ce que le premier ministre Viktor Orban avait déja annoncé dans son discours sur les réductions des dépenses publiques au Parlement lundi : les deux sociétés seront gérées par le même portefeuille. M. Volner a notifié que 10 milliards HUF sur 32 milliards HUF supplémentaires pour MAV cette année proviendraient d’obligations garanties par le gouvernement. Le reste sera alloué par l’Etat pour l’entretien des voies, a t-il précisé. Selon l’agence de presse MTI, le PDG de MAV, Ferenc Szarvas, a déclaré qu’il espérait que la création de cette holding améliorera la situation de MAV. Du côté de la direction de Volan, Elemer Saslics pense qu’unifier les transports publics longue distance en province peut être une décision bénéfique quant à l’amélioration de l’efficacité du service auprès des usagers. Quoi qu’il en soit, selon la logique de fonctionnement d’une holding, on peut s’attendre à une vague de licenciements dans les transports publics nationaux en Hongrie l’an prochain.

La FIDESz à la rescousse de Budapest

La FIDESz à la rescousse de Budapest

18 octobre 2010 à 19 h 30 min 0 commentaire

István Tarlós, maire de Budapest depuis le début du mois, a déclaré mercredi dernier que la ville ne pourrait combler son déficit que si le gouvernement hongrois acceptait de lui venir en aide. En attendant l’audit qu’il a commandé à l’Etat sur les finances de la capitale, il doit rencontrer le premier ministre Viktor Orbán cette semaine pour discuter de la situation. Mais il ne faut pas rêver : une aide du gouvernement ne se fera pas sans une contre-partie politique. Depuis que Budapest et la Hongrie sont de nouveau gérées par des hommes politiques appartenant au même parti, les aides de l’Etat devraient débloquer bon nombre de situations budgétaires difficiles dans la capitale. Ainsi, Istvan Tarlós, le nouveau maire FIDESz de Budapest compte bien sur sa famille politique pour pouvoir gérer son budget cette année et en 2011. Il y a quelques mois, il était encore impossible pour l’ancien maire SzDSz Gabor Demszky d’imaginer pouvoir obtenir des fonds de l’Etat pour résoudre ses problèmes avec la BKV, pour ne citer que ceux-là. Les difficultés budgétaires « en détails » : Vendredi, à l’inauguration du nouveau conseil municipal, Janos Aktari, adjoint au maire chargé des finances, a annoncé que le déficit budgétaire de la ville serait d’au moins 55 à 60 milliards de forints cette année. A la question de savoir comment Budapest comptait réduire son déficit, il a confirmé les déclarations du maire selon lesquelles l’aide de l’Etat serait nécessaire, mais il a également ajouté que certaines économies seraient inévitables, par exemple l’abandon de certains projets municipaux. Il n’a cependant pas précisé de quels projets il pourrait s’agir, rappelant que ces décisions ne sont pas de son ressort. Quant aux projets déjà en cours, Aktari a répondu que seuls très peu de grands projets municipaux devraient être interrompus. La plupart des autres projets, comme la première section de la ligne 4 du métro, ne pourront pas être arrêtés pour des raisons légales et financières, en effet leur abandon coûterait plus cher que leur poursuite (notamment au regard des subventions européennes que la ville pourrait perdre). La main mise de « l’Etat FIDESz » sur Budapest la libérale « La situation est extrêmement préoccupante. Les projets entrepris à Budapest ne sont pas en danger sur le court terme, mais pourraient l’être avec le danger que court le budget 2011 » a déclaré Tarlós mercredi dernier. Le maire a également tenu à préciser que l’aide demandée ne concernerait pas exclusivement des questions de financement, mais aussi certaines responsabilités municipales offertes au gouvernement. Décryptage : si Orbán accepte de sécher les larmes de crocodile de son ami Tarlós, ce dernier le laissera volontiers mettre le nez dans certaines affaires de la ville. Si beaucoup de Budapestois de la jeune génération libérale ne sont pas vraiment « fans » de la FIDESz conservatrice d’Orbán, notamment sur le plan des libertés individuelles, ils pourront au moins espérer jouir bientôt d’une circulation plus fluide qu’aujourd’hui. Bien que nombre d’entre eux se soient convertis à la bicyclette depuis quelques années, les travaux publics et les transports restent les talons d’Achille de la gestion municipale depuis trop longtemps pour tout le monde. Articles liés : Municipales : la Fidesz plébiscitée István Tarlós, futur maire de Budapest Les adieux de Demszky au conseil de Budapest Municipales : LMP s’amuse de la défaite de l’opposition à Budapest Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Demszky tient le coup face au scandale BKV Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV En Hongrie, la corruption est à la maison Nouvelles du Danube et de Margit hid Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar Reprise des travaux de la nouvelle lligne de métro

A défaut de vitesse, certains transports hongrois sont au Wi-Fi

7 octobre 2010 à 17 h 15 min 2 commentaires

Depuis peu, Vodafone fournit un accès Internet sans fil aux passagers des mini bus de la compagnie nationale Volánbusz au départ de l’aéroport de Budapest (Ferihegy). Cette prestation s’ajoute à celles, de même nature, déja disponibles dans 60% des autocars Volán, principalement au départ et à destination de Budapest. Ce service existe sur 34 lignes en Hongrie, dont celles de Budapest à Vienne, à Sopron, à Zalaegerszeg, à Nagykanizsa, à Szekszárd, à Pécs, à Baja, à Szeged, à Battonya et à Eger. « Nous sommes heureux de pouvoir faire concorder gratuitement les nouvelles technologies avec les besoins de nos usagers » a déclaré le responsable des ventes chez Volán, juste après avoir signé l’accord avec Vodafone. Le réseau ferroviaire hongrois est certes connu pour sa lenteur, les trains n’allant pas plus vite qu’au XIXème siècle sur certaines lignes. Ainsi, et heureusement, les bus sont là pour faire preuve d’un peu plus de modernité. A défaut d’aller beaucoup plus vite que les trains, ils fournissent donc de quoi s’occuper sur Internet !

Le deuxième « villamos » de Debrecen

Le deuxième « villamos » de Debrecen

7 octobre 2010 à 10 h 42 min 1 commentaire

La ville de Debrecen construit la ligne de son tramway n°2. La ligne sera longue de près de 8 kilomètres et devrait être praticable – selon les prévisions actuelles – à la fin de l’été 2012. Ces travaux représentent un investissement de plus de 17,6 milliards de forints (soit 65 millions d’euros), dont 90% sont conjointement apportés par l’Union européenne (13,4 milliards HUF) et l’Etat hongrois (2,3 milliards HUF). Reste à espérer pour les habitants de Debrecen que ce projet sera géré de façon propre et transparente, au contraire de la ligne 4 du métro de Budapest, pour ne citer que cet exemple en Hongrie. Mais cela semble déja mal parti, puisqu’en avril 2009 déja, au moment de l’appel d’offre pour la production des voitures du tram 2 de Debrecen, on parlait de fin 2011 pour la fin des travaux.

Transports : BKV au pied du mur

Transports : BKV au pied du mur

30 août 2010 à 12 h 49 min 2 commentaires

A la veille de la rentrée scolaire, la société des transports publics de Budapest (BKV) manque d’une centaine de bus. A partir de mercredi, BKV devra faire face à un surplus considérable d’usagers. La compagnie, dont la gestion est controversée depuis plusieurs années, et dont la corruption interne a fait l’objet de scandales à l’échelle nationale ces derniers mois, dit rechercher activement une solution. Mais elle semble bien esseulée pour résoudre le problème… Avec un parc de bus plus que vieillissant (plus de 30 bus ont été mis hors service début août) et une situation défavorable avec le gouvernement qui rechigne à la subventionner à hauteur de ce qu’elle a l’habitude de recevoir, il va falloir beaucoup d’inventivité chez BKV pour répondre à la demande des Budapestois. Articles liés : Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement Le paradoxe BKV Demszky tient le coup face au scandale BKV Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV La grève de la décennie BKV, les contrôleurs préférés des fraudeurs

Débuts difficiles entre BKV et le gouvernement.

27 juillet 2010 à 21 h 16 min 1 commentaire

Y aura t-il « serrage de ceinture » chez BKV ? Le ministère de l’Economie examine actuellement son budget pour décider du montant maximal des aides publiques qu’il peut allouer à la société des transports publics de Budapest (BKV) pour le reste de cette année. Selon la porte-parole Anna Nagy à MTI-ECONEMS hier, le gouvernement ne devrait tout de même pas laisser la compagnie sur le carreau. Mais à en croire le maire de Budapest Gábor Demszky, celle-ci serait actuellement complètement prise à la gorge.

L’incritiquable Critical Mass

L’incritiquable Critical Mass

25 avril 2010 à 23 h 02 min 2 commentaires

Samedi 24 avril, plus de 35 000 amateurs estivaux de la pédale Budapestoise, certains par convictions écologiques, d’autres par intentions sportives et logistiques, et beaucoup pour simplement suivre le mouvement, se sont réunis avec leurs bicyclettes sur Roosevelt tér dans l’après-midi. Oxymore à l’échelle humaine, « Critical Mass » fait indéniablement consensus à Budapest en donnant le ton du deux roues écolo et sexy pour l’été. A l’origine, cet événement est prévu à Budapest le 22 avril pour la journée de la Terre et le 22 septembre pour la journée sans voitures. Devenu le plus gros rassemblement satellite de l’ONG créée à San Francisco en 92, le Critical Mass de Budapest aurait rassemblé 80 000 cyclistes il y a deux ans selon wikipedia. Au vu du succès régulier que rencontre ce happening consistant en une vague roulante parcourant Bélvaros (le centre ville), la municipalité donne son autorisation généralement un jour de week-end pour amadouer les automobilistes, qui, malgré les nombreux travaux routiers, restent bel et bien les maîtres de l’asphalte dans la capitale. Samedi, Critical Mass a fait un trajet habituel : un passage derrière le château de Buda en passant par Lánchíd et le tunnel Alagút, puis un retour à Pest par Erzsébet hid, pour longer le Danube jusqu’à Jaszai Mari tér. Les participants ont suivi le Nagy Körut jusqu’à Oktogon et Andrassy ut jusqu’à Varosliget, histoire de soulever les vélos tous ensemble pour la photo. [slideshow id=7] Photos diapo : Corentin Leotard Si l’intention et le bien fondé « démocratique moderne » de ce concept est difficilement critiquable, qu’en est-il de sa valeur et de son impact réel dans la population hongroise ? Les plus fervents défenseurs de la « masse critique », sont, à l’image d’un autre buzz cycliste, « cyclechic », « bobos », « jeunistes » et se veulent « alternatifs ». Ainsi, CycleChic est un blog de mode où il est bon de figurer, contenant de nombreuses photos de jeunes « trendy » avec l’accessoire à la mode du moment, leur vélo customisé et l’élégance vestimentaire qui va avec. Les deux mouvements sont assez proches l’un de l’autre puisqu’hier soir après Critical Mass, un défilé à vélo organisée par CycleChic avait lieu à West Balkan pour clôturer la journée (voir photo). Critiquer la « masse critique » est un exercice périlleux à Budapest, tant le mouvement a pris de l’ampleur. En plus de leurs bonnes intentions avec ce projet, il semble que les organisateurs ont très bien compris comment faire parler d’eux. A tel point qu’il paraît incongru aujourd’hui d’utiliser son vélo à Budapest sans pour autant partager les intérêts de ce groupe de pression. Articles liés : Critical Mass, entre lobby cycliste et effet de mode Les pédales de Critical Mass sur le pont

Ferihegy est encore dans le flou

Ferihegy est encore dans le flou

21 avril 2010 à 15 h 54 min 1 commentaire

Budapest, mercredi 21 avril (MTI) – Selon le porte-parole des opérateurs de Ferihegy, l’aéroport de Budapest, l’espace aérien hongrois est sans danger et reste ouvert au trafic aérien. Un certain décalage entre les mots et les choses Karoly Szilagyi a annoncé que « la plupart » des vols à Ferihegy étaient en service, alors que toute la desserte entre la Hongrie et l’Allemagne a été annulée. Szilagyi a aussi noté que l’aéroport « n’était pas bondé ». La compagnie hongroise Malev, elle, est censée assurer ses vols vers et en provenance de Londres, mais cinq vols ont été annulés dans la matinée.  Ses vols Budapest – Bruxelles ont également été annulés. Articles liés : La Hongrie réouvre son espace aérien La Hongrie a fermé son espace aérien pour 24h

Autoroute M6: Pécs à 2 h de la capitale

Autoroute M6: Pécs à 2 h de la capitale

5 avril 2010 à 16 h 46 min 1 commentaire

L’autoroute M6 est prête dans les temps, depuis le 31 mars 2010. La dernière portion d‘autoroute constitue un record national en lui-même, avec 146 kms de section rendus en une seule fois, 87 ponts ou viaducs et 4 tunnels. Pour la fierté du Premier ministre Gordon Bajnai, la Hongrie entre dans „le club des 1000“ en dépassant les 1000 kms de réseau autoroutier.

Le paradoxe BKV

Le paradoxe BKV

30 mars 2010 à 19 h 46 min 3 commentaires

« La » BKV passe décidément un début d’année difficile. Vivement critiquée pour la lenteur et la médiocrité de ses services, théâtre d’une vaste affaire de corruption, la société des transports publics de Budapest vient, cette fois, de se faire pointer du doigt avec la publication d’une récente étude universitaire européenne. Des chercheurs à l’université de Stuttgart ont démontré que Budapest est la troisième capitale européenne la plus chère dans le rapport qualité-prix de ses transports publics. Un constat qui pourrait surprendre, puisqu’en contrepartie, l’endettement abyssal de BKV est désormais de notoriété publique. Le prix d’un ticket de transport à Budapest (320 HUF, soit 1 euro et 20 cents) serait donc cher pour la qualité du service. Les universitaires de Stuttgart n’ont fait que révéler une statistique que les Budapestois, en pratique, connaissent depuis longtemps. Selon l’étude, seuls les transports de Zagreb et de Londres ont un rapport qualité-prix plus onéreux que la capitale hongroise. Pourtant, la BKV cumule chaque année une dette de plus de 10 millions de forints. Le paradoxe est saisissant, mais peut-être pas pour les experts, tant la gestion de la société publique hongroise s’avère catastrophique. Il convient tout de même de rappeler, à la décharge de cette compagnie, que les entreprises publiques, surtout dans le domaine des transports, génèrent rarement des bénéfices. Un service public pire que les autres? Avec la publication de cette enquête, les chercheurs allemands ont donné du grain à moudre aux nombreux pratiquants d’un « sport » local à Budapest : « la critique de la BKV ». Il faut dire que la société hongroise y met du sien pour ne pas faillir à sa réputation : la petitesse du réseau du métro, sa fermeture à 23h, la fréquence, tous les quarts d’heure, de ces derniers en début de soirée, le non-respect des horaires, « l’amabilité » légendaire du personnel (notamment les contrôleurs) et son incapacité à parler une langue étrangère et à communiquer avec les touristes. La vétusté de certains véhicules, l’entretien qui laisse à désirer après le passage de certains sans-abris et autres ivrognes qui « s’oublient » sur leurs sièges, viennent également s’ajouter à ce triste constat.  Nombre de détails, donc, qui font que le prix du ticket et de l’abonnement (en perpétuelle augmentation) est abusivement élevé. Un déséquilibre entre fraudeurs magyarophones et étrangers? Selon le jeune webjournal hongrois et anglophone Budapest Report, le prix d’un ticket de métro serait passé de 1 forint en 1982 à 320 aujourd’hui! Phénomène révélateur d’une ville en pleine mutation sociale, de moins en moins de Hongrois peuvent se payer le « luxe » des transports publics dans la capitale. Pas étonnant alors, que la fraude soit monnaie courante. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, ce sont quelque fois les touristes et les expatriés qui s’en sortent le mieux avec les agents de contrôle des billets, inévitables à l’entrée du métro, et parfois à sa sortie. A ce propos, chose étrange, BKV annonce la présence de contrôleurs en haut de l’escalier roulant, histoire de ne pas contrôler inopinément. Les étrangers, qui ne sont alors pas toujours favorisés par le problème de communication, peuvent toutefois se servir de l’incompréhension pour faire ressortir la complexité de la procédure. Souvent, le contentieux peut d’ailleurs se règler rapidement avec un billet de 500 forints et un paquet de cigarettes à moitié vide. Pour les Hongrois, au contraire, les relations avec les contrôleurs du métro sont vite clarifiées, et elles le sont parfois à leur désavantage. En guise de consolation, BKV peut aussi se dire qu’en dehors de ses bouches de métro (les plus profondes d’Europe), elle satisfait des milliers d’usagers fraudeurs. Profitant des contrôles rares et affichés à l’aide d’un gilet fluorescent de ses agents « discrets », les « petits malins » se déplacent tranquillement en tramways et en bus. Pour eux, cela ne fait aucun doute, Budapest est la ville d’Europe où le prix du ticket est le moins cher. Articles liés: Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV La grève de la décennie BKV, les contrôleurs préférés des fraudeurs

La renationalisation de Malév agace Wizzair

La renationalisation de Malév agace Wizzair

3 mars 2010 à 16 h 49 min 0 commentaire

Il y a une semaine, les négociations avec les propriétaires russes de Malév et l’obtention de leur garantie de prêt ont abouti, sans surprise, à la « renationalisation » de la compagnie aérienne par décret du gouvernement hongrois. L’Etat, désormais propriétaire à 95%, s’est cependant attiré les foudres de Wizzair, l’autre flotte magyare, mais privée. Celle-ci a annoncé lundi qu’elle allait en référer à Bruxelles pour dénoncer une manipulation allant à l’encontre du devoir communautaire de respect de la concurrence. Le sauvetage de Malév s’élève à 25 milliards de forints (94 millions d’euros).

Margit, un pont nommé désir

Margit, un pont nommé désir

22 février 2010 à 3 h 09 min 0 commentaire

Les retards dans les travaux publics à Budapest relèvent de la tradition, nous le savions déja avec le pont Szabadság et la quatrième ligne de métro qui n’en finit pas de se construire, pour ne citer que les exemples les plus récents. C’est maintenant au tour du pont Margit, trait d’union nord entre Buda et Pest au niveau du Nagy körut, d’accuser un retard conséquent sur les prévisions de sa rénovation. La réouverture du pont aux automobilistes, initialement prévue pour le mois d’août cette année, n’aura finalement pas lieu avant fin octobre… au plus tôt. Les travaux sur « Margit » devaient commencer en mai dernier ; ils ont finalement commencé fin août, car Strabag-Hidépito n’avait soit-disant pas prévu la longue procédure d’obtention du permis. L’accord initial signé entre la ville de Budapest et le consortium de construction prévoyait, à partir de mai, un an à passer sur le pont. Même un Aveyronnais, expatrié à Budapest, qui a vu la  naissance du viaduc de Millau, aurait trouvé cela très optimiste. Mais le plus « drôle » reste à venir… En novembre, Miklós Német, directeur du consortium, anticipait son propre retard, dans un délai de 4 mois alors qu’il n’en avait perdu que 3 dans les débuts administratifs de la rénovation. Et c’était sans compter le froid qui caractérise habituellement l’hiver! Les « experts » des ponts et chaussées hongrois n’avaient aussi pas prévu ce dernier, qui a bloqué les travaux pour plusieurs semaines. Ceux-ci n’ont pu reprendre qu’il y a une semaine, et personne n’est aujourd’hui en mesure de donner une échéance crédible. Le Conseil de Budapest et les constructeurs sont en négociations cette semaine, mais l’Hôtel de ville n’est disposé à accepter qu’un délai de deux mois supplémentaires à l’accord initial, c’est à dire pour cet été. En étant réalistes, nous pourrions avancer que les voitures circuleront à nouveau sur Margit à partir de fin octobre. La rénovation totale, elle, ne sera certainement pas terminée avant le printemps 2011… Autant prévoir large! Német, lui, espère que les travaux vont connaître une vive accélération dès mai prochain : l’utilisation, côté sud, des mêmes techniques qui auront été rodées côté nord, devrait permettre un espoir dans ce sens… à condition qu’il ne fasse pas trop chaud cet été. Mais ces espoirs ne sauvent pas pour autant la Hongrie de sa réputation en termes de construction. C’est à se demander, enfin, si Benoît Poelvoorde, dans C’est arrivé près de chez vous, n’avait pas un peu raison sans le vouloir, lorsqu’il spécula avec humour sur la mauvaise qualité du ciment hongrois répondant à « la loi de l’éternel provisoire ». Articles liés: En Hongrie, la corruption est à la maison Marguerite se refait une santé Nouvelles du Danube et de Margit hid Les travaux du pont Margit débutera en juillet

Le destin hongrois de Malév entre les mains de la Russie

Le destin hongrois de Malév entre les mains de la Russie

16 février 2010 à 14 h 20 min 0 commentaire

Depuis une dizaine de jours, les négociations dans le processus de privatisation de la compagnie aérienne nationale hongroise Malév se musclent sérieusement, et l’identité des protagonistes du deal est clairement définie: l’Etat hongrois d’un côté, l’Etat russe de l’autre. Dans cette affaire, la Hongrie, dont la compagnie est au bord de la faillite, n’entend pas se laisser totalement domestiquer, à la façon capitaliste cette fois, par la Russie.

Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

Escalade des responsabilités dans l’affaire BKV

11 février 2010 à 7 h 03 min 0 commentaire

L’affaire BKV continue, c’est le moins que l’on puisse dire. A travers certains hauts fonctionnaires municipaux de Budapest, elle prend même une tournure exclusivement politique. Mises en examen, gardes à vue, assignations à résidence, démissions… avant les législatives, ce scandale de corruption au sein d’un service public est devenu le cheval de bataille populiste des politiques et des médias de l’opposition, qui profitent de cette aubaine pour s’assurer une victoire d’une facilité historique. Cette affaire symbolise aujourd’hui le décalage entre les salaires mirobolants des dirigeants et la gestion calamiteuse dans beaucoup d’entreprises du secteur public depuis déja un bon moment en Hongrie.

La nouvelle donne fiscale 2010

La nouvelle donne fiscale 2010

4 février 2010 à 18 h 32 min 0 commentaire

Cette nouvelle année s’accompagne d’un nouveau calcul fiscal en Hongrie, qui renforce la réputation du pays et de son système d’imposition souvent surprenant. En juin et novembre derniers, le Parlement a adopté deux nouveaux paquets fiscaux, dont la plupart sont entrés en vigueur au 1er janvier. Désireux de garder le cap du déficit public à 3,8% du PIB, le gouvernement tente toutes les ruses pour renflouer les caisses de l’Etat sans que l’électeur ne s’en aperçoive trop avant cet été. Pari difficile à gagner, surtout sur un parcours semé d’embûches dans le paysage politique hongrois.

Fornetti, l’ « étouffe-chrétien » de l’année

Fornetti, l’ « étouffe-chrétien » de l’année

4 février 2010 à 0 h 53 min 0 commentaire

La fédération hongroise des franchises a élu la chaîne Fornetti entreprise de l’année 2009 pour son développement et son adaptation fulgurants tant en Hongrie qu’à l’étranger. Fabriquant de produits surgelés qui sont ensuite cuits sur le point de vente et vendus au poids, Fornetti a pris une place centrale dans la vie des Hongrois vivant en zone urbaine. Ses pâtisseries, petits fours, pogácsa et autres étouffes-chrétiens sont absolument partout en ville, et toujours à des endroits stratégiques du réseau de transports en commun.

La Hongrie coincée sous la neige

La Hongrie coincée sous la neige

1 février 2010 à 0 h 02 min 0 commentaire

C’est une véritable tempête de neige qui s’est abattue ce weekend sur la Hongrie comme sur une bonne partie de l’Europe centrale. Le pays a été placé en état d’alerte toute la journée de samedi pour faire face aux fortes chutes de la nuit et de la matinée. Rares sont ceux qui ont osé braver la couche de quelques 24 cm de neige relevée dans les rues de la capitale. La dépression a atteint le Nord-Est de la Hongrie dimanche causant la fermeture de routes et bloquant l’accès à plusieurs villages dans les départements de Szabolcs-Szatmar-Bereg et de Hajdu-Bihar. L’aéroport Ferihegy est resté fermé une grande partie de la journée de samedi causant de nombreuses annulations de vols. Malév n’assure pas Samedi à Madrid par exemple, les passagers du vol de 14h de la compagnie hongroise Malév, pour Budapest, sont restés sans aucune information jusqu’à 19h, pour finalement apprendre que seuls quelques chanceux parmi eux auraient le privilège d’embarquer… dans le vol du lendemain. Tant pis pour les autres, ils devront patienter jusqu’à lundi ou mardi, dans l’aéroport si ils n’ont pas les moyens de s’offrir deux nuits de plus à l’hôtel. Pendant cette longue attente à l’aéroport de Madrid, les clients de la Malév n’ont reçu aucune information de la part de leur compagnie, pas même une boisson  ou un sandwich. « Si un employé de la Malév se pointe, je lui casse la gueule !« , s’est emportée une jeune femme, traduisant assez fidèlement le sentiment général vis-à-vis de la gestion de la compagnie nationale hongroise. C’est à un employé roumain de l’aéroport que les passagers, Hongrois pour la plupart, doivent d’avoir pu trouver un hébergement pour la nuit de samedi à dimanche, à leurs frais bien sûr… Les services de météorologie prévoient de nouvelles chutes dans le courant de la semaine. Article lié: La Hongrie paralysée par un coup de vent

Bons débuts de la stratégie européenne pour le Danube

Bons débuts de la stratégie européenne pour le Danube

24 janvier 2010 à 19 h 21 min 1 commentaire

A Bruxelles cette semaine; le lobbying des pays de l’Union européenne traversés par le Danube a très bien fonctionné. Avec les eurodéputés roumains en tête, le projet de stratégie pour le Danube a suscité beaucoup d’intérêt auprès des institutions, par-delà les clivages partisans. Mercredi, un débat au Parlement a démontré qu’une grande majorité des députés allemands, autrichiens, slovaques, hongrois, bulgares et roumains soutiennent la stratégie « transdanubienne ». Lors de son audition le 14 janvier dernier, le candidat autrichien de la Commission à la politique régionale, Johannes Hahn, avait déja fait de ce projet une des priorités de la Commission. Cette stratégie pour le bassin du Danube, qui ne concerne pas moins de 80 millions de personnes, découle du sens commun. Le Danube est un « don » de la nature pour renforcer la coopération politique et économique des peuples de l’Est et de l’Ouest de l’Europe. Pour les eurodéputés, il va de soi que cette coopération doit d’abord avoir une plus-value européenne. Plus précisément, il s’agira d’améliorer le développement d’une région étendue du Rhin à la Mer Noire, en se concentrant notamment sur les transports, la protection de l’environnement, le tourisme durable, les échanges scientifiques, l’héritage culturel et la diversité linguistique. Sans aucun doute, la Serbie sera invitée à coopérer de près ou de loin, et du même coup à renforcer le climat de confiance qu’elle partage avec l’UE. La stratégie s’est officialisée jeudi 21 janvier par une résolution votée au Parlement, soutenue par toutes les factions politiques européennes. Les eurodéputés souhaitent que des politiques « transdanubiennes » soient fonctionnelles d’ici la fin de l’année. La Commission a déja fait savoir qu’elle a mis en place un groupe de travail sur la question. L’eurodéputé social-démocrate roumain, Victor Boştinaru, est pressenti pour être le rapporteur de la stratégie au nom de la commission Développement régional de l’assemblée européenne. sources: euractiv Articles liés : Barroso II: Jeleva, un petit tour et puis s’en va Barroso II subit les bisbilles entre partis Barroso II: un Roumain poisson-pilote des Français Barroso II: la chasse aux sorcières est ouverte

Les tensions s’apaisent chez BKV

20 janvier 2010 à 15 h 51 min 0 commentaire

Les 26 syndicats et la direction de la Société des transports de Budapest (BKV) ont convenu mutuellement des clauses de la nouvelle convention collective de l’entreprise BKV tôt ce matin. Les 14 syndicats qui sont entrés en grève lundi dernier, provoquant de graves perturbations dans les transports de la capitale jusqu’à dimanche, ont appelé à lever le piquet de grève définitivement. Istvan Kocsis, PDG de BKV a exprimé sa satisfaction quant à la nouvelle convention collective, qui, selon lui, «sert les intérêts de la direction et ceux des employés, tout en assurant la maîtrise et la rigueur de la gestion financière» de l’entreprise en difficulté. Gabor Nemes, à la tête du comité de grève, a déclaré à MTI que la grève avait été un succès, puisque la nouvelle convention collective inclut tous les avantages dont bénéficiaient les employés auparavant. Il a également souligné que l’accord était illimité et restait ouvert. Il espère aujourd’hui que la coopération entre employés et direction reposera sur de bonnes bases à l’avenir. Articles liés: « Sztrajk » is over « La grève de la décennie » BKV: la grève et la galère continuent

« Sztrajk » is over

« Sztrajk » is over

18 janvier 2010 à 13 h 41 min 0 commentaire

Tous les services de la Société de transports de Budapest (BKV) sont en service comme d’habitude depuis ce matin. Les pourparlers ont été suspendu hier soir après 6 jours de grève. La direction et les syndicats sont tout de même parvenus à un accord préliminaire, hier soir vers minuit, sur le premier point des revendications des employés, le renouvellement de la convention collective des travailleurs. Les détails précis de l’accord seront débattus dans les prochains jours, et la grève ne touchera complètement à sa fin que lorsque la convention collective sera signée. Articles liés : « La grève de la décennie » La grève et la galère continuent

« La grève de la décennie »

« La grève de la décennie »

15 janvier 2010 à 19 h 11 min 0 commentaire

Seulement quelques bus et quelques tramways étaient en service aujourd’hui, pour le quatrième jour de grève des transports publics de Budapest (BKV). 42 bus roulent dans la capitale, dont certains ont réduit ou modifié leurs itinéraires Les trams circulent désormais sur 6 grands axes, mais toujours au ralenti.Le métro, les trolleys et le HEV quant à eux, fonctionnent normalement depuis ce matin. Entre les 14 syndicats grévistes et la direction de la BKV, les pourparlers sont restés au point mort depuis lundi, et aucune des deux parties n’a montré un signe de rapprochement. Elles se sont pourtant réunies une nouvelle fois tôt cet après-midi, et toujours pas d’issue en vue ce soir. Dans tous les médias hongrois, même la tragédie haïtienne, pourtant incoutournable, passe après cette grève considérée comme la plus longue depuis 10 ans. Une bombe pour bousculer les négociations… Dans la nuit de mercredi à jeudi, BKV a même reçu une alerte à la bombe, disant que plusieurs stations de métro de Budapest allaient être frappées entre 6h30 et 8h30. On ne sait s’il s’agit de l’initiative d’un gréviste, ou d’un usager exaspéré ou simplement d’un mauvais plaisantin, puisque les équipes de déminage n’ont rien trouvé après avoir passé toutes les lignes au peigne fin. …mais chacun campe sur ses positions Les syndicats réclament le renouvellement de la convention collective qui vient d’expirer et n’acceptent pas l’arrêt ni la réduction prévues des prestations sociales (santé – retraites). Ils demandent également à ce que leur primes de fin d’année habituelles leur soit rétribuées. Istvan Kocsis, PDG de l’entreprise qui croule sous une dette gigantesque (78 milliards HUF) et sous les scandales de corruption de sa direction, rétorque que l’entreprise n’est pas en mesure « d’offrir plus d’avantages » . « C’est en faisant des économies , que l’on pourra offrir de meilleures prestations » répète t-il. Sans blagues… Et du côté du comité de grève, on cherche encore les preuves selon lesquelles la société a les moyens de répondre à leurs demandes. A l’image de son site Internet, la BKV semble être dans l’impasse. Ce dernier présente la grève en première page avec l’anglicisme magyarisé « Sztrajk » mis en exergue. Article lié : BKV: la grève et la galère continuent

Comparée à Malév, Easy Jet fait de l’hypocondrie

Comparée à Malév, Easy Jet fait de l’hypocondrie

14 janvier 2010 à 9 h 07 min 0 commentaire

MTI-Econews annonçait hier une baisse de 2% du nombre des passagers Easy Jet à Budapest en 2009, sur l’ensemble de ses liaisons avec Berlin, Dortmund, Londres Paris et Genève. La compagnie low-costs prévoit également une stagnation de son chiffre d’affaires en 2010. Pourtant, l’abandon récent de Paris-Beauvais par Wizzair devrait arranger considérablement les affaires d’Easy Jet à Budapest. Le désastre financier de Malév, surnommée « la BKV aérienne » devrait lui aussi ravir Easy Jet.

BKV: La grève et la galère continuent

BKV: La grève et la galère continuent

14 janvier 2010 à 0 h 04 min 0 commentaire

Protestant contre la réduction de leurs primes et n’ayant pas obtenu satisfaction de la part de leur direction, les employés de la BKV entament aujourd’hui jeudi leur troisième jour de grève consécutif. C’est donc une nouvelle journée de galère qui s’annonce pour les usagers des transports en communs et les automobilistes de Budapest. Une partie du personnel de la compagnie des transports publics de Budapest, la Budapesti Közlekedési Vállalat (BKV), est entrée en grève mardi matin, pour protester contre la réduction de leurs primes et réclamer un accord sur une nouvelle convention collective. Pour autant, tout dialogue n’est pas rompu. Mercredi matin, représentants des grévistes et direction se sont assis à la table des négociations, sans toutefois parvenir à trouver une issue à la crise. Ils se rencontreront pour de nouveaux pourparlers ce matin même, à 10h. Les premiers pour tenter de faire plier la direction sur ses revendications, et les seconds pour désamorcer un conflit qui s’avère très couteux pour la société. Fort du soutien d’une partie importante de la population hongroise, malgré les perturbations occasionnées, la grève pourrait être reconduite dans les jours prochains, en cas de nouvel échec des négociations ce matin. Un gentil chaos urbain pour le troisième jour consécutif Les scènes habituelles liées à ce type de situation qui se sont déroulées tout au long des deux premièr jours du mouvement dans la capitale hongroise, se dérouleront à nouveau  immanquablement ce jeudi matin et probablement toute la journée : tramway bondés, cyclistes de sortie malgré le froid, usagers nerveux et surtout embouteillages monstres dans toute l’agglomération budapestoise, qui compte plus de deux millions d’habitants. Mardi et Mercredi, la grève a immobilisé quelques 900 des 1100 bus urbains de Budapest et ce n’est pas le sous-traitant privé VOLAN auquel a fait appel la BKV pour remplacer son personnel en grève qui a pu rétablir le trafic et enrayer le mouvement. De leur côté, les trams aussi ont connus de nombreuses perturbations, à l’exception des numéros 2 et 6. En revanche, les métros, les deux Hév et les trolley- bus n’ont pas été touchés et fonctionnent normalement. Les cheminots menacent à leur tour… A l’appel du plus important syndicat de cheminots hongrois, le Syndicat libre des employés des chemins de fer (le VDSZSZ), une partie du personnel de la compagnie des chemins de fer, la MAV, a effectuée une grève de quatres heures ce matin même, entre 4h et 8h, afin de témoigner de leur solidarité avec les grévistes de la BKV. Le syndicat a annoncé qu’il pourrait reconduire la grève ce weekend si la situation n’avait pas évoluée d’ici là, laissant planer l’ombre de perturbations majeures, voire d’une paralysie du réseau ferroviaire. Depuis deux ans maintenant, ce syndicat proche de l’opposition de droite FIDESz, multiplie les grèves et les coups de force pour contrer la politique gouvernementale de réductions des coûts -par la fermeture de lignes notamment- et exigeant des augmentations de salaires de 10% et une prime unique de 250.000 HUF pour tous les cheminots (à peu près 1.000 euros), équivalant à deux mois et demi de leur salaire. …et la MALEV passe à l’action De son côté, la compagnie aérienne hongroise MALEV n’est pas en reste puisque 20% de son personnel au sol est en grève depuis lundi matin, entraînant des retards mais pas d’annulation de vols. Eux aussi réclament des augmentations salariales et la signatures d’une convention collective qui garantissent les emplois à le long terme. Articles liés : La BKV encombre le centre-ville Grève des transports et des professeurs BKV : Les contrôleurs préférés des fraudeurs

La conduite d’un politicien croate fait un mort sur la M7

13 janvier 2010 à 4 h 57 min 0 commentaire

La police hongroise a déclaré hier qu’un citoyen croate avait causé un accident mortel sur l’autoroute M7 à 180 km au sud de Budapest vendredi dernier. Le conducteur mis en cause n’est autre qu’un des leaders démocrate libéral du Parti populaire croate (HDZ), Radimir Cacic. C’est l’intéressé qui a décliné son identité aux médias croates lorsqu’il a su qu’une personne était finalement décédée à l’hopital. La police hongroise n’a pas encore pu confirmer l’information, puisque les lois sur la protection des données en Hongrie ne permettent pas à la police de publier l’identité des personnes liées à un accident. Le porte-parole de la police nationale, Gyorgy Makula, a informé MTI que le conducteur n’avait pas réussi à adapter sa vitesse aux conditions météo qui ne favorisaient pas la visibilité cet après-midi là. Conduisant trop vite, il a percuté l’arrière d’un véhicule en marche, blessant grièvement deux passagers et un autre plus légèrement. Après avoir payé une simple caution, Cacic a été autorisé à quitter la Hongrie le jour même. Mais voilà. Le décès, le lendemain, de l’un des passagers de la voiture emboutie, relance l’enquête sur une affaire d’homicide involontaire par négligence. Peut être plus inquiet des déboires de son parti et des récentes élections présidentielles que du sort de ses victimes, Cacic n’a informé les médias de son accident que lundi. Courageux, il a plaidé les conditions météorologiques: pluie diluvienne et brouillard épais. Affirmant avoir respecté la fameuse tolérance zéro hongroise sur l’alcool au volant, il a expliqué qu’il conduisait lentement et que la voiture de devant n’avait pas de feux anti-brouillard.

Wizzair: abandon de BP-BVA, cherchez l’erreur

Wizzair: abandon de BP-BVA, cherchez l’erreur

9 janvier 2010 à 14 h 53 min 1 commentaire

A l’heure où elle abandonne sa seule liaison entre la Hongrie et la France (Budapest- Paris/Beauvais), Wizz Air, la plus grande compagnie aérienne à bas prix d’Europe centrale et d’Europe de l’Est, affiche une croissance de 33% sur les douze derniers mois. Elle a transporté 7,8 millions de passagers en 2009, et compte bien voir encore plus grand cette année. Avec un seul concurrent low-cost dans la région parisienne (Easy Jet à Orly) pour desservir Budapest, Wizzair assurait pourtant un service d’avenir entre les deux capitales. En 2009, la compagnie hongroise a ouvert une nouvelle base à Prague, sa onzième en Europe centrale et orientale. Cest d’ailleurs peut-être pour cette raison qu’une partie de la presse tchèque avait commencé à tirer un portrait financier catastrophique de Wizzair le mois dernier Pourtant, celle-ci a également agrandi sa flotte de 7 nouveaux avions et son réseau de 40 nouvelles liaisons. 27 Airbus A320 assurent désormais le transport de passagers dans un réseau de 147 destinations. « Wizz Air a été l’une des compagnies les plus dynamiques au monde au cours des dernières années. Ca continuera à être le cas en 2010, lorsque nous lancerons de nouveaux vols à partir de nouvelles bases et que nous dépasserons les 10 millions de passagers » a déclaré József Váradi, PDG de Wizz Air. ‪ Article lié : Wizzair quitte Beauvais, Malév assure Roissy

Bruxelles donne 345 millions € pour le périph' de Budapest

23 décembre 2009 à 1 h 04 min 0 commentaire

L’Union européenne vient de débloquer 95 milliards HUF (345 millions €) pour appuyer l’extension des travaux de la M0, futur périphérique de Budapest. Le montant total du projet étant estimé à 120 milliards HUF, c’est le gouvernement hongrois qui va débourser les 25 milliards restant, soit moins du quart du financement. L’ouvrage, qui sera certainement très pratique pour le flux routier de l’axe Est-Ouest en Europe centrale, devrait être opérationel en 2012. Source : MTI-ECONEWS

Week-end blanc et dimanche d’or

Week-end blanc et dimanche d’or

20 décembre 2009 à 19 h 14 min 1 commentaire

D’importantes chutes de neige et des températures polaires ont plongé le pays samedi dans un léger chaos, en ce weekend d’avant-Noël. La vague de froid qui a sévit sur la Hongrie depuis une semaine prendra fin dans les jours prochains. Une couche de neige épaisse d’une quinzaine de centimètres s’est abattue en quelques heures, samedi, sur Budapest et le reste de la Hongrie. Dans le parc de Bükk, au Nord-est de la Hongrie, la couche a même excédée les 20 cm. Partout dans le pays les températures sont descendues en-dessous de -10°C/-15°C et un record de -21°C a été enregistré dans le département de Zala, proche de la frontière autrichienne. Ces conditions météorologiques exceptionnelles ont entraîné  de nombreux retard sur les trains, sur les vols au départ et à l’arrivée de Ferihegy et quelques ralentissements sur les routes, mais le pays n’a pas été paralysé. Tous les services publics ont pu continuer d’assurer, tant bien que mal, leurs fonctions, aucune route n’a été coupée et aucun village ne s’est retrouvé isolé ou privé d’électricité. Après le chaos relatif qui a prévalu samedi, les choses sont rentrées dans l’ordre dès le dimanche. Mercredi, une première vague de neige et de froid avait causé un total de 59 accidents et de 29 blessés. A Budapest, un tramway et un bus de la BKV ont fauché et tué deux personnes. Une femme sans-abri à été retrouvée morte à Miskolc, portant le nombre de décès directement liés au froid à dix-huit depuis le début de l’hiver. Nul doute que ces conditions dantesques ont par contre considérablement compliqué les achats de Noël du « Arany Vasarnap », le « dimanche d’or », jour où les magasins restent exceptionnellement ouverts toute la journée pour permettre à leurs clients d’effectuer leurs dernières dépenses. Il n’est pas sûr cependant qu’il reste de la neige pour marquer le jour de Noël. Les services de météorologie prévoient la fin de cet épisode glacial ce lundi où les températures resteront quand même négatives, puis repasseront au-dessus de zéro mardi -où il pourrait à nouveau neiger- avant d’amorcer un important radoucissment mercredi.

Budapest-Belgrade: un vol qui crée des liens

Budapest-Belgrade: un vol qui crée des liens

17 décembre 2009 à 0 h 18 min 1 commentaire

Dix-sept ans après avoir été suspendue, la ligne aérienne directe reliant la capitale hongroise Budapest à la capitale serbe Belgrade a ré-ouvert lundi dernier. Une évolution qui anticipe la levée imminente d’obligation de visa pour les citoyens serbes se rendant dans l’Union européenne. Le premier avion assurant la liaison, affrété par la compagnie hongroise Malév, a atterri à l’aéroport international de Belgrade à 14h15 (heure locale), quarante-cinq petites minutes seulement après avoir décollé de Budapest. La compagnie a officiellement annoncée que les trois-quarts des billets quotidiens mis en vente pour le mois de décembre, au prix de départ de 99 euros, ont déjà été réservés. Plusieurs compagnies aériennes concurrentes ont d’ores et déjà emboitées le pas de la compagnie hongroise, qui assurera la liaison, et étudient la desserte de la capitale serbe. Un marché qui s’avèrera probablement très juteux, tant les possibilités de voyage des Serbes ont été entravées par une politique de visa très restrictive. Seuls 300 kilomètres séparent les deux capitales et pourtant elles n’étaient plus connectées par voie aérienne depuis 1992, année où les premières sanctions internationales sont tombées contre le régime de Belgrade pour le punir de sa « politique balkanique », en Croatie et en Bosnie. Depuis cette date, les seuls moyens de rallier les deux capitales étaient de faire le trajet en voiture ou de prendre un train pendant près de huit heures. Les citoyens serbes enfin bienvenus en UE Ce samedi, le 19 décembre, marquera en effet un jour important pour les Serbes, les Monténégrins et les Macédoniens, car ils pourront désormais se rendre dans l’Union européenne sans visa. La Serbie plaidait depuis plusieurs années pour la levée de ce régime, mais sa coopération jugée insuffisante avec le Tribunal Pénal International pour l’Ex-Yougoslavie entrainait chaque fois un véto européen. La Hongrie soutenant activement le processus d’intégration de ses voisins du Sud, le Ministère hongrois des affaires étrangères s’est félicité, conjointement avec son homologue serbe, de cette levée des restrictions, qu’il considère comme un succès de la diplomatie hongroise. Les ministres des affaires étrangères serbe et hongrois marqueront d’ailleurs l’évènement ensemble, samedi au passage frontalier hungaro-serbe de Röszke. A quand la Serbie dans l’Union ? Les piètres résultats obtenus par la Bulgarie et la Roumanie depuis leur entrée dans l’Union européenne le 1er janvier 2007, en matière de lutte contre la corruption notamment, ainsi que la méfiance populaire grandissante vis-à-vis de Bruxelles, ne plaident pas en faveur d’une intégration rapide de la Serbie. Les Etats des Balkans ne peuvent plus espérer bénéficier d’une intégration « au rabais », comme ce fut le cas pour ces deux pays. Dans un article paru le 16 décembre dernier dans le journal La Croix,  Piotr Kaczynski, un chercheur à Bruxelles (Ceps), a fort bien résumé les enjeux de l’intégration européenne des Balkans : « Ajouter 20 millions d’habitants à une Union de 500 millions ne changera rien au cours de la construction européenne. C’est crucial pour les Balkans. Pour l’Europe de l’Ouest, l’enjeu est de s’épargner des ennuis. » La Croatie pourrait entrer, elle, dès le 1er janvier 2012.

Belgrade-Sarajevo: les Balkans sur de nouveaux rails

Belgrade-Sarajevo: les Balkans sur de nouveaux rails

14 décembre 2009 à 14 h 29 min 0 commentaire

Un train direct, au départ de Belgrade dimanche matin, à rallié les capitales serbes et bosniaques, pour la première fois depuis l’éclatement de la Yougoslavie en 1991. Le convoi n’était pas bien impressionnant, mais après dix-huit ans d’absence, quatre longues années de guerre et quelques 100.000 morts en Bosnie, le symbole est fort. Depuis 1991, cette liaison ferroviaire longue de 500 km, baptisée avec fracas « Olympic Express » en l’honneur des Jeux olympiques d’hiver de 1984 à Sarajevo, la plus fréquentée et la plus moderne de toute la Yougoslavie, avait été suspendue en raison de l’éclatement de la guerre entre les Républiques yougoslaves de Serbie et de Croatie. Une guerre qui allait se  propager dès 1992 au territoire de la Bosnie-Herzégovine. Une inauguration très modeste Hier, seuls dix-neuf passagers, dont neuf d’entre eux  allaient descendre au terminus de Sarajevo, sont montés à bord des trois wagons en piteux état qui composent ce train. Chaque wagon a une couleur attitrée. Et pour cause, l’un vient de Serbie et les deux autres des deux entités constitutives de la Bosnie-Herzégovine actuelle : la République serbe de Bosnie (Republika Srpska) et la fédération croato-musulmane. Comme rien n’est simple dans cette partie de l’Europe, le wagon bosno-serbe n’ira pas jusqu’à Sarajevo mais s’arrêtera en Républika Srpska… Encore un symbole, mais négatif cette-fois : la Bosnie actuelle résultant des accords de Dayton n’a toujours pas réussi à surmonter ses clivages ethniques et à former un Etat unifié. Le trajet entre les deux capitales durera neuf heures et franchira deux frontières internationales, entre la Serbie et la Croatie, puis entre la Croatie et la Bosnie. Ces modestes performances seront compensées par un prix très attractif de 31 euros pour l’aller-retour.

WizzAir change d’air et stoppe Budapest-Beauvais

WizzAir change d’air et stoppe Budapest-Beauvais

11 décembre 2009 à 20 h 39 min 3 commentaires

Wizz Air, la compagnie aérienne dite « low costs », traverse une crise de gestion profonde. Après avoir annoncé la semaine dernière la fermeture de sa liaison Paris (Beauvais) – Budapest à partir du 11 janvier prochain, Wizz Air s’est entendu avec la compagnie nationale Malév pour assurer ses derniers vols entre les deux capitales. Chose étrange, la présence de Wizzair, compagnie hongroise, au terminal de Beauvais reste cependant très forte, avec notamment des vols proposés vers la Roumanie.

Grève des cheminots de la MAV

Grève des cheminots de la MAV

19 octobre 2009 à 12 h 21 min 0 commentaire

Un appel à la grève a été lancé, ce dimanche, par Istvan Gasko, le secrétaire général de VDSZSZ,  principal syndicat des cheminots en Hongrie. Le syndicat proteste contre le plan de transformation des transports publics du gouvernement qui entrainera, selon lui, de nombreux licenciements. Les passagers de la MAV, l’entreprise publique des transports ferroviaires hongrois, doivent s’attendre ce lundi à des retards importants, des services partiels et des annulations de trains. Après examen du calendrier gouvernemental pour l’année à venir, Gasko annonce que plus de 30 lignes de trains vont être prochainement supprimées. Ce qui équivaudra à réaliser, environ, une économie d’un milliard de forints. Selon VDSZSZ, on est bien loin des 40 milliards d’économies prévues par le gouvernement concernant les transports publics. Le secrétaire général s’attend donc à d’autres énormes réductions budgétaires et à de nouvelles fermetures de lignes de trains. Des mesures qui occasionneront, bien évidemment, de nombreux licenciements. Peter Honig, le Ministre des transports du gouvernement Bajnai, a jugé cette grève beaucoup trop hâtive. Il espère que la réunion prévue, demain, entre les représentants des syndicats de la MAV et le gouvernement, calmera les ardeurs de VDSZSZ. Tibor Sigulinszki , le porte parole de la MAV, a annoncé que l’ensemble des tickets de trains serait remboursé, sans coûts additionnels, pendant la durée de la grève. Article lié: Grève des transports et des professeurs vendredi

Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar

Les nouvelles rames du M2 toujours au hangar

19 août 2009 à 17 h 21 min 0 commentaire

Début février, les nouvelles rames de métro produites par Alstom pour la ville de Budapest sont arrivées. La ville a reçu 22 rames de 5 wagons chacunes, devant remplacer les anciens métros de facture soviétique de la ligne 2 (Déli pályaudvar – Örs vezér tere). Depuis, aucune nouvelle. Ou plutôt, si. Officiellement, la raison pour laquelle ces rames ne sont toujours pas rentrées en service, expliquait le maire de Budapest, Gabor Demsky, il y a quelques mois, est que les permis nécessaires pour que ces nouvelles rames puissent circuler n’ont toujours pas été acquis, mais qu’ils devraient l’être d’ici la fin de l’année. Officieusement, l’information révélée par ce blog, et relayée par Pestiside, donne des raisons différentes, ou du moins, expliquant pourquoi tant de temps est nécessaire pour acquérir les permis: la personne en charge de faire circuler les nouvelles rames sur les rails de la ligne M2, serait également à la tête de la compagnie que la BKV emploie pour réparer ses métros, Vasúti Jármüjavító Kft. Selon la logique de l’offre et de la demande, plus les vieilles rames seront en service, plus cette compagnie sous-traitante devra s’occuper de l’entretien et des réparations nécessaires, « pour quelques forints de plus ». Tout cela ferait presque croire que la BKV est une entreprise rentable. Pourtant, la ville de Budapest et la BKV négocient avec Alstom une ristourne, car cette dernière, qui aurait dû livrer les nouvelles rames en 2008, ne l’a fait que début 2009. Alstom demande également compensation en raison du retard de la construction du futur-nouveau métro 4, pour lequel l’entreprise française construit 15 rames.

Marguerite se refait une santé

Marguerite se refait une santé

12 août 2009 à 17 h 10 min 0 commentaire

Le pont Margit sera en  rénovation à partir du 21 aout prochain. Les travaux devaient débuter fin juillet, puis début août. Finalement ils ne commenceront que quelques jours après la fin du Sziget Festival. Cette décision, qui intervient après des mois, voire même des années de négociations, aura un impact évident sur la vie de Budapest. En effet, durant les travaux, seuls les bus et les tramways auront accès l’un des plus grands ponts du centre-ville et à l’entrée sud de l’ île du même nom. A moins que les rénovations en cours sur les trams 4 et 6 ne prennent plus de temps que prévu… Après la fermeture du pont Szabadság pendant un peu plus de 2 ans, ces nouveaux travaux pourraient causer d’effroyables embouteillages dans le centre de Budapest. Les Budapestois, piétons ou cyclistes, lassés de traverser le Danube par Lanchid, se devront d’utiliser les transports en communs. Cela pourrait, en tout cas, faciliter les contrôles de la BKV , souvent postés à Jaszai Mari tér et à Buda hid. Malgré les prévisions, les rénovations devraient coûter très cher à la municipalité. Pas moins de 21 milliards HUF (soit un peu plus de 78 millions d’euros), et  les aides européennes devraient en couvrir 6 milliards (un peu plus de 22 millions €). Familiers des retards dans les travaux publics, les habitants de la capitale devront s’armer de patience.  Le consortium Strabag-Hidépito, chargé de requinquer Marguerite, estime, « prudent », que 6 mois à 1 an seront nécessaires à cet effet.

La BKV encombre le centre-ville

La BKV encombre le centre-ville

31 juillet 2009 à 18 h 49 min 0 commentaire

La BKV (transports publics de Budapest) a annoncé qu’à partir de demain, samedi 1er août, les lignes de tramway 4 et 6 entre Blaha Lujza et Moszkva tér allaient être rénovées et pour cette raison, fermées. Les rails qui n’ont pas été réstaurés depuis les années 90 sont dans un état tel que des travaux sont nécessaires, a expliqué la direction de la BKV, qui n’a pas précisé combien de temps ils dureraient; peut être pour ne pas avoir à se justifier d’éventuels retards… Ces travaux qui coûteront 350 millions de forints (1,3 millions d’euros) risquent de fortement congestionner le centre ville puisque ce tronçon des lignes 4 et 6 est l’un des services de transports publics les plus fréquemment utilisé de Budapest. La ville va profiter de la fermeture de ce morceau névralgique de la ligne de tram pour y effectuer d’autres rénovations publiques. Un beau désordre en perspective, qui va s’ajouter aux nombreux autres encombrements et travaux en retards dans la capitale. Des bus remplaçeront les trams entre Blaha et Moszkva tér pendant la durée des travaux. Articles liés : BKV: les contrôleurs préfés des fraudeurs Après deux ans, réouverture de Szabasag hid

La Hongrie paralysée par un coup de vent

19 juillet 2009 à 17 h 08 min 0 commentaire

Hier en fin d’après-midi, le souvenir de la tempête du 20 août 2006 planait dans les rues désertiques de Budapest. Bien plus de peur que de mal, mais les vents relativement violents, les orages et la pluie battante qui ont traversé le pays d’Ouest en Est ont rendu le transport de voyageurs infernal toute la journée. A Ferihegy, la situation a été clarifiée d’entrée avec la fermeture de l’aéroport. A la gare de Keleti, le style était plus brouillon. Il suffisait de voir la foule de voyageurs prostrés devant un tableau affichant 1 à 3 heures de retard sur tous les trains pour comprendre que la compagnie nationale de chemins de fer MAV avait beaucoup de mal à gérer ce “coup de vent”. Les trains venus de Croatie ont par exemple dû changer leur itinéraire habituel, en passant par le nord et non le sud du lac Balaton. Selon l’agence de presse MTI, pas moins de 9 trains sont restés bloqués dès midi sur la rive sud du lac, le vent ayant démis certaines installations électriques. Dans la soirée, c’est le nord-est hongrois qui a recu la foudre. Hegyalja, le festival de Tokaj, s’est tout de même bien terminé, malgré une interruption de la musique pendant deux heures et quelques arbres couchés.

BKV : Les contrôleurs préférés des fraudeurs

BKV : Les contrôleurs préférés des fraudeurs

22 juin 2009 à 16 h 43 min 1 commentaire

Les agents fictifs du blockbuster hongrois Kontroll resteront toujours bien plus efficaces (voir photo du film). Pourtant, depuis quelques semaines la BKV (transports publics de Budapest) a lourdement renforcé son dispositif de contrôle sur les lignes de tramway 4 et 6 entre Moszkva tér et Moricz Zsigmond körter. En empruntant le Körut, boulevard hémisphérique intérieur de Pest, ces deux lignes sont de loin les plus fréquentées (y compris par les fraudeurs) de Hongrie. A chacun des terminus de la ligne, ce n’est pas moins d’une douzaine de contrôleurs parés d’habits jaunes fluos qui attend les usagers aux portes du tram. Cette stratégie anti-fraude massive pourrait porter ses fruits si la BKV avait pensé à disséminer quelques agents moins tape-à-l’oeil sur d’autres arrêts. Ainsi, il suffit aux personnes sans titre de transport de se ballader 250 à 300m jusqu’au prochain arrêt, Széna tér dans un sens, Budafoki ut dans l’autre, pour voyager gratis. Rappelons que les contrôleurs de jour dans les transports budapestois ont le plus souvent une bien drôle de technique, qui consiste à n’être présents qu’à l’entrée des véhicules. Aux grandes stations des métros 2 ou 3 par exemple, on n’échappe pas au contrôle avant l’escalier roulant, mais quelquefois, lorsqu’il y a contrôle à la sortie, on vous demande gentiment de préparer votre ticket avant de reprendre l’escalator… Le démuni peut tenter sa chance à l’arrêt d’après. Sympa.

Après 2 ans, réouverture de Szabadság híd

Après 2 ans, réouverture de Szabadság híd

14 mai 2009 à 20 h 28 min 0 commentaire

Les travaux de rénovation de Szabadság híd prennent fin et le pont devrait être réouvert début juin, selon le Maire de Budapest, Gábor Demszky. Des décorations lumineuses seront installées et clotureront les travaux, qui avaient commencés il y a 2 ans. Le pont ne sera ouvert à la circulation automobile que dans le sens de Pest à Buda, à cause de la construction du Metro 4, toujours en cours. Les véhicules de la BKV auront le droit de traverser le pont dans le sens inverse. Celui-ci devrait être réouvert totalement à la circulation dans quelques mois. Le pont a été construit en 1896 et nommé Ferenc József d’après l’Empereur du même nom, qui a symboliquement inséré le dernier rivet et clôturé sa construction. Les allemands en se retirant de Budapest en 1945, l’ont bombardé. Il fut ensuite reconstruit et renommé Szabadság híd (Pont de la Liberté) en 1946. Depuis il fut renové en 1980 et entre 2007 et 2009. Il fait parti du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le projet aura coûté 5,6 milliards de forint (19,5 millions d’euros), dont 2,5 milliards forint ont été financés par l’UE.

Grève des transports et des professeurs vendredi

7 mai 2009 à 18 h 51 min 0 commentaire

En réponse aux « mesures d’austérités » du gouvernement, plusieurs syndicats appellent à une grève générale demain, notamment la fédération de syndicats Liga. Ces mesures selon les syndicats, vont réduire les revenus des travailleurs d’environ 30%. Une grève « générale » qui risque d’être peu suivie surtout en comparaison avec ses cousines françaises. Selon l’un des deux syndicats d’enseignants, ceux-ci seront très nombreux à faire grève, « une participation record » d’après Gábor Kerpen, leader de l’Union Démocratique des Enseignants. Outre des grèves dans l’éducation, certaines entreprises de sécurités, les transports publics de Békés et certains employés d’usines, le domaine le plus touché sera celui des services ferroviaires. Le syndicat cheminot militant VDSzSz, qui représente 25% des travailleurs de ce secteur, dont le secrétaire général est aussi celui de la Liga, sera en grève. De fortes perturbations sur le traffic des trains de la MÁV sont prévues, à partir de minuit dans la nuit de jeudi à vendredi, pour une journée. Cependant, d’autres syndicats de la fédération Liga ne suivront pas la grève. La Liga a demandé à ceux-ci de ne pas empêcher les grêvistes. Les syndicats des transports publics ne feront pas grêve tant qu’il y aura toujours espoir de trouver un accord avec le gouvernement. Ces syndicats ont dit ne pas participer à la grêve mais également qu’ils ne s’y opposaient pas. Pour l’occasion, la BKV (transports publics de Budapest) devrait augmenter le nombre de ses vehicules en services pour la journée de demain, en prévision d’un plus fort nombre de passagers. Les bus Volán quant à eux accepteront les pass de la MÁV et les tickets de trains achetés en avance.