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VOLT approche à grands pas

VOLT approche à grands pas

12 juin 2013 à 9 h 23 min 0 commentaire

Pour sa 21ème édition, le festival VOLT aura lieu du 3 au 6 juillet prochains à Sopron, une semaine après la date habituelle. Les pass combinés de VOLT et de Balaton Sound (du 11 au 14 juillet) – qui permettent de participer aux deux festivals l’un après l’autre au meilleur prix – ont déjà tous été vendus comme des petits pains. Retrouvez les dernières nouvelles du festival sur sziget.hu (en anglais).

Balaton Sound se met au français

Balaton Sound se met au français

23 avril 2013 à 10 h 27 min 0 commentaire

Pour sa septième édition, le festival Balaton Sound a désormais un site web en français (tout comme son grand frère Sziget depuis déjà des années). Retrouvez les dernières nouvelles du festival sur www.balatonsound.fr. Dédié essentiellement à la musique électronique, l’édition 2013 recevra les meilleurs groupes et Djs du moment. Ainsi, les Français de Justice feront notamment leur grand retour en Hongrie après leur passage très remarqué à Sziget en 2008 pour leur premier album. David Guetta, pensionnaire du festival depuis les premières éditions ne devrait cependant pas être de la party. Parmi des dizaines d’autres groupes et Djs, The Bloody Beetroots, Crystal Castles, The Prodigy, Amon Tobin, Wu-Tang Clan ou encore Calvin Harris ont également déjà confirmé leur présence à Zamárdi cette année. Lauréat des European Festival Awards (communiqué) « La plus grande beach party d’Europe prend place chaque été sur les rives du lac Balaton. Du 10 au 14 juillet, 90.000 fêtards se retrouveront au Balaton Sound pour profiter du soleil et de la musique H24. Reconnu comme un modèle d’organisation, le Balaton Sound s’est vu décerner le trophée du «Best Medium-Sized Festival» lors de la cérémonie des European Festival Awards (en janvier dernier – NDLR) Cette année, les festivaliers et le jury desEuropean FestivalAwards ont attribué leprix du«Best Medium-Sized Festival» au Balaton Sound. Après l’obtention du titre de«Best Major European Festival» pour le Sziget Festival en 2012, il s’agit d’un deuxième trophée consécutif pour le Sziget Cultural Management. Cette «success story» qui a commencé en 2007 a su attirer nombre de festivaliers dès la première édition et fait venir les curieux de toute l’Europe recherchant une grande permissivité et des nuits interminables. Les scènes faisant face au lac Balaton, le festival permet d’apprécier la plage et l’eau du plus grand lac d’Europe Centrale sur les rythmes des DJs internationaux. » Articles liés : Un « Ibiza » hongrois Balaton Sound, vraiment moins hongrois ? L’irrésistible ascension du « Sound »

Première soirée en plein air de l’année au ChaChaCha

Première soirée en plein air de l’année au ChaChaCha

12 avril 2013 à 9 h 19 min 0 commentaire

Ce week-end (samedi soir), malgré la fraîcheur des nuits d’avril à Budapest, la saison du clubbing en plein air commence. Unity crew (ex Normafa open air), organisateurs de soirées aux ambiances musicales multiples, ouvrent le ChaChaCha, club culte des étés dans la capitale hongroise. A l’entrée sud de l’île Margit, entre la piste d’athlétisme et les courts de tennis, cette inauguration du printemps électro hongrois sera chaperonnée par « Papa » – Dj Palotai, accompagné de Ludmilla et des frères Dublic. Sur le second dance floor, la soirée goa psytrance se poursuivra jusqu’au lever du soleil, prévu à 6h dimanche.

Un jeune virtuose à ne pas rater jeudi soir à Budapest

Un jeune virtuose à ne pas rater jeudi soir à Budapest

16 janvier 2013 à 21 h 06 min Comments are Disabled

Issu d’une famille de musiciens, Béla Horváth, 30 ans, commence à apprendre la musique avec son grand-père. Enfant solitaire, il préfère l’archet au football et suit des cours au Conservatoire de Budapest avant d’entrer à l’Académie de Musique Ferenc Liszt sous l’autorité du professeur Miklós Szenthelyi. Considéré comme l’un des plus brillants musiciens de sa génération, il gagne de grands concours nationaux. La carrière du jeune musicien bascule à 19 ans. Alors qu’il participe à un cours de perfectionnement de Pinchas Zukerman au Canada, il reçoit une offre du maître pour poursuivre son enseignement à New York grâce au financement d’un mécène. Béla quitte donc sa famille, son école et son pays et devient l’élève de Zukerman à la fameuse Manhattan School of Music. Après 5 années d’études il se voit offrir un poste d’assistant auprès du maestro. Dans le même temps, il commence à jouer dans des salles prestigieuses, comme la Carnegie Hall en 2003. Ces dernières années, Béla Horváth est partenaire de musiciens mondialement connus, comme Ruggiero Ricci ou György Pauk. A 30 ans, il est au carrefour de sa jeune carrière : destiné à une renommée mondiale, il doit enregistrer, jouer avec de grands orchestres et sous la direction de chefs d’orchestre importants. Le concert de jeudi soir au Müpa, avec l’Orchestre Philharmonique de Győr et sous la direction de Kálmán Berkes, peut constituer un pas important dans cette quête. Rózsa Mihály Müpa, le 17 janvier 2012 à 19.30 Concert de l’Orchestre Philharmonique de Győr Direction: Kálmán Berkes Au programme: Chostakovich : Ouverture Festive Concerto pour Violon en ré majeur Tchaïkovsky : Le Lac des Cygnes – suite Danses polovtsiennes Discussion avec les artistes : 18.30

Chostakovitch, Bernstein et Rachmaninov joués par le Budapest Festival Orchestra

Chostakovitch, Bernstein et Rachmaninov joués par le Budapest Festival Orchestra

11 janvier 2013 à 9 h 35 min Comments are Disabled

Le célèbre orchestre d’Iván Fischer propose un beau week-end en perspective, en présentant des morceaux rarement joués en Hongrie. Il s’agit d’une pièce inspirée de jazz, d’une autre inspirée d’un dialogue philosophique et d’une troisième issue d’un long séjour en Allemagne. Cette dernière œuvre, la Symphonie no. 2 de Rachmaninov sera également présentée en nocturne vendredi soir.

Culture : la récré littéraire des Papous revient à Budapest

Culture : la récré littéraire des Papous revient à Budapest

30 mars 2012 à 8 h 19 min 0 commentaire

Ce soir à 19h, le mois de la francophonie atteindra un de ses sommets, avec le passage des « Papous dans la tête » à l’Institut Français de Budapest. L’organisation du mois de la francophonie en Hongrie invite Françoise Treussard et ses acolytes de France Culture tous les ans depuis 2008, avec, au centre de l’équipe, l’auteure franco hongroise Eva Almassy. Une très bonne occasion de demander à la « Papou » magyare de nous présenter personnellement ce grand moment de culture littéraire, offert au public francophone de Hongrie.

Balaton Sound : un « Ibiza » hongrois

Balaton Sound : un « Ibiza » hongrois

6 juillet 2011 à 16 h 55 min 1 commentaire

Comme tous les étés en Hongrie, les festivals se succèdent. Cette semaine, après Volt, c’est au tour de Balaton Sound d’occuper l’esprit des jeunes hongrois. Dès demain et jusqu’à dimanche, Budapest va peu à peu se vider et on assistera à la transhumance de la jeunesse vers Zamardi, au sud du lac Balaton. En cinq ans seulement, Balaton Sound est devenu le « must » des festivals de l’organisation Sziget. Grâce à son cadre propice aux bikinis et à sa programmation, il a acquis la réputation « d’Ibiza d’Europe centrale ». Seul gros bémol : les prix, qui vont crescendo tous les ans. La période des préventes passée, les pass semaine à 130 euros restent très chers pour les locaux. Il faut aussi rajouter à la note le transport, le camping (6 euros) ainsi que la restauration sur place pour constater que les 4 jours reviennent à plus de 200 euros par tête pour les plus économes des festivaliers. Cette année, en marge de la grande scène, la programmation est résolument plus techno et house que les années précédentes. Quant aux têtes d’affiches, on accuse le perpétuel retour de David Guetta qui semble être abonné à Zamardi depuis le début du « Sound ». Programmation et infos complémentaires crédit photos : sziget.hu Articles liés : Balaton Sound, vraiment moins hongrois Sound / Volt : comment faire du vieux avec du neuf Sziget, « peut mieux faire » Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit Sziget vaut encore le voyage

VOLT fête la fin de la présidence hongroise

VOLT fête la fin de la présidence hongroise

29 juin 2011 à 2 h 35 min 1 commentaire

« Partout ailleurs c’est bien, mais le meilleur, c’est Sopron. » Aussi vieux que Sziget (19 ans), le festival VOLT de Sopron, proche de la frontière autrichienne, n’a pas volé ce slogan. Il est sans aucun doute devenu, ces dernières années, le festival préféré des jeunes hongrois. Dès ce soir et jusqu’à samedi, l’événement prend ses quartiers au Camping Lővér. Cette année est toute particulière pour le festival, puisqu’il fait aussi office de fête officielle pour la fin de la présidence hongroise de l’UE. A Sopron cette semaine, on attend donc la jeunesse locale venue des quatre coins de la Hongrie comme tous les ans, mais aussi des festivaliers venus de toute l’Europe. Vitrine de la présidence hongroise de l’UE cette année, Volt a choisi de mettre la musique tsigane à l’honneur pour le coup d’envoi de la fête. La programmation d’aujourd’hui est d’ailleurs frappée du label de circonstance « European Gipsy Rocks ». A partir de 22h30, le show du serbe de Bosnie Emir Kusturica, accompagné de son No smoking orchestra, sera à n’en pas douter le moment le plus fou de la soirée. Outre les groupes tsiganes roumains, tchèques, hongrois (entre autres) qui se succéderont sur scène, on retrouvera le groupe français Lo’Jo (entre le punk et la java), les anglais d’Asian Dub Foundation (programmés à 19h !). Par curiosité pour la façon dont certains artistes hongrois manient les influences musicales occidentales, le rasta rappeur de « Szolnok city« , Copy Con. Des têtes d’affiche hongroises Les grands festivals hongrois comme Volt représentent bien sûr des passages obligés pour les groupes locaux. Parmi ceux qui gagnent à être connus par le public étranger, Tankcsapda passera par Sopron jeudi en début de soirée, dans le cadre de sa tournée « Új nap vár ». Vendredi, ce sera au tour de Quimby, l’incontournable « Noir Désir hongrois« , de s’y coller. Mais la culture musicale populaire hongroise ne se limite pas qu’au rock. Irie Maffia, représentants du ragga funk hongrois, se produiront samedi, tout comme Magashegyi Underground, qui, eux, proposeront une pop inspirée de musique traditionnelle de Transylvanie. Les grosses pointures jouent aux chaises musicales Depuis quelques années l’organisation Sziget s’oriente de plus en plus vers des programmations avec des têtes d’affiche internationale pour attirer le public étranger. Le problème c’est qu’entre Volt, Balaton Sound et Sziget (on pourrait également ajouter à la liste le festival Exit à Novi Sad) certains groupes commencent à trop bien connaître la région. Par exemple cette année à Volt on retrouve des stars qui sont déja venues et qui ont déja bien fait le tour des festivals d’Europe centrale : Moby, Pendulum, Nouvelle Vague… Pärmi les bonnes surprises : le pop rock américain de My Chemical Romance ce soir, le « revival » du hip hop New Yorkais avec House of Pain jeudi et la house italienne de Crookers vendredi. Le bouquet final samedi soir sera assuré par le groupe de pop rock anglaise The Ting Tings et par le dj allemand Paul Kalkbrenner, révélé au grand public avec le film Berlin Calling. A noter A défaut de passer à l’euro les organisateurs hongrois changent de méthode de paiement. Pour la première fois cette année, la monnaie officielle sur les festivals de l’été est la Fesztiválkártya (carte de festival). Parfois plus facile à gérer que l’argent, la carte a été conçue pour que les festivals soient mieux sécurisés. Des hôtesses d’accueil et des organisateurs resteront à la disposition des personnes pour les aider en cas de problème d’utilisation. Info pratiques : site officiel de Volt Ticket journée : 9.900 Ft ; Pass pour une semaine : 25 000 Ft Budapest – Sopron en train toutes les 2h de Keleti Pályaudvar : infos (en anglais)

Nuit des musées à Budapest

24 juin 2011 à 8 h 52 min 0 commentaire

Les portes de certains musées de la capitale hongroise resteront ouvertes ce soir et cette nuit. En Hongrie depuis 2003, cet événement propose des visites guidées d’expositions mais aussi  des concerts, des films et de la gastronomie. En tête du programme, la visite guidée de l’exposition des momies ainsi qu’un buffet – dégustation de cuisine arabe au Szépművészeti Múzeum (Musée des Beaux-Arts). La Hongrie des années 30’s- 40’s sera à l’honneur tout au long d’une promenade de musées proposée par le Nemzeti Múzeum (Musée National). Les visites se feront en musique dans l’univers des bourgeois et des domestiques du début du siècle dernier. Au Musée des Transports (Közlekedési Múzeum) par exemple, quelques pièces rares seront parmi les vieilles voitures et les motos. On peut visiter tous les musées participant à l’opération pour 1400 Ft (600 Ft pour les enfants) Liste complète et programme

A Budapest, une vingtaine de lieux nocturnes fermés en cinq mois

6 juin 2011 à 10 h 02 min 0 commentaire

Le quotidien conservateur Magyar Nemzet rapportait vendredi que 25 clubs de la capitale ont du fermer leurs portes avant la mi-mai, soit pour n’avoir pas obtenu de licence adéquate à leur activité, soit parce qu’ils n’avaient pas d’issues de secours suffisantes. Pendant cinq mois, la très médiatique tragédie du West Balkan a largement inspiré les autorités de Budapest dans la répression des lieux de vie nocturne qui ne respectent pas à la lettre les normes de sécurité déterminées par l’Office National de Contrôle des Catastrophes. Au total, 73 rapports ont été rédigés, environ 1700 contrôles de protection incendie ont été effectués et des centaines d’amendes ont été distribuées. Les autorités ont cependant opéré après concertation avec les associations de professionnels, qui sont soutenues dans leurs démarches vers plus de sécurité dans le divertissement nocturne de la jeunesse par les associations de parents. Grâce à cette concertation, les descentes de police dans les établissements se sont faites plus rares et plus discrètes car elles étaient non seulement « inutiles », mais avaient aussi tendance à « casser le marché » selon une source de l’association des clubs de Budapest, EKBSZ.  Les autorités ont également demandé à cette dernière de leur livrer un rapport sur l’efficacité des nouvelles politiques d’encadrement du divertissement nocturne d’ici à la fin de l’été, certainement pour ne pas trop égratigner la bonne réputation de la capitale auprès des touristes étrangers. Articles liés : Emission du 5 février sur Tilos Radio : les clubs s’organisent La fin de l’insouciance des nuits budapestoises ? Budapest serre la vis à ses noctambules Un « deuil » un peu spécial EKBSZ, l’association des clubs de Budapest West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs Budapest : soirée mortelle à West Balkán

Grâce à Plastique Touch, faites la fête à Marseille depuis Budapest

Grâce à Plastique Touch, faites la fête à Marseille depuis Budapest

27 mai 2011 à 8 h 28 min 1 commentaire

Par Swan Min-Tung Internet inspire tout le monde, y compris les organisateurs de soirées. Ainsi, ce soir, la même fête aura lieu simultanément à Budapest et à Marseille, via webcams. Cette soirée qui s’appelle Plastique Touch crée une ambiance marseillaise à Tündérgyár, dans le neuvième arrondissement de la capitale hongroise (Tűzoltó u. 22). Si le public est au rendez-vous, cette soirée originale sera aussi une bonne occasion pour ceux qui connaissent bien les exagérations marseillaises de venir damer le pion aux phocéens sur l’art de s’amuser, à plus de 1400km de distance. Un gros choc culturel est néanmoins possible : sans parler des innombrables différences entre baby-foot et cso-cso, on peut prévoir que Ricard et Unicum risquent de ne pas faire bon ménage ; et qu’entre le rosé et le fröccs, il risque d’y avoir pas mal d’incompréhensions… Voir la vidéo

La fin de l’insouciance des nuits budapestoises ?

La fin de l’insouciance des nuits budapestoises ?

23 février 2011 à 9 h 13 min 3 commentaires

La tribune libre de Vincze Il y a un mois j’étais au Balkan Beat à Gödör, grand rendez-vous mensuel des nuits budapestoises sur fond de musiques tsiganes. Ma soirée a été gâchée par une « razzia » : policiers et experts en sécurité venus en nombre pour inspecter les lieux. Ça a été comme un choc : est-ce le début de la fin du Budapest que j’aime tant depuis une dizaine d’années maintenant ? Cela a enclenché quelques disputes avec mes amis hongrois présents : « Mais tu es parano, Budapest a toujours été comme ça, ça ne peut pas changer…« . Vendredi soir dernier, rebelote à Szoda, sur Wesselényi utca. Budapest la nuit, c’est toute une histoire, avec sa sérénité, son insouciance, son atmosphère toute particulière, ses ambiances si différentes et originales d’un lieu à un autre. Des dizaines d’endroits que j’ai aimés ont aujourd’hui disparu, comme le Kultiplex, l’ancien West Balkan derrière le Corvin Mozi, le premier Tüzrakter. Mais à chaque fois de nouveaux lieux ouvrent, avec une âme, une déco toujours plus créative, des expos, des programmes culturels et politiques. Chaque printemps, c’est la même excitation, les mêmes discussions dans les Kocsma : « Il paraît que le West Balkan n’ouvrira plus. – Si, ils ont trouvé un nouveau bâtiment, il y a une grosse soirée d’ouverture de prévue la semaine prochaine… et tu as entendu parler de ce nouveau kert…« . Sans normes de sécurité, avec très souvent des montages administratifs et financiers plus que bancals, ces kert, kocsma, kavézo, bars de nuits, sörözö, borozo, bisztro mais aussi klub, szinhaz, mozi, salles de concert, etc, donnent un sentiment de liberté et offrent un panel d’expériences conviviales et culturelles sans égal en Europe. Que de formidables soirées, rencontres, discussions politiques et philosophiques et aussi promenades nocturnes d’un lieu à un autre, d’une ambiance à une autre, dans le calme, le respect… l’insouciance. Ce qui m’avait marqué la première fois que je suis venu à Budapest, c’était le calme des personnes, on sentait une certaine sérénité. Mes amis hongrois ont grandi avec cette liberté, qui pour eux est tout à fait normale et naturelle. Pas d’interdit, alors pourquoi dépasser ses limites ? Pourquoi ne pas respecter ces lieux et les personnes qui les fréquentent. Les seules qui dépassent ces règles culturelles sont le plus souvent des étrangers, français et anglais en tête. C’est ce qui explique le fait qu’il n’y a jamais eu de drame malgré l’absence de normes… jusqu’à la tragédie nouveau West Balkan du 16 janvier dernier. Une soirée mal organisée, avec un gros buzz facebook, qui plus est avec un public trop jeune (majorité de mineurs, de plus en plus occidentalisés)… ont été les ingrédients de cette tragédie qui offre un prétexte formidable pour permettre aux autorités de reprendre le contrôle sur la vie nocturne de Budapest. Je voudrais croire mes amis hongrois et leur optimisme, mais j’ai bien peur que l’on assiste à un processus déjà vu dans beaucoup de villes occidentales et que ce soit le début de la fin de cet âge d’or de la vie nocturne de Budapest. Articles liés : Emission du 5 février sur Tilos Radio : les clubs s’organisent Budapest serre la vis à ses noctambules Un « deuil » un peu spécial EKBSZ, l’association des clubs de Budapest West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs Budapest : soirée mortelle à West Balkán

Emission du 5 février sur Tilos Radio : les clubs s’organisent

Emission du 5 février sur Tilos Radio : les clubs s’organisent

7 février 2011 à 23 h 14 min 0 commentaire

Samedi 5 février, pour son émission bimensuelle sur Tilos Radio (90.3FM à Budapest et tilos.hu pour le reste du monde), la rédaction de Hulala a invité Bogi Palosi, pour discuter de la jeune association EKBSZ dont elle est présidente, et du futur de la vie nocturne en Hongrie. L’émission contient quelques passages musicaux. Le podcast de l’émission Vous pouvez également écouter l’émission sur le site de Tilos radio Articles liés : changements dans la vie nocturne à Budapest : EKBSZ, l’association des clubs de Budapest Budapest serre la vis à ses noctambules West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs Un « deuil » un peu spécial Budapest : soirée mortelle à West Balkán Emission précédente et article lié : Emission du 22 janvier 2011. Médias et démocratie en Hongrie : décryptage en français sur TILOS RADIO Tilos Radio menacée par la loi sur les médias Budapest serre la vis à ses noctambules West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs Un « deuil » un peu spécial Budapest : soirée mortelle à West Balkán

EKBSZ, l’association des clubs de Budapest

EKBSZ, l’association des clubs de Budapest

4 février 2011 à 19 h 57 min 0 commentaire

Le 31 janvier, une association regroupant experts, et organisateurs d’évènements culturels et de soirées, a été créé sous le nom de EKBSZ (Egyesület a Kulturált és Biztonságos Szórakoztatásért). Selon le communiqué officiel de la jeune association, son but est d’aider le gouvernement dans la mise en place de nouvelles réglementations dans le secteur du divertissement nocturne. La récente tragédie du West Balkan a exposé les lacunes dans la réglementation en vigueur, plus en mesure de répondre aux exigences de sécurité actuelles. Selon EKBSZ, la mise en place d’une régulation efficace n’est possible que si le gouvernement collabore avec les acteurs du secteur du divertissement, afin qu’ils puissent s’assurer que les changements n’aient pas d’effets pervers dans ce secteur. Pour l’association, il est important que toutes les parties concernées (gouvernement, municipalité, pompiers, police, services de santé et ONG) s’accordent sur un compromis. Afin d’atteindre ces objectifs, EKBSZ a l’intention d’établir pour elle-même une charte éthique de son fonctionnement, et de donner des conseils aux organisateurs de soirées qui en auront besoin. Dans son communiqué, l’association a déclaré être d’accord avec la volonté du gouvernement de revoir les normes de sécurité lors d’évènements culturels nocturnes visant à assurer le bien-être des fêtards. Cependant EKBSZ souhaite rappeler que ce secteur n’a pas qu’une importance économique (entre autre), mais aussi culturelle, définissant l’image du pays. Il serait donc dommage de le tuer en voulant trop le brider. Articles liés : Budapest serre la vis à ses noctambules West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs Un « deuil » un peu spécial Budapest : soirée mortelle à West Balkán

Lee « Scratch » Perry à Budapest

Lee « Scratch » Perry à Budapest

3 février 2011 à 15 h 43 min 0 commentaire

L’infatigable Lee « Scratch » Perry sera de retour à Budapest vendredi soir pour fêter ce qui aurait été le 66ème anniversaire de Bob Marley, quelques jours plus tard. Véritable pionnier du reggae et du dub, Lee Perry accompagné de son UK band, interprèteront des chansons issues de sa collaboration avec Bob Marley and the Wailers, dont il a produit plusieurs albums. Beaucoup plus qu’un simple collaborateur, Perry, de 10 ans l’aîné du « jeune » Marley, fut un véritable mentor pour Bob. Du moins, c’est ce que dit la légende. Lee Perry, que rien n’arrête, pas même le temps (il est âgé de 74 ans!), musicien et producteur depuis les années 60, fut l’un des premiers artisans du son reggae. Il a « formé » et collaboré avec les plus grands: Bob Marley bien sûr, mais aussi Max Romeo (avec lequel il créa l’éternel « Chase the devil« ), King Tubby, et plus récemment Mad Professor. Ces dernières années, ses concerts, dont on peut toujours qualifier la musique de reggae et dub, sont de véritables shows. Ceux qui étaient présents lors de son passage à Budapest en 2007 peuvent en témoigner. Pour l’accompagner lors de cette escapade hongroise, une ribambelle d’artistes magyars : le groupe Kingston Cruisers, ainsi que les djs Bosi et Dermot, des deux plus grands collectifs reggae du pays, respectivement Love Alliance et Irie Maffia Soundsystem. Ce sera à Dürer Kert, vendredi 4 février à partir de 20h. 1146 Budapest, Ajtósi Dürer sor 19-21. Prix des billets : 4500/5500 huf.

Budapest serre la vis à ses noctambules

Budapest serre la vis à ses noctambules

31 janvier 2011 à 0 h 50 min 1 commentaire

Ce n’est pas une surprise depuis « l’affaire West Balkán ». Dans un communiqué paru sur MTI et sur le site officiel de la Fidesz, les autorités de Budapest annoncent qu’il va y avoir du changement très prochainement dans la vie nocturne de la capitale hongroise. Une réglementation plus cloisonnée concernant les événements considérés « grand public » et des contrôles plus stricts et plus fréquents dans les clubs. Les bars ne seront également pas épargnés par cette nouvelle politique. Quant aux organisateurs d’évènements, responsables qui ont justement étés montrés du doigt après le drame du 15 janvier dernier, ils devront eux aussi, bien sûr, respecter un code éthique tout nouveau pour eux.

West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs

West Balkan : la mort du « phoenix » des clubs

25 janvier 2011 à 15 h 45 min 1 commentaire

La désorganisation et la bousculade du samedi 15 janvier, qui ont tourné au drame et ont tué trois jeunes filles, ont eu raison du club mythique de Budapest, qui s’était réinstallé à la Skala métro de Nyuagati ter il y a un an. C’est sur leur site Internet que les propriétaires du West Balkan viennent d’annoncer la fermeture définitive de l’établissement. Rappelons tout de même que, pour ceux qui connaissent Budapest, WB n’est pas simplement célèbre pour la tragédie du 15 janvier. L’enseigne l’était aussi pour la qualité de ses programmes, le choix unique de ses lieux il y a encore trois ans (sur Futó utca), mais WB était surtout célèbre pour sa capacité à renaître de ses cendres et à se relocaliser après avoir subi, le plus souvent, des fermetures par la loi de l’immobilier qui sévit si souvent dans certains quartiers désaffectés de Budapest depuis des années. Pour une fois, sa fermeture est due à sa propre négligence et également un peu par malchance. Car pendant des années, il faut bien admettre que ce n’étaient pas les normes qui garantissaient la sécurité des jeunes clubbers, mais bien l’esprit qui régnait dans les lieux où ils se retrouvaient. En ce sens, la fin du WB, cette fin-là en tous cas, c’est peut-être aussi la fin d’une époque, celle de l’insouciance libérale qui donna à Budapest sa « movida ». Articles liés : Un « deuil » un peu spécial Budapest : soirée mortelle à West Balkán

Budapest : soirée mortelle à West Balkán

Budapest : soirée mortelle à West Balkán

16 janvier 2011 à 6 h 34 min 5 commentaires

On a encore du mal à comprendre ce qui a provoqué un mouvement de foule mortel la nuit dernière dans un club de Budapest. Vers 23h samedi soir à West Balkán (WB), alors qu’il y avait encore une heure de queue sur Nyugati tér avant de parvenir à entrer dans la boîte, 3 jeunes filles sont mortes après avoir été piétinées dans les escaliers (photo), alors qu’elles n’avaient même pas encore atteint l’étage où se déroulait la soirée. La police compterait également entre 7 et 10 blessés. Un effet « domino » dans l’affolement a été provoqué par on ne sait encore quoi. Une bousculade qui aurait dégénéré en bagarre ou une mauvaise blague simulant une catastrophe restent les thèses les plus plausibles. Une chose est certaine cependant : la soirée electro organisée par Noise Night Life a accueilli un trop grand nombre de fêtards pour la capacité totale du WB (moins de 3000 personnes selon des sources proches des administrateurs de la salle), bien que le lieu soit déjà très grand. Près de 4000 personnes s’apprêtaient à entrer dans le club la nuit dernière. Ce qui reste à élucider est donc l’origine de la panique. A l’heure où nous écrivons, l’information se répand comme une trainée de poudre et les rumeurs fusent entre les témoins et les utilisateurs de Twitter et de Facebook. Nul doute que la police donnera sa version officielle dès demain matin, et l’information sera plus précise peu à peu sur les deux principaux portails d’actualité en langue hongroise, Origo et Index, à l’aide de nombreux témoignages qui afflueront très rapidement tant ce fait divers prendra une dimension nationale. Les tziganes immédiatement victimes de rumeurs Chronologiquement, une première version du drame, très marginale, a été émise par quelques ragots twittés : des tziganes auraient porté des coups de couteau à une première victime, puis, en essayant de s’enfuir par les escaliers, auraient créé le fameux effet « domino » dans lequel deux autres filles ont trouvé la mort. Bien que parmi de nombreux Hongrois, l’expression « coups de couteau » fasse immédiatement pensé à l’oeuvre de tziganes, cette thèse est tout à fait improbable. D’abord pour la simple et bonne raison qu’imaginer des tziganes dans une soirée electro au WB est, en soi, incongrue. Les organisateurs de la soirée et les responsables du West Balkan n’ont encore rien déclaré. La version de la police, elle, ne mentionne aucun coup de couteau porté sur l’une des victimes. Elle s’arrête pour l’instant au triste constat de cette soirée trop pleine de monde qui a immédiatement tourné court. Après avoir été prisonniers à l’intérieur de l’établissement pendant plusieurs longues dizaines de minutes, des centaines de gamins se sont d’ailleurs retrouvés dehors sans leurs effets personnels, laissés aux vestiaires à la hâte. Un climat sécuritaire qui devrait s’instaurer dans la vie nocturne ? L’incident de cette nuit à WB, enseigne culte des nuits électro de Budapest, reste cependant très loin de celui de la Love Parade de Duisbourg en Allemagne l’été dernier, mentionné dès ce matin par quelques observateurs. Mais certains disent aussi qu’un laxisme s’était installé aux entrées des clubs de la capitale depuis plusieurs mois. On imagine déja le WB refermer ses portes pour au moins une aussi longue période que celle du printemps et de l’été dernier, lorsque les autorités y avaient décelé des manquements importants en terme de sécurité. Cet espace immense (une capacité de 1500 personnes uniquement pour la grande salle) avec sa vaste terrasse qui surplombe la gare et la minable discothèque Retropolis, n’avait pas atteint les normes suffisantes dans sa rénovation l’an dernier, et avait dû fermer ses portes seulement deux mois après l’ouverture pour continuer les travaux. Le feuilleton de cette soirée, ainsi que les photos et vidéos postées sur Youtube sont disponibles sur Origo et Index. Articles liés : Normafa « open air » trouve refuge à WB A West Balkan, pas de patins pour Pattinson ! Pendaison de crémaillère à West Balkan

Cinetrip « sparty » : plus on est de fous, moins on rit…

Cinetrip « sparty » : plus on est de fous, moins on rit…

4 décembre 2010 à 17 h 58 min 3 commentaires

Ce soir, samedi 4 décembre, a lieu la troisième Cinetrip Sparty mensuelle de la saison indoor, dans les bains thermaux de Rudas. Cette soirée aux origines magyares, toujours plus envahie d’étrangers de tous poils, est l’occasion de faire un voyage dans le temps fait d’architecture, de sons, de lumières et de bikinis joliment portés. Malheureusement, et c’est le prix à payer de sa popularité, elle est également le théâtre des comportements les moins élégants de notre civilisation occidentale. Le divertissement est inhérent aux bains thermaux et il y est habituellement associé à la relaxation en un comité d’amis restreint. Pour se distraire dans l’eau on connaissait déjà les parcs aquatiques… Mais transformer des bains traditionnels en dance-floors où la techno-house et le v-jing se conjuguent à l’ivresse de centaines de personnes, c’est l’idée originale – vieille de 11 ans déja – de convier les Budapestois amateurs d’électro dans des bains ottomans du 16ème siècle situés au pied du Mont Gellert, sur les rives du Danube. D’entrée, le hall central des bains laisse place a un bar improvisé. Ici, les gens causent, fument, boivent et dansent sans relâche. Tout ressemble au plus commun des lieux branchés de Budapest, à ceci près que les clients se présentent torses nus, en shorts de bains, en bikinis ou en peignoir pour les plus frileux d’entre eux. Néanmoins, c’est la suite qui choquera bien plus les puristes des coutumes thermales… Autrefois appelé hamam, le mystique bain turc de l’aile droite du bâtiment devient le sanctuaire de la transe orientale, où la promiscuité des individus de sexes opposés, fondus dans un nuage de vapeur, concoure à créer une atmosphere très chaude, pour ne pas dire torride. Vapeur et chaleur humaine ne font alors qu’un et envahissent le dôme dont les colonnes se confondent avec différentes lumières tamisées. Des seaux de plage rappelant l’enfance remplis de cocktails en tous genres jonchent le sol en mosaïque tout autour du bain central. Rudas, lieu de l’anachronisme festif A l’autre extrémité de l’édifice se trouve la grande piscine, avec un plafond de plus de 10 metres de haut et un étage d’où l’on peut observer une jeunesse survoltée jouant puérilement avec ballons et boudins en plastique. Grand contraste avec le calme qui règne habituellement dans l’endroit : la musique est sauvage, un mix de techno et de basses à outrance, et des images qui sont sans cesse projetées tout autour, au rythme infernal imposé par les Djs qui se succèdent. Des lasers viennent aussi traverser de long en large ce lieu mythique, ainsi que la foule en pleine euphorie. Lieu mythique, oui, mais peut etre pas autant que la situation elle-même, finalement. Quand la « Sparty » tourne à l’orgie A la grande époque où cette fête réunissait les aficionados presqu’exclusivement hongrois, filles et garcons en tenue de bain dansaient effectivement de facon hystérique, mais paradoxalement, on ne croisait ni les ivrognes vomissant, ni les obsédés agressifs qui courent quelquefois les discothèques à éviter de la capitale. Seule une énergie positive se dégageait de tout cela, et l’on s’imprègnait de la folie douce d’une rencontre entre le 21ème et le 16ème siecle, dans une nuit à la fois extrême et paisible. Aujourd’hui, le décor n’a pas changé, mais le public, lui, s’est littéralement métamorphosé : étudiants Erasmus et touristes trentenaires se montent mutuellement la tête pour reluquer vulgairement le peu de filles qui osent s’aventurer dans les vestiaires. Les vestiaires justement, où l’on entend, bon gré mal gré, des réflexions désobligeantes en français, en espagnol, en anglais et en italien principalement… Quant aux mains baladeuses dans la grande piscine, n’en parlons pas ! Cependant, les étrangères semblent souvent se satisfaire elles-aussi du sort que les nombreux mâles présents leur réservent. En effet, il n’est plus rare de voir des couples d’un soir s’adonner à des ébats le long de la dite piscine. Libre aux voyeurs lubriques de ce spectacle si peu intime de se rincer l’oeil… Il convient enfin de mentionner que Cinetrip Sparty est une soirée qui n’est plus à la portée de toutes les bourses hongroises, l’entrée ayant augmenté de 2000 HUF (soit 40%) en deux ans : les préventes étaient à 7000HUF à Merlin cette semaine, et la place est à 8000 sur place… Plus de détails sur le site de cinetrip Articles liés : Cinetrip sparty fête sa centième L’hiver, saison de toutes les sparty Cinetrip en intro cinetrip en conclu Quand la Sparty fait plouf Cinetrip sparty, c’est reparty

Normafa « open air » trouve refuge à West Balkán

Normafa « open air » trouve refuge à West Balkán

4 décembre 2010 à 15 h 07 min 0 commentaire

Après avoir pris ses quartiers à Almassy tér dans le 7ème arrondissement de Budapest, c’est au club West Balkán, qui a rouvert ses portes cet automne à la Skála Metro sur Nyugati tér, que la soirée multi-scènes Normafa Open Air, vieille de près d’un an et demi, a lieu ce soir. A l’origine, c’est sur les hauteurs de Buda, dans le parc de Normafa, que le collectif Circus Maximus organise cette soirée unique en son genre, où Goa, Psy-trance, Drum’n’Bass, Electro, Minimal Techno, Dub Step et Break Beat cohabitent des centaines de fêtards en pleine nature, à seulement 4 kilomètres de la gare Déli. En à peine 2 ou 3 éditions, au départ exceptionnelles, Normafa Open Air est devenu un must au sein de la jeunesse de Budapest, à tel point qu’elle se reproduit désormais régulièrement. On s’éloigne du style alternatif des débuts en pleine nature, c’est sûr, mais les jeunes en redemandent tellement qu’il serait bête de ne pas allier business et plaisir en leur offrant de quoi se défouler un samedi soir par mois. En septembre, pour clore la saison estivale 2010, Circus Maximus avait préparé une « spéciale » 11/09, en offrant 9 scènes au public… un joli clin d’oeil pour finir l’été. Cette fois-ci, ce sera dans le décor massif et classe du mythique « WB » que la fête de Normafa battra son plein, sur 5 scènes différentes. Comme à l’accoutumée, il y en aura pour tous les goûts, et cette soirée rassemblera sans aucun doute l’essentiel des clubbers de la capitale (on y attend plus de 2000 personnes). De 22h à 23h : 1000 HUF De 23h à 01h : 1500 HUF A partir d’1h : 2000 HUF Programmes détaillés et infos supplémentaires sur Facebook Articles liés : Un Rewind perso pour « Papa » A West Balkan, pas de patin pour Pattinson ! Pendaison de crémaillère et retour du Rewind pour West Balkan Normafa, ca le fera !

La répression anti bars recommence à Erzsébetváros

La répression anti bars recommence à Erzsébetváros

25 novembre 2010 à 17 h 01 min 5 commentaires

Au début de l’été, on pensait en avoir fini avec les mesures contre la vie nocturne dans le 7ème (Erzsébetváros) et le 6ème arrondissements de Budapest… C’était sans compter sur l’arrivée de la Fidesz au pouvoir dans la plupart des quartiers de la capitale en octobre dernier. Premier lieu à en faire les frais : le « kert » Mumus, situé à l’entrée de Dob utca. Vu qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer, l’établissement « fête » sa fermeture ce week-end.

A38 arrose son développement

A38 arrose son développement

15 novembre 2010 à 18 h 45 min 0 commentaire

Mardi soir, A38 fête l’inauguration de son extension au cours d’une soirée où l’entrée sera gratuite. Un programme très éclectique, du Dub à l’électro, en passant par le Ska et le hip hop, pour ravir les fidèles passagers du bateau amarré au sud du pont Pétöfi. Des artistes très habitués des lieux se produiront sur la grande scène, tels que Barabás Lőrinc, Dj Infragandhi, Bergi, Tom Stormy Trio, Espirit D’Escalier… 85% du financement de l’agrandissement proviennent d’un Fonds européen de développement régional, grâce auquel A38 devient désormais un véritable complexe culturel. Il y a de quoi fêter cela avec le public… Infos supplémentaires Article lié : Culture : une salle annexe à l’abordage d’A38

Fridge festival amène la montagne à Budapest

Fridge festival amène la montagne à Budapest

12 novembre 2010 à 0 h 30 min 2 commentaires

Du 11 au 14 novembre, Budapest s’abandonne au « Fridge fesztival », cocktail composé de freeride, de neige artificielle, de Djs et d’animations.

Expo : Botero, l’artiste de „la masse” à Budapest

Expo : Botero, l’artiste de „la masse” à Budapest

26 octobre 2010 à 10 h 27 min 0 commentaire

Par Veronika André Exposition de Fernando Botero au Musée des Beaux Arts de Budapest, jusqu’au 23 janvier 2011. „J’incarne la contestation contre l’art moderne, en même temps j’utilise tout ce qui se trouve derrière ce dernier : le jeu ironique et les choses qui sont absolument connues pour tout le monde. (…) Mes peintures sont figuratives et réalistes, mais pas de l’imitation de la nature dans le sens simplifié du terme. Formulons ainsi : je présente l’irréel d’une manière réaliste” (Fernando Botero). C’est ainsi que le peintre et sculpteur colombien, Fernando Botero, décrit son ars poetica et ce que nous avons l’occasion de découvrir pour la première fois en Hongrie, actuellement au Musée des Beaux Arts de Budapest. Les 53 tableaux à l’huile, grand format et les 5 sculptures en cuivre exposés font tous partie de la collection personnelle de l’artiste, et sont sélectionnés parmi ses œuvres des dernières 20 années. Comme chacun sait, les formes des œuvres de Botero sont rondes et caractérisées par la simplicité tout en ayant des figures, des personnages, des animaux et des objets expressifs. Ils sont des éclats de couleurs et leur langage est compréhensible par tout le monde. Une exposition structurée Les tableaux ne sont pas exposés chronologiquement mais sont regroupés autour de différents thèmes. Dans les 4 salles de l’Ancienne Galerie des Tableaux, dédiées à cette exposition, on découvre tout d’abord les paraphrases de Botero, peut-être la partie la plus caractéristique de son art. Ces peintures sont des „reprises” des œuvres des anciens maîtres – comme Velásquez, Van Eyck ou Raffaello – tout en représentant les racines, les influences artistiques que Botero redéfini à travers ses œuvres. Au fil de la visite on se trouve au sein même de la réalité et du quotidien d’Amérique-Latine : les paysages colombiens, les maisons colorées, les fiestas, la vie du cirque, la corrida… etc. Le Botero engagé manque à l’appel Dans les années 90, Botero a consacré plusieurs séries de peinture à la violence et au trafic de drogue en Colombie. De plus il y a quelques années, il a représenté son désaccord face aux discours mensongers de la guerre au travers d’une série représentant les tortures ayant eu lieu à la prison d’Abu Ghraib en Irak (photo). Malheureusement, cette fois ci, on ne verra que le coté le plus connu, folâtre, vif, gai et joyeux de son art. Articles culturels de l’auteur : L’expo Rops à Budapest interdite aux moins de 18 ans Danse-Théâtre : « In’n’Out » le critique et le critiqué sur une même scène

L’expo Rops à Budapest interdite aux moins de 18 ans

L’expo Rops à Budapest interdite aux moins de 18 ans

25 octobre 2010 à 15 h 47 min 0 commentaire

Par Veronika Andre « Les Ropsodies hongroises » de Félicien Rops La Galerie Nationale Hongroise accueille pour la première fois en Hongrie, l’exposition de Félicien Rops, artiste belge surnommé « le graphiste de la décadence moderne ». Jusqu’au 9 janvier 2011, on peut découvrir près de 100 pièces de son œuvre provenant de la collection permanente du Musée Provincial Félicien Rops á Namur (Belgique) et des collections privées belges. L’exposition comprend des tableaux précoces inspirés par le réalisme français, ainsi que des illustrations plus connues, comme celles créées pour les Fleurs du Mal de Baudelaire. Certaines oeuvres représentent les visites de l’artiste en Hongrie, mais ce sont bien sûr ses dessins érotiques et sataniques qui attireront le plus l’oeil curieux des amateurs. C’est d’ailleurs bien pour ces oeuvres-là que l’exposition ne peut être visitée que par les majeurs. « Je suis Rops, je n’ai jamais désiré d’être quelqu’un d’autre » (Félicien Rops) C’est ainsi que Félicien Rops se décrit lui-même… Ce graphiste, illustre symboliste du centenaire, était de caractère extravagant, passionné, versatile et excentrique. Il critiquait sans cesse la vie politique et sociale, la religion et l’Église, non pas simplement par ses œuvres mais aussi par son « art de vivre » au quotidien : il a passé sa vie conjugale en ménage à trois, avec les deux sœurs Duluc, qui lui ont toutes deux donné des enfants. C’est ainsi que tous ensemble, ils fondèrent leur « propre » commune. « L’Homme possédé par la Femme, la Femme possédée par le Diable » (Joséphin Péladan, à propos de l’art de Rops) Tout comme sa vie privée, ses œuvres érotiques, qui utilisent le satanisme pour décrire sa vision des femmes, de la société et de la religion ont provoqué de nombreuses polémiques. Une des meilleures illustrations de ses « blasphèmes » est le tableau intitulé, Pornokratès (illustration), qui représente le monde dominé par des prostituées. Rops, un artiste belge adopté par la Hongrie Cette exposition incarne le deuxième volet de l’accord culturel entre la Wallonie et la Hongrie. Un accord qui a été inspiré par les « pseudo racines hongroises » de Rops : après ses nombreux séjours en Hongrie, il était fasciné par la Grande Plaine, et par la vie et la musique tzigane. Il avait prévu de publier ses récits de voyages en Hongrie dans Le Figaro, mais ce projet ne s’est jamais réalisé. Il n’empêche que sa filiation avec la Hongrie existe bel et bien, d’où le titre de l’exposition : « Les Ropsodies hongroises ». Illustration : La Dame aux cochons, Pornokrates, 1878 Infos pratiques : Galerie Nationale Hongroise – Magyar Nemzeti Galéria Château de Buda (Bâtiments A-B-C-D) H-1014, Budapest Szent György tér 2. Horaires d’ouverture : Mar-Dim 10:00-18:00 Entrée : 1.900 HUF

DJ Krush mardi soir à l’A38 !

DJ Krush mardi soir à l’A38 !

25 octobre 2010 à 8 h 56 min 0 commentaire

C’est un invité de luxe que reçoit ce mardi soir la péniche de l’A38. Hideaki Ishi, aka DJ Krush, le très célèbre DJ londonien et japonais, référence mondiale de la scène abstract Hiphop. Quelques tickets sont encore disponibles sur réservation et les derniers seront apparemment en vente sur place. La soirée sera complétée par le local DJ Bootsie, dont les performances sont rares et toujours de haute voltige, et Sadant, DJ Ozon. Infos pratiques : Prix d’entrée : 2500 HUF sur réservation et 3000 HUF sur place (ça fait mal, mais ça vaut le coup !) Réservation par tél. : 06-26-2010-21 Plus d’infos sur le site officiel de l’A38

Francia Csók, on remet ça !

Francia Csók, on remet ça !

6 octobre 2010 à 12 h 55 min 0 commentaire

Pour la deuxième édition de Francia Csók, c’est le Mappa Klub qui accueillera cette soirée initiée par notre rédaction, vendredi soir. Au menu : électro et house française, plats français à petit prix, et du Ricard pour les amateurs de boisson marseillaise. Ce n’est certainement pas la Marseillaise, justement, que l’on va entonner fièrement vendredi soir à Mappa, mais bien plutôt les airs de Daft Punk, Justice, Vitalic, Sebastian et bien d’autres Djs « gaulois » qui font la meilleure réputation de l’art musical à la française des années 2000 à nos jours dans le monde entier. Et c’est avec plaisir, qu’une partie du collectif hongrois Kollektiva (Popbitch et TMX, que nous avions interviewé à l’occasion de leur passage à Sziget 2010) se joindra au Français non moins Budapestois The Squalorist, jusqu’au bout de la nuit. Bonne soirée à tous! Page facebook de l’évènement. Article lié : Un an déja ? Faut fêter ça !

Notre « sélection » Sziget 2010 (jours 1 et 2)

Notre « sélection » Sziget 2010 (jours 1 et 2)

10 août 2010 à 23 h 21 min 2 commentaires

A l’occasion de la 18e édition du Sziget festival qui débutera demain, Hulala vous propose sa sélection d’artistes à ne pas manquer. Première partie Jour 1 – Mercredi 11 août Les amateurs de Ska auront de quoi faire sur la scène principale avec Ska-P à 18h et les pionniers du genre, Madness à 21h30. Ceux qui préfèreront un son plus electro seront comblés dès cette première journée avec DJ Shadow à la party arena à 19h30. Peaches se produira ensuite sur la scène A38 de 21h45 à 23h, avec un son plus dur, electroclash. Ce sera aussi l’occasion pour certains de découvrir des grands noms de la musique magyare, avec Irie Maffia et Quimby sur la scène MR2, mais aussi Lörinc Barabas et sa trompette au Budapest Jazz Club. La soirée se terminera en beauté avec l’incontournable Rewind de Palotai accompagné de Zeek, à partir de 3h sur la Party Arena. Jour 2 – Jeudi 12 août Le deuxième jour du festival est l’un des « favoris » de la rédaction. Un programme électro de qualité non-stop de 15h au petit matin, qui s’enchaîne parfaitement. Suivez le guide. Rendez-vous à 15h à la scène Meduza pour entamer les hostilités avec Kollektiva, collectif hongrois de trois djs indie-rave-electro régulier de la vie nocturne budapestoise. A 16h30 direction la grande scène où se produiront The Young Punx, groupe anglais de plus en plus connu, au style électro très varié mais toujours très bon et calibré dance et de ce fait, favoris des nightclubs: le style est éclectique et mélange, house, rave, break, electro, drum and bass et même rock. Nul doute que leur unique heure de concert laissera les fans sur leur faim. Il y aura tout juste le temps de se diriger vers la scène de l’A38 pour y écouter Foreign Beggars (qui aura débuté a 17h), groupe hip-hop, grime et dubstep connu pour ses prestations live qui laissent rarement le public de marbre. Retour sur la Nagyszinpad pour y voir la préstation de John Lydon (aussi connu sous le pseudonyme de Johnny Rotten) et son légendaire groupe post-punk Public Image Ltd. Il ne faudra pas perdre une minute pour pouvoir apprécier le concert live, à la Party Arena, de Simian Mobile Disco, connu pour son single « Hustler », son morceau « Never be alone » remixé par Justice dans leur hit « We are your friends », et de nombreux remixes de 19h30 à 21h. A partir de 21h30, Faithless, très attendu, se produira sur la grande scène. Plus commercial et formaté que les autres groupes de la journée suggérés ici, les superstars devraient néanmoins ravir les festivaliers avec leur style très « dance » et leurs tubes tels que « God is a dj ». Le concert se terminera à 23h, heure à laquelle la Nagyszinpad doit arrêter toute musique afin de ne pas déranger les résidents d’Obuda sur la terre ferme. A 23h30 (scène A38), le Gorillaz Sound System permettra de patienter un moment, le temps de faire son choix pour la suite de la nuit, où deux excellentes formations s’entrecouperont. De minuit à 2h, les belges d’Aeroplane, en pleine reconnaissance ces temps-ci, joueront leur nu-disco élégante, rétro et pop à Meduza. De 0h30 à 3h, Boys Noize sera aux platines avec Erol Alkan, à la Party Arena, pour un set qui devrait être nettement plus endiablé qu’à Meduza. Le choix s’avère néanmoins difficile. Dommage pour les jumeaux hongrois de Dublic, qui se produiront au mauvais moment sur la scène Mappa, de 2h à 3h, puisque même en produisant des sets de qualité, ils pourront difficilement rivaliser avec Aeroplane, Boys Noize et Erol Alkan. A partir de 3h, il ne restera plus qu’aux fêtards toujours en forme de se balader dans l’île pour y trouver une scène à leur convenance, puisque le rendez-vous du petit matin qu’était le Mokka Cuka, n’est plus au programme cette année. A ne pas manquer : Mercredi 11 19h30 – 21h Dj Shadow Party Arena 21h45 – 23h Peaches A38 3h – 4h40     Palotai meduza Jeudi 12 15h – 18h Kollektiva meduza 16h30 – 17h30 The Young Punx Main stage 17h – 18h15 Foreign Beggars A38 18h – 19h15 Public Image ltd Main Stage 19h30 – 21h Simian Mobile Disco live party arena 21h30 – 23h Faithless Main Stage 23h30 – 1h Gorillaz sound sys A38 0h – 2h Aeroplane             meduza 0h30 – 3h Boys noize vs erol alkan Party arena 2h – 3h           Dublic Mappa stage Articles liés: Sziget 2010 et les külföldiek Sziget : le Jour 0 en hommage à Tamas Cseh « Kispál » à Sziget, bouquet final d’une histoire 100% magyare Sziget fesztival en chiffres

Une exposition… invisible !

Une exposition… invisible !

26 juillet 2010 à 8 h 24 min 1 commentaire

Pour ceux qui ont du temps libre, le temporaire retour à la fraîcheur depuis ce week-end est propice à des activités culturelles dès le début de cette semaine. Ainsi, la rédaction de Hulala conseille, en marge des expositions classiques dans les musées de Budapest et des autres villes hongroises, une exposition pour le moins originale, puisqu’elle est, à juste titre, invisible. Une visite dans la vie des non voyants qui permet de remettre en question la notion de normalité parmi les voyants, et de goûter de façon ludique et décomplexée au monde du handicap. Une heure de cécité pour « ouvrir les yeux » sur une autre réalité Située à l’entrée du parc Népliget, à l’extérieur de l’Hungaria körut à Budapest, Láthatatlan Kiállítás est tout, sauf une expo comme les autres. Guidés par un non voyant magyarophone et par une traductrice anglophone, les groupes de visiteurs découvrent – principalement au toucher et à l’oreille – le monde perçu par ceux qui ne voient rien. Dès le début de l’expo, la forêt, la rue, le marché ou encore la maison prennent une toute autre dimension : quelques mètres prennent de longues minutes à être parcourus grâce au seul son de la voix et des claquements de doigts de l’aveugle, qui, dans son monde, est celui sans qui on n’irait nulle part. Et pour cause : on estime en moyenne à 80% l’usage de la vue dans l’usage total des sens chez les voyants. Autant dire alors, que dans le noir total, le visiteur prend conscience de l’importance de ses autres facultés sensorielles instantatnément, en même temps qu’il apprend à faire confiance à ses guides… Le contact avec les hôtes est donc essentiel dans cette expérience. La mise en confiance se fait dans la convivialité et souvent avec humour. Le terme du voyage est d’ailleurs ponctué par une consommation de votre choix dans un bar invisible, mais dont l’odeur de palinka ambiante est très bien reconstituée. Par simple soucis d’organisation, il est important de réserver sa visite à l’avance via le site Internet de l’exposition. Les groupes de visiteurs mettent le pied dans l’aventure en moyenne toutes les 15 minutes. Un massage invisible est également proposé tous les jours, et pour ceux qui ont le temps de se faire servir dans le noir, un dîner invisible est disponible tous les jeudis, à condition d’avoir de la conversation, auquel cas on risque de s’endormir ! Les clostrophobes et ceux qui ne supportent pas qu’on les prennent par la main s’abstiendront peut-être, au risque de rester ignorants. L’expérience reste toutefois déconseillée aux enfants de moins de 8 ans.

CocoRosie pour adoucir les moeurs de Budapest

CocoRosie pour adoucir les moeurs de Budapest

26 juillet 2010 à 2 h 06 min 0 commentaire

Les soeurs américaines, non moins parisiennes de CocoRosie seront ce soir à 20h sur Erzsébet tér, à Gödör Klub. Pour 3900 forints à l’entrée (13,50  euros), Budapest aura la chance de goûter au lyrisme expérimental né il y a 7 ans, sur la butte Montmartre… Depuis La Maison de mon rêve et surtout Noah’s Ark (2005), du « déjanté gentil » au poétique, CocoRosie continuent de faire de l’environnement une cacophonie source d’inspiration, mais aussi source de succès musicaux et commerciaux. Inoffensives mais efficaces, les « Amélies made in US » répondent au proverbe selon lequel la musique  » adoucit les moeurs ». Pour des artistes de cette valeur, le lieu du concert pourrait s’avérer un peu trop « petit », mais il est prévisible que seul le public « bobo » soit massivement au rendez-vous. Comme sur Radio Nova à Paris à leurs débuts, leurs singles les plus connus ont certainement été diffusés en Hongrie depuis, sur Tilos ou Radio Café à Budapest. Actuellement en tournée pour la présentation de leur quatrième album, Grey Oceans, les soeurs Cassidy limiteront certainement leur performance à celà. Souvent présenté comme « inclassable », le style psyché « freak folk » de CocoRosie enchantera cette douce soirée d’été quoi qu’il en soit. myspace de CocoRosie

Balaton Sound: vraiment moins hongrois?

Balaton Sound: vraiment moins hongrois?

8 juillet 2010 à 21 h 45 min 2 commentaires

La saison des festivals se poursuit en Hongrie avec le départ ce soir, de la 4ème édition du très attendu Balaton Sound à Zamardi pour 4 jours de folie. Profitant de son cadre « ibizaesque » – le festival est situé sur l’une des plus belles plages du lac Balaton – le « Sound » a acquis une popularité qui dépasse maintenant très largement les frontières de la Hongrie. Cette année, avec une capacité d’accueil plus importante, et malgré des prix toujours un peu plus élevés, le « plus sexy des festivals hongrois » devrait, à l’instar du Sziget, accueillir encore davantage de festivaliers débarqués tout droit d’Europe de l’Ouest. De plus en plus cher… En augmentant leur camping de 1000 places supplémentaires et en menant une campagne publicitaire considérable à l’étranger, les organisateurs du Balaton Sound (la compagnie Sziget) ont clairement snobé une bonne partie de leur clientèle magyare traditionnelle au profit de festivaliers ouest-européens, en quête de sensations nouvelles et davantage à même de payer les prix proposés. 135 euros pour les 4 jours plus 5 euros de camping : de quoi effrayer de nombreux jeunes hongrois, qui d’ailleurs ne manquent pas de s’en plaindre, depuis quelques mois, dans les nombreux forums internet destinés au festival. Lorsque les américains de Pink Martini, invités surprises du « Sound » 2010 entonneront leur tube « je ne veux pas travailler » dimanche après-midi sur la scène Heineken, les festivaliers hongrois, qui ont trimé toute l’année pour se payer le fameux pass de 4 jours, devraient saisir toute l’ironie de la situation. Pour se rendre à leur festival préféré, les Hongrois doivent maintenant « beaucoup travailler » durant l’année. Bien que cela ne risque pas de changer pour les prochaines éditions, il semble que la grande partie des préventes se sont faites parmi les locaux. Une programmation assez classique La programmation musicale du « Sound » reste fidèle à elle-même : Des grands noms, Chemicals Brothers, Pet Shop Boys, Jamiroquai, Paul Van Duk ou Tricky pour ne citer qu’eux ;   la fine fleur des DJs hongrois comme Kollektiva ou encore Palotai ;  et quelques « déjà-vus » comme la présence pour la troisième année consécutive du français David Guetta, qui ne se lasse décidément pas de faire son set sur la « strand » de Zamardi.  A noter : la venue exceptionnelle des rois du mash-up, 2manydjs, qui avaient mis le feu dans le bâtiment historique de Magyar Televizio à Budapest en novembre dernier. La finale de la coupe du monde ou 2many Djs, il faut choisir En cette année de coupe du monde de football, le festival n’aura pas même pas à subir la concurrence de la finale du petit ballon rond qui se jouera dimanche soir. Les organisateurs ont tout prévu, ou presque. L’alléchante affiche Pays-Bas – Espagne sera retransmise, sur écran géant, au milieu du festival. Une grande idée, si LA tête d’affiche du festival, 2many Djs, n’était pas programmée exactement à la même heure. Exit VS Balaton Sound Le « Sound » pourrait toutefois pâtir de la tenue, au même moment, du festival Exit à Novi Sad en Serbie. Moins cher, avec une programmation musicale alléchante, notamment pour la soirée du dimanche soir, Exit pourrait attirer, cette année, les plus gros férus de la musique Electro et faire un peu d’ombre au Balaton Sound. Les organisateurs du « petit frère de Sziget » ne pouvaient décidément pas tout prévoir. Articles liés : Dumdum 2010 se prend un peu trop au sérieux Sound / Volt : comment faire du vieux avec du neuf Sziget, « peut mieux faire » Stargarden, nouveau venu Sziget sous le signe de la nostalgie Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit Sziget vaut encore le voyage Un nouveau né croate pour Sziget Sziget J-1: la peur du fiasco commercial Sziget, on t’aime quand même les festivals ne seront pas pris en grippe Ozora, la Mecque des rendez-vous goa L’irrésistible ascension de « Sound » Dumdum loves you Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

L’alternative de l’été à Siófok

L’alternative de l’été à Siófok

3 juillet 2010 à 15 h 27 min 2 commentaires

Ce week end, en marge de la 15ème édition du festival Volt à Sopron, en cours depuis mercredi soir, a lieu l’ouverture annuelle du Coke club sur la grande « plage » de  Siófok, au bord du lac Balaton. Situé au sud du lac, ce club à l’entrée gratuite représente bien souvent l’alternative aux festivals pour s’échapper de Budapest, sans pour autant sacrifier ses habitudes nocturnes du samedi soir. Pour sa première cet été, le Coke club propose la house du britannique Mark Knight et la dub jungle du suisse Michel Cleis. Pour le reste de la saison, il accueillera tour à tour les soirées réputées de la capitale, telles que Rewind et Casino Bangkok, entre autres. L’été en Hongrie, c’est l’heure et le lieu de tous les festivals, qui se posent alors comme une réponse toute faite à la question : « où sortir ? ». Pour beaucoup d’entre eux, les jeunes hongrois doivent cependant sérieusement se serrer la ceinture pour pouvoir s’offrir un sésame dans l’un des trois événements majeurs de la machine à divertir Sziget. Sziget, Balaton Sound et Volt, en tête, sont devenus aussi incontournables qu’hors de prix, tant à l’entrée qu’en leur sein. Une solution un peu « cheap » donc, qu’est Coke club, mais certainement un bon compromis pour ne pas se ruiner, ni « s’enterrer » au fond de Gödör pour le sempiternel Balkan Beats, qui inaugure sa session d’été ce soir également. Programme du Coke club : cokeclub.hu Articles liés : Sound / Volt : comment faire du vieux avec du neuf Sziget, « peut mieux faire » Stargarden, nouveau venu Sziget sous le signe de la nostalgie Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit Sziget vaut encore le voyage Un nouveau né croate pour Sziget Sziget J-1: la peur du fiasco commercial Sziget, on t’aime quand même les festivals ne seront pas pris en grippe Ozora, la Mecque des rendez-vous goa L’irrésistible ascension de « Sound » Dumdum loves you Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

Erzsébetváros ne fermera pas!

26 juin 2010 à 10 h 20 min 0 commentaire

L’affaire qui opposait certains habitants du 7ème kerulet de Budapest aux commerces, bars et clubs de l’arrondissement touche à sa fin. Le conseil municipal a pris la décision de ne pas interdire aux bars et restaurants d’être ouverts de minuit à 6h du matin, ce qui était la proposition initiale. A la place, le décret qui doit entrer en vigueur le 1er juillet prochain donnera la possibilité aux habitants, s’ils sont assez nombreux, d’imposer des restrictions concernant les heures d’ouvertures des bars et autres kert de leur voisinage. Rien de bien nouveau en somme, puisque selon la législation déjà en place, l’autorisation de tous les propriétaires d’un immeuble est nécessaire pour l’ouverture d’un commerce. Ces mêmes propriétaires définissent et s’accordent avec le bar ou restaurant en question, sur les heures d’ouvertures. Arrangements souvent déterminés autour d’un bon pot-de-vin… Egészségedre! Pour ceux qui comprennent le magyar : une vidéo d’index.hu sur le sujet Article lié : Le décret qui a la gueule de bois

Dumdum 2010 se prend un peu trop au sérieux

Dumdum 2010 se prend un peu trop au sérieux

25 juin 2010 à 17 h 58 min 0 commentaire

La saison des festivals commence ce weekend, comme l’année dernière avec Dumdum festival à Győr. Le festival qui fut la surprise de l’année 2009 lors de sa première édition promet d’être plus important et mieux organisé que l’an dernier, bien que de moins grande envergure en ce qui concerne les scènes et têtes d’affiches. Les examens enfin terminés pour les étudiants hongrois, l’été peut commencer, malgré une météo qui semble toujours ne pas vouloir confirmer cela. C’est à Dumdum que revient l’ouverture des festivités. Parmi les nombreux festivals qui se succederont au cours des mois qui viennent, hormis Dumdum il y aura bien sûr tous les évènements de la famille Sziget (Sziget festival, Balaton Sound, Volt), mais aussi Hegyalja, Ozora, Beertok et de nombreux autres, plus ou moins grands. Si certains festivals sont (maintenant) calibrés pour un public plutôt étranger, d’autres sont organisés en vue de toucher le public hongrois, comme Dumdum. Dumdum est un festival indépendant de musique exclusivement électronique organisé à Győr. Pour sa deuxième édition, Dumdum promet d’être différent de sa version initiale. L’année dernière, malgré son prix attractif et ses têtes d’affiches intéressantes (Feadz et Ed Rush), la pluie et les innondations avaient eut raison d’un public trop peu enthousiaste à passer trois jours dans un festival en plein air, sous la pluie et dans la boue. Il y avait seulement une quarantaine de tentes dans un camping entièrement improvisé et sans la moindre installation mis à part une unique cabine d’aisance à l’entrée du festival (ni douche, ni même de point d’eau). La majorité du public qui fut restreint tout le long des trois jours, était composée des jeunes de Győr, et de certains autres hongrois venant pour une soirée uniquement. Pourtant, le festival fut de qualité à défaut d’avoir été un succès en termes de chiffres. Cette année, le festival ne durera que 2 jours et le prix du billet sera plus cher (6900 HUF pour les deux jours contre 6000 HUF pour 3 jours l’an passé). Par peur des intempéries, l’unique scène principale (la seule à accueillir des djs internationaux) sera à l’intérieur d’un bâtiment de l’université de Győr. Les deux autres scènes, extérieures, ne fonctionneront que de 17 à 23h. La plus grosse partie du festival se passera donc sur une seule scène où seront accueillis les têtes d’affiches. Musicalement, Dumdum sera cette année très minimal-tech, du moins en ce qui concerne les djs étrangers. Y sont invités: Radio Slave, Fergie, D.Ramirez,  Layo & Bushwacka, et Spektre live. Les habitués des clubs hongrois y retrouveront également les djs qui font vivre les scènes de la musique électronique à Budapest et en Hongrie. Parmi eux: Kollektiva, Monkey6, Metha, Fine Cut Bodies, Naga & Beta, et bien entendu… Palotai. Malgré un prix plus onéreux, des scènes plus restreintes, et le fait que le festival dure moins longtemps que l’édition précédente, de nombreuses personnes ont prévu d’y assister comme en atteste la page facebook du festival. Même si toutes les personnes qui ont prévu d’y aller le temps d’un clic n’iront certainement pas, le festival risque d’être beaucoup plus populaire cette année, fort de sa réputation acquise l’an dernier. Comme tant d’autres festivals, Dumdum s’est développé et a grandi, au détriment de certaines de ses qualités originales. Avis aux amateurs! Dumdum festival, les 25 et 26 juin à Győr. Prix du billet: 6900HUF pour les deux jours. Site officiel Articles liés : Dumdum loves you

Nuit des musées VS Coupe du monde : faites vos jeux

Nuit des musées VS Coupe du monde : faites vos jeux

19 juin 2010 à 14 h 19 min 0 commentaire

La météo incertaine et le mauvais temps des dernières semaines peuvent être propices, ce soir, à la nuit des musées. Budapest adapte, cette année encore, l’événement d’origine française ayant pour but de remplir les musées, d’habitude bien vides les mois d’été. Tous les musées (ou presque) de la capitale auront leurs portes ouvertes jusqu’à très tard, pour 600 HUF (enfants) et 1300 HUF (adultes). Infos supplémentaires : site de l’événement L’autre bon plan d’une soirée à l’abri : la Coupe du Monde en streaming Toutefois, la Coupe du Monde de football risque de sévir sérieusement contre la culture ce soir encore. Pour ceux qui nous lisent et qui voudraient rester à la maison pour supporter nos amis francophones camerounais, ce soir face au Danemark, voici un lien de qualité fiable pour visionner tous les matchs en direct gratuitement depuis son ordinateur. eurovisionsports.tv diffuse les matchs sans commentaires et sans pubs, mais ne filtre pas encore le son des vuvuzelas. Ceux qui voudront les commentaires du journaliste hongrois esseulé dans le stade préféreront sportgeza.hu

Agoria fait l’appel du 18 juin à Merlin

18 juin 2010 à 11 h 33 min 0 commentaire

La météo ce soir ne garantira pas le bon déroulement de la première soirée (consacrée à la techno minimale et à l’electro house) du petit festival Fields of Joy.  Pour cette raison, les organisateurs de NVC ont décidé au dernier moment (la veille au soir) d’abriter Agoria, Palotai et compagnie  à Merlin, haut lieu des soirées week end l’hiver à Budapest, situé en plein centre ville, entre Déak tér et Astoria. Pour la énième fois, Merlin sera le « théâtre » d’une nuit électro incontournable à Budapest, et c’est exceptionnellement ce soir, un 18 juin. Si les organisateurs ont choisi cet espace fermé considérablement plus petit que l’hippodrome Kincsem park, c’est peut-être que les réservations le permettaient encore. S’il reste des places à cette soirée, elles sont à prendre absolument. Article lié : Agoria au festival « Fields of Joy »

Sortir le mardi, c’est permis !

Sortir le mardi, c’est permis !

15 juin 2010 à 3 h 41 min 1 commentaire

Les sorties nocturnes du mardi à Budapest s’avèrent souvent très sages, même l’été, mais peut-être pas ce soir. Le Cha Cha Cha Margitsziget, club en plein air situé à l’entrée de l’île « poumon » de Budapest, profite enfin de la baisse du niveau du Danube et du beau temps. Une (ré) ouverture saisonnière à contre-temps, avec la soirée No Disco, de Dj Metha et son invité du soir , pour un set electro minimal et breakbeat. A partir de ce soir, c’est donc le grand retour de l’île dans la nuit estivale de Budapest. Le Cha Cha Cha s’octroie le mardi Cette soirée est d’ailleurs dans l’agenda de Metha, Dj bien connu à Budapest, tous les mardis au moins jusqu’au 20 juillet, au « Cha Cha Cha ». Bonne idée pour un lieu qui attire souvent la clientèle de discothèque (mais dont l’entrée est gratuite), que de s’assurer ainsi à la fois la venue des touristes et celle des clubbers locaux en mal de vacances les mardis d’été. Avec cette soirée, et si elle perdure, il pourrait bien devenir le grand repère des fêtards du début de semaine, voire susciter quelques vocations. A noter : l’agenda semaine de Metha cet été est aussi marqué par sa soirée hebdomadaire Break Beat Massive, tous les vendredis et tout l’été cette fois, à Corvin této.

Avant-dernière de Nicoïcmus à Vittula

Avant-dernière de Nicoïcmus à Vittula

3 juin 2010 à 18 h 56 min 1 commentaire

Pour son avant-dernier concert de la saison sur ses terres, le groupe de chanson française budapestois Nicoïcmus se produira dans l’antre, souvent francophone, du Klub Vittula, ce jeudi à 21 heures. Le mois dernier, à Instant, ce duo avait fait un très bon effet avant le dj set « franco-electro » proposé par Francia Csok, le premier événement culturel organisé par vos serviteurs de Hu-lala. Nicoïcmus offre aux mélomanes, amoureux de textes en français, une pénultième occasion de savourer l’originalité mystique et envoutante de son auteur, compositeur et interprète, Nicolas Bürki (clavier) accompagné de son camarade éminemment magyar, Micu Esterhazy à la batterie. Du fait du retour en France de son leader, le duo de Nicoïcmus se verra contraint, après la prestation de ce soir et de demain soir, de faire une pause, au plus grand regret de ses fans. A n’en point douter, le concert de ce soir sera teinté d’émotion, et beaucoup d’amis viendront fêter, comme il se doit, le départ de Nicolas, un artiste majeur qui a marqué de son empreinte la vie culturelle francophone de Budapest, 4 années durant. Pour ceux qui manqueront la prestation de ce soir, ou pour les parents qui ne souhaitent pas « enfumer » leurs petits dans l’un des fumoirs les plus fameux du 7ème arrondissement, la « der » de Nicoïcmus aura lieu demain, à Mikszáth Kálmán téri színpad, dans le 8ème. Le Klub Vittula (dont nous tairons la traduction finnoise ici) se situe au 4, Kertész u. dans le 7ème arrondissement. A bientôt « Nico »! A noter : La suite de la soirée à Vittula ce soir se déroulera au rythme d’un mix spécialement francophone, de NTM à Joe Dassin en passant par Justice, les Svinkels et Jacques Brel, entre autres. Un mix à ne pas rater, préparé par les soins du jeune Dj français de Budapest, The Squalorist. Espérons enfin que le temps médiocre à Budapest viendra supporter ce programme francophone et intimiste, qui a une concurrence de taille ce soir. Une star internationale, le Dj japonais londonien « Krush », se produit également ce soir pour seulement 300 HUF à l’espace en plein air pour ados situé en contre bas de Pétofi hid, Zöldpardon.

Un Rewind perso pour « Papa »

Un Rewind perso pour « Papa »

28 mai 2010 à 20 h 46 min 1 commentaire

Une fois n’est pas coutume. Il n’y aura sûrement pas de « déja vu » dans ce Rewind special. Ce soir à Corvintéto, le pilier de la scène electro à Budapest fête ses 49 printemps lors d’un set accompagné de deux de ses jeunes capitaines de soirée : TMX de Kollektiva et l’énergique Ludmilla. L’anniversaire de « papa » risque d’attirer beaucoup de monde à Blaha Lujza Ter. Depuis deux semaines et pour tout l’été, c’est Corvintéto qui récupère à nouveau le « filon » de cette soirée qui fait en partie la réputation de la vie nocturne à Budapest. Depuis de nombreuses années, il y a ceux qui ont connu le premier, le second, le troisième et le quatrième West Balkan, club avec qui la « légende » du Rewind de Palotai est née, a perduré et a rythmé les semaines des jeunes Budapesti.Le nouveau West Balkan, situé sur Nyugati tér dans l’immeuble vitré Skala Métro, s’est vu imposer une nouvelle fermeture administrative. WB reprend les travaux Cet espace immense (une capacité de 1500 personnes uniquement pour la grande salle) avec sa vaste terrasse qui surplombe la gare et la minable discothèque Retropolis, n’avait pas atteint les normes suffisantes dans sa rénovation, et a dû fermer ses portes seulement deux mois après l’ouverture pour continuer les travaux. Mais qui dit fermeture dit aussi manque à gagner, et difficultés pour financer la suite des opérations. Un prêt accordé par la banque est venu redonner bon espoir à West Balkan de reprendre les affaires à partir de septembre prochain et de nouveau garantir une grande qualité de son à petit prix au public hongrois. Le tiroir-caisse de Corvin retrouve le sourire A l’inverse de West Balkan, presque trop grand pour les soirées « valeurs sûres » comme Rewind, Corvintéto et son couloir étroit offre un cadre assez adapté : un son plus « crade » certes, mais l’illusion d’un grand ramdam improvisé favorise la promiscuité tant recherchée par les clubbers, fuie par les asthmatiques et autres non-fumeurs radicaux. Ceux qui, à juste titre, pourraient trouver cette promiscuité étouffante, pourront toujours prendre un grand bol d’air frais et une bière salvatrice sur le fameux toit aménagé de Corvin le détail qui fait également la bonne réputation du lieu. A noter : l’entrée aux sessions estivales de Rewind est gratuite. Les spéciales, comme celle de ce soir, demeurent toutefois payantes (500 forints). Pas de quoi effrayer les habitués des soirées nocturnes et encore moins les touristes à l‘affût de ces nuits « hot » mais peu onéreuses, avec une musique de qualité pour ne rien gâcher. Les connaisseurs viendront quoi qu’il en soit saluer la « légende vivante » locale des platines et des CDjs pour son anniversaire.

Cinetrip Sparty fête sa centième

Cinetrip Sparty fête sa centième

3 avril 2010 à 1 h 27 min 0 commentaire

Premier week-end du mois, on y échappe pas. Mais cette fois, c’est la centième sparty qui aura lieu dans les bains turcs Rudas ce soir, au pied du mont Gellert. Dj Palotai fait son retour dans le programme pour l’occasion. Bien que ce soit la centième, il n’est pas sûr que la soirée se « magyarise » plus que d’habitude. Une sparty n’est jamais « à l’abri » d’accueillir toujours plus d’étudiants Erasmus et de touristes mâles venus y guincher et y barboter. Devenu une véritable curiosité en Europe en trois ans, Cinetrip (qui a alors pris le nom de Sparty) a quelque peu changé en cent éditions, réseaux sociaux sur Internet aidant. Malgré la surprise des novices qui découvrent ce concept hongrois envié dans toutes les capitales, Cinetrip a son côté routinier et pas toujours très glamour. Loin de ses débuts désormais historiques, la clientèle est par nature moins au fait des bonnes manières thermales, surtout lorsqu’on y associe alcool et tentations sexuelles. Cependant, il est toujours possible d’en profiter à sa manière et de bien s’y amuser entre amis, grâce au cadre et à la qualité du programme notamment. Et puis, ne nous plaignons pas, nous n’en sommes pas au point d’imaginer un cinetrip à la sauce anglaise, entre vomissements, incivilités et bagarres. Le « spirit » hongrois est maintenu, et c’est bien pour ça que ça marche. Il convient cependant d’éviter certains pièges, notamment les dernières minutes, où le public devient généralement de plus en plus masculin. A moins que l’on apprécie particulièrement la testostérone… Infos supplémentaires : cinetrip.hu Articles liés : L’hiver, saison de toutes les sparty Cinetrip en intro cinetrip en conclu Quand la Sparty fait plouf Cinetrip sparty, c’est reparty Aller aux bains sans se mettre à sec 2ManyDjs, les rois du mash-up à Budapest Cinetrip, la « teuf » thermale de tous les temps

Sound – Volt, ou comment faire du neuf avec du vieux

Sound – Volt, ou comment faire du neuf avec du vieux

26 mars 2010 à 12 h 52 min 0 commentaire

Il convient d’admettre que nous avons eu la critique un peu facile début mars en ce qui concerne les programmations de Balaton Sound et de Volt festival. Peut-être est-ce aussi une façon particulière qu’a la compagnie Sziget d’évaluer ses têtes d’affiches, mais ce qui compte finalement, c’est le plaisir d’être agréablement surpris. A Zamardi et à Sopron, le gros du programme semble presque complet, et si l’ébauche était surprenante quant à son côté « ringard » il ya quelques semaines, le spectacle prend une tournure très « sexy » désormais. Les 4 jours les plus chauds du mois de juillet Par rapport à ce qu’il annonçait en tête, le deuxième rideau du Balaton Sound n’a finalement rien à envier au premier. Jugez plutôt avec cette énumération non exhaustive du programme. Le festival prévoit de commencer tout en douceur et nostalgie, pour finir en trombe, et reste finalement très en phase avec son esprit original. Jeudi 8 juillet, nul doute que le son rétro mais entraînant des Pet Shop Boys et des Klaxons conviendra parfaitement au décor et au public du Balaton pour son entrée en matière. La montée en puissance se fera vite sentir le lendemain avec Tricky et les Chemical Brothers, quoi qu’on en dise. Le plat de résistance électro françophone du festival débutera le samedi. David Guetta, pour qui Zamardi est devenu une destination incontournable chaque année, assurera la permanence, mais il ne faudra surtout pas rater la prestation du Champenois Yuksek.Pendulum, Carl Craig et l’excellent Dj – acteur berlinois du film Berlin Calling, Paul Kalkbrenner, seront aussi l’attraction de ce 10 juillet.  Dimanche 11 juillet, Jamiroquaï fera son « show », mais l’attention se portera plutôt sur les belges de 2 many Dj’s, qui reviennent donc en Hongrie, pour le plus grand plaisir de ceux qui ont assisté à leur performance à MTV sur Szabadsag tér en novembre dernier. Si le Balaton Sound continue dans cette voie, on finira un jour par entendre Daft Punk et Justice depuis Tihany! Volt se refait une jeunesse du 30 juin au 3 juillet Il y avait de quoi être « outré » en voyant Billy Idol en tête d’affiche d’un festival comme Volt, l’anglais ayant produit son dernier tube lorsque les chars russes étaient encore présents sur le sol hongrois. On peut maintenant être un peu rassurés, en voyant les compléments apportés au programme. The Prodigy continue, encore cette année, son jeu des chaises musicales entre les évènements Sziget en passant par Sopron, tout comme Kruger and Dorfmeister qui furent présents à Zamardi il y a deux ans. L’Autrichien Parov Stelar, lui aussi très habitué des scènes hongroises, viendra en voisin. Dj Yoda et la légende de la Drum & Bass, Ed Rush, seront enfin là pour enflammer les plus aficionados des spectateurs de Volt. Infos complémentaires : Balaton Sound Volt festival Articles liés : Sziget, « peut mieux faire » Stargarden, nouveau venu Sziget sous le signe de la nostalgie Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit Sziget vaut encore le voyage Un nouveau né croate pour Sziget Sziget J-1: la peur du fiasco commercial Sziget, on t’aime quand même les festivals ne seront pas pris en grippe Ozora, la Mecque des rendez-vous goa L’irrésistible ascension de « Sound » Dumdum loves you Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

Sziget 2010 : « peut mieux faire »

Sziget 2010 : « peut mieux faire »

24 mars 2010 à 5 h 28 min 2 commentaires

Quelques jours après avoir communiqué une ébauche de programmes pour Balaton Sound et Volt, l’organisation Sziget annonçait hier sur son site internet les premières têtes d’affiches de la 18ème édition de sa machine à distraire, située tous les ans au mois d’août sur l’île d’Obuda, au nord de Budapest. Si les programmes de ses petits frères hongrois risquent de décevoir, le grand Sziget n’annonce pas mieux pour le moment, voire plus conventionnel. Faut-il encore rappeler que le contingent français à ce festival – un des plus grands d’Europe – est le plus important en nombre et sans cesse croissant. Ce qui plaît au public sur « l’île de la liberté », c’est la réputation d’éclectisme artistique et musical du festival. Mais, depuis quelques années, la disparition de certains ateliers et l’amenuisement des stands d’ONG fait dire à certains Hongrois qu’il se dénature complètement. La programmation elle-même s’en ressent et devient toujours un peu moins innovante. La programmation, du 10 au 16 août, des 5 jours de concerts à Sziget (sans compter le J-1 spécialement hongrois) est néanmoins loin d’être bouclée, puisqu’elle contient plusieurs centaines de spectacles. Mais pour l’instant, pas grand chose d’excitant à se mettre sous la dent, mis à part Muse, le plus grand groupe de rock du monde actuellement. Aussi en tête d’affiche, comme l’an dernier, les vieux métaleux anglais d’Iron Maiden… à croire qu’ils commencent à s’inviter eux-mêmes! Pour le reste, des valeurs certes sûres, mais rien de renversant. En vrac : The Specials, Faithless, Kasabian, The Hives… Gotan Project sont aussi déja prévus et Ska-P reviendront une deuxième fois de suite pour ravir les Français. On peut enfin peut-être s’attendre à une bonne surprise avec Gorillaz Soundsystem. Infos supplémentaires : sziget.hu Articles liés : Stargarden, nouveau venu Sziget sous le signe de la nostalgie Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit Sziget vaut encore le voyage Un nouveau né croate pour Sziget Sziget J-1: la peur du fiasco commercial Sziget, on t’aime quand même les festivals ne seront pas pris en grippe Ozora, la Mecque des rendez-vous goa L’irrésistible ascension de « Sound » Dumdum loves you Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

Pendaison de crémaillière et retour du Rewind pour West Balkan

Pendaison de crémaillière et retour du Rewind pour West Balkan

12 mars 2010 à 15 h 40 min 2 commentaires

Réouverture officielle du nouveau West Balkan ce soir, vendredi. A Nyugati tér, le club légendaire pend une nouvelle crémaillère dans la capitale hongroise, après des mois de travaux dans l’immeuble vitré du Skala Metro. Après avoir entretenu des années les nuits musicales avec le Kultiplex voisin, et avoir subi la dure loi de l’immobilier à Pest, West Balkan revient. Reste à savoir si le « spirit » de ce club au nom intelligent et caractéristique pour Budapest, est toujours présent. Les choses s’annoncent cependant déja un peu moins « underground » qu’elles ne l’étaient il y a encore trois ans dans un immeuble désaffecté du 8ème arrondissement. Ambiance plus classe, conventionnelle et peut être un peu plus chère qu’à Corvintétö, mais qu’importe, pourvu que les programmes suivent. Elément fondamental de sa programmation jusqu’à cet été, West Balkan fêtera ses retrouvailles avec la soirée Rewind orchestrée par Dj Palotai dès mercredi prochain, avec le britannique Dynamite MC en invité. Jeudi matin va être difficile pour certains… Articles liés: The best of Szilveszter 2009 Les dix ans d’une soirée culte à A38

Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit

Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit

5 mars 2010 à 23 h 15 min 3 commentaires

La famille Sziget vient de produire une ébauche de sa saison 2010. Si rien n’est encore annoncé pour le Sziget Festival lui-même, certaines têtes d’affiches du Volt de Sopron et du Balaton Sound de Zamardi viennent d’être dévoilées. Un programme qui pour l’instant s’annonce, non sans surprise, plutôt ringard.

Temps d’Images: une aventure dans l’art vivant contemporain

Temps d’Images: une aventure dans l’art vivant contemporain

12 février 2010 à 19 h 32 min 1 commentaire

Après avoir fait étape sur trois continents, le festival itinérant Temps d’Images a pris ses quartiers à Budapest le week-end dernier. Pas de panique, il est encore temps de découvrir les nouvelles dimensions, certes un peu obscures au préalable, de l’art contemporain, au centre Trafó à partir de demain et jusqu’au 21 février. Temps d’Image est un programme initié il y a 8 ans par le centre culturel français La Ferme du Buisson et surtout éminemment soutenu par la chaîne publique franco-allemande Arte, véritable fierté de la culture à la télévision en Europe. Il semble alors logique qu’il représente les collaborations internationales dans le spectacle vivant avec succès. Des films, de la danse et du théâtre mis en images de façon inédite Temps d’Images se produit dans plusieurs lieux culturels de Budapest çà et là, mais Trafó est le centre qui accueille et organise la majeure partie du festival, venu avec des artistes français, allemands, italiens et canadiens. L’évènement a débuté timidement le 7 février au cinéma Muvész, puis à l’Institut français, par la projection de films produits par Arte sur les nouveaux développements artistiques dans la danse et le cirque. L’un de ces longs-métrages a pour vedette le danseur français, Philippe Decouflé, qui sera d’ailleurs présent à Trafó demain et dimanche 14 février à 20h pour des performances live en Solo. Au carrefour des des arts visuels et des arts numériques, le photographe – danseur canadien Stéphane Gladyszewski explorera les dimensions réelles et virtuelles du corps humain à Trafó les 16 et 17 février, dans In Side & Aura. Son spectacle Corps Noir était déja, selon ses propres termes, un « solo sur soi » artistique qui marie la danse et la technologie visuelle. On peut donc s’attendre mardi et mercredi, à une nouvelle perspective psychanalitique sur le corps, qui, avec les images, devient à la fois sujet et projecteur du spectacle. Toujours à Trafo, les 19, 20 et 21 février, la troupe italienne TPO invitera le public à participer à sa pièce de théâtre interactive, intitulée « Jardin japonais sur un tapis volant ». Une « rallonge » spécialement hongroise se raccrochera au festival Temps d’Image, le 16 mars à 20h, encore à Trafó. Le « Collectif des catastrophes naturelles » proposera  l’animation musicale Jom & Terry, où le public aura cette fois à découvrir par lui même comment les artistes performent dans deux dimensions. Avant d’y être allé, tout cela peu rendre un peu perplexe, sauf si l’on est curieux. Toutefois, une chose est claire: le festival apporte certainement des expériences visuelles extraordinaires et met en lumière de nouveaux développements, en partie technologiques, dans le domaine des arts de la scène. Le site de Temps d’Images

Des péripatéticiennes pas si soumises

Des péripatéticiennes pas si soumises

11 février 2010 à 22 h 24 min 0 commentaire

Encore une belle trouvaille de nos confrères de pestiside.hu cette semaine. Le site d’info-tainment anglophone a titré il y a deux jours: « Nos putes sont mieux éduquées que les votres », en référence à une étude ethnique récemment établie dans le milieu de la prostitution en Italie. Cette info tombe à pic puisqu’elle nous rappelle que LA soirée carnavalesque à ne pas manquer, « Kamionosok és Kurvák » (camionneurs et putains), a lieu ce week-end à Budapest. Le club West Balkan sera t-il, samedi, le lieu d’un grand casting pour jobs d’été en Italie?

L’hiver, saison de toutes les Sparty

L’hiver, saison de toutes les Sparty

5 février 2010 à 22 h 50 min 0 commentaire

La Sparty du jour de l’an, aux bains Gellert, a donné la pêche à des baigneurs-clubbeurs venus du monde entier. Ce  samedi, c’est la version traditionnelle qui reprend ses droits aux bains Rudas. L’engouement pour la soirée mensuelle ne fait aucun doute, puisque les entrées sont à nouveau vendues en nombre limité. Il va falloir se présenter assez tôt demain soir à Rudas, pour en être. Comme d’habitude, le glamour des eaux thermales dans un décor ottoman et la promiscuité charnelle d’une foule en délire. Voici les ingrédients principaux d’une nuit électrique, illuminée des lasers des VJ de Cinetrip. Pas de doutes, la Sparty est vraiment le meilleur « plan » pour en avoir plein les mirettes au cours d’une longue soirée d’hiver à Budapest. La thématique de la soirée reste cependant inchangée depuis plusieurs sessions. Water Circus annonce encore une renaissance « swimbolique », avec des danses du ventre, des performances acrobatiques et des jongleurs pyrotechniques. Quatres ambiances musicales devraient satisfaire les goûts de tous les convives. Ne pas oublier de se munir de ses affaires de bain et d’assez de bonne humeur pour ne pas être agacé par les inombrables vols de tongs et de serviettes. Les billets à l’avance à Merlin, jusqu’au 5 Février à 18h: 6000 HUF Ensuite, et à l’entrée: 7000 HUF Lieu: Bain Rudas, Budapest, Döbrentei tér 9. Tickets en prévente: Merlin, 1052 Budapest, Gerlóczy U.4. Informations supplémentaires. Articles liés: Cinetrip en intro cinetrip en conclu Quand la Sparty fait plouf Cinetrip sparty, c’est reparty Aller aux bains sans se mettre à sec 2ManyDjs, les rois du mash-up à Budapest Cinetrip, la « teuf » thermale de tous les temps

Le mangalica célébré comme il se doit

Le mangalica célébré comme il se doit

4 février 2010 à 14 h 04 min 0 commentaire

Le porc mangalica est une grande fierté dans la cuisine hongroise. En 2007, lorsque le Festival de mangalica est né,  le but des organisateurs était d’offrir une proximité avec les producteurs et d’entretenir une tradition locale grâce à l’évènement. Désormais, on peut constater que l’objectif est atteint. Ce week-end, de vendredi à dimanche, la fête en l’honneur du fleuron de l’élevage porcin hongrois, tiendra  sa troisième édition au Vajdahunyadvár (à vos souhaits!) de Városliget à Budapest. On ne change pas une équipe qui gagne. Après les succès obtenus lors des éditions précédentes, les organisateurs gardent le même programme et le même concept cette année. Vajdahunyadvára accueillera des milliers de visiteurs avec plus de 70 artisans travaillant sur le mangalica, et proposera une large gamme de programmes pour adultes et pour enfants. Côté musique, Vera Tóth, la Kerekes band ou  l’orchestre du festival veilleront à maintenir l’ambiance conviviale pendant les 3 jours. Le clou du festival sera la grande competition gastronomique… à base de porc bien sûr. Les amateurs seront d’autant plus bienvenus que l’entrée du festival est gratuite. Et que ceux qui ont peur d’avoir soif ne s’inquiètent pas, il y a toujours ce qu’il faut dans une fête de village hongroise. Mucsanyi Aron Article lié: Festival au pays de la charcuterie

Le Vidámpark à l’agonie

Le Vidámpark à l’agonie

3 février 2010 à 18 h 52 min 0 commentaire

La semaine dernière, le tabloïd Blikk donnait de tristes nouvelles du parc d’attraction historique de Budapest, le Vidámpark. Celui-ci pourrait ne pas rouvrir ses portes au printemps. Le parc est né au XIXème siècle. Ayant accumulé en quelques années plus de 70 millions HUF (257000 euros) de pertes, cette fête foraine sédentaire étendue sur 6,5 hectares derrière la place des Héros, proche du zoo, du cirque et des bains Széchenyi, est en pleine banqueroute. Le directeur du parc, Tamás Kofalvi, tente tous les plans de secours possibles, y compris la vente, insolite, de sa grande roue et de certains manèges aux enchères pour renflouer ses caisses et honorer son bail. La municipalité a refusé toutes ses propositions jusqu’à maintenant. Selon son directeur, la faillite imminente du Vidámpark s’explique par une baisse de plus de 50000 visiteurs par an. L’an dernier, il n’a accueilli que 370000 personnes.

Nitzer Ebb à Budapest!

Nitzer Ebb à Budapest!

11 janvier 2010 à 15 h 00 min 0 commentaire

Les pionniers de l’EBM, Nitzer Ebb, asseneront Budapest d’un coup double, ce soir, mais surtout demain mardi. Aujourd’hui ils ouvriront pour Depeche Mode à la Sports Arena, mais, comme si de peur que le public de Depeche Mode n’apprécient pas leur musique (pas aussi facile d’accès il faut le dire), une autre date est prévue le lendemain au Mappa. Dans ce lieu plus discret, à un prix beaucoup plus abordable, Nitzer Ebb seront en tête d’affiche, et de ce fait, devraient assurer un concert plus honnête et moins pop, espérons le. Qu’est ce que l’EBM ? L’ « Electronic Body Music » est un genre apparu au début des années 80 des cendres du post-punk mort-né et des styles synthpop et industriel, encore jeunes. Le genre se caractérise comme étant une musique résoluement industrielle, mais orientée « dance », pour les clubs. Parmi les premiers à officier dans le genre, les anglais de Nitzer Ebb ont été des plus prolifiques et réputés. La carrière du groupe commence au début des années 80, avec quelques EP. Leur premier album « That Total Age » sorti en 87 fut un succès et plusieurs titres de l’album furent des hits. Bien que leur musique se caractérise par un son très martial et assez peu mélodique, suite a ce premier succès, ils ont été propulsés en premier partie de l’une des plus grosse tournée de Depeche Mode « Music for the Masses Tour » (plus de 100 dates). 20 ans plus tard… Plus de 20 ans plus tard, Nitzer Ebb se retrouve de nouveau en première partie de Depeche Mode pour quelques concerts. Pour certaines de ces dates, comme à Budapest, le groupe en profitera pour faire sa propre soirée. Les afficionados de l’EBM espéreront sûrement écouter un groupe plus libre des contraintes que jouer devant le publique de Depeche Mode impose. Nitzer Ebb aujourd’hui ? Le groupe avait cessé de produire des morceaux (sans officiellement se séparer) en 95 après prêt de 15 ans d’existence. En 2006, les deux membres du groupe décidèrent de se réunir pour rejouer ensemble le temps d’une tournée. Suite au succès de celle-ci, Nitzer Ebb se remit à faire quelques morceaux. Le nouvel album « Industrial Complexe » est prévu pour le 22 janvier 2010, 15 ans après le dernier album et 30 ans après les débuts du groupe. Il sera disponible avant sa sortie officielle à chacun de leurs concerts. Cela se passera au Mappa Club (ex-Trafo), mardi 12 janvier à partir de 20h. Le billet coûte 3500HUF.

Depeche Mode, encore!

Depeche Mode, encore!

11 janvier 2010 à 2 h 19 min 3 commentaires

Ce soir, ce ne sera pas qu’un mauvais jeu de mots. Depeche Mode sera indémodable… en Hongrie. Ce pays est un véritable check-point dans les déplacements du groupe à travers le monde. Seulement six mois après, il revient à Budapest, à la Sports Arena , mais cette fois pour accompagner l’hiver hongrois comme ils se doit. A voir la fréquence à laquelle Depeche Mode remplit les salles et les stades de la capitale, les anglais désuets de la New Wave ont tout intérêt à entretenir cette histoire d’amour avec le public magyar, qui rapplique toujours très nombreux aux rendez-vous. Sports Arena, Budapest, à partir de 20h

The Best Of Szilveszter 2009

The Best Of Szilveszter 2009

31 décembre 2009 à 8 h 43 min 0 commentaire

Quelle compilation! Pour le dernier réveillon de la décennie, celui qui attend les fêtards de Budapest ce soir regorge à la fois de nostalgie et de surprises. West Balkan renaît de ses cendres à Nyugati Le « phoenix » West Balkan choisi le jour de l’an 2010 pour sa énième soirée d’inauguration. Toute la jeunesse de Budapest se souvient avec regrets du dernier abri du club mythique de ces dix dernières années, un immeuble partiellement désafecté du 8ème arrondissement, génialement réhabilité en club aux allures de maison hantée. Le nouveau propriétaire propose 2 dancefloors, avec pour ce soir, sur l’un d’entre eux une partie de la crème de la scène hongroise actuelle : à partir de 21h se succéderont Kiscsillag, Pannonia All Stars Ska Orchestra et Irie Maffia. 2 ans après avoir disparu, West Balkan ne pouvait que clore la décennie et commencer sa nouvelle vie avec un bon Rewind sur l’autre scène. Une des soirées les plus emblématiques de la capitale, à l’enseigne qui a vu ses plus belles sessions. Pas de Rewind sans Palotai évidemment, qui, en un coup de taxi, viendra honorer ses « sujets » de sa présence à partir de 1h. Après 3h, la nuit se terminera sous le Break Beat de Dj Vida. La Saint Sylvestre 2009 à West Balkan s’annonce donc comme un mélange d’ancien et de nouveau. D’un côté, le club et le son sont bien connus, de l’autre, comme très souvent dans le business de la nuit hongroise, les lieux, les murs, changent en fonction du marché de l’immobilier. (West Balkan en a fait les frais à plusieurs reprises, le Cha Cha Cha indoor aussi, ainsi que le défunt Kultiplex bien sûr, parmi d’autres). C’est à Nyugati tér, au numéro 1, face à la gare et au dessus du supermarché Kaiser (Skala Metro), dans un immeuble à la façade vitrée construit dans les années 90, que West Balkan prend ses nouveaux quartiers. Bon plan pour les nostalgiques curieux qui veulent lui souhaiter longue vie!  (6000HUF) Le marathon de Tilos à Dürer Kert La radio aux débuts pirates, Tilos, célèbre bien plus que la fin d’une décennie. Symbole du pan culturel du changement de régime en Hongrie, la station occupera le grand complexe de salles de concert Dürer Kert pour son réveillon. Les invités seront gâtés tant-il y en aura pour tous les goûts, à toutes les heures. Pêle-mêle, à la suite des stars locales de Quimby (20h), une pléiade d’artistes offriront hip-hop reggae, soul-funk mash-up, drum’n bass, house, minimal techno et dub. Palotai, encore lui, le plus sportif des Djs hongrois fera bel et bien un marathon cette nuit, en venant, à partir de 3h du mat’ enflammer la piste principale. (4400HUF) Les bons plans pour les plus modestes Les possibilités pour passer un bon réveillon électro pas trop cher à Budapest ne manquent pas. En premier lieu, impossible de ne pas mentionner la soirée « Kollektiva New Year’s Rave » à Merlin. Au programme: les djs Kollektiva, parmi les meilleurs en Hongrie en matière de l’électro chère aux français, qui seront accompagnés de Kunk, pour une soirée qui aura ce charme glamour et retro des jeunes filles fascinées par les années 80 qu’elles n’ont pourtant pas connues. Ce ne sera pas simplement l’attitude et le style vestimentaire, mais toute la soirée, la musique et le lieu qui prendront ces aspects glamour et retro. (2500HUF). Cette nuit sur le Danube sera aussi, sans aucun doute, une valeur sûre pour les petits budgets. Ceux qui regrettent de n’avoir été à la Citadelle ce matin très tôt peuvent se ruer à l’A38 où Bergi de Monkey 6 remet ca, avec Ludmilla et Dj Palotai en introduction. Et oui, « l’ancien » sera déja de la fête dès 23h (2500HUF). A Kuplung sur Kiraly utca, on garde la tête haute malgré les poches vides avec une soirée Break Beat Massive classique pour seulement 1000HUF. Un mini festival à la manière de Normafa La soirée de Merlin n’a de « rave » que son nom. La véritable rave de cette Szilveszter aura lieu au centre culturel d’Almassy tér. Le lieu est exceptionnel et abrita de nombreuses fêtes il y a quelques années. Plus de 30 djs se repartiront sur 6 scènes, chacune destinée à un style de musique différent. De la drum’n bass sur la scène principale que 10 djs se partageront tout au long de cette longue soirée, avec entre autre, Jade. La seule scène goa de tout Budapest ce soir sera un grand clin d’oeil à une décennie d’O.Z.O.R.A pour les amateurs de trance. Il y aura également une scène breakbeat, ainsi qu’une scène reggae, dancehall et ska. La scène minimal-tech sera assurée, bien sûr, par l’équipe NVC qui officiait, elle aussi, à la Citadelle hier soir. La dernière scène baptisée « Techno Szauna » sera entièrement dévouée à la techno, avec entre autre, aux platines, des djs de Tilos. Un programme digne d’un petit festival. Organisé sans surprise par « Normafa open air », experts en matière d’organisation de mini-festivals. (2500HUF) Pour ne pas s’arrêter en si bon chemin… Enfin, pour les vrais acharnés ou pour les retardataires, Corvin tétö à Blaha Lujza tér propose un after matinal, orchestré par Naga et Beta, pour observer le premier lever de soleil de 2010 depuis son fameux toit. Ceux qui auront pu récupérer iront à la fois finir les fêtes en beauté et commencer un week-end de repos bien mérité dans les bains Géllert à LA Cinetrip Sparty de l’année, demain soir.

Cinetrip en intro, Cinetrip en conclu

Cinetrip en intro, Cinetrip en conclu

29 décembre 2009 à 16 h 49 min 1 commentaire

Pour fêter la nouvelle année, l’organisation Cinetrip met les bouchées double et investit le Mont Gellert de Budapest de la tête aux pieds. 2 soirées prévues autour du jour de l’an, un « avant » et un « après » en somme. Demain soir au club de la Citadelle, Cinetrip s’associe à NVC et Lick the Click. Ils invitent les allemands Ellen Allien et Thomas Müller pour une soirée qui s’annonce démentielle, intitulée « Berlin calling! » . Vendredi, le premier bain de minuit ultra festif de l’année prendra exceptionnellement ses quartiers aux célèbres bains de l’hôtel Gellert. Pour les amateurs d’electro, le sujet que faire avant et après le jour de l’an? est vite traité. Que ce soit pour conclure 2009 et commencer 2010 ou bien pour amorcer et finir une fête de trois jours, ces  2 soirées Cinetrip sont naturellement au programme. Ceux qui trépignent d’impatience de faire une bonne buli seront servis demain à la Citadelle. Sans aucun doute, cette soirée surplombera le Danube, mais aussi la nuit de Pest. Accompagnée des habituels excités de NVC et Lick the Click, et mise en lumière par les Vjs de Cinetrip Tele-Vision, Ellen Allien viendra fêter les dix ans de son label Bpitch Control (qui produit Modeselektor, entre autres). Belle occasion de venir performer pour la première fois à Budapest. Les meilleurs attributs de l’electro, de la house et de la minimal tech continentale seront à déguster sans modération pour une entrée allant de 3000 à 4500HUF selon le taux de remplissage. L’ambition de Laki, créateur de Cinetrip et membre fondateur de Tilos radio, n’a d’égal que sa créativité. Ce « loup blanc » des soirées Budapestoises, a fait revivre son cher concept de Sparty il y a quelques années. Ces fêtes insouciantes où des centaines de jeunes gens boivent et dansent en bikini et maillots de bain dans les piscines, les hammams et autres jaccuzzi d’un établissement thermal sont même devenues cultes, à tel point que l’aspect spontané et l’effet surprise d’une telle expérience se sont estompés. Cela dit, le cadre en soi est déja unique…tout comme la situation. Le mieux est donc que ce soit la première fois. La première Sparty est toujours la meilleure, même si le savoir-faire des organisateurs de Cinetrip en matière de spectacle sons et lumières est toujours remarquable d’inventivité. Pour bien commencer 2010, la Sparty baptisée water circus, propose un subtil mélange de spectacle de cirques, de danse et de drague autour d’une buvette.  Les baigneurs les plus sages pourront aussi – fait exceptionnel – profiter des massages gratuits de thérapeutes Watsu (version aquatique du Shiatsu) dans la piscine habituellement réservée aux femmes. A l’instar de l’organisation Sziget, Cinetrip parvient à développer une originalité dans l’événementiel tout en provoquant des rassemblements qui confinent à l’industrialisation de la fête. Pas étonnant donc que le succès qu’obtient la sparty chez les étrangers aille croissant, avec les tarifs (6000HUF à l’avance à Merlin, 7000HUF à l’entrée) Les malheureux qui auront raté ce grand rendez-vous pourront toujours se consoler avec la prochaine Sparty mensuelle aux bains Rudas, le 06 février 2010. Infos supplémentaires Articles liés : L’hiver, saison de toutes les sparty Quand la Sparty fait « plouf » Cinetrip sparty, c’est reparty

Les 10 ans d'une soirée culte à A38

Les 10 ans d'une soirée culte à A38

19 décembre 2009 à 10 h 42 min 0 commentaire

Ce soir, la soirée drum’n bass – hip hop – electro la plus célèbre de Budapest monte à bord de la péniche mélomane du Danube et célèbre son dixième anniversaire. Les Djs de Rewind, avec le pionnier Palotai en tête, fêtent une décennie de vagabondage dans les meilleurs clubs de la capitale. Habituellement programmée le mercredi, la soirée Rewind est le pic, le référentiel temporel de la vie nocturne à Budapest dans le courant de la semaine. Anciennement abrités par le regretté West Balkan du 8ème arrondissement, Palotai et sa clique se produisent encore tous les mercredis à Corvin Této, au dernier étage d’un des plus hauts immeubles de Blaha Lujza tér. Ce samedi, changement de décor + invités spéciaux = prix double (1200HUF) à A38. On attend toutefois un bel hommage des « anciens », toute une génération d’aficionados de cette soirée qui a endiablé, fût un temps, leurs folles nuits d’étudiants. Comme son nom l’indique, Rewind est réputé pour la régularité de sa programmation. Mais en dix ans, grâce à son flegme naturel, le Dj au débardeur – serviette éponge et sweat-shirt à capuche a su adapter son set aux évolutions de l’electro et de son public. Tout, dans Rewind, est fait pour durer. Infos supplémentaires

Le décret qui a la gueule de bois

27 octobre 2009 à 14 h 36 min 0 commentaire

Le décret du 6ème arrondissement de Budapest, officiellement en vigueur depuis bientôt deux mois, qui visait à fermer tous les bars et restaurants à 10 heures du soir, vient d’être amendé, comme l’a confirmé, jeudi, le député maire du 6ème, Csaba Hatvani. Dans ce quartier réputé pour sa vie nocturne, il s’est avéré, via plusieurs pétitions et démarches officielles de la part de collectifs de jeunes et de professionnels du secteur, que les riverains ne s’opposent finalement pas à leurs activités. Après moultes hésitations, et une application « tolérante » du décret en septembre, c’est donc bel et bien fini, les noctambules peuvent reprendre leurs droits – toujours sous certaines conditions – sur Nagymézö utca et Liszt Ferenc tér, entre autres. Malgré le désaccord officiel du gouvernement et du Ministère de la Culture cet été, Csaba Hatvani avait pourtant insisté jusqu’au bout pour faire appliquer son « couvre-feu », apparemment cher aux vieilles dames du quartier des spectacles, Opéra et « Pesti Broadway » en tête. « Kocc », une manif pour dire « santé » aux anciens Fin juillet, c’est d’abord un collectif proche de l’ONG Critical Mass qui avait rassemblé quelques centaines de jeunes gens sur Jokai tér, pour protester contre cette mesure. La manifestation répondait au nom de « Kocc », abréviation du verbe « koccintani », qui veut dire trinquer en hongrois. Le décret allait, selon les organisateurs, ruiner la vie du quartier et plomber le chiffre d’affaires de restaurateurs déja d’humeur morose hors-saison. Ils espéraient frapper plus fort à l’aide d’une pétition reccueillant plus de 1500 signatures, mais cela n’a pas fait reculer le maire. La riposte procédurière des « profi » Depuis le 1er septembre, plusieurs « descentes » de police et de responsables municipaux ont eu lieu dans les établissements qui ne respectaient pas le décret, et ce, malgré l’apparente tolérance qui était de mise. La démarche qui a eu raison de l’obstination d’Hatvani a donc été celle, menée en bonne et dûe forme, des professionnels du secteur de la brasserie et de la restauration. Désormais, nombreux sont ceux qui peuvent se targuer d’obtenir la sympathie de plus de la moitié des propriétaires dans les immeubles où se trouvent leurs établissements. A Budapest, ce sont souvent les propriétaires fonciers qui décident de ce que peut faire le restaurateur ou le patron de bar en bas de leur immeuble. Avec un nombre de signatures suffisant, ceux-ci ont ainsi la permission de rester ouverts jusqu’à 6 heures du matin. Jusqu’à maintenant, l’extension maximale du temps d’ouverture ne pouvait aller que jusqu’à 1 heure du matin. Cela dit, la possibilité d’être ouvert toute la nuit reste tout de même sous la menace d’un nombre de plaintes atteignant 60% des propriétaires. Dans ce cas, la fête tournera court. Pour les professionnels du quartier, si leur destin nocturne reste dans les mains des propriétaires fonciers, cet amendement est déjà une solution satisfante, mais temporaire.

Une Fürdo buli pour écolos

Une Fürdo buli pour écolos

19 octobre 2009 à 20 h 50 min 1 commentaire

Dans le cadre de la « Journée Internationale d’action autour du climat », les bains Széchenyi de Budapest accueilleront la « Climate Bath Party », Samedi soir 24 octobre. L’association 350.org s’est donnée pour mission d’organiser une campagne mondiale pour « encourager le monde à relever le défi de la crise climatique ». Pourquoi 350? Car c’est le seuil limite retenu par la communauté scientifique, en « parties par million » (ppm) de CO2 dans l’atmosphère tolérée par notre planète. A cinq jours de la date fatidique, plus de 3700 actions sont programmées dans 162 pays différents, depuis le Taj Mahal en Inde à la Grande Barrière de Corail au large de l’Australie. Cette opération de communication à l’échelle planétaire prendra, dans la capitale hongroise, la forme d’une grande fête thermale de 22h à 4h du mat’, accompagnée de concerts et de DJ sets. La projection d’un film de Gábor Herendi, le réalisateur de la fameuse comédie Valami Amerika (A kind of America) ouvrira la soirée. Selon ses organisateurs, l’ »action » menée à Budapest a pour objectif d’inscrire la protection des ressources en eau dans les programmes internationaux de lutte contre le changement climatique.  A Széchenyi samedi soir, à défaut de changer le monde, vous aurez le choix du climat : bains chauds ou bains froids, climat sec dans les saunas ou humide dans les hammams. Infos pratiques: 22h : ouverture des portes 23h-01h : Projection du film tourné par l’équipe de Gábor Herendi 01h-3h45: Thermalisme, concerts et DJ Ticket d’entrée: 1500 HUF Il est possible de commander les places par email: [email protected] Ou directement sur le site Article lié: Cinetrip, la « teuf » thermale de tous les temps

La "buli" des bois reportée

La "buli" des bois reportée

29 août 2009 à 19 h 00 min 0 commentaire

Cette nuit, sur la colline Hármashatárhegy dans le 2ème arrondissement de Budapest, la fête dite « illégale » qui devait investir les bois de Buda n’aura pas lieu. L’étrange « 3as6arh1 » prévoyait un rassemblement jovial et relativement secret de jeunes budapestois qui ne veulent pas voir venir la fin de l’été. Cependant, la pluie impromptue de cet après midi a rapidement calmé les ardeurs du bon millier d’ados qui comptait y faire un tour. Rendez-vous remis à une ou deux semaines. Organisée habituellement en juin, cette « buli » non-officielle provoque toujours des bouchons sur la route étroite au sommet du « mont ». De plus en plus plongés dans le noir, les taxis, les automobilistes, les cyclistes et les piétons suivent le chemin indiqué par les sons techno venus du fond des bois. Une belle nuit étoilée était pourtant prévue aujourd’hui pour qu’une vingtaine de Djs et une dizaine de Vjs du cru se lâchent sur trois scènes différentes jusqu’au petit matin. Au programme : minimal tech, hardcore et dubstep. Demain matin, les promeneurs du dimanche ne découvriront pas certains hippies d’un soir jonchant le sol des clairières de la colline de Buda, ici ou là derrière un buisson. L’expérience champêtre est remise au week-end prochain ou à samedi 12 septembre. Article lié : Normafa, ca le fera

Sziget vaut encore le voyage

Sziget vaut encore le voyage

17 août 2009 à 19 h 40 min 1 commentaire

Hier, lors du dernier jour de fête, l’organisateur du Sziget festival Karoly Gerendai confiait à MTI ses premières estimations quant à l’affluence et aux recettes de l’événement. Un nouveau record était sur le point d’être battu côté fréquentation (385 000 festivaliers l’an dernier) et un bénéfice d’environ 100 millions HUF (372 000 €) allait être réalisé ce matin selon lui.

Le Balkan Beat du mois

17 août 2009 à 12 h 46 min 0 commentaire

Pour les survivants de Sziget encore assoifés de rythme festif, la soirée Balkan Beat du mois d’août se tient ce soir sur Erzsébet tér à Gödör Klub, avec notamment à l’affiche à partir de 22h, les Hongrois de Romano Drom et Terne Chave de la République Tchèque. Le Dj berlinois Robert Soko, sera là pour finir « sa » soirée jusqu’à l’aube. Balkan Beat est un projet de soirées slaves  initié par Soko, lui-même Croate de Bosnie, à Berlin il y a quelques années. Adopté par Gödör à Budapest, club spécialisé dans les événements tziganes et slaves de la capitale, les soirées Balkan Beat s’organisent également de plus en plus dans d’autres grandes villes européennes. Avec son entrée libre, c’est un petit événement à vivre absolument… A la seule condition de ne pas être cloué au lit après être passé sous le rouleau compresseur Sziget. Article lié : La rébellion de la Magyar Garda Athe Sam, les tziganes sont là

Ozora, la “Mecque” des rendez-vous Goa

Ozora, la “Mecque” des rendez-vous Goa

11 août 2009 à 13 h 58 min 3 commentaires

C’est aujourd’hui même qu’un des festivals les plus prisés au monde en matière de musique trance-psychédélique commence. Pour fêter ses 10 ans d’existence, 5 jours sont prévus pour que le coeur d’Ozora ne s’arrête pas de battre. Une bonne centaine de Djs venus particulièrement de Hongrie, de France, de Suède, du Royaume-Uni, d’Autriche et d’Allemagne se succéderont sans relâche pour que leur public tape des pieds jusqu’à l’épuisement. A l’origine, l’éclipse de soleil En 1999, l’événement qui a occasioné le premier rassemblement Goa à Ozora fûrent les quelques minutes d’éclipse solaire totale. Ce moment rare de rencontre avec le soleil, l’atmosphère paranormale qu’il suscite avait déjà attiré spontanément les amateurs de psy-trance de l’époque. Aujourd’hui, le festival est devenu un inmanquable pour les aficionados. La politique y est d’ailleurs très exclusive : le but n’est pas commercial mais bien de se retrouver entre connaisseurs. Seuls les billets pour toute la semaine sont en vente… à hauteur d’une centaine d’euros. Autant dire que ceux qui s’y rendent savent très bien pourquoi, et comment. Au beau milieu de nulle part… Quelque part au nord du lac Balaton et à l’ouest de Budapest, une population étrange aux sourires figés se rassemble pour bouger frénétiquement sur un boum-boum infernal qui ne s’arrête jamais, de jour comme de nuit. On reconnaît les amateurs d’Ozora à leurs accoutrements de “teufeurs” de l’espace, ou encore à leurs déguisements de diablotins ou autres champignons personnifiés. … les hallucinations ne manquent pas L’espace est aménagé entre trois collines sur lesquelles seuls les moutons cohabitent habituellement, mais cela n’empêche pas la créativité décorative débordante des organisateurs. A l’écart de la civilisation, les jongleurs de feu animent les nuits d’une foule en plein délire, et un foyer gigantesque accueille ceux qui sont déja morts d’épuisement. Une deuxième scène baptisée “chill out” est réservée aux individus en pleine descente de drogues en tous genres. Ici, les psychotropes hallucinogènes foisonnent, et on flirte clairement avec une espèce de psychiatrie musicale. Avis aux amateurs. Lien photos Articles liés : Sziget vaut encore le voyage Sziget, on t’aime quand même! L’irrésistible ascension du « Sound » Dumdum loves you Normafa, ca le fera

Diaporama : Guca, la fête sans couacs

Diaporama : Guca, la fête sans couacs

9 août 2009 à 22 h 52 min 0 commentaire

La petite ville de Guca au coeur de la Serbie vient de fêter son 49ème festival de trompettes. Connu dans le monde entier pour sa spontanéité, cet événement culturel gratuit rend hommage depuis 1961 à la trompette traditionnelle de la région de Dragacevo, cuivre culte vieux de 200 ans. Les français amateurs de fanfares étaient particulièrement nombreux cette année. Tandis que les Hongrois, pas forcément friands des Balkans, se sont faits plutôt rares. Depuis jeudi, plusieurs centaines de milliers de visiteurs venus non seulement d’Europe, mais également d’Amérique, ont envahi la cité pour s’enivrer de rakije et danser autour de virtuoses serbes. Ceux-ci ont la particularité d’être autodidactes, et malgré leur talent, restent méconnus. Pour la petite histoire, lors d’une visite à Guca, Miles Davis admiratif aurait admis ne jamais avoir entendu jouer de la trompette comme cela! L’âme serbe à l’honneur Chaque film d’Emir Kusturica est comparable à un petit Guca à lui tout seul. En Serbie, les airs de trompette accompagnent tous les grands moments de la vie, rassemblent les communautés et réchauffent les âmes. La fête de Guca est la quintessence de tout cela, une rencontre au sommet pour célébrer la culture et l’hospitalité serbe. Souvent montrée du doigt par la communauté internationale, la Serbie peut-être bien plus accueillante que certains pays siégeant au Conseil de Sécurité de l’ONU. Guca est un parfait exemple pour le rappeler. Avec son succès grandissant tous les ans depuis bientôt un demi-siècle, et rappelons le, sa gratuité, ce festival est l’un des pères des rassemblements festifs en Europe et le garant de l’esprit « festival ». Riche en couleurs et en sourires, on peut lire sur le diaporama de l’édition précédente toute l’authenticité du bonheur qu’offre Guca. [slide] Pour les 50 ans de son festival l’an prochain, le village de Guca et ses quelques 2000 habitants auront peut-être du mal à accueillir tous les enthousiastes qui voudront s’y rendre. Cette année, malgré les nombreux masques « anti-grippe porcine », ils étaient près de 600 000 à s’être réunis pour exploser de joie. Photographies : David Fernandes

Sziget, J-1 : la peur du fiasco commercial

Sziget, J-1 : la peur du fiasco commercial

9 août 2009 à 5 h 12 min 1 commentaire

Les organisateurs de Sziget ne fanfaronnent pas vraiment au premier jour de l’édition 2009. Bien que les préventes de tickets à la semaine aient légèrement augmenté par rapport à l’an passé, la réussite économique de leur festival va se jouer jusqu’au 17 août, pendant le cours du jeu. Les deux ingrédients pour une bonne angoisse de directeur : la crise financière et le virus H1N1 qui pointe le bout de son groin. Un Sziget au jour le jour Vendredi, Karoly Gerendai, directeur de la compagnie organisatrice du Sziget s’exprimait à propos de la vente de sa billeterie : “tout dépendra des visiteurs au jour le jour”. Si le nombre de 385 000 festivaliers atteint l’an dernier était réédité, Sziget serait encore un évènement tout juste viable économiquement. Cependant, avec la crise financière, la donne et la poiltique de vente ont considérablement changé. En plus de la réduction faite aux étudiants hongrois, c’est maintenant une ristourne de 50% proposée tous les jours aux portes de l’île d’Obudai à ceux qui voudraient rejoindre, le temps d’une nuit, le festival à partir de 23h. Le billet d’entrée, un “cadeau” empoisonné? Gerendai a également précisé que le standard téléphonique du festival était assailli par des interlocuteurs inquiets d’une possible propagation du virus H1N1 sur l’île, surtout lors d’un tel rassemblement de personnes venues de l’Europe de l’Ouest. Certains pensent même sérieusement à refourguer leurs billets d’entrée pour cette seule raison selon lui. La réponse très politique des organisateurs est simple : il n’y a (encore) aucune raison de s’affoler à ce propos, compte tenu de la situation actuelle du virus en Hongrie. Aussi, les employés sur l’île auront recu une formation quant à la sécurité sanitaire. Le vrai problème, c’est que nul ne peut prévoir l’impact que ce Sziget aura, à terme, sur la population hongroise. Le comble, c’est que la force médiatique de la grippe aura au moins eu un effet sanitaire important sur la gestion de ce type d’évènement en Hongrie. L’organisation a décidé d’augmenter le nombre de toilettes et de douches sur place, ce qui, les années précédentes, n’était pas vraiment du niveau trois étoiles pour un festival aussi cher et renommé. Peut-être ce début d’épidémie pourra servir de leçon à une échelle plus grande et pour d’autres virus, plus vieux et qui peuvent se révéler bien plus dévastateurs. Qui sait? Après cela, aura t-on la chance de voir un jour des distributeurs de préservatifs dans les rues de Budapest? Articles liés : Sziget, on t’aime quand même La grippe gagne du terrain Les festivals ne seront pas pris en grippe Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

Sziget, on t’aime quand même!

Sziget, on t’aime quand même!

7 août 2009 à 18 h 36 min 3 commentaires

La 17ème Edition du Sziget Festival commence lundi prochain. Les aoûtiens de l’Europe entière rappliquent déjà pour  passer LA semaine aux 400 concerts, répartis sur 20 scènes différentes. Plus de 400 000 festivaliers sont attendus. Dans le lot, figurera une nuée de « frenchies » à la recherche d’émotions fortes, dans le cadre plus ou moins « nature » de l’île Odubai, sur le Danube au nord de Budapest. Au programme, rencontres, euphorie, camping sauvage et des décibels plein la tête. Sziget et les Français L’histoire d’amour entre le Sziget et les Français ne date pas d’aujourd’hui. Elle dure depuis plus d’une décennie. L’entrée de la Hongrie dans l’Union Européenne n’a d’ailleurs fait que consolider la relation intime qu’entretiennent les deux tourtereaux. La présence, chaque année, d’une vingtaine de groupes hexagonaux influe certainement peu sur le nombre massif de Français se trouvant en Hongrie cette semaine là. C’est surtout la philosophie inhérente au festival qui plaît tant à cette population, venue de la France entière. D’abord ce festival offre un souffle de liberté qui tranche nettement avec les autres rassemblements musicaux européen. Son esprit « underground » et éclectique, son camping anarchique mais jovial, ses villages associatifs, ses théâtres de rue et scènes de danse contemporaine ont longtemps été des attributs majeurs, attirant la nouvelle génération « baba ». Les hauts et les bas de Sziget Mais voila, tout cela disparaît peu à peu au profit d’une ambiance vacillant entre Woodstock et la Foire du Trône. La qualité du programme reste tant bien que mal fidèle à l’esprit, mais l’originalité se fait plus rare : on y retrouve ainsi certaines têtes d’affiches qui sont les mêmes qu’au Printemps de Bourges, aux Eurockéennes ou au Paleo par exemple. Grosse différence ceci dit, la présence du mythique club Mokka Cuka. Situé à l’entrée du festival, il prend toujours le relais des grandes scènes pour faire monter le son electro toute la matinée, dans les têtes déjà bien lourdes des acharnés du dance-floor. Retour à un style plus hongrois? Depuis quelques années, on a vu la facette hongroise du festival s’effacer peu à peu. Ce qui était le grand rendez-vous de la jeunesse magyare au début des années 90 s’est européanisé radicalement, tant dans le prix des billets que dans la communication de l’évènement, dans le public ou dans la programmation. Cependant, on assiste cette année à un petit retour vers le fêtard hongrois. C’est « son » festival après tout : en plus de lundi, première journée spécialement dédiée aux artistes locaux comme tous les ans, on trouvera plus d’artistes hongrois, choix qui va de pair avec les énormes ristournes faites aux étudiants locaux, qui devenaient de plus en plus frustrés à la billetterie en ces temps de crise. Même les restaurateurs sont de moins en moins sûrs de la rentabilité d’un stand à Sziget. Business oblige, donc, c’est l’originalité culturelle de cette grande fête qui paie le tribut de la conjoncture et des changements de la politique Sziget. Par exemple, la danse contemporaine a disparu du programme. Un programme à la hauteur de sa réputation Malgré tout, Sziget reste une référence en matière d’organisation, et le programme de cette 17ème édition s’annonce tout de même assez fourni et varié : un savant panachage entre des stars de la musique et des « petits » groupes avides de reconnaissance. De mardi à dimanche, les stars en tous genres se succéderont et tous les styles de musique seront représentés : les fans d’électro pourront s’éclater sur The Prodigy, Fatboy Slim, ou Birdy Nam Nam. The Klaxons et Bloc Party satisferont les inconditionnels de rock tandis que Placebo envoûtera les jeunes fans de pop romantique. Tricky, The Offsprings, Amadou et Mariam, Tiken Jah Fakoly entre autres, sont autant d’artistes renommés participant à l’événement. A noter, sur la scène « musique du monde », un vibrant hommage sera rendu, cette année, à Miles Davis par une dizaine de grands jazzmen américains. A ne rater sous aucun prétexte. Quelques jours avant le début du festival, les grandes invasions étrangères ont déjà commencé à Budapest. Des groupes de jeunes touristes étrangers squattent déjà les bars ici et là, les clubs et autres musées de la ville en attendant lundi et le début de la « grosse teuf ». Aussi, Budapest, elle-même en vacances, vit déjà un peu au rythme de Sziget : les rues sont loin d’être autant fréquentées qu’au début de l’été et il ne sera pas étonnant d’entendre les langues de Molière et Shakespeare à tous les coins de rue dès ce week-end. Contrairement à ce que pense bon nombre de Français ne connaissant Budapest que dans le cadre du festival,  Sziget est loin de représenter la Hongrie. Mais force est de constater que cette dernière ne serait pas la même sans « le » Sziget. Pour plus d’infos : sziget.hu Articles liés : L’irrésistible ascension du Sound Quelques difficultés en amont du Sziget 2009 Les festivals ne seront pas pris en grippe

Madonna se fait tacler par Puskas

Madonna se fait tacler par Puskas

29 juillet 2009 à 19 h 18 min 0 commentaire

Le 22 août prochain, Madonna donnera un concert à Budapest, mais le lieu reste encore incertain. Il était prévu que le spectacle se déroule à l’hippodrome de Kincsem Park, mais le rendez-vous devrait être déplacé au Stade Puskas. La direction de l’hippodrome a affirmé qu’elle n’était pas à l’origine de ce changement, et que les rumeurs selon lesquelles certains propriétaires équestres se seraient plaints ne sont pas à l’origine non plus, de ce déplacement. Les raisons de cette délocalisation restent tout aussi incertaines que la tenue du show au Stade Puskas, de nombreuses protestations s’étant faites entendre à ce propos. La Fédération Hongroise de Football est formellement contre le choix du Stade Puskas pour héberger le concert de Madonna. Le président de la fédération précise qu »après un tel évènement, même 30 jours ne seront pas suffisants pour réparer la pelouse et nous n’en disposerions [si le concert avait bien lieu au Puskas] que de 9″. La Hongrie rencontrera à domicile la Suède le 5 septembre, et le Portugal le 9, matchs importants puisque qualificatifs pour le Mondial 2010. De tels propos ne sont pas à prendre comme un simple caprice, car plusieurs fois déjà, le terrain fut endommagé après certains concerts; comme en 2006 lorsque la Hongrie jouait un match amical contre l’Italie un mois après un concert de Robbie Williams, où de nombreuses critiques quant à la qualité du terrain avaient été entendues. En 2007, un match de Coupe d’Europe avait dû être déplacé car le terrain n’était pas « jouable » plus d’un mois après un concert des Rolling Stones. C’est donc légitimement que la Fédération Hongroise de Football s’inquiète de cette décision soudaine. Toutefois, le président de Kincsem Park a affirmé que si jamais le concert ne pouvait avoir lieu au Puskas, l’hippodrome serait prêt à recevoir la pop star et ses fans hongrois. Reste à espérer que stade ou pas stade, la Hongrie ne sera pas témoin d’un grave accident comme ce fut le cas récemment au Vélodrome, où deux techniciens furent tués en installant la scène de Madonna pour son concert marseillais.

Les festivals ne seront pas pris en grippe

Les festivals ne seront pas pris en grippe

24 juillet 2009 à 10 h 55 min 1 commentaire

Un peu partout en Europe, la grippe porcine aurait récemment repris du poil de la bête, et les cas de contamination par le virus H1N1 continuent d’augmenter. Mercredi, la Hongrie enregistrait le premier décès d’une personne contaminée. Est-ce pour autant une raison de s’alarmer outre-mesure, en particulier en ce qui concerne les grands rassemblements touristiques en Hongrie? “Non” a répondu catégoriquement la ministre de la Santé Marta Vojnik hier, qui ne souhaite pas décommander le moindre festival cette année.

Les attrappe touristes de Budapest

19 juillet 2009 à 17 h 24 min 1 commentaire

Depuis quelques années, de plus en plus de lieux de sorties succombent à la tentation d’abuser du touriste étranger. La semaine dernière, les autorités compétentes du 5ème arrondissement ont fait fermer le restaurant “Galaxia”, proche de la très touristique Vaci utca. Le personnel s’était rendu coupable quelques jours plus tôt de racket sur deux clients étrangers. Ceux-ci se sont alors vus présenter une note “astronomiquement” salée, puis ont été convaincus de payer par la force. Au “Galaxia”, le client n’était pas toujours roi. Les deux touristes de la semaine dernière ont fait les frais d’un mode opératoire bien connu, qui consiste à séquestrer un des deux clients et faire escorter son ami au distributeur de billets le plus proche par des armoires à glace. Les malheureux ont fait l’erreur de “menacer” d’appeler la police et n’ont pu porter plainte qu’après s’être fait dépouiller de leurs objets de valeur. Six plaintes (dont deux françaises) couraient à l’encontre du Galaxia, avant que les pouvoirs publics ne prennent les choses en mains. Le restaurant était pourtant déjà sur la liste noire de plusieurs ambassades. Ce type de mésaventure n’arrive bien sûr pas qu’en Hongrie, mais depuis quelques années, les extorsions de ce genre se multiplient sans pour autant être réellement prises en compte par les autorités. Le touriste est donc averti, qu’il s’en remette d’abord à son bon sens. Un phénomène qui dépasse le tourisme sexuel. L’été, les charmantes passantes budapestoises abandonnent peu à peu les rues de la capitale aux touristes en tous genres. Couples ou bandes de potes venus d’Europe de l’Ouest, tous sont bons à pigeonner. On connait bien sûr Vaci utca la nuit tombée. La rue piétonne en plein centre ville, qui regorge de strip-clubs plus glauques les uns que les autres, où deux “hôtesses” plus ou moins “classes” racollent le client. Certains taxis peuvent aussi être complices de ces établissements, en rabattant le touriste crédule à l’aide de conseils de sorties plus que douteux. Dans le cas de ce type de peep-shows, sex-shops et strip clubs on pourrait encore invoquer le fameux “à quoi vous attendiez-vous?”. Mais le problème est que ces pratiques s’étendent à des restaurants et des bars qui sont quelque fois répertoriés dans des guides touristiques très consultés. A l’inverse de ce que pourraient penser certains policiers hongrois, le crime et le vol ne sont donc pas que l’apanage des tziganes. Le gros pigeon étranger est d’ailleurs souvent pris en charge par des organisations “bien” hongroises et peu recommandables. Article lié: Quand le porno amateur dérape à Budapest Les pigeons plumés des night clubs

L’irrésistible ascension du « Sound »

L’irrésistible ascension du « Sound »

23 juin 2009 à 8 h 48 min 0 commentaire

Balaton Sound, trois éditions seulement et déjà difficile d’imaginer mieux que les deux premières. Du jeudi 9 au dimanche 12 juillet inclus aura lieu ce « jeune » festival, le plus couru par la jeunesse hongroise. Pour preuve, les pass-semaine ont déjà tous été vendus vendredi dernier. On soupçonne certains d’avoir profité du tarif préférenciel initial (104€ avec emplacement de camping) pour créer un marché noir sur place, mais au vu du nombre de « déçus » qui viennent faire la queue au stand Sziget de Nyugati depuis, on peut penser qu’un pass-jour vendu 48€, c’est un Budapestois averti qui ne voudrait manquer le « Sound » pour rien au monde. Quant aux étrangers qui l’ont vécu, ils font même du festival un secret chez eux tant ils souhaitent préserver son authenticité. Les festivals hongrois sont décidément les meilleurs. Il suffit de s’imaginer quatre jours à Zamardi, au bord du lac Balaton, au cours desquels les célèbres couchers de soleil sur la presqu’île de Tihany accompagneront l’ascension des décibels pop-rock, dub, trip-hop et electro, ainsi que la furie dansante de Hongroises en bikinis et de festivaliers en maillots de bain. Tous les attributs d’un festoche « sexy » Dans la famille qui organise le fameux et désormais incontournable Sziget au mois d’août, on connait bien le fils aîné Volt basé à Sopron un week-end plus tôt, du 1er au 4 juillet. Balaton Sound, son petit frère né il y a seulement deux ans, est définitivement plus « branché » par un style artistique moins « vieille école ». Il est aussi certainement plus sexy. Situé sur une des plus belles plages du sud du lac Balaton, ce festival assouvit parfaitement les pulsions estivales en conjuguant un long week-end de plage entre amis avec une programmation musicale qui n’a rien à envier aux plus réputés des festivals européens. Si le franc-succès qu’a connu le Balaton Sound ces deux dernières années est indéniable, l’évènement avait cependant donné lieu à un rassemblement presque exclusivement hongrois, un peu comme pour palier l’invasion occidentale du Sziget. Cela a évidemment son charme, au moins du point de vue esthétique aux yeux des messieurs, mais soyons sûrs qu’avec un tel cadre et un bon programme chaque année, il ne tardera pas à attirer les excités de l’Europe entière. Le programme vu par Hulala Le seul bémol du festival pourrait cependant porter sur son programme, un peu moins explosif chaque année. Depuis sa naissance, les têtes d’affiches sont passées des Beasties Boys il y a deux ans à Massive Attack et Fatboy Slim l’an dernier, puis à Moby cette année. Côté français il y a de la répétition. On retrouvera Nouvelle Vague, venus deux ans plus tôt et David Guetta, qui loin de Miami ne snobe toujours pas un cachet certainement plus petit que d’habitude. Parmi les 5 scènes disponibles, Pesti Est et MR2 prendront le relais des grands « shows » de la grande scène Heineken et abreuveront les rescapés d’une journée bien remplie d’un son un peu plus « roots ». On ira des Dub Pistols à Underworld en passant par Mad Professor et on finira chez Parov Stelar dès le premier soir, sans oublier de se restaurer à base de langos, de fröccs et de bières rafraîchissantes entre temps. Les autres « high lights » : Kraftwerk, MSTRKFT et Palotai vendredi soir, Anima Sound System et Chris.su pour la nuit de samedi. Plus d’info sur le site du Balaton Sound Articles liés : Sziget vaut encore le voyage Un nouveau-né croate pour Sziget Sziget, on t’aime quand même

Dumdum loves you

Dumdum loves you

21 juin 2009 à 17 h 43 min 0 commentaire

Des cendres du défunt Naphold festival est né Dumdum, festoche 100% électronique composé de 3 scènes excellemment fournies en artistes et djs du monde entier. Celui-ci se déroulera à Györ sur une île à la confluence du Danube et de la Rába du 25 au 27 juin prochain. Dumdum voit beaucoup plus gros et large que Naphold, d’où le changement de nom qui fait parti du changement de toute la structure du festival. Naphold était gratuit et presque uniquement breakbeat. Dumdum est à peine plus cher et reste l’un des festivals les moins onéreux tant le prix est bon marché: 5500 forints en prévente et 6000 sur place pour le pass 3 jours. Musicalement, tout en restant entièrement dans le spèctre de la musique électronique, les trois scènes se partageront entre breakbeat, drum and bass, electro-house, minimal-tech… Parmi les artistes présents, il y aura Dj Feadz, l’un des meilleurs artistes du label français Ed Banger ayant collaboré avec Mr Oizo, oscillant entre électro et hiphop; l’un des pères et légende de la drum ‘n bass Ed Rush; les anglais d’Audio Bullys, mais également Darren Emerson, Paolo Mojo, Florian Meindl, Freestylers entre autres pour les étrangers. Pour LE rassemblement électro qu’est Dumdum, les meilleurs des djs hongrois seront présents: Jade, l’un des producteurs drum n bass les plus en vue au monde; Palotai, le « padre » des djs hongrois; le faiseur de dubstep DST, le breakbeat de Sikztah; ainsi que les résidents des meilleurs clubs de Budapest, Isu, Kollektiva djs, Bergi & Svindler, Tits & Clits ainsi que de nombreux autres. Comme tout bon festival, d’autres activités seront proposées pour se reposer entre les gueules de bois et les teufs, du trop plein de langos, et donner des rendez-vous galants: paintball, balades en quad, et plage. Nul doute que Dumdum, de par la qualité des djs, son prix attractif, sa location et sa réelle volonté d’être un excellent festival plutôt qu’une usine à forints et musique, sera le rencard électro de cet été tout juste naissant. Site officiel

Athe Sam festival, les tziganes sont là

Athe Sam festival, les tziganes sont là

9 juin 2009 à 17 h 56 min 1 commentaire

« Nous sommes là », Athe Sam en roma, est le nom du festival qui a commencé depuis hier à Gödör, au coeur de Budapest, à Erzsebet ter. Pour la troisième année consécutive, le plus important festival Gypsy d’Europe, proposera de nombreux concerts, mais également des pièces de théâtre, films, expositions, discussions, lectures, et djs. Le tout entièrement gratuit car les organisateurs « veulent que tout le monde puisse avoir accès au festival ».

Normafa, ça le fera

Normafa, ça le fera

29 mai 2009 à 20 h 57 min 0 commentaire

La saison des soirées en plein air qui égrennent l’été hongrois prendra un aspect déjà festivalier  demain avec le Normafa Open Air. Beaucoup de monde y est attendu, malgré le regain de fraîcheur des nuits budapestoises depuis hier. Il faut dire que le programme vaut le voyage sur la colline et que tout bon teuffeur ne manquera pas à l’appel. On connait déjà bien les Cha cha cha, Holdudvar, et autres kert, lieux conventionnels qui étendent les nuits des week-ends jusque bien après l’aube. Le Normafa Open Air, lui, est un festival d’un soir au sommet de Buda. Quatre scènes rechaufferont les corps engourdis car hélas la chaleur de ces dernières semaines ne sera toujours pas revenue. Quatres scènes, quatres styles, drum and bass, electro breakbeat, goa psytrance, minimal tech, avec pour chaque genre des pointures telles que: Jade, Dj Monk (drum and bass), Palotai (electro), Tulip (goa), et les hongrois de NVC sur la scène minimale. Bon échauffement pour les festoches plus gros à venir, tels que Dumdum, Balaton Sound ou encore Ozora… En pleine nature et loin des commodités du centre ville, cette nuit sera sauvage. N’oubliez pas, donc, vos hoodies et « gumik », sortez couverts!

Cinetrip, la „teuf” thermale de tous les temps

Cinetrip, la „teuf” thermale de tous les temps

22 avril 2009 à 17 h 44 min 0 commentaire

Samedi 2 mai aura lieu la dernière Cinetrip Sparty de la saison indoor, dans les bains thermaux de Rudas. Cette soirée aux origines magyares, toujours plus envahie d’étrangers de tous poils, sera l’occasion de faire un voyage dans le temps fait d’architecture, de sons, de lumières et de bikinis joliment portés. Le divertissement est inhérent aux bains thermaux et il y est habituellement associé à la relaxation en un comité d’amis restreint. Pour se distraire dans l’eau on connaissait déjà les parcs aquatiques… Mais transformer des bains traditionnels en dance-floors où la techno-house et le v-jing se conjuguent à l’ivresse de centaines de personnes, c’est l’idée originale – vieille de 11 ans déja – de convier les Budapestois amateurs d’électro dans des bains ottomans du 16ème siècle situés au pied du Mont Gellert, sur les rives du Danube. D’entrée, le hall central des bains laisse place a un bar improvisé, où Superman mixe les tubes funk et pop-rock des deux dernieres décennies. Ici, les gens causent, fument, boivent et dansent sans relâche. Tout ressemble au plus commun des lieux branchés de Budapest, à ceci près que les clients se présentent torses nus, en shorts de bains, en bikinis ou en peignoir pour les plus frileux d’entre eux. Néanmoins, c’est la suite qui choquera bien plus les puristes des coutumes thermales… Autrefois appelé hamam, le mystique bain turc de l’aile droite du bâtiment devient le sanctuaire de la transe orientale, où la promiscuité des individus de sexes opposés, fondus dans un nuage de vapeur, concoure à créer une atmosphere très chaude, pour ne pas dire torride. Vapeur et chaleur humaine ne font alors qu’un et envahissent le dôme dont les colonnes se confondent avec différentes lumières tamisées. Des seaux de plage rappelant l’enfance remplis de cocktails en tous genres jonchent le sol en mosaïque tout autour du bain central. Rudas, lieu de l’anachronisme festif A l’autre extrémité de l’édifice se trouve la grande piscine, avec un plafond de plus de 10 metres de haut et un étage d’où l’on peut observer une jeunesse survoltée jouant puérilement avec ballons et boudins en plastique. Grand contraste avec le calme qui règne habituellement dans l’endroit : la musique est sauvage, un mix de techno et de basses à outrance, et des images qui sont sans cesse projetées tout autour, au rythme infernal imposé par les Djs qui se succèdent. Des lasers viennent aussi traverser de long en large ce lieu mythique, ainsi que la foule en pleine euphorie. Lieu mythique, oui, mais peut etre pas autant que la situation elle-même, finalement. Filles et garcons en tenue de bain dansent de facon hystérique, mais paradoxalement, on ne croisera ni les ivrognes vomissant, ni les obsédés agressifs qui courent quelquefois les discothèques à éviter de la capitale. Seule une énergie positive se dégage de tout cela, et l’on s’imprègne de la folie douce d’une rencontre entre le 21ème et le 16ème siecle, dans une fête à la fois extrême et paisible. Il convient enfin de mentionner que Cinetrip Sparty est une soirée qui n’est plus vraiment à la portée de toutes les bourses hongroises : l’entrée est a 5000HUF en prévente à Merlin, 6000 sur place et la pinte vous coûtera 500HUF. Plus de détails sur le site de cinetrip Articles liés: Les rois du mash up à Budapest Cinetrip sparty c’est reparti Quand la sparty fait « plouf » Cinetrip en intro cinetrip en conclu L’hiver, saison de toutes les sparty

Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

20 avril 2009 à 20 h 15 min 0 commentaire

La crise n’épargnera pas cette année, l’un des plus important festival d’Europe, le Sziget, hébergé tous les étés – faut-il le rappeler – sur l’île d’Obuda. Le festival qui avait accueilli l’année dernière 385 000 visiteurs, pour la moitié étrangers, semble avoir quelques difficultés financières cette année. Le directeur du festival, Karoly Gerendai, a annoncé une augmentation des tickets journaliers qui coûteront désormais 10 000 forints (30euros). Cependant, en prenant en compte le cours du forint de l’été dernier et son taux d’aujourd’hui face à l’Euro, le ticket journée sera de 2 euros meilleur marché cette année pour ceux qui arriveront en Hongrie des euros plein les poches (le ticket acheté sur internet coûte cependant 40euros). Cette augmentation des tarifs est dûe selon M. Gerendai, au recul du nombre de visiteurs prévus cette année, ainsi qu’aux sponsors obligés de réduire leurs dépenses; conséquences de la crise. La plupart des étrangers se rendant au festival n’achètent cependant pas de tickets à la journée et peuvent éventuellement se réjouir car les organisateurs ont annoncé des tarifs réduits à la semaine pour les étudiants. Les groupes de plus de 46 personnes eux aussi obtiendront une réduction, de 50% sur le tarif du pass semaine. Le ticket pour ceux qui désireront entrer dans le festival après 23h, moment où les concerts des scènes principales s’achèvent, sera disponible à moitié prix, soit 5000 forints. Pour faire face aux difficultés financières de cette édition 2009, les organisateurs ne se sont pas contentés de ces mesures qui peuvent paraître contradictoire: augmentation du prix des billets d’une part, et réduction du prix de certains billets d’autre part (en voulant à la fois vendre des billets moins cher pour attirer du monde et vendre des billets plus cher pour faire face au manque de monde). Ils ont demandés des subventions à l’Etat, 5% de leur budget, qui s’élève au total à 2,7 milliards de forints (9 millions d’euros). Ce 17e festival se déroulera du 12 au 17 Août. Le programme définitif sera annoncé en Mai Articles liés: Sziget vaut encore le voyage Ozora, la Mecque des rendez-vous goa Sziget, on t’aime quand même! Les festivals ne seront pas pris en grippe L’irrésistible ascension du « Sound » Avis aux lecteurs: Si vous souhaitez partager vos impressions, souvenirs et autres commentaires utiles sur Volt, Balaton Sound, Exit, Ozora, Sziget, Guca…  ou n’importe quel autre fesztival ayant lieu en Hongrie ou dans les Balkans, n’hésitez pas à utiliser le forum d’hulala, prévu en partie à cet effet.