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Santé – Médecins et infirmières se rebiffent en Hongrie

Santé – Médecins et infirmières se rebiffent en Hongrie

14 mai 2015 à 10 h 48 min 3 commentaires

Environ 5 000 professionnels de la santé se sont rassemblé à Budapest pour réclamer de meilleures conditions de travail et le doublement des salaires. Le système de santé hongrois est à bout de souffle.

Des caddies de supermarchés en guise de brancards pour enfants

Des caddies de supermarchés en guise de brancards pour enfants

25 février 2015 à 12 h 46 min 1 commentaire

L’hôpital Albert Szent-Györgyi de Szeged a mis au point une solution invraisemblable pour transporter ses patients entre 0 et 5 ans.

Trafikmutyi, ou le scandale des concessions des bureaux de tabac*

Trafikmutyi, ou le scandale des concessions des bureaux de tabac*

7 mai 2013 à 6 h 38 min 6 commentaires

Lutter contre le tabagisme en diminuant le nombre de lieux de ventes et en interdisant leur accès aux mineurs, voici l’objectif légitime avancé par le gouvernement pour réorganiser la distribution de cigarettes en Hongrie. Des familles modestes, des chômeurs et des petits propriétaires étaient censés profiter de cette redistribution des cartes. Finalement, il apparaît que la plupart des concessions de débits de tabac seront attribuées à des proches du parti au pouvoir, la Fidesz. Suscitant une vague d’indignation dans tout le pays.

Santé : les pots-de-vin des médecins, une habitude tenace en Hongrie

Santé : les pots-de-vin des médecins, une habitude tenace en Hongrie

24 janvier 2013 à 9 h 41 min 0 commentaire

Malgré l’interdiction et les campagnes officielles pour enrayer le phénomène, la corruption du corps médical – du médecin de famille au chirurgien de l’hôpital en passant par les infirmières – continue de se pratiquer comme si de rien n’était selon une étude publiée par Vilaggazdasag mercredi. Si cette habitude est profondément ancrée dans le comportement des patients, inquiets d’être bien traités, la plupart des médecins continuent d’accepter ces faveurs illégales. Selon l’enquête réalisée par Vilaggazdasag, un cinquième des patients versent encore des extras à leur médecin généraliste, dépensant en moyenne 16900 forints par an (environ 57 euros), tandis que la moitié des malades hospitalisés glissent une enveloppe au personnel hospitalier, notamment à leur chirurgien, à hauteur de 37300 forints par an (environ 126 euros). Source : MTI Article lié : Les pots de vins des médecins  

Accouchement à domicile : Ágnes Geréb condamnée en appel

Accouchement à domicile : Ágnes Geréb condamnée en appel

15 février 2012 à 7 h 45 min 8 commentaires

Vendredi dernier, la Cour d’appel de Budapest a prononcé son verdict dans l’affaire Ágnes Geréb, obstétricienne et sage-femme connue en Hongrie pour être la pionnière de l’accouchement à domicile. Sa condamnation à deux ans de prison ferme a été confirmée.

Alerte au smog dans 17 villes de Hongrie

Alerte au smog dans 17 villes de Hongrie

15 février 2012 à 7 h 42 min 0 commentaire

L’Institut National de la Santé et de l’Environnement a annoncé ce week-end que dix-sept villes hongroises avaient atteint des pics de pollution atmosphériques dangereux pour la santé de la population. Les conditions météorologiques n’étant pas favorables à une amélioration, le cabinet du maire de Budapest a maintenu, en parallèle, son bulletin d’alerte lancé mercredi dernier dans la capitale. L’alerte avait été donnée suite aux résultats d’une première série de prélèvements frisant le seuil des 75 mg par mètre cube d’air il y a une semaine. La nouvelle est tombée à la suite du bilan des prélèvements effectués vendredi dans plusieurs stations de surveillance basées dans les villes de Ajka, Varpalota, Szekesfehervar, Tatabanya, Pécs, Szazhalombatta, Budapest, Esztergom, Salgotarjan, Eger, Putnok, Sajoszentpeter, Kazincbarcika, Miskolc, Oszlar, Nyiregyhaza et Debrecen. Les résultats sont préoccupants puisque les particules de poussière et autres pollutions atmosphériques contenues dans l’air dépassent à présent le seuil des 100mg par mètre cube dans ces municipalités. Vendredi, l’Institut ajoutait sept autres villes hongroises à la liste : Sopron, Gyor, Veszprem, Dunaujvaros, Vac, Szeged et Abony. A Budapest, si les taux de smog devaient redevenir supérieurs à 100 mg par mètre cube d’air durant deux jours consécutifs, la capitale serait placée en alerte maximale. Dans ces conditions, les autorités demandent aux habitants de limiter l’utilisation de leur voiture et de réduire leurs dépenses énergétiques personnelles (chauffage, gaz…). Tatiana Carret sources : MTI, Hungary Around the Clock Articles liés : Iode 131 : pas de risques sanitaires selon l’IRSN Pollution : An Der Schönen Blauen Donau Iode 131 : dangereux, pas dangereux ? Budapest menacé par l’iode 131 BOUE ROUGE : Un an après, le spectre demeure L’eau et l’air de la région de Kolontar ne seraient pas trop contaminés Le « vélib’ » gratuit de Budapest roulera avant 2013 L’incritiquable Critical Mass Journée écolo au Parc Millénaris Budapest, seconde ville la plus polluée d’Europe Insolite : la Constitution attaquée par un faucon kamikaze ? Conso : l’eau Visegradi déconseillée aux enfants « Affaire Auchan » : de l’arsenic dans l’eau (suite) Trop d’arsenic dans l’eau minérale d’Auchan! Radar de l’OTAN : une issue de secours ? Quand la Hongrie vend ses droits de polluer La Trabi trahie !

Le SIDA, un sujet encore tabou en Hongrie

Le SIDA, un sujet encore tabou en Hongrie

30 novembre 2011 à 22 h 29 min 3 commentaires

Après plusieurs enquêtes, nous avons pu constater qu’en Hongrie, depuis les années 90, les gouvernants se soucient assez peu du SIDA et la population hétérosexuelle ignore souvent les risques de contamination. En gros, les Hongrois savent que c’est une maladie mortelle et qu’elle est transmise par le sang : pas grand chose en somme. La Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA, le 1er décembre, est toutefois l’occasion de prendre à nouveau la température dans un centre de dépistage de Budapest.

Agroalimentaire : la « taxe santé » arrive en septembre

Agroalimentaire : la « taxe santé » arrive en septembre

12 juillet 2011 à 15 h 35 min 7 commentaires

Le parlement hongrois a voté lundi la taxe spéciale sur la nourriture et les boissons jugées mauvaises pour la santé. Ce projet de loi du gouvernement, plus connu sous le nom de « taxe hamburger » ou « taxe chips », entrera en vigueur dès septembre pour les produits qui contiennent un taux trop élevé de sucre, de sel, d’hydrocarbone et de caféine.

Béla Tarr à la Berlinale 2011 (Source : www.berlinale.de)

Nouvelle taxe santé : le « Mac Orbán », n’est pas encore né

12 juillet 2011 à 14 h 56 min 4 commentaires

Le gouvernement envisage d’instaurer un impôt sur les produits alimentaires nuisibles à la santé, également appelé « taxe hamburger ». Cette idée simple, mais encore une fois « un chouia » populiste, a été remise au goût du jour par le premier ministre hongrois lui-même, lors de son allocution au Parlement la semaine dernière. Selon l’Association nationale des transformateurs agroalimentaires, l’instauration de cette taxe peut provoquer une augmentation des prix, tout en affaiblissant la compétitivité des entreprises alimentaires.

2012, la fin du monde…fumeur

2012, la fin du monde…fumeur

2 mai 2011 à 14 h 45 min 0 commentaire

A compter du 1er Avril 2012, les fumeurs seront passibles d’amendes pour fumer dans un lieu public fermé.

Les allocations chômage réduites de 9 à 3 mois

14 avril 2011 à 11 h 59 min 1 commentaire

Durée des allocations de chômage divisée par trois, fin de la retraite anticipée, réduction des dépenses de santé. Hier, le ministre hongrois de l’économie György Matolcsy a dévoilé quelques détails supplémentaires du vaste plan d’austérité Széll Kalman.

Traduction automatique de google sur l'illustration d'Origo : "ce sera la fin de la Hongrie"

Santé : la Hongrie relance le projet de loi anti-tabac

28 février 2011 à 13 h 34 min 1 commentaire

Il y a une semaine, une proposition de loi préparée par 15 députés FIDESz a été déposée au Parlement, concernant l’interdiction de fumer dans les bars (kocsma), les cafés, les discothèques, ainsi que dans les restaurants en Hongrie. Deux jours plus tard, le groupe parlementaire Fidesz soutenait cette proposition, qui a logiquement trouvé l’appui de Miklós Szócska le secrétaire d’État à la Santé. Après plusieurs tentatives depuis 2007, cette législation déjà adoptée dans la plupart des pays d’Europe occidentale pourrait bien voir enfin le jour dès le mois de juillet en Hongrie, notamment grâce à l’unité de la FIDESz, parti omnipotent au Parlement.

La viande de porc sur la sellette

La viande de porc sur la sellette

20 janvier 2011 à 18 h 34 min 0 commentaire

Un examen obligatoire de dioxine vient d’être prescrit concernant la viande de porc en provenance d’Allemagne. Seulement après avoir passé cet examen, les viandes pourront être distribuées dans les magasins. Selon l’Alliance des industriels hongrois de la viande (Magyar Húsiparosok Szövetsége), un contrôle strict est nécessaire, mais ces mesures pourraient occasioner de graves dommages pour les producteurs. Article lié : H1N1 : la Hongrie bien inspirée avec son vaccin

Le Nord-est de la Hongrie craint une épidémie d’hépatites

Le Nord-est de la Hongrie craint une épidémie d’hépatites

11 janvier 2011 à 20 h 06 min 0 commentaire

Dans le département du Nord-est de Szabolcs-Szatmár-Bereg, une campagne de vaccination contre l’hépatite sera lancée dès ce mardi afin d’empêcher la propagation d’une épidémie liée aux eaux stagnantes issues des fortes précipitations qui s’abattent sur la région depuis la fin de l’automne, a rapporté Magyar Televizio. Dans onze départements du pays, près de deux cents villages doivent faire face aux inondations. A ce jour, 149 personnes ont été contraintes d’abandonner leur domicile. Un état d’alerte du deuxième degré a été décrété dans la région – affirme Csaba Csont, le chef régional du Service des eaux. En plus des nombreux foyers devenus inhabitables en raison du refoulement des eaux usées, la menace imminente d’une épidémie pèse de plus en plus dans les villages inondés.  Les vaccins préventifs sont déjà disponibles chez les médecins de famille. Articles liés : Cet hiver, les inondations et le froid tuent par dizaines Intempéries : la Hongrie a encore les pieds dans l’eau Insolite : d’une flaque est né le 3e plus grand lac de Hongrie Inondations : les larmes de crocodile des assurances Un bilan financier très lourd pour la Hongrie Les inondations menacent encore

crédit photo : Hulala, corentin leotard

Le cauchemar des clochards continue

13 décembre 2010 à 18 h 45 min 1 commentaire

Après la cigarette en juin, et le sommeil en septembre, la municipalité de Budapest s’attaque désormais à la consommation d’alcool dans les passages souterrains de la capitale hongroise, par une loi qui rentrera en vigueur dès le 1er janvier 2011. Ceux qui se risqueront à continuer de siroter leur bière ou leur gnaule d’un bout à l’autre des grandes artères de la ville s’exposeront – en théorie – à une amende de 30 000 HUF (108 euros). En pratique, ce sont bien sûr les clochards qui seront visés. Officiellement, la mesure semble être destinée à rendre ces endroits plus propres, plus sains et surtout plus sûrs pour les piétons et les usagers des transports en commun. Mais en réalité, peu de monde parmi la population active ne s’adonne à la consommation de quoi que ce soit dans un passage souterrain à Budapest. Ces lieux souvent glauques mais pas forcément mal famés sont surtout des lieux de passage, ou de vente d’encas, de téléphones volés, d’écharpes, de bonnets, de journaux, de cigarettes, ou de prostitution dans le pire des cas, rien d’autre. Cela s’apparente donc bien plus à une loi contre le squat des sans-abris dans les espaces publics, à l’abri de la pluie et dans une certaine mesure, du froid. Les clochards n’avaient déja plus le droit d’y dormir depuis qu’une loi sur l’urbanisme était devenue leur cauchemar. Au-delà du droit, ils avaient encore moins les moyens d’y fumer. Ainsi, désormais, ces personnes, qui sont rarement contre « un petit canon » pour se tenir chaud, auront une raison de plus d’être expulsés en dehors du centre ville. Le nouveau maire de Budapest, Istvan Tarlos, ne s’en cache d’ailleurs pas du tout : « L’idéal serait que cette loi ait un effet  auprès de la grande population de sans-abri à Budapest, en les encourageant à trouver refuge dans les centres qui sont prévus pour eux, en périphérie » a t-il exprimé jeudi dernier au micro de Duna TV. A quand la fermeture des vrais coupe-gorge des passages souterrains ? La question essentielle qu’il faudrait poser au maire, cependant, est la suivante : compte t-il étendre sa nouvelle loi aux établissements installés dans ces mêmes passages souterrains ? Ces bars à machines à sous dans les couloirs des stations de métro, souvent tenus par de petits mafieux, sont pour le coup les véritables coupe-gorge du centre ville et ne sont certainement pas prêts de disparaître par la décision d’un maire ou d’un gouvernement. Ironie du sort, c’est souvent dans ces lieux-là que l’alcool coûte le moins cher (parfois moins qu’en supermarché), et leurs clients sont également souvent des travailleurs ou des retraités pauvres, attirés et appauvris par les lumières des machines à sous. La distance est alors très courte, entre les clients de ces Sörözö et les clochards qui jonchent le sol face à leurs vitrines. Cette distance peut parfois n’être parcourue qu’en quelques heures… Articles liés : La loi d’urbanisme qui rend les sans-abris insomniaques Santé : la lutte anti-tabac pour des clopinettes La Hongrie mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS Les frères clochards devenus millionaires

La Hongrie toujours en pointe sur la voie de Thanatos

La Hongrie toujours en pointe sur la voie de Thanatos

9 décembre 2010 à 15 h 50 min 2 commentaires

La triste réputation selon laquelle la population hongroise est particulièrement dépressive et suicidaire a de quoi être persistante. Bien que le pays ait été dépassé par d’autres nations dans le monde, depuis le temps où elle était la première dans le domaine du « thanatos » (pulsion de mort chez Freud), ses habitants restent parmi les plus enclins au suicide. Un récent rapport, basé sur l’année 2009, vient d’établir que 6 à 7 suicides en moyenne par jour ont lieu en Hongrie. Selon cette étude, 1902 Hongrois et 559 Hongroises se sont suicidés l’an dernier (parmi une population d’environ 10 millions d’habitants), ce qui classe la Hongrie deuxième en Europe, derrière la Lituanie… Gardez le moral ! Articles liés : La Hongrie mauvais élève en matière de santé selon l’OMS Prévenir les futurs « tueurs nés » hongrois Suicide de Krisztina Rady-Cantat, âme franco-hongroise L’argument électoral du droit à la házi palinka

"Health at a glance -Europe 2010" (OCDE)

Santé : Les Hongrois, champions d’Europe du cancer du poumon

8 décembre 2010 à 13 h 46 min 1 commentaire

La Hongrie est le pays de l’Union Européenne le plus touché par le cancer du poumon, selon l’étude « Panorama de la santé 2010 », publiée mardi conjointement par l’OCDE et la Commission européenne. Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer chez les hommes dans tous les pays de l’UE (hormis la Suède) et c’est en Hongrie qu’on meurt le plus de ce cancer. Le taux de mortalité dû aux cancers du poumon chez les hommes y est presque deux fois plus élevé que dans l’ensemble des pays de l’UE (115 contre 66 pour 100.000). La faute à quoi ? Au tabagisme bien sûr ! En Hongrie, comme dans les autres pays d’Europe centrale et orientale, le tabagisme, principal facteur de risque, est très élevé. Plus d’un quart des personnes hongroises de plus de 15 ans fument quotidiennement une ou plusieurs cigarettes (26%). Sans surprise, les hommes fument plus que les femmes, 31% contre 21%. Une lueur d’espoir tout de même dans ce tableau bien sombre : Le nombre de fumeurs a beaucoup diminué en Hongrie depuis une quinzaine d’années. Depuis 1995, les proportions de fumeurs adultes ont diminué de 29% pour les hommes et de 21% pour les femmes. De quoi faire réfléchir avant de mettre les pieds dans un « Kocsma » saturé de fumée… Article lié : La Hongrie mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS Santé : la lutte anti-tabac pour des clopinettes

Santé : « Premiers mots » sur le SIDA chez les hétéros hongrois !

Santé : « Premiers mots » sur le SIDA chez les hétéros hongrois !

3 décembre 2010 à 20 h 54 min 0 commentaire

En Hongrie depuis l’ère communiste, le SIDA n’est habituellement pas un sujet qui mobilise, ni tous les gouvernements confondus, ni les médias en général. Le 1er décembre, à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre le SIDA, certains rapports sont sortis timidement des bureaux des experts pour être publiés, notamment dans le quotidien Nepszava.

La qualité de vie hongroise classée 33ème sur 100

La qualité de vie hongroise classée 33ème sur 100

9 septembre 2010 à 11 h 47 min 1 commentaire

Fin août, Newsweek a établi son classement annuel de la qualité de vie parmi une centaine de pays. Selon l’hebdomadaire américain, la Hongrie se classe 33ème dans cette étude menée d’un point de vue « made in USA ».

Santé : les pots-de-vin des médecins

Santé : les pots-de-vin des médecins

8 septembre 2010 à 19 h 43 min 4 commentaires

Depuis longtemps en Hongrie, les patients versent des « dessous de tables » à leurs médecins pour se sentir bien soignés, et  ces petites pratiques de corruption, devenues des faits de vie, semblent bien naturelles à la majorité des praticiens. Selon une enquête d’AXA Santé (AXA Egészségpénztár) et de l’Institut de recherche sur la santé (GKI-EKI HealthCare Research Institute) citée par le portail d’informations Origo la semaine dernière, les Hongrois dépensent en moyenne 9600 HUF par an (soit environ 33 euros) en dessous de table payés à leur médecin. Au total, près de 32 milliards de forints, soit 112 millions d’euros, financent ainsi « au noir » le système de santé. 49% des sondés pensent qu’ils ne recevront pas de bons soins médicaux s’ils ne font pas ce petit « cadeau » à leur médecin. Selon une enquête de Szinapszis du mois d’août, 57% des médecins hongrois considèrent que ces rémunérations complémentaires sont nécessaires, étant donné leurs faibles revenus de base. Sur les 43% qui n’y sont pas favorables, seuls 17% s’y opposent fermement et seuls 10% des praticiens déclarent ne jamais accepter de pots-de-vin. Cette pratique fréquente dans le système de santé hongrois est connue et dénoncée depuis longtemps. Il faut cependant rappeler que, par soucis de comparaison, si les médecins français gagnent en moyenne deux fois et demi le salaire moyen français, les médecins hongrois, eux, ne gagnent qu’une fois et demi le salire moyen hongrois. Une autre étude citée par Origo avait montré l’an dernier que 70 milliards de forint étaient versés aux médecins sous forme de dessous de table. Pour un séjour à  l’hôpital, les patients versaient en moyenne 30 000 HUF pour être mieux pris en charge. C’est pourtant l’une des critiques récurrentes adressées par les organisations internationales à la Hongrie. Selon le rapport de l’OCDE sur la Hongrie en 2008, des réformes du système de santé seraient absolument nécessaires car « l’Etat de santé de la population hongroise est un des moins bons des pays de l’OCDE, même en tenant compte des différences de revenu par tête, et le rapport entre dépense publique de santé et produit intérieur brut(PIB) y est modeste en comparaison de ces mêmes pays. » La pratique des dessous de table, associée à des problèmes de gouvernance, d’offre de soins, de recrutement et de rémunération des personnels, serait l’un des obstacles à l’amélioration du système de santé hongrois. Sources : Évente 70 milliárd forint hálapénzt hagyunk az orvosoknál origo.hu Rapport de l’OCDE : Réforme du système de santé hongrois: amélioration de l’efficience et de la qualité des soins Articles liés : Education : la FIDESz snobe les profs La Hongrie mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS En Hongrie, la corruption est à la maison La lutte anti-tabac « pour des clopinettes » Le Parlement paie sa tournée de « hazi »

Dossier : Tous les chemins mènent aux Roms (2/4)

Dossier : Tous les chemins mènent aux Roms (2/4)

7 septembre 2010 à 17 h 26 min 0 commentaire

Depuis 10 ans, la Roumanie, comme la Hongrie depuis le changement de régime, consent à faire des efforts pour l’intégration des Roms, dans le style “discrimination positive”. Mais cette politique s’avère, comme en Hongrie d’ailleurs, avoir été un échec cuisant. Depuis des années, des millions d’euros ont été alloués pour leur intégration, notamment pour l’accès à l’éducation et aux soins hospitaliers. Mais avec la crise et l’émergence d’autres groupes sociaux en difficulté, les collectivités locales choisissent de faire leurs coupes budgétaires dans ce secteur précis.

Le premier août, le Parlement paie sa tournée de « házi »

Le premier août, le Parlement paie sa tournée de « házi »

27 juillet 2010 à 17 h 56 min 0 commentaire

C’était une des premières mesures, et l’une des plus populaires (-listes) que la FIDESz a dévoilé de son programme en février dernier. La possibilité pour les particuliers de distiller à nouveau chez soi  a fait l’objet d’une loi adoptée au Parlement la semaine dernière. Hier, le ministère du Développement rural révélait à l’agence de presse nationale que la taxe d’accise sur la fabrication de l’alcool depuis 2004, sera abolie dès le 1er août prochain. En Hongrie, la distillation maison ne concerne presqu’exclusivement l’eau de vie de fruits, plus connue sous le nom de « hazi pálinka ». Auparavant, les petits producteurs – nombreux dans les campagnes – d’alcools de fruits, devaient passer par une distillerie coopérative certifiée  qui collectait une petite somme d’argent (1.300 forints par 5 litres, soit 4 à 5 euros) auprès de chacun pour distiller leurs fruits. La mesure, soumise à l’assemblée par le gouvernement, fait partie des fameux 29 points du « plan d’action économique » promis par Orban. Censée les exonérer de cet impôt pour des quantités non commerciales, cet petit manque à gagner pour l’Etat (8 milliards de forints par an selon le bureau des douanes et des taxes) pourrait cependant s’avèrer être un choix de séduction électorale dangereux. Pendant ce temps, les réactions du Ministère de la Santé, elles, n’envahissent pas les médias. Le nouveau règlement autorise donc tout le monde à devenir bouilleur de cru, et à produire jusqu’à 50 litres sans avoir besoin de les déclarer, s’ils sont pour leur « propre compte ». Les producteurs n’auront plus besoin d’une licence d’exploitation pour un équipement de distillation d’une capacité de 100 litres non plus. Pour plus de 50 litres destinés à la vente au détail, c’est la réglementation fiscale actuelle qui s’appliquera. Toujours selon le Ministère, ce changement vise à ne pas handicaper, voire à développer la production de Palinka, tradition rurale ancestrale en Hongrie. En Hongrie, près de 1,5 à 2 millions de litres de Palinka sont produites chaque année pour la vente au détail. La consommation de Palinka achetées en magasin a augmenté de 10% chaque année ces dernières années. Articles liés : Touche pas à ma Palinka ! L’argument électoral du droit à la házi palinka

Santé : la lutte anti-tabac pour des clopinettes

Santé : la lutte anti-tabac pour des clopinettes

15 juin 2010 à 2 h 50 min 5 commentaires

La semaine dernière, le conseil municipal de Budapest a fait un geste anecdotique contre le tabagisme. A partir du 17 juillet prochain, il sera interdit de fumer dans les souterrains de la ville. Cela ne va pas pour autant faire de la Hongrie un élève modèle en Europe en matière de prévention dans la santé publique, et en particulier dans la lutte anti-tabac. La dernière législation anti-tabac dans la capitale date d’il y a un an, lorsqu’il a été interdit de fumer dans les jardins d’enfants. Aujourd’hui, ce nouveau décret anti-tabac dans les milieux souterrains n’aura un effet particulièrement important que dans les passages situés au-dessus  des stations de métro, les espaces fermés les plus fréquentés par les voyageurs. Ces derniers n’auront qu’à attendre d’être à l’air frais pour s’en griller une. Au contraire, les vendeurs, les policiers en service, les contrôleurs BKV à la pause, les évangélistes prosélytes et autres habitués des lieux – sans-abris et vendeurs à la sauvette en tête –  seront les seuls à voir leur quotidien radicalement changer par cette décision. La loi ne concerne cependant pas encore les gares couvertes, Keleti, Déli et Nyugati, alors qu’elles pourrait s’étendre « bientôt » aux arrêt de bus et de tramways, en plein air. Jusqu’à la mise en place d’une véritable législation nationale « anti-tabac », quasi-inexistante en Hongrie pour l’instant, Budapest devrait donc demeurer, encore pour quelques temps, la « capitale des fumeurs » parmi ses homologues de l’Union Européenne. En Hongrie, politiques et médias avalent la fumée L’Irlande, en 2004, a été le premier pays de l’Union Européenne à voter une loi interdisant de fumer dans l’ensemble des établissements publics et sur les lieux de travail. Malgré l’absence de législation européenne contraignante à ce sujet, la quasi-totalité des autres pays de l’UE ont, depuis, suivi l’exemple irlandais en reléguant les fumeurs à l’extérieur des bâtiments publics ou en les « parquant » dans des zones limitées. La Hongrie n’a, pour l’instant, pas adhéré à ce mouvement anti-tabac. Bien au contraire, à l’exception de quelques localités comme Kaposvar, où la municipalité a doté le centre ville de « zones fumeurs et non fumeurs », la possibilité d’allumer sa cigarette à l’intérieur reste à l’appréciation de la direction dans l’ensemble des lieux publics du territoire hongrois. Seule atteinte à la « liberté » des fumeurs : un espace obligatoire non-fumeur doit être aménagé, depuis 2004, dans tous les restaurants du pays. Ce manque de prévention et de législation, selon l’expert international, Dr Tibor Szilágyi, est volontaire. Alors que plus d’un tiers de la population fume et que 28 000 personnes meurent tous les ans à cause de leur tabagisme, aucune campagne de répression, ni même de prévention, n’est sérieusement menée. Les gouvernements jouent la montre et les médias ne recrachent pas vraiment la fumée. Pour preuve, pour des raisons lobbyistes et budgétaires, l’Etat hongrois demande depuis 2002 des dérogations à Bruxelles sur le taux minimum de taxation sur le tabac qui devrait lui être imposé. L’OMS tire la sonnette d’alarme Du fait de ce « laisser-faire », les conséquences du tabagisme sur la santé publique en Hongrie semblent donc importantes. En avril dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé a dressé un tableau peu reluisant à ce sujet concernant la population du pays. La responsabilité du tabac dans la « mauvaise santé » de la société magyare n’est, certes, pas exclusive mais elle saute aux yeux. Selon ce dernier rapport de l’OMS, la Hongrie connaît la plus grosse mortalité européenne du cancer du poumon (135 morts pour 100 000 habitants), des lèvres, du larynx, de la trachée et des bronches. Prévalence de l’économie sur la santé Malgré ces statistiques inquiétantes en matière de santé publique, les gouvernements hongrois, depuis 1989, n’ont jamais réellement fait la « guerre à la cigarette ». Il faut dire que les compagnies de tabac représentent un lobby économique très important dans le pays. Les deux plus importantes d’entre elles, British American Tabacco (BAT) et Phillip Morris emploient plus de 2000 personnes en Hongrie et œuvrent énormément en matière de culture, d’action sociale et de… santé dans les villes où elles se sont implantées. Légiférer à l’encontre de tels pourvoyeurs d’emplois dans l’industrie est forcément une entreprise délicate pour le gouvernement. D’autant plus que les lobbyistes du tabac arpentent assidument les couloirs du parlement et bénéficient de nombreux soutiens en son sein. Malgré cette incapacité des politiciens à légiférer, la Hongrie devrait tôt ou tard, sous la pression de Bruxelles, « rentrer dans le rang ». La question des espaces non-fumeurs a pour l’instant fait l’objet de résolutions et recommandations non contraignantes, au niveau européen. Mais une norme pourrait vite voir le jour pour forcer les pays « en retard », comme la Hongrie, à s’aligner sur le modèle européen. La taxation : une solution à court terme et un cercle vicieux pour l’Etat Parmi les solutions immédiates, en temps de crise économique, les hausses régulières du prix du tabac pourraient bien devenir assez dissuasives pour démotiver ceux qui ne font que commencer de fumer. Cette solution pourrait aider le gouvernement à réduire à la fois le tabagisme et le déficit . C’est en tout cas ce que souhaitait, il y a maintenant 7 ans, Péter Félix, fondateur de Hungarian Association of Smokebuster : « Notre plus grand espoir est que le gouvernement soit tellement endetté qu’il soit contraint d’augmenter un peu le prix des cigarettes, pour combler le déficit budgétaire». Seul problème de taille : mis en rapport avec le déficit public actuel du pays, l’augmentation radicale du prix du tabac ne  représenterait que des clopinettes. Et pour l’Etat, un trop bon effet préventif reviendrait à se tirer une balle dans le pied, tant la taxation progressive est fixée sur les dépenses publiques. Sources : policy.hu , AP Article lié : La Hongrie mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS

La Hongrie, mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS

La Hongrie, mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS

8 avril 2010 à 22 h 02 min 2 commentaires

A l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé, le 7 avril, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a dressé un tableau bien peu reluisant des conditions sanitaires et de l’état de santé général de la population hongroise. Alcool, tabac, nourriture grasse et manque d’activité physique, sont les premiers responsables de cet état de fait. Autant dire qu’en Hongrie, cette journée mondiale est passée totalement inaperçue… « En Hongrie, 5 millions de gens sont en surpoids, 3 millions sont dépressifs et 1 million est diabétique« , s’est inquiétée mercredi sur les ondes de Voice of America la responsable de l’OMS en Hongrie, Dr Zsofia Pusztai. Selon elle, les modes de vie, notamment les consommations excessives d’alcool et de tabac, conjuguées au manque d’exercice physique, sont responsables de cette situation sanitaire. « L’état de santé de la population est bien loin de ce qu’on peut attendre d’un pays avec un tel développement socioéconomique, que l’on se place à l’échelle européenne ou même internationale« , a-t-elle ajouté.  Au niveau européen, seules la Bulgarie et la Roumanie connaissent une situation aussi mauvaise que la Hongrie. Au programme : Tabac et Palinka ! La capitale hongroise n’a pas pris part à cette Journée Mondiale de la Santé, qui cette année s’organisait autour de thème « 1000 Villes – 1000 Vies ». A sa décharge, il faut bien avouer que cet évènement n’a pas grande visibilité dans les autres pays européens non plus. Le Dr Zsofia Pusztai explique le désintérêt de Budapest pour cet évènement par le fait que ses 23 arrondissements ont chacun leur propre fonctionnement autonome. Dans les nombreux « kocsmak » de la capitale hongroise, le message n’est semble-t-il pas passé non plus. Leurs habitués ont fait… comme d’habitude : consommation de bière et autres spiritueux, enveloppés d’un épais nuage de fumée, dans une senteur de tabac froid. La voiture, symbole de prestige On l’aura compris, les citadins et leur mode de vie étaient au centre de cette Journée Mondiale de la Santé. Mis en cause aussi par l’OMS, le tout-automobile, qui engendre pollution et manque d’activité physique. La voiture apparaît comme le moyen le plus facile et confortable de se déplacer mais c’est aussi un signe de prestige indéniable dans la société post-communiste hongroise. Pal Szemes, 41 ans, n’aime pas utiliser les transports en commun. Toujours sur Voice of America, il déclare que ce n’est qu’à contrecœur qu’il le fait car « Les gens sentent mauvais et ne sont pas propres. » Il n’est pas non plus question pour lui de se déplacer en vélo, selon lui « très, très dangereux. » Un autre auditeur, Szabo Zombor, un téméraire cycliste de 31 ans, ouvrier dans le bâtiment de son état, considère carrément qu’il est moins dangereux de travailler sur un chantier que de se déplacer à vélo à Budapest. Jamais à l’abri d’un conducteur insouciant qui ouvre une portière sans regarder avant dans son rétroviseur… Crédit photo : MUCSÁNYI ÁRON Legjobbkocsma Article lié : L’argument électoral du droit à la házi palinka

L’argument électoral du droit à la házi palinka

L’argument électoral du droit à la házi palinka

15 février 2010 à 22 h 57 min 0 commentaire

La FIDESz a enfin dévoilé l’essentiel de son programme… sur la házi palinka! Bien qu’elle soit sûre de gagner les élections, l’opposition fait la promesse électorale la plus grivoise de l’année. A l’heure où partout en Europe, sous prétexte de santé publique, on aseptise l’hygiène de vie des consommateurs à l’aide du droit sur l’alcool, la FIDESz promet le retour du bon vieux droit à produire son eau-de-vie de fruits à la maison. Si la mesure parle à beaucoup de monde en Hongrie, elle n’aura pas pour autant un impact fondamental sur le porte-monnaie, auquel cas il faudrait s’inquiéter. La Palinka dite « Hazi » (de la maison) est une version souvent bien plus forte en degrés d’alcool que la palinka commerciale, allant parfois jusqu’à 70°.  S’il remporte les élections législatives d’avril, Viktor Orban, a promis de lever la loi de 2004 concernant les bouilleurs de cru maison pour fêter ca. Les Hongrois ont distillé leur propre eau de vie de fruits depuis des générations, mais la loi avait mis en place un contrôle plus ou moins strict de cette pratique, afin de réduire les risques associés à la production libre d’alcool. Fidesz prévoit de rétablir l’ancien régime question tradition, mais cela se limitera à tolérer les bouilleurs maison qui produisent en petite quantité et pour leur propre usage. Actuellement, les producteurs de fruits doivent encore apporter leur récolte aux distilleries certifiées, ce qui leur coûte en moyenne 1.300 forints, soit 5 euros par litre. Mais, comme dans beaucoup de domaines en Hongrie, il y a un décalage entre la loi et les pratiques. Ce rétablissement du droit à distiller chez soi ne ferait donc qu’officialiser un phénomène familial qui n’a pas été tant bouleversé depuis 6 ans. On imagine que de nombreux producteurs locaux accueillent tout de même cette promesse avec un certain enthousiasme, au grand dam des professionnels de la santé qui trouvent la mesure irresponsable. Ainsi va la démocratie. Articles liés: Tokaj, un vin exclusivement hongrois Festival au pays de la gastronomie

Un Hongrois qui n’a pas froid aux yeux

Un Hongrois qui n’a pas froid aux yeux

14 février 2010 à 19 h 45 min 0 commentaire

Hier, Gyorgy Schirilla Junior a effectué la traversée à la nage d’une largeur du lac Deseda. L’hiver est la saison du buzz au profit d’un mode de vie sain, comme tous les ans, pour ce sportif qui perpétue une tradition de père en fils, et fait sa pub au passage. Pour sa quatrième performance en eaux glacées cette saison, Schirilla a attiré beaucoup de monde sur les rives du lac près de Kaposvar, dans le sud ouest du pays. Reste deux traversées du Danube cet hiver: le week-end prochain à Budapest et une semaine plus tard, à Dunafoldvar. Le père de Schirilla a nagé dans le Danube tous les hivers pendant 37 ans à partir de 1957.

H1N1 : la Hongrie bien inspirée avec son vaccin

H1N1 : la Hongrie bien inspirée avec son vaccin

22 janvier 2010 à 15 h 24 min 0 commentaire

Les centres de vaccinations contre le virus H1N1 sont désertés depuis pas mal de temps, en Hongrie comme un peu partout en Europe.  Le cabinet du ministère de la Santé hongrois a donc décrété mercredi leur fermeture à partir du 4 février prochain. Avec 94 morts au compteur et une gestion maîtrisée des outils parant la propagation du virus, la Hongrie se félicite d’avoir elle-même produit son vaccin. En Hongrie, le scandale des commandes disproportionnées de vaccins (94 millions de doses pour seulement 5 millions de personnes vaccinées) et de produits dérivés pour lutter contre la grippe A par l’Etat français pourrait faire sourire aujourd’hui. Avec son passé brillant dans l’industrie pharmaceutique, le ministre de la Santé français Roselyne Bachelot est aujourd’hui dans le pétrin et laisse passer, dans une certaine discrétion, la tempête médiatique qui s’est abattue sur elle il y a deux semaines. L’Organisation Mondiale de la Santé a elle aussi sa part de scandale. Elle est accusée d’avoir largement exagéré les risques pandémiques du virus et d’avoir influencé les gouvernements qui ont, à leur tour, matraqué les populations de communication institutionnelle. L’OMS sera prochainement sous le coup d’une enquête du Parlement européen pour mettre à jour ses liens avec le lobby pharmaceutique dans cette affaire. La Hongrie se félicite… En effet, en Hongrie, H1N1 ne suscite aucun scandale, bien au contraire. C’est l’auto-satisfaction qui prime à Budapest. Le pays a l’avantage d’avoir développé son propre vaccin, produit localement par les laboratoires d’Omninvest. Le ministre de la Santé Tamás Székely a annoncé que « seulement » 94 morts en Hongrie sont liés au virus. La semaine dernière,14 200 personnes présentant des symptômes de la grippe saisonnière sont allés chez le médecin. Une baisse de 9% par rapport à la semaine précédente. Le chiffre pour déclarer une épidémie doit être au moins de 20.000 patients par semaine. « S’il y avait des compétitions internationales de défense contre la grippe, la Hongrie obtiendrait certainement la médaille d’Or« . C’est ce qu’a déclaré mercredi le Premier ministre Gordon Bajnai lors d’une réunion au Centre national d’épidémiologie. Bajnai a bien sûr félicité toutes les équipes médicales pour leur travail. …mais reste vigilante Le même jour, bien qu’une grande part des décès liés à la grippe A ne concerne que le troisième âge, un homme de 33 ans infecté par H1N1 est décédé à Debrecen alors qu’il était sous assistance respiratoire. Il n’avait pas été vacciné contre le virus. Deux adultes et un enfant restent sous aide respiratoire  aux soins intensifs du même établissement. Une nouvelle vague de grippe saisonnière et de grippe A peut toujours frapper et durer jusqu’en mars selon le médecin chef Ferenc Falus. De son côté, l’OMS n’exclue pas non plus la résurgence du virus en Europe, notamment en Serbie, en Roumanie, en Moldavie et en Ukraine pendant les semaines à venir. Articles liés: Dr Falus et l’érection de la grippe A H1N1, panique à l’Est! H1N1 pointe son groin Les festivals ne seront pas pris en grippe Grippe porcine, le bilan

Les slips hongrois gonflés à bloc

Les slips hongrois gonflés à bloc

5 janvier 2010 à 15 h 58 min 0 commentaire

Il semblerait bien qu’en Hongrie, les hommes succombent à leur tour à la mode de la chirurgie esthétique. C’est en tout cas ce qu’annoncait la semaine dernière le plus ou moins sérieux site people velvet.hu, selon lequel le nombre d’agrandissements de pénis en Hongrie a atteint des sommets équivalents à ceux des opérations mammaires. Peut-être s’agit-il simplement d’une manifestation de la parité homme-femme dans le pays qui a élu sa « Miss Plastic » en octobre dernier. Le médecin chef du ministère de la Santé hongrois, le docteur Falus, n’a pourtant rien à voir avec cette information. Pour bénéficier d’une intervention qui rapproche des dimensions de Choky Ice (photo), star magyare du porno et lauréat des derniers « Hot d’Or », il faut débourser de 400 à 600 euros (soit entre un peu plus de 100.000 et de 150.000 HUF). L’anatomie des sexes masculins et féminins ayant connu une évolution biologique parallèle au cours de l’Histoire, les hongroises ne vont pas pour autant se ruer chez leurs gynécologues tout de suite. En effet, contrairement à  ce qu’ « hongrois » , la pénoplastie consiste principalement à allonger ou à grossir la verge sans toucher aux nerfs érecteurs, ni aux corps caverneux. Elle aide ainsi Messieurs à dépasser certains de leurs complexes, voire à frimer dans les douches des vestiaires, mais n’influence en rien leurs performances sexuelles proprement dites. Heureusement, toute la nature ne s’achète pas encore. Article lié  : La petite perle hongroise de TF1

Dr Falus et l'érection de la grippe A

16 décembre 2009 à 15 h 51 min 0 commentaire

Depuis le début de l’épidémie, 36 personnes sont officiellement décédées après avoir contracté le virus H1N1 en Hongrie. C’est du moins ce qu’a annoncé hier le médecin-chef Ferenc Falus, dont il convient de ne pas prononcer le nom à la française. Selon le médecin, 60 à 120 patients sont admis chaque jour dans les hopitaux du pays pour des symptomes grippaux. 5 ou 6 d’entre eux sont admis directement en soins intensifs, dont 3 ou 4 qui sont mis sous assistance respiratoire. Toujours selon le docteur Falus, 26% de la population hongroise serait déja vaccinée contre la grippe porcine.

H1N1: 20 morts dont une femme enceinte

H1N1: 20 morts dont une femme enceinte

7 décembre 2009 à 15 h 39 min 0 commentaire

Aujourd’hui, une femme enceinte porteuse du virus H1N1 est décédée au CHU de Szeged. Cela porte à 20 personnes le nombre total en Hongrie de personnes mortes de complications liées au virus de la grippe porcine. La victime avait été hospitalisé pour une pneumonie et des difficultés respiratoires qu’elle éprouvait depuis plus de quatre semaines. Le directeur du CHU a mentionné que trois autres patients atteints de la grippe ont été admis en soins intensifs dans deux cliniques de l’université, mais que leur état était stable. Le ministère de la Santé hongrois a déclaré l’épidémie de grippe le 18 novembre, lorsque le nombre hebdomadaire des patients a atteint 22.000. Article lié : H1N1: panique à l’Est

H1N1: le "body count" en cours

13 novembre 2009 à 17 h 11 min 0 commentaire

Deux nouveaux décès du virus H1N1 en Hongrie ont été annoncés aujourd’hui à MTI par la porte-parole du ministère de la Santé, Kornélia Molnar. Le nombre de victimes de la grippe A passe donc de 5 à 7 cette semaine, et marque une augmentation de plus de 30%. Calcul certes abusif, mais qui a de quoi faire vacciner les plus hypocondriaques des Hongrois. Les deux victimes étaient des femmes, l’une agée de 73 ans, l’autre de 51 ans. Toutes deux ont présenté les mêmes symptômes à leur entrée à l’hopital, problèmes de circulation sanguine et infection pulmonaire. Aucune d’entre elles n’avait été vaccinée et la contraction du virus n’a été détectée que post-mortem. Les médecins pensent que la présence du virus a accéléré leur infection pulmonaire. Pour le moment, seuls 6% de la population hongroise a recu le vaccin. L’injection chez les jeunes est pourtant gratuite. Selon Tamas Szekely, ministre de la Santé, la Hongrie a déja produit 1,3 millions de doses de vaccin, et il garde bon espoir de vacciner 60% de la population d’ici fin janvier. Articles liés : H1N1: Panique à l’Est! Le vaccin anti-grippe encore dispo pour les étrangers

H1N1 : Panique à l’Est!

H1N1 : Panique à l’Est!

11 novembre 2009 à 16 h 53 min 2 commentaires

Depuis plusieurs jours l’Ukraine est en proie à une violente épidémie de grippe, dont H1N1. La psychose a gagné la population qui se rue sur des masques et des médicaments… en rupture de stock. En Hongrie, on regarde vers l’Est avec inquiétude. A ce jour, l’épidémie qui frappe l’Ukraine depuis la mi-Octobre a touché plus d’un million d’Ukrainiens et tué plus de 150 personnes, selon les chiffres du ministère de la Santé ukrainien. 50.000 personnes ont aussi été hospitalisées. Cependant, l’épidémie a atteint un pic le 4 novembre dernier et a commencé à décroître, toujours selon le ministère de la Santé. Sur place depuis une semaine, la mission de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) confirme un léger ralentissement de l’épidémie mais estime qu’une seconde vague de contaminations est possible dans les semaines, voire les mois à venir. « Nous pouvons voir qu’elle a ralenti mais nous ne pouvons pas dire si elle est surmontée […] En Ukraine, on ignore comment le virus va se développer », a précisé le porte-parole de la mission, Christian Lindmeier, à l’AFP. Le Ministère de la santé ukrainien est en pourparler avec ses homologues Hongrois pour obtenir des tests rapides pour la grippe H1N1. La Hongrie s’est d’ores et déjà dite prête à envoyer 10.000 doses de vaccins en Ukraine. Une « invasion barbare » en terre Magyare ? Neuf régions ukrainiennes sont mises en quarantaine depuis la semaine dernière. Nouvelle néanmoins rassurante pour les Hongrois, il semblerait que le ralentissement de l’épidémie en Ukraine soit le plus marqué dans les régions de l’Ouest du pays, frontalières de la Hongrie. Mais comme l’a justement remarqué, la semaine précédente à la télévision publique, le ministre de la santé, Tamas Szekely, « Il y a un virus rapide et virulent en Ukraine et cela créé une situation d’urgence en Hongrie car le virus ne s’arrêtera pas aux frontières du pays ». La Hongrie paraît cependant mieux préparée que son grand voisin à une épidémie de grande ampleur. Une campagne de vaccination massive a débuté dans les écoles et les administrations publiques. Le Premier ministre Gordon Bajnai et son Ministre de la santé ont montré l’exemple en se faisant vacciner devant les caméras de télévision. Le pays a aussi l’avantage d’avoir développé son propre vaccin, produit localement par la compagnie pharmaceutique hongroise Omninvest. Les autorités hongroises estiment que le pays serait protégé contre une épidémie massive si 60% de la population se faisait vacciner. Or, un sondage Szonda-Ipsos réalisé une semaine plus tôt tend à montrer que près des trois-quarts de la population hongroise ne souhaitait pas se faire vacciner (73%). A ce jour, le bilan en Hongrie imputable à la grippe H1N1 est de 5 morts. Articles liés : Le vaccin anti-grippe encore dispo pour les étrangers H1N1 pointe son groin Les festivals ne seront pas pris en grippe Grippe porcine, le bilan

Le vaccin anti-grippe "toujours" disponible pour les étrangers

Le vaccin anti-grippe "toujours" disponible pour les étrangers

10 novembre 2009 à 10 h 30 min 0 commentaire

La Hongrie, qui ne prévoit pas de fermer sa frontière avec l’Ukraine, contrairement à la Slovaquie, a officiellement annoncé que les étrangers pourront acquérir des vaccins anti grippe A avec une ordonnance, y compris rédigée à l’étranger. La question de savoir comment les pharmaciens pourront juger de la légitimité d’une ordonnance émise à l’étranger, n’a même pas vraiment lieu de se poser; le président de la Chambre Hongroise des Pharmaciens ayant déclaré que les pharmacies vendront le vaccin au même prix où il est actuellement disponible librement. Le vaccin de facture hongroise vendu aux étrangers ne coûtera donc pas un « filler » à la caisse d’assurance maladie du pays. Dès lors on peut se demander de l’utilité d’une telle annonce du Ministère de la Santé, largement relayée par MTI, l’agence de presse hongroise. Le message est clair et se veut rassurant au moment où la peur d’une épidémie frappant la Hongrie depuis l’Ukraine se dessine: le vaccin est disponible et l’est pour tout le monde.

Les festivals ne seront pas pris en grippe

Les festivals ne seront pas pris en grippe

24 juillet 2009 à 10 h 55 min 1 commentaire

Un peu partout en Europe, la grippe porcine aurait récemment repris du poil de la bête, et les cas de contamination par le virus H1N1 continuent d’augmenter. Mercredi, la Hongrie enregistrait le premier décès d’une personne contaminée. Est-ce pour autant une raison de s’alarmer outre-mesure, en particulier en ce qui concerne les grands rassemblements touristiques en Hongrie? “Non” a répondu catégoriquement la ministre de la Santé Marta Vojnik hier, qui ne souhaite pas décommander le moindre festival cette année.