Mots-clés associés : "musique"

2 soirées à l’A38 – Terence Fixmer ce samedi, Bristol jeudi prochain

2 soirées à l’A38 – Terence Fixmer ce samedi, Bristol jeudi prochain

21 mai 2015 à 16 h 04 min 0 commentaire

Bristol, le nouveau projet du fondateur de Nouvelle Vague, le français Marc Collin, donne son premier concert en Hongrie, jeudi 28 mai à la péniche A38.

Quimby en concert au Divan du Monde jeudi !

Quimby en concert au Divan du Monde jeudi !

18 mai 2015 à 11 h 30 min 0 commentaire

Hongrois de Paris, Français magyarophiles, rendez-vous au Divan du Monde le 21 mai pour assister au concert du groupe de rock hongrois Quimby.

Festival – la musique tsigane dans tous ses états à Budapest

Festival – la musique tsigane dans tous ses états à Budapest

20 avril 2015 à 12 h 29 min 0 commentaire

« Musique de l’Europe – Festival Tour Budapest » est un événement où se rencontrent l’Est et l’Ouest de l’Europe. S’y mêlent jazz Manouche et Musique des Balkans joués par quatre groupes de différents pays d’Europe. Ils présenteront lors du festival les morceaux les plus représentatifs de leur répertoire.

Iván Fischer ou… l’amour de l’Homme par la musique

Iván Fischer ou… l’amour de l’Homme par la musique

20 avril 2015 à 9 h 27 min 4 commentaires

« Fischer Iván », un film consacré au grand chef d’orchestre hongrois, est projeté en ce moment dans les salles d’Art et d’Essai de Budapest : Cirko, Müvész, Puskin, Tabán et Toldi. Une belle leçon d’humanité et de tolérance, la critique du film par Pierre Waline. « L’amour de l’homme par la musique »: tel est le titre que j’avais un jour donné à un exposé consacré à Beethoven… Sans vouloir blesser la modestie d’Iván Fischer, voilà un titre que je reprendrais volontiers pour qualifier la démarche du chef hongrois. Ceci à propos d’un film-portrait qui lui est consacré, sorti récemment sur les écrans de Budapest (1). Un film qui donne la part belle à la musique, certes, mais qui ne devrait pas décourager les non-mélomanes, car son message va bien au-delà. ♫ Soixante quinze minutes durant, nous accompagnons le chef et son orchestre (2) au fil de leurs tournées de par le monde (dans une bonne douzaine de villes sur trois continents). De scènes alternant extraits de concerts ou répétitions, moments de détente et confidences. Un coup de chapeau tout d’abord aux auteurs du film. Prise de son somptueuse, images par moments à vous couper le souffle, le tout sur un rythme rapide, jamais ennuyeux. Le messages est clair. Tout d’abord, au plan technique (pardon pour le terme ingrat !) : Iván Fischer nous explique pourquoi lui et son entourage aiment partir si fréquemment en tournée. Au-delà du fait que ces déplacements contribuent à servir l’image de la Hongrie aux quatre coins du monde, ces tournées offrent un cadre idéal pour éviter à l’orchestre de s’enfermer dans la routine ; sortir de son milieu habituel pour s’adapter à des publics, à des salles, à des acoustiques, à des ambiances différentes. Et puis, mieux se connaître et s’apprécier par une meilleure proximité et convivialité. Car, comme le rappelle Fischer, le but recherché n’est pas le succès en soi, mais le plaisir de jouer ensemble, la souplesse et l’ouverture, la proximité avec des publics nouveaux et la joie de faire partager sa passion. Au point que les musiciens profitent parfois de ces déplacements pour aller jouer hors des salles (hôpitaux, écoles) et se produire par petites formations, présenter leurs instruments aux enfants ; comme le cas nous est ici présenté au loisir d’un déplacement en Chine. L’orchestre, un microcosme qui traduit la vision que Fischer se fait de la société dont il rêve : un milieu de tolérance où chacun côtoie l’autre sans se préoccuper de ses opinions politiques, se souciant avant tout de produire le meilleur de soi et de vivre en harmonie. Une société malheureusement à mille lieues de cette Hongrie actuelle où les tensions exacerbées enveniment le climat général. Petite cerise sur le gâteau, le film nous offre de larges extraits de répétitions des Noces de Figaro, ici à l’occasion de leur représentation à New York. Nous y découvrons un Fischer metteur en scène et acteur hors pair, qui n’hésite pas à s’impliquer physiquement pour montrer le jeu aux acteurs. Un jeu au demeurant plein de trouvailles. Comme il l’avoue lui-même, Fischer n’établit pas de distinction entre musique et théâtre, tous deux au service d’une même expression. Et pour terminer en beauté, le film se conclut sur une scène assez cocasse. Mais qui ne surprendra pas les habitués : Iván Fischer ponctuant un concert dans la grande salle du Palais des Arts de Budapest… en faisant répéter puis chanter par les quelque 1200 auditeurs un choral de Bach. Et ça marche ! Merci aux cinéastes de nous avoir offert ces beaux moments et merci à vous et votre orchestre, cher Iván Fischer, de nous faire partager tout au long de la saison votre amour de la musique, votre amour tout court. Un regret : que le texte ne soit pas sous-titré pour que les non-magyarophones puissent aussi en profiter (mais pourquoi pas, un jour, en faire un sous-titrage anglais, qui sait ?) PW – 18 avril 2015 (1): „Fischer Iván” (74’) donné dans les salles d’Art et d’Essai de la capitale (Cirko, Müvész, Puskin, Tabán, Toldi) (2): l’orchestre du Festival de Budapest – Budapesti Fesztiválzenekar – qu’il fonda voici plus de trente ans avec le pianiste Zoltán Kocsis, phalange reconnue aujourd’hui comme l’une des meilleures au monde.

Eurovision : Israël ne kiffe pas trop Boggie…

Eurovision : Israël ne kiffe pas trop Boggie…

23 mars 2015 à 15 h 33 min 2 commentaires

C’est une tempête dans un verre d’eau relayée abondamment jusque dans les médias français. A la demande de l’ambassadeur israélien en Hongrie Ilan Mor, la chanteuse hongroise Boggie devra purger sa chanson « Wars for nothing » d’un passage relatif à la guerre Israël-Hamas de l’été 2014.

Un piano prodige pour la Hongrie

Un piano prodige pour la Hongrie

11 février 2015 à 14 h 10 min 1 commentaire

Bourré d’innovations, l’attraction principale de ce piano High-tech réside dans sa boîte de résonance en fibre de carbone composite, capable de générer un son unique et durable : « le son est parfaitement pur, très lyrique, c’est un enchantement, j’ai l’impression de flotter un peu comme si j’étais dans un vaisseau spatial ! ».

Mort d’une figure des 100 violons Tziganes de Budapest

Mort d’une figure des 100 violons Tziganes de Budapest

28 avril 2014 à 13 h 57 min 0 commentaire

Sándor Rigó dit « Buffó », directeur artistique de l’Orchestre Symphonique des 100 violons tziganes de Budapest, est décédé dimanche après une courte maladie, à l’âge de 65 ans, rapporte MTI.

2 places à gagner pour Emir Kusturica et le No Smoking Orchestra !

2 places à gagner pour Emir Kusturica et le No Smoking Orchestra !

28 avril 2014 à 9 h 00 min 0 commentaire

Amateurs de musique balkanique, préparez-vous : Emir Kusturica et le No Smoking Orchestra passeront faire un tour par Budapest pour célébrer la populaire fête du travail avec un concert organisé jeudi 1er mai au Budapest Park. Hu-lala.org vous fait gagner 2 places pour assister au concert !

Accordzéâm de retour en Hongrie avec un single exclusif

Accordzéâm de retour en Hongrie avec un single exclusif

13 mars 2014 à 7 h 04 min 1 commentaire

Après une tournée en Hongrie en 2013, les cinq musiciens d’Accordzéâm reviennent cette année pour de nouveaux concerts à Budapest. Rencontre avec un groupe dont la musique ne connait aucune frontière.

Le Sziget Festival a 20 ans (communiqué de presse)

10 juin 2013 à 8 h 00 min 0 commentaire

De nombreux artistes viennent de recevoir leur visa pour rejoindre le Sziget et l’île de la Liberté. La Grande Scène verra se produire le groupe de rock le plus populaire des années 2000, Franz Ferdinand mais aussi les mythiques Nick Cave and the Bad Seeds. Le public aura le choix parmi une programmation plus éclectique que jamais.

Anarchy in the People’s Republic of Hungary

Anarchy in the People’s Republic of Hungary

5 juin 2013 à 16 h 25 min 0 commentaire

Dans son documentaire EAST PUNK MEMORIES, la réalisatrice française Lucile Chaufour donne la parole à d’anciens punks hongrois. Elle présentera son film de 80 minutes lors de deux séances de projection ce week-end à Budapest. Un documentaire à l’Est de votre côté Punk.

Bartók et Schiff : deux grands artistes, deux grands Hongrois, deux époques, une même décision…

Bartók et Schiff : deux grands artistes, deux grands Hongrois, deux époques, une même décision…

25 mars 2013 à 8 h 16 min 1 commentaire

Depuis plusieurs années, Zoltán Kocsis et son orchestre honore l’anniversaire de Béla Bartók d’un grand concert au Palais des Arts (Müpa). Cette année, le 25 mars, le chef a choisi le Concerto (écrit en 1943) du grand compositeur hongrois et le concerto no. 4 pour piano en sol majeur de Beethoven avec le pianiste italien Andrea Lucchesini. Ce 132e anniversaire de la naissance de Bartók nous offre l’occasion de rappeler qu’il a décidé de quitter la Hongrie en 1940 pour des raisons politiques. Compositeur, pianiste et professeur réputé dans son pays, membre de l’Académie de Sciences, non-juif,  il aurait pu rester à Budapest sans problèmes. Mais il a rapidement compris les dangers des extrémismes politiques. Par exemple, en 1938, juste après l’Anschluss – l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie -, il a perçu le danger que le gouvernement hongrois se soumette à Hitler. „Comment pourrais-je vivre et travailler dans un tel pays ?” – se demande-t-il. Au lieu de rester et de ce fait de légitimer un régime autoritaire, il a choisi de sauter dans l’inconnu. Malgré les mauvaises conditions matérielles et de graves problèmes de santé, il n’a jamais pensé à retourner dans son pays tant que le système fasciste subsistait. Il est mort dans l’exil, pauvre et malade, mais libre. Lundi, 25 mars à 19.30 au Müpa Orchestre National Philharmonique de Hongrie Direction : Zoltán Kocsis Soliste : Andrea Lucchesini Au programme : Ludwig van Beethoven – Concerto no. 4 pour piano en sol majeur  / Béla Bartók – Concerto Aujourd’hui son exemple donne à réfléchir. Un autre grand musicien hongrois, le pianiste András Schiff a choisi de suivre l’exemple de son illustre prédécesseur. Dans une interview parue il y a quelques jours dans l’hebdomadaire HVG, Schiff réaffirme sa décision de ne pas retourner dans son pays natal tant que le gouvernement de Viktor Orbán reste au pouvoir. D’après le pianiste mondialement connu, il n’est plus possible de cautionner par sa présence un système raciste et antisémite. Pour lui, le départ de plusieurs centaines de milliers de jeunes gens, pour la plupart bien éduqués, montre que la nouvelle génération ne voit pas son avenir en Hongrie. Il est à rappeler que même d’après les sources gouvernementales, Londres est devenue la cinquième ville „hongroise” avec ses dizaines milliers de jeunes Hongrois. Par Mihály Rózsa

Concerts : deux soirées, deux styles, un orchestre

Concerts : deux soirées, deux styles, un orchestre

21 mars 2013 à 13 h 09 min 0 commentaire

Les soirées contemporaine et baroque du Budapest Festival Orchestra Le Budapest Festival Orchestra et son chef, Iván Fischer introduisent un nouveau modèle dans la scène musicale hongroise. En effet, les membres du fameux ensemble ont récemment constitué deux orchestres spéciaux : un pour la musique baroque et un autre pour la musique contemporaine. Cela montre une fois de plus l’ouverture d’esprit de M. Fischer qui souhaite diversifier l’offre de son orchestre tout en donnant la possibilité aux musiciens d’explorer leurs possibilités dans divers domaines musicaux. Cette semaine les deux ensembles présentent des concerts fort intéressants au public de Budapest. Vendredi 22 mars, dans le cadre de la série „Soirées contemporaines” l’équipe contemporaine offre au Millenáris Teátrum un programme exceptionnel en jouant les œuvres de Arvo Pärt, Zoltán Jeney, László Sáry, György Kurtág, Johannes Maria Staud, Pierre Boulez, Barnabás Dukay et Luciano Berio sous la direction du bassoniste György Lakatos, avec la participation de la mezzo-soprano Andrea Meláth. Le lendemain, à l’Institut Italien, dans le cadre de la série „Soirées baroques”, les spécialistes de la musique baroque présentent des œuvres de Antonio Vivaldi, Georg Friedrich Händel et Johann Sebastien Bach sous la direction de Truscott Matthew. Dans une interview video, Iván Fischer a soufflé le secret de sa réussite avec Budapest Festival Orchestra. „Il faut toujours regarder et relever le bon côté de la performance des musiciens. Avec ce système vous arrivez à constituer un vrai ensemble, et en plus, un ensemble constitué de musiciens heureux”. Vendredi, 22 mars à 19.45 au Millenáris Teátrum Budapest Festival Orchestra Direction: György Lakatos Avec la participation de Andrea Meláth (chant) Au programme: Œuvres de Arvo Pärt, Zoltán Jeney, László Sáry, György Kurtág, Johannes Maria Staud, Pierre Boulez, Barnabás Dukay,  Luciano Berio Samedi, 23 mars a 1945 à l’Institut Italien Budapest Festival Orchestra Direction: Truscott Matthew Avec la participation de Veronica Cangemi, Jonathan Cohen, Sigrid T’Hooft Au programme: Œuvres de Vivaldi, Händel, J.S. Bach Par Mihály RÓZSA

Rencontre avec la chanteuse Boggie

Rencontre avec la chanteuse Boggie

7 février 2013 à 7 h 56 min 0 commentaire

Entre deux concerts à Paris et à Vienne, nous avons rencontré Boglarka Csemer, alias Boggie, une jeune chanteuse hongroise qui chante aussi en français (écouter son titre Je veux l’aventure à la fin de l’interview). Boggie prépare la sortie de son premier album, au printemps.

Une journée marathon pour Béla Bartók

Une journée marathon pour Béla Bartók

5 février 2013 à 7 h 30 min 0 commentaire

Iván Fischer, le chef du Budapest Festival Orchestra a eu l’idée géniale de consacrer une fois par an une journée musicale à un grand compositeur. C’est ainsi qu’est né le marathon musical, dédié en 2008 à Tchaikovski, en 2009 à Dvorak, en 2010 à Beethoven, en 2011 à Schubert, en 2012 à Mozart et cette année… à Béla Bartók. Il s’agit en fait d’un concert continu dans les deux salles du Palais des Arts (Müpa). Dimanche dernier, les organisateurs ont offert au public 11 concerts ainsi que 3 projections de films de 10h30 jusqu’à 22h30, pour un prix très modique (990 forints/concert). Un certain nombre de spectateurs ont suivi tous les concerts mais la plupart d’entre eux on fait un choix. Un choix difficile étant donné que Fischer a eu le bon goût de choisir les meilleurs ensembles – Muzsikás, le quatour Kelemen, les Philharmoniques dirigés par Zoltán Kocsis, l’Orchestre MÁV dirigé par Péter Csaba, l’Orchestre Symphonique de Pécs dirigé par Tibor Bogányi, les Instrumentistes de Cordes dirigés par János Kovács et bien sûr Budapest Festival Orchestra qui a présenté le Château de Barbe bleue- et des solistes exceptionnels tels que le jeune violoniste Ádám Banda et les pianistes Dénes Várjon et Jenő Jandó. Des jeunes élèves des écoles de musique ainsi qu’un certain nombre de chœurs ont complété le programme riche grâce auquel on pouvait saisir le génie de Béla Bartók. Bartók Rádió, la chaîne de musique classique a consacré des émissions live à l’événement. Très subjectivement, le chroniqueur qui a assisté à 5 concerts, essaie de partager ses émotions avec les lecteurs en décernant le titre de „concert le plus touchant” à celui des l’Orchestre MÁV dirigé par leur nouveau directeur artistique Péter Csaba, professeur au Conservatoire Supérieure de Musique de Lyon et ancien chef de l’Orchestre Symphonique de Besançon. Les „Cheminots” ont choisi de jouer le Concerto ainsi que le premier concerto pour violon avec Ádám Banda. Cette dernière pièce, rarement jouée, a eu l’effet d’une bombe émotionnelle en pénétrant dans les profondeurs de l’art du compositeur. La présentation du „Château de Barbe-bleue” a produit le même effet : le Budapest Festival Orchestra a réussi à nous faire découvrir tous les secrets de cet opéra magnifique, brillamment interprété par Ildikó Komlósi et István Kovács. Une journée exceptionnelle avec un grand compositeur et avec des artistes magnifiques. On attend donc avec impatience le marathon de l’année prochaine consacré à …? Par Mihály Rózsa

Culture : Un week-end de musique classique à l’Institut Culturel Italien de Budapest

Culture : Un week-end de musique classique à l’Institut Culturel Italien de Budapest

31 janvier 2013 à 12 h 43 min 0 commentaire

Gábor Takács-Nagy, qui dirige le Budapest Festival Orchestra (BFZ) a choisi de rendre hommage à deux „vieux” et deux „jeunes” compositeurs ce week-end (le 31 janvier, le 1er et le 2 février à 19h45) à l’Institut Culturel Italien de Budapest (Budapest, VIII. Bródy Sándor u. 8.). Les solistes seront Dávid Báll, Ákos Ács et Ákos Pápai. Au programme : Joseph Haydn (Symphonie nº 94 en sol majeur), César Franck (Variations symphoniques), Félix Mendelssohn-Bartholdy (Pièce de Concert no. 1 pour clarinette, cor de basset et orchestre en fa mineur) et Robert Schumann (Symphonie no 1 en si bémol majeur). La Symphonie nº 94 en sol majeur, « La Surprise » de Joseph Haydn (mort à 77 ans) a été composée en mars 1792. Elle est la deuxième des douze symphonies dites « londoniennes ». L’auditoire avait été particulièrement frappé par un soudain coup de timbale, dans le deuxième mouvement. C’est de là que lui vient son surnom. Au lendemain de la création, un critique a dit : «  La surprise qu’il contient peut être comparée à celle ressentie par une belle bergère que le murmure éloigné d’une cascade aurait endormie et qu’un coup de fusil tiré par un chasseur réveille en sursaut ». Lors de la création, Joseph Haydn dirige l’orchestre au pianoforte. Haydn, un ringard ? Au contraire ! L’auditeur novice en musique classique risque de se faire une fausse image des œuvres de Joseph Haydn, compositeur novateur et facétieux en réalité. L’illustration très connue de ce compositeur, portant une perruque à boucles, donne l’image d’un intellectuel très sage. Cette réputation provient également du fait qu’il ait inventé les règles de composition de la symphonie (il en a écrit 108, bien sûr plus courtes que celles de Mozart ou que celles de Beethoven) et du quatuor (il en a écrit 83), règles encore en vigueur longtemps après lui. Il a reçu d’ailleurs le surnom de père de la symphonie et du quatuor à cordes. Et pour le situer parmi d’autres musiciens, il est né en 1732, 24 ans avant Mozart, et mort en 1809, soit 18 ans après lui. Le compositeur francais d’origine belge César Franck (mort à 68 ans) a écrit les Variations symphoniques pour piano et orchestre en 1886. Robert Schumann (mort à 46 ans) a composé la Symphonie n° 1 en si bémol majeur op. 38 (surnommée « Le Printemps ») en 1841, un an après son mariage avec Clara Wieck et la naissance de sa première fille. Elle est contemporaine de son concerto pour piano en la mineur. Il n’avait jusque là écrit des œuvres que pour le piano (23 premiers numéros d’opus) et pour voix. Elle a été composée en moins de trois semaines, fin janvier 1841. C’est le témoin d’un certain degré d’euphorie, sous la pression de sa femme qui le souhaitait voir aborder le genre symphonique. Le titre aurait été inspiré par un poème de Boettger. La partition initiale comprenait des sous titres pour chaque mouvement (respectivement « éveil du printemps », « soir », « joyeux compagnons » et « adieux au printemps ») mais qui ont été retirés par le compositeur dans l’édition finale, probablement pour ne pas trop influencer l’auditeur. La création a été faite sous la direction de Felix Mendelssohn Bartholdy à Leipzig le 31 mars 1841. Cette œuvre a inspiré la naissance du film „La Symphonie du Printemps” de Peter Schamoni avec Nastassja Kinski en 1982. Félix Mendelssohn-Bartholdy (mort à 38 ans) crée la Pièce de Concert no. 1 pour clarinette, cor de basset et orchestre en fa mineur en 1833. Cette année il n’obtient pas la direction de la Singakademie de Berlin et refuse le poste d’assistant. Il est engagé comme directeur de la musique à Düsseldorf. Il fait encore un voyage à Londres en compagnie de son père, avant de prendre son poste le 1er octobre 1833. Insatisfait, on lui offre la possibilité de prendre la direction de l’Opéra de Munich ou à Leipzig, celles de la Gewandhaus et de la Thomasschule. Il saisit l’opportunité à Leipzig. Il organise chaque année 20 concerts, dans lesquels il programme ses propres oeuvres, celles des contemporains et des classiques viennois. Repères sur le Chef d’Orchestre Gábor Takács-Nagy Gábor Takács-Nagy est quant à lui né à Budapest, où il commence à jouer du violon dès l’âge de huit ans. Encore étudiant à l’Académie Franz Liszt, il gagne en 1979 le premier prix du Concours de violon Jeno Hubay. Par la suite, il suit des cours de violon avec Nathan Milstein.  De 1975 à 1992, il est membre fondateur et premier violon du célèbre Quatuor Takács, lequel remporte très rapidement les premiers prix des concours principaux de quatuor-à-cordes : Evian en 1977 et Portsmouth en 1979. Au sein du Quatuor Takács, il collabore avec Sir Georg Solti, Lord Menuhin, Isaac Stern, Mstislav Rostropovitch, András Schiff, James Galway, Paul Tortelier, Mikhail Pletnev, Joshua Bell, Gidon Kremer et Miklós Perényi. Le Quatuor Takács a réalisé de très nombreux enregistrements pour Decca et Hungaroton. Depuis 1997, Gábor Takács-Nagy est professeur de quatuor-à-cordes à la Haute Ecole de Musique de Genève. Il donne aussi des “master classes” dans de nombreuses académies internationales. En août 2007, il est nommé Directeur Musical du Verbier Festival Chamber Orchestra et collabore avec Martha Argerich, Joshua Bell, Jean-Yves Thibaudet, Emmanuel Ax, Frederica von Stade, et Angelika Kirschschlager pour ne citer qu’eux. A partir de septembre 2010 il prend le poste de Directeur Artistique de l’Orchestre Symphonique MAV Budapest, dès septembre 2011 il est également Directeur Artistique de la Manchester Camerata. Gábor Takács-Nagy est nommé en 2012 Chef d’Orchestre Invité Permanent de Budapest Festival Orchestra. Rózsa Mihály

Chostakovitch, Bernstein et Rachmaninov joués par le Budapest Festival Orchestra

Chostakovitch, Bernstein et Rachmaninov joués par le Budapest Festival Orchestra

11 janvier 2013 à 9 h 35 min 0 commentaire

Le célèbre orchestre d’Iván Fischer propose un beau week-end en perspective, en présentant des morceaux rarement joués en Hongrie. Il s’agit d’une pièce inspirée de jazz, d’une autre inspirée d’un dialogue philosophique et d’une troisième issue d’un long séjour en Allemagne. Cette dernière œuvre, la Symphonie no. 2 de Rachmaninov sera également présentée en nocturne vendredi soir.

Concerto Budapest joue Messiaen ce soir au Müpa

Concerto Budapest joue Messiaen ce soir au Müpa

4 janvier 2013 à 9 h 53 min 0 commentaire

Saviez-vous que le plus grand compositeur français du XXe siècle avait donné des cours  à l’Académie de Musique Ferenc Liszt ? En effet, Olivier Messiaen, alors professeur de rythme au Conservatoire de Paris, a honoré de sa présence et de son enseignement la vénérable institution de Budapest en 1947. A Concerto Budapest újévi ünnepi koncertje Vendredi 4 janvier de 19H30 à 22H Prix : de 2.500 huf à 6.000 huf L’évènement sur le Site de MÜPA Figure marquante de la musique française durant la seconde moitié du XXe siècle, en tant que compositeur aussi bien que pédagogue, Olivier Messiaen (1908-1992) a été formé au Conservatoire de Paris, auprès de maîtres tels qu’Emmanuel, Dukas ou Dupré. Durant l’entre-deux-guerres déjà, le musicien se signale avec des ouvrages tels que le Banquet céleste pour orgue, les Offrandes oubliées pour orchestre ou les Poèmes pour Mi pour soprano. Mais c’est à partir de la décennie 1940 qu’il donne la pleine mesure de son art. Après le Quatuor pour la fin du temps, les Visions de l’amen pour deux pianos ou les Vingt Regards de l’Enfant Jésus pour piano soulignent la place de couleur et du rythme dans l’écriture de Messiaen. Le compositeur se définissait comme « rythmicien et ornithologue » et sa passion pour les chants d’oiseaux à trouvé sa plus belle expression dans le vaste Catalogue d’oiseaux pour piano. Quant à l’immense opéra Saint-François d’Assise, il compte parmi les réalisations tardives du maître et constitue une preuve supplémentaire de la place de la foi catholique dans sa démarche créatrice. La personnalité de Messiaen autant que son œuvre a exercé sur la jeune musique une influence déterminante. Il aura comme élèves Pierre Boulez, Stockhausen, Xenakis… Il reçoit de nombreuses distinctions et de nombreux prix. Mystique de nature et catholique de religion, il s’efforce de trouver une relation entre les progressions des sons musicaux et les concepts religieux. Il emploie les ondes Martenot et des instruments à percussions exotiques. Il utilise dans ses partitions des rythmes hindous, grecs, et des chants d’oiseaux. Il a d’ailleurs fait une étude détaillée des chants d’oiseaux dans différentes parties du monde. « Né croyant », Messiaen est un musicien théologique soucieux de louer Dieu dans la splendeur de sa création. Il se veut un exégète de l’amour divin ainsi que des mystères et des vérités de la foi, insistant sur l’expression de la joie plutôt que sur celle de la douleur : les Offrandes oubliées (« Méditation symphonique pour orchestre », 1930), Apparition de l’Église éternelle pour orgue (1931), Ascension pour orchestre. L’Ascension est une pièce pour orchestre, composée par Messiaen en 1932-33. Le compositeur a décrit son œuvre comme  « 4 méditations pour orchestre ». La pièce contient quatre sections : Majesté du Christ demandant sa gloire à son Père Alleluias sereins d’une âme qui désire le ciel Alleluia sur la trompette, alleluia sur la cymbale Prière du Christ montant vers son Père En deuxième partie, Concerto Budapest offre une valeur sûre au public, à savoir la 9e symphonie de Ludwig van Beethoven, toujours sous la direction d’András Keller avec la participation des chanteurs Polina Pasztircsák, Atala Schöck, Attila Fekete, István Rácz et avec le Chœur de la Radio Hongroise.

Nouvelle Vague à l’A38 !

29 octobre 2012 à 7 h 47 min 1 commentaire

Soirée ultra glamour en perspective sur le bateau A38 le vendredi 23 novembre. Nouvelle Vague, le projet musical de Marc Collin et Olivier Libaux, jouera son répertoire de reprises de morceaux plus ou moins connus des 80’s, qui ont fait plusieurs fois le tour du monde avant d’arriver à l’A38. De la New Wave au post-punk en passant par la Cold Wave.

Au « Műpa » Iván Fischer fait briller ses musiciens de l’ombre

Au « Műpa » Iván Fischer fait briller ses musiciens de l’ombre

15 octobre 2012 à 10 h 00 min 16 commentaires

Samedi dernier le Palais des Arts de Budapest (Művészetek Palotája) proposait un concert du Budapest Festival Orchestra au programme plutôt léger : deux pièces du compositeur Ernő Dohnányi et la 8e symphonie d’Antonin Dvorak, sous la direction d’Iván Fischer. Après une première salve d’applaudissements mérités, le chef d’orchestre a pris une initiative surprenante qui s’est avérée être le grand moment de la soirée. « Les seconds violons sont souvent désavantagés car la mélodie principale est toujours jouée par les premiers. Ainsi, ai-je décidé de faire jouer le bis de la pièce de Rachmaninov – « Vocalise » – par les seconds violons », a annoncé le chef d’orchestre Iván Fischer. Les virtuoses du second violon se sont alors levés et ont magnifiquement interprété ce morceau du grand compositeur russe. On avait rarement vu des musiciens aussi radieux que ce soir-là. Pour une fois, les « travailleurs » de l’orchestre ont eu l’occasion de montrer leur talent au public heureux et reconnaissant. Que dire également du geste du chef d’orchestre à l’attention de ses collaborateurs habituellement moins en vue ? Il explique en partie le succès mondial d’un orchestre hongrois souvent confronté aux difficultés financières. Car le professionnalisme, le travail, mais aussi la solidarité, l’empathie et la motivation, sont des ressources qui ne s’achètent pas. Mihály Rózsa

La musique contemporaine entre au parc Millenáris

La musique contemporaine entre au parc Millenáris

25 septembre 2012 à 8 h 08 min 2 commentaires

Comment faire connaître la musique contemporaine au grand public de Budapest ? Comment sortir des temples de la musique comme le Palais des Arts (Müpa) ou l’Université des Sciences Musicales Ferenc Liszt (Zeneakadémia) ? Tel est le défi qu’a relevé l’orchestre mondialement connu et reconnu, le Budapest Festival Orchestra (qui curieusement n’a pas de nom en français…).

VOLT fête la fin de la présidence hongroise

VOLT fête la fin de la présidence hongroise

29 juin 2011 à 2 h 35 min 1 commentaire

« Partout ailleurs c’est bien, mais le meilleur, c’est Sopron. » Aussi vieux que Sziget (19 ans), le festival VOLT de Sopron, proche de la frontière autrichienne, n’a pas volé ce slogan. Il est sans aucun doute devenu, ces dernières années, le festival préféré des jeunes hongrois. Dès ce soir et jusqu’à samedi, l’événement prend ses quartiers au Camping Lővér. Cette année est toute particulière pour le festival, puisqu’il fait aussi office de fête officielle pour la fin de la présidence hongroise de l’UE. A Sopron cette semaine, on attend donc la jeunesse locale venue des quatre coins de la Hongrie comme tous les ans, mais aussi des festivaliers venus de toute l’Europe. Vitrine de la présidence hongroise de l’UE cette année, Volt a choisi de mettre la musique tsigane à l’honneur pour le coup d’envoi de la fête. La programmation d’aujourd’hui est d’ailleurs frappée du label de circonstance « European Gipsy Rocks ». A partir de 22h30, le show du serbe de Bosnie Emir Kusturica, accompagné de son No smoking orchestra, sera à n’en pas douter le moment le plus fou de la soirée. Outre les groupes tsiganes roumains, tchèques, hongrois (entre autres) qui se succéderont sur scène, on retrouvera le groupe français Lo’Jo (entre le punk et la java), les anglais d’Asian Dub Foundation (programmés à 19h !). Par curiosité pour la façon dont certains artistes hongrois manient les influences musicales occidentales, le rasta rappeur de « Szolnok city« , Copy Con. Des têtes d’affiche hongroises Les grands festivals hongrois comme Volt représentent bien sûr des passages obligés pour les groupes locaux. Parmi ceux qui gagnent à être connus par le public étranger, Tankcsapda passera par Sopron jeudi en début de soirée, dans le cadre de sa tournée « Új nap vár ». Vendredi, ce sera au tour de Quimby, l’incontournable « Noir Désir hongrois« , de s’y coller. Mais la culture musicale populaire hongroise ne se limite pas qu’au rock. Irie Maffia, représentants du ragga funk hongrois, se produiront samedi, tout comme Magashegyi Underground, qui, eux, proposeront une pop inspirée de musique traditionnelle de Transylvanie. Les grosses pointures jouent aux chaises musicales Depuis quelques années l’organisation Sziget s’oriente de plus en plus vers des programmations avec des têtes d’affiche internationale pour attirer le public étranger. Le problème c’est qu’entre Volt, Balaton Sound et Sziget (on pourrait également ajouter à la liste le festival Exit à Novi Sad) certains groupes commencent à trop bien connaître la région. Par exemple cette année à Volt on retrouve des stars qui sont déja venues et qui ont déja bien fait le tour des festivals d’Europe centrale : Moby, Pendulum, Nouvelle Vague… Pärmi les bonnes surprises : le pop rock américain de My Chemical Romance ce soir, le « revival » du hip hop New Yorkais avec House of Pain jeudi et la house italienne de Crookers vendredi. Le bouquet final samedi soir sera assuré par le groupe de pop rock anglaise The Ting Tings et par le dj allemand Paul Kalkbrenner, révélé au grand public avec le film Berlin Calling. A noter A défaut de passer à l’euro les organisateurs hongrois changent de méthode de paiement. Pour la première fois cette année, la monnaie officielle sur les festivals de l’été est la Fesztiválkártya (carte de festival). Parfois plus facile à gérer que l’argent, la carte a été conçue pour que les festivals soient mieux sécurisés. Des hôtesses d’accueil et des organisateurs resteront à la disposition des personnes pour les aider en cas de problème d’utilisation. Info pratiques : site officiel de Volt Ticket journée : 9.900 Ft ; Pass pour une semaine : 25 000 Ft Budapest – Sopron en train toutes les 2h de Keleti Pályaudvar : infos (en anglais)

Le 21 juin, commencez l’été en musique !

Le 21 juin, commencez l’été en musique !

20 juin 2011 à 11 h 18 min 1 commentaire

Le 21 juin à Budapest et dans sept grandes villes de Hongrie, les habitants se réveilleront en musique. Lors de cette journée internationale de la musique, le public pourra écouter du jazz, du rock mais aussi de la musique traditionnelle hongroise. « Sans musique, qu’est-ce que je vaux », chante le fameux artiste des années 60’s-70’s, Máté Péter. La journée de mardi pourrait débuter avec le même slogan. 160 concerts attendent les intéressés lors de cette 14e fête de la musique en Hongrie. Voici un petit avant goût : Mardi à Budapest plus de 60 endroits attendent ceux qui veulent se détendre. A ne pas manquer : le Millenáris, la péniche A38, la rue Ráday, Szimpla Kert ou encore Corvintető. A Millenáris dès 20h50, les strasbourgeois du groupe Lyre le Temps occuperont la scène. D’autres événements francophones sont au programme à Budapest. Sur la place Erzsébet, incluant la rue Váci et Ráday un concert dédié à l’année Ferenc Liszt, amusera les visiteurs dès 19h. Des groupes hongrois attireront aussi les amoureux de la musique comme le groupe Hó Márton és a Jégkorszak, le Meszescsinka, ou encore Riddim Colony. La province n’est pas en reste ! Mais il n’y a pas que la capitale qui fête la journée internationale de la musique, 7 grandes villes y participent également : Balatonlelle, Debrecen, Eger, Kapuvár, Miskolc, Pécs et Székesfehérvár. Á Miskolc la fête de la musique aura lieu sur la place principale de la ville, avec des groupes comme Ruben and the Cosmic Chicks et le Haelo. Á Eger les animations commenceront à 17h avec Blackrose’Night, Nicole és a Horváth Viktor trio et la soirée finira avec le groupe grec Datfunk. Du coté du lac Balaton, à Balatonlelle les vacanciers pourront écouter les concerts durant trois jours. Le premier jour á Bábel Kert sur scène le David Yengibarian Trio dès 20h. Le lendemain c’est au tour du groupe Paprika Korps, et le dernier jour le groupe We Can’t Sleep At Night. Les concerts à Debrecen débuteront sur la place Baltazár Dezső à 16h avec la chorale Lautitia Ifjúsági, suivi de Huzella Péter et Lardellier Raymond et la soirée finira avec le groupe Jurij. Á Székesfehévár c’est le Műhely Kávéház qui donne place à la musique. La soirée débutera avec le trio Vízer-Tóth-Szabó et dès 20h c’est au tour du Szabó Balázs Band d’animer la soirée. Dans la ville de Pécs les concerts débuteront dès 7h30 du matin. Il est difficile d’énumérer la liste des lieux et des événements. La journée consacrée à la musique finira avec les groupes du  Kaláka et Szélkiáltó sur la scène du Sétatér. Programme complet sur le site officiel

Des concerts 100% hongrois pas que pour les Hongrois !

Des concerts 100% hongrois pas que pour les Hongrois !

17 juin 2011 à 11 h 33 min 0 commentaire

C’est dans l’un des jardins les plus anciens de Budapest, à Orczy Park, qu’aura lieu les 17 et 18 juin le festival VilágVeleje Nyár 2011. A côté des divers concerts, beaucoup de sport et d’animation attendent ceux qui veulent se détendre ce week-end. Le festival VilágVeleje Nyár 2011, se déroulera dans l’un des plus beaux, et l’un des plus anciens jardins de Budapest. En plein centre-ville, facile d’accès, l’entrée du parc  se situe à seulement trois minutes à pied de l’arrêt de métro Nagyvárad tér (métro bleu). Pour le public deux portes sont ouvertes : une du coté de la place Nagyvárad et la deuxième du côté de la place Ludovika. Le concert principal de ce soir, est celui du groupe rock hongrois Tankcsapda. Après une longue pause ils reviennent à Budapest, qui est l’étape principale de leur tournée intitulée « Új nap vár » (Un nouveau jour attend). Tankcsapda n’a pas été devant son public de Budapest depuis plus de six mois. Pour cette occasion le groupe prépare un concert avec beaucoup de nouveautés. Des chansons jamais ou rarement jouées, mais aussi des classiques comme ‘Mikor a srác’, ou encore ‘Az utca túloldalán’. La soirée débutera à 18h avec le groupe Mystery Gang fondé en 1998. Jouant du rockabilly (un des premiers styles de musique rock, influencé principalement par le rock ‘n’ roll et la country) des années 50, le trio est l’un des rares groupes hongrois dont le succès dépasse les frontières du pays. Souvent invité à des concerts à l’étranger, la musique du groupe a évolué avec les genres, du garage (annonciateur du punk rock) à la jungle (style de musique antérieur à la drum and bass). Après eux, le groupe Pál Utcai Fiúk fondé il y a 28 ans, interpréteront leurs premiers succès et quelques chansons du nouvel album qui sortira dans les bacs prochainement. Samedi, le retour d’Hiperkarma La journée de samedi sera marquée par le retour très attendu du groupe hiperkarma. Le succès a été immédiat à la sortie de leur premier album, en 2000. Très présents dans la vie des Clubs, invités des festivals, les radios diffusent leurs morceaux encore de nos jours. Leur dernier concert fut en 2007 et depuis…plus aucune nouvelle du groupe. Ils travaillent actuellement  sur un nouvel album prévu pour cet automne. Avant eux, l’un des groupes préférés des jeunes occupera la scène : le groupe 30Y originaire de Pécs. Créé en 2000, ce groupe de cinq joue de l’alternative rock. La soirée de samedi débutera avec Stereomilk. En parallèle des programmes musicaux, le parc offre des activités sportives pour ceux qui se déplacent ce week-end. Des organisations de la société civile auront aussi leurs stands, avec, en thème principal, l’écologie et l’environnement. Infos pratiques : Vendredi 17 juin : 18.00: Mystery Gang, Pál Utcai Fiúk, Tankcsapda (Új nap vár turné – Budapest), Jamie Winchester Samedi 18 juin : 18.00: Stereomilk, 30Y, hiperkarma (megint), Kardos-Horváth János, Panírozott Barikák, Víg Mihály és Barátai Ticket pour une journée : à l’avance 3400 Ft ; sur place 3900 Ft En cas de mauvais temps, une salle de spectacle couvert est à disposition. Pour plus d’info : consulter le site officiel du festival http://www.vilagveleje.hu/koncertek/2011/01/20/xii-vilagveleje-fesztival

Lee « Scratch » Perry à Budapest

Lee « Scratch » Perry à Budapest

3 février 2011 à 15 h 43 min 0 commentaire

L’infatigable Lee « Scratch » Perry sera de retour à Budapest vendredi soir pour fêter ce qui aurait été le 66ème anniversaire de Bob Marley, quelques jours plus tard. Véritable pionnier du reggae et du dub, Lee Perry accompagné de son UK band, interprèteront des chansons issues de sa collaboration avec Bob Marley and the Wailers, dont il a produit plusieurs albums. Beaucoup plus qu’un simple collaborateur, Perry, de 10 ans l’aîné du « jeune » Marley, fut un véritable mentor pour Bob. Du moins, c’est ce que dit la légende. Lee Perry, que rien n’arrête, pas même le temps (il est âgé de 74 ans!), musicien et producteur depuis les années 60, fut l’un des premiers artisans du son reggae. Il a « formé » et collaboré avec les plus grands: Bob Marley bien sûr, mais aussi Max Romeo (avec lequel il créa l’éternel « Chase the devil« ), King Tubby, et plus récemment Mad Professor. Ces dernières années, ses concerts, dont on peut toujours qualifier la musique de reggae et dub, sont de véritables shows. Ceux qui étaient présents lors de son passage à Budapest en 2007 peuvent en témoigner. Pour l’accompagner lors de cette escapade hongroise, une ribambelle d’artistes magyars : le groupe Kingston Cruisers, ainsi que les djs Bosi et Dermot, des deux plus grands collectifs reggae du pays, respectivement Love Alliance et Irie Maffia Soundsystem. Ce sera à Dürer Kert, vendredi 4 février à partir de 20h. 1146 Budapest, Ajtósi Dürer sor 19-21. Prix des billets : 4500/5500 huf.

Chapelier fou, la « révélation » à A38

Chapelier fou, la « révélation » à A38

23 janvier 2011 à 16 h 02 min 1 commentaire

Mardi 25 janvier à 20h, dans le cadre de la série de concerts Tours de France organisée par l’Institut français de Budapest en collaboration avec les clubs A38 et Gödör, l’artiste français Chapelier fou sera sur scène au bateau A38, près du pont Petőfi, à Buda. Selon les organisateurs, ce jeune violoniste Messin de 26 ans aurait tout inventé de son style. A38 n’hésite pas à le décrire comme le « Amon Tobin français« . Rien que ça ! Quant à l’Institut, il en fait un pionnier : « Avec son violon sous le bras, Chapelier fou ouvre une nouvelle brèche dans la musique électro française, jetant un pont inédit entre instrumentation classique et électronica délicate. De toute beauté. » La comparaison avec Amon Tobin laissera certainement un léger sourire aux connaisseurs. Mais une chose est sûre cependant, son « palmarès » récent parle de lui-même : il a été élu révélation de l’année à deux reprises dans les plus grands festivals français : au Printemps de Bourges en 2008 et aux Eurockéennes de Belfort en 2009. Après son passage apparemment remarqué à Sziget l’été dernier, il mériterait qu’on aille vérifier si les éloges dont il fait l’objet sont justifiés. Préventes : a38.hu – 1700 HUF Sur place : 2300 HUF

Shantel joue sa rengaine à l’A38

Shantel joue sa rengaine à l’A38

14 décembre 2010 à 19 h 11 min 0 commentaire

Le « bateau ivre » de Budapest, l’A38, accueillera mercredi soir le DJ allemand d’origine roumaine Shantel, accompagné de son Bucovina Club Orkestar, à l’occasion de leur tournée « Authentic Tour 2010« . Ils joueront le lendemain soir à Vienne à la WUK (Werkstätten- und Kulturhaus). Né à Francfort, ce descendant de réfugiés roumains de Bucovine s’est rendu célèbre avec ses albums « Disko Partizani » (2007) et « Planet Paprika » (2009, photo) et des tubes comme  « Disko Boy » (voir vidéo en fin d’article), dont l’original est de l’illustre Frank Zappa, ou encore « Bucovina« . Les fans de musique balkanique remixée apprécieront son retour après un passage à Budapest au mois d’août dernier sur la scène « Musiques du Monde » du festival Sziget. Nul doute que demain soir, les têtes connues de la jeune diaspora française de Budapest, habituées du Balkan Beats mensuel de Gödör Klub, s’y retrouveront. Elles sauront peut-être enfin pourquoi elles « kiffent » toujours et encore les mêmes rengaines du « Balkan clubbing ». Entrée sur place : 3000 forints, 2500 en prévente. Infos supplémentaires : A38 Articles liés : Culture : une salle annexe à l’abordage d’A38 DJ Krush à A38 Autochre : un lundi soir expérimental « Tribute » à Cini Une année de jazz conclue en beauté Les 10 ans d’une soirée culte à A38

DJ Krush mardi soir à l’A38 !

DJ Krush mardi soir à l’A38 !

25 octobre 2010 à 8 h 56 min 0 commentaire

C’est un invité de luxe que reçoit ce mardi soir la péniche de l’A38. Hideaki Ishi, aka DJ Krush, le très célèbre DJ londonien et japonais, référence mondiale de la scène abstract Hiphop. Quelques tickets sont encore disponibles sur réservation et les derniers seront apparemment en vente sur place. La soirée sera complétée par le local DJ Bootsie, dont les performances sont rares et toujours de haute voltige, et Sadant, DJ Ozon. Infos pratiques : Prix d’entrée : 2500 HUF sur réservation et 3000 HUF sur place (ça fait mal, mais ça vaut le coup !) Réservation par tél. : 06-26-2010-21 Plus d’infos sur le site officiel de l’A38

Francia Csók, on remet ça !

Francia Csók, on remet ça !

6 octobre 2010 à 12 h 55 min 0 commentaire

Pour la deuxième édition de Francia Csók, c’est le Mappa Klub qui accueillera cette soirée initiée par notre rédaction, vendredi soir. Au menu : électro et house française, plats français à petit prix, et du Ricard pour les amateurs de boisson marseillaise. Ce n’est certainement pas la Marseillaise, justement, que l’on va entonner fièrement vendredi soir à Mappa, mais bien plutôt les airs de Daft Punk, Justice, Vitalic, Sebastian et bien d’autres Djs « gaulois » qui font la meilleure réputation de l’art musical à la française des années 2000 à nos jours dans le monde entier. Et c’est avec plaisir, qu’une partie du collectif hongrois Kollektiva (Popbitch et TMX, que nous avions interviewé à l’occasion de leur passage à Sziget 2010) se joindra au Français non moins Budapestois The Squalorist, jusqu’au bout de la nuit. Bonne soirée à tous! Page facebook de l’évènement. Article lié : Un an déja ? Faut fêter ça !

Sziget Jour 1 : de la musique hongroise pour tous les goûts

Sziget Jour 1 : de la musique hongroise pour tous les goûts

11 août 2010 à 14 h 55 min 1 commentaire

Ce mercredi marque l’ouverture officielle de toutes les scènes. C’est l’occasion pour les festivaliers non munis d’un pass camping de (re)découvrir des groupes phares de la musique hongroise, notamment à MR2, espace de l’île exclusivement réservé à la scène magyare. Avec la tête d’affiche Quimby, qui jouera à partir de 21h30, 3 autres groupes locaux, aux styles diamétralement opposés, méritent à cette occasion un coup de projecteur : il s’agit de Csik Zenekar, Irie Maffia et Alvin és a Mókusok. Csik Zenekar, scène Musique du monde à 18h15 Depuis 1988, Csik Zenekar est un groupe de musique folk traditionnelle hongroise, porté par la merveilleuse voix de sa chanteuse Marianna Majorosi. La formation, composée de 7 musiciens, est bien connue des hongrois pour avoir  fait le « buzz » à deux reprises dans le passé : en 2000, tout d’abord, pour avoir été choisi pour représenter la délégation hongroise aux Jeux Olympiques de Sydney puis, d’une manière plus tragique, en 2002, lorsqu’il fut à deux doigts de perdre son violoniste János Csik, à la suite d’un terrible accident de voiture. Miraculeusement remis de ses graves blessures, l’artiste enchaine les succès avec les Csik Zenekar depuis. Irie Maffia avant Quimby, MR2, 18h45 Pour les visiteurs venus de Budapest, expatriés y compris, il n’est plus nécessaire de présenter le collectif Irie Maffia. Né il y a seulement 5 ans, ce groupe aux accents reggae-dance hall teintés de funk, de hip-hop et de rock, est rapidement devenu l’une des formations préférée de la capitale hongroise. Participant à la quasi-totalité des festivals du pays, le groupe et son « sound system » animent tous les mardis une soirée au Corvintéto. Irie Maffia est aussi un des rares groupes alternatifs hongrois a s’exporter un peu en Europe, en France notamment. Dommage qu’ils soient remplacés à la dernière minute de la programmation du Cap festival en Occitanie, où ils devaient jouer vendredi 20 août. Ils ne mesureront donc pas leur groove au funk jazz du groupe Sfonx, membre du « Grollektif » bien connu du côté de Perrache, à Lyon. Une prochaine fois… Après Irie Maffia, Quimby se produira sur MR2, à partir de 21h30 (voir notre article consacré au groupe et son concert de ce soir) Pogo hongrois à l’A38 Pour les fans de pogos, le groupe de punk hongrois le plus célèbre, Alvin és a Mókusok, se produira sur la scène A38. Très populaire en Hongrie depuis la fin des années 90, le groupe originaire de Nyiregyhaza, souvent considéré comme l’équivalent magyar de NOFX, débarquera au tout petit matin, à 1h30, juste après les punks californiens de Bad Religion. Une bonne occasion pour les étrangers de s’époumoner en compagnie des fans hongrois sur le fameux tube du trio « Kurva élet » et d’apprendre, le temps de cette chanson, quelques mots magyars essentiels pour s’intégrer à la population locale. Articles liés : Notre « sélection » Sziget 2010 (jours 1 et 2) Sziget 2010 et les külföldiek Sziget : le Jour 0 en hommage à Tamas Cseh « Kispál » à Sziget, bouquet final d’une histoire 100% magyare Sziget fesztival en chiffres

Notre « sélection » Sziget 2010 (jours 1 et 2)

Notre « sélection » Sziget 2010 (jours 1 et 2)

10 août 2010 à 23 h 21 min 2 commentaires

A l’occasion de la 18e édition du Sziget festival qui débutera demain, Hulala vous propose sa sélection d’artistes à ne pas manquer. Première partie Jour 1 – Mercredi 11 août Les amateurs de Ska auront de quoi faire sur la scène principale avec Ska-P à 18h et les pionniers du genre, Madness à 21h30. Ceux qui préfèreront un son plus electro seront comblés dès cette première journée avec DJ Shadow à la party arena à 19h30. Peaches se produira ensuite sur la scène A38 de 21h45 à 23h, avec un son plus dur, electroclash. Ce sera aussi l’occasion pour certains de découvrir des grands noms de la musique magyare, avec Irie Maffia et Quimby sur la scène MR2, mais aussi Lörinc Barabas et sa trompette au Budapest Jazz Club. La soirée se terminera en beauté avec l’incontournable Rewind de Palotai accompagné de Zeek, à partir de 3h sur la Party Arena. Jour 2 – Jeudi 12 août Le deuxième jour du festival est l’un des « favoris » de la rédaction. Un programme électro de qualité non-stop de 15h au petit matin, qui s’enchaîne parfaitement. Suivez le guide. Rendez-vous à 15h à la scène Meduza pour entamer les hostilités avec Kollektiva, collectif hongrois de trois djs indie-rave-electro régulier de la vie nocturne budapestoise. A 16h30 direction la grande scène où se produiront The Young Punx, groupe anglais de plus en plus connu, au style électro très varié mais toujours très bon et calibré dance et de ce fait, favoris des nightclubs: le style est éclectique et mélange, house, rave, break, electro, drum and bass et même rock. Nul doute que leur unique heure de concert laissera les fans sur leur faim. Il y aura tout juste le temps de se diriger vers la scène de l’A38 pour y écouter Foreign Beggars (qui aura débuté a 17h), groupe hip-hop, grime et dubstep connu pour ses prestations live qui laissent rarement le public de marbre. Retour sur la Nagyszinpad pour y voir la préstation de John Lydon (aussi connu sous le pseudonyme de Johnny Rotten) et son légendaire groupe post-punk Public Image Ltd. Il ne faudra pas perdre une minute pour pouvoir apprécier le concert live, à la Party Arena, de Simian Mobile Disco, connu pour son single « Hustler », son morceau « Never be alone » remixé par Justice dans leur hit « We are your friends », et de nombreux remixes de 19h30 à 21h. A partir de 21h30, Faithless, très attendu, se produira sur la grande scène. Plus commercial et formaté que les autres groupes de la journée suggérés ici, les superstars devraient néanmoins ravir les festivaliers avec leur style très « dance » et leurs tubes tels que « God is a dj ». Le concert se terminera à 23h, heure à laquelle la Nagyszinpad doit arrêter toute musique afin de ne pas déranger les résidents d’Obuda sur la terre ferme. A 23h30 (scène A38), le Gorillaz Sound System permettra de patienter un moment, le temps de faire son choix pour la suite de la nuit, où deux excellentes formations s’entrecouperont. De minuit à 2h, les belges d’Aeroplane, en pleine reconnaissance ces temps-ci, joueront leur nu-disco élégante, rétro et pop à Meduza. De 0h30 à 3h, Boys Noize sera aux platines avec Erol Alkan, à la Party Arena, pour un set qui devrait être nettement plus endiablé qu’à Meduza. Le choix s’avère néanmoins difficile. Dommage pour les jumeaux hongrois de Dublic, qui se produiront au mauvais moment sur la scène Mappa, de 2h à 3h, puisque même en produisant des sets de qualité, ils pourront difficilement rivaliser avec Aeroplane, Boys Noize et Erol Alkan. A partir de 3h, il ne restera plus qu’aux fêtards toujours en forme de se balader dans l’île pour y trouver une scène à leur convenance, puisque le rendez-vous du petit matin qu’était le Mokka Cuka, n’est plus au programme cette année. A ne pas manquer : Mercredi 11 19h30 – 21h Dj Shadow Party Arena 21h45 – 23h Peaches A38 3h – 4h40     Palotai meduza Jeudi 12 15h – 18h Kollektiva meduza 16h30 – 17h30 The Young Punx Main stage 17h – 18h15 Foreign Beggars A38 18h – 19h15 Public Image ltd Main Stage 19h30 – 21h Simian Mobile Disco live party arena 21h30 – 23h Faithless Main Stage 23h30 – 1h Gorillaz sound sys A38 0h – 2h Aeroplane             meduza 0h30 – 3h Boys noize vs erol alkan Party arena 2h – 3h           Dublic Mappa stage Articles liés: Sziget 2010 et les külföldiek Sziget : le Jour 0 en hommage à Tamas Cseh « Kispál » à Sziget, bouquet final d’une histoire 100% magyare Sziget fesztival en chiffres

« Kispál » à Sziget, bouquet final d’une histoire 100% magyare

« Kispál » à Sziget, bouquet final d’une histoire 100% magyare

9 août 2010 à 3 h 57 min 0 commentaire

Ce soir, au crépuscule du jour hongrois (J-1) de la 18ème édition du festival Sziget, l’atmosphère sera chargée d’émotion devant la Grande Scène. Ce sera l’ultime concert de Kispál és a Borz, un groupe qui a marqué toute une génération de Hongrois et qui sera, ce soir en tous cas, la formation de rock alternatif la plus populaire en Hongrie.

CocoRosie pour adoucir les moeurs de Budapest

CocoRosie pour adoucir les moeurs de Budapest

26 juillet 2010 à 2 h 06 min 0 commentaire

Les soeurs américaines, non moins parisiennes de CocoRosie seront ce soir à 20h sur Erzsébet tér, à Gödör Klub. Pour 3900 forints à l’entrée (13,50  euros), Budapest aura la chance de goûter au lyrisme expérimental né il y a 7 ans, sur la butte Montmartre… Depuis La Maison de mon rêve et surtout Noah’s Ark (2005), du « déjanté gentil » au poétique, CocoRosie continuent de faire de l’environnement une cacophonie source d’inspiration, mais aussi source de succès musicaux et commerciaux. Inoffensives mais efficaces, les « Amélies made in US » répondent au proverbe selon lequel la musique  » adoucit les moeurs ». Pour des artistes de cette valeur, le lieu du concert pourrait s’avérer un peu trop « petit », mais il est prévisible que seul le public « bobo » soit massivement au rendez-vous. Comme sur Radio Nova à Paris à leurs débuts, leurs singles les plus connus ont certainement été diffusés en Hongrie depuis, sur Tilos ou Radio Café à Budapest. Actuellement en tournée pour la présentation de leur quatrième album, Grey Oceans, les soeurs Cassidy limiteront certainement leur performance à celà. Souvent présenté comme « inclassable », le style psyché « freak folk » de CocoRosie enchantera cette douce soirée d’été quoi qu’il en soit. myspace de CocoRosie

Balaton Sound: vraiment moins hongrois?

Balaton Sound: vraiment moins hongrois?

8 juillet 2010 à 21 h 45 min 2 commentaires

La saison des festivals se poursuit en Hongrie avec le départ ce soir, de la 4ème édition du très attendu Balaton Sound à Zamardi pour 4 jours de folie. Profitant de son cadre « ibizaesque » – le festival est situé sur l’une des plus belles plages du lac Balaton – le « Sound » a acquis une popularité qui dépasse maintenant très largement les frontières de la Hongrie. Cette année, avec une capacité d’accueil plus importante, et malgré des prix toujours un peu plus élevés, le « plus sexy des festivals hongrois » devrait, à l’instar du Sziget, accueillir encore davantage de festivaliers débarqués tout droit d’Europe de l’Ouest. De plus en plus cher… En augmentant leur camping de 1000 places supplémentaires et en menant une campagne publicitaire considérable à l’étranger, les organisateurs du Balaton Sound (la compagnie Sziget) ont clairement snobé une bonne partie de leur clientèle magyare traditionnelle au profit de festivaliers ouest-européens, en quête de sensations nouvelles et davantage à même de payer les prix proposés. 135 euros pour les 4 jours plus 5 euros de camping : de quoi effrayer de nombreux jeunes hongrois, qui d’ailleurs ne manquent pas de s’en plaindre, depuis quelques mois, dans les nombreux forums internet destinés au festival. Lorsque les américains de Pink Martini, invités surprises du « Sound » 2010 entonneront leur tube « je ne veux pas travailler » dimanche après-midi sur la scène Heineken, les festivaliers hongrois, qui ont trimé toute l’année pour se payer le fameux pass de 4 jours, devraient saisir toute l’ironie de la situation. Pour se rendre à leur festival préféré, les Hongrois doivent maintenant « beaucoup travailler » durant l’année. Bien que cela ne risque pas de changer pour les prochaines éditions, il semble que la grande partie des préventes se sont faites parmi les locaux. Une programmation assez classique La programmation musicale du « Sound » reste fidèle à elle-même : Des grands noms, Chemicals Brothers, Pet Shop Boys, Jamiroquai, Paul Van Duk ou Tricky pour ne citer qu’eux ;   la fine fleur des DJs hongrois comme Kollektiva ou encore Palotai ;  et quelques « déjà-vus » comme la présence pour la troisième année consécutive du français David Guetta, qui ne se lasse décidément pas de faire son set sur la « strand » de Zamardi.  A noter : la venue exceptionnelle des rois du mash-up, 2manydjs, qui avaient mis le feu dans le bâtiment historique de Magyar Televizio à Budapest en novembre dernier. La finale de la coupe du monde ou 2many Djs, il faut choisir En cette année de coupe du monde de football, le festival n’aura pas même pas à subir la concurrence de la finale du petit ballon rond qui se jouera dimanche soir. Les organisateurs ont tout prévu, ou presque. L’alléchante affiche Pays-Bas – Espagne sera retransmise, sur écran géant, au milieu du festival. Une grande idée, si LA tête d’affiche du festival, 2many Djs, n’était pas programmée exactement à la même heure. Exit VS Balaton Sound Le « Sound » pourrait toutefois pâtir de la tenue, au même moment, du festival Exit à Novi Sad en Serbie. Moins cher, avec une programmation musicale alléchante, notamment pour la soirée du dimanche soir, Exit pourrait attirer, cette année, les plus gros férus de la musique Electro et faire un peu d’ombre au Balaton Sound. Les organisateurs du « petit frère de Sziget » ne pouvaient décidément pas tout prévoir. Articles liés : Dumdum 2010 se prend un peu trop au sérieux Sound / Volt : comment faire du vieux avec du neuf Sziget, « peut mieux faire » Stargarden, nouveau venu Sziget sous le signe de la nostalgie Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit Sziget vaut encore le voyage Un nouveau né croate pour Sziget Sziget J-1: la peur du fiasco commercial Sziget, on t’aime quand même les festivals ne seront pas pris en grippe Ozora, la Mecque des rendez-vous goa L’irrésistible ascension de « Sound » Dumdum loves you Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

Dumdum 2010 se prend un peu trop au sérieux

Dumdum 2010 se prend un peu trop au sérieux

25 juin 2010 à 17 h 58 min 0 commentaire

La saison des festivals commence ce weekend, comme l’année dernière avec Dumdum festival à Győr. Le festival qui fut la surprise de l’année 2009 lors de sa première édition promet d’être plus important et mieux organisé que l’an dernier, bien que de moins grande envergure en ce qui concerne les scènes et têtes d’affiches. Les examens enfin terminés pour les étudiants hongrois, l’été peut commencer, malgré une météo qui semble toujours ne pas vouloir confirmer cela. C’est à Dumdum que revient l’ouverture des festivités. Parmi les nombreux festivals qui se succederont au cours des mois qui viennent, hormis Dumdum il y aura bien sûr tous les évènements de la famille Sziget (Sziget festival, Balaton Sound, Volt), mais aussi Hegyalja, Ozora, Beertok et de nombreux autres, plus ou moins grands. Si certains festivals sont (maintenant) calibrés pour un public plutôt étranger, d’autres sont organisés en vue de toucher le public hongrois, comme Dumdum. Dumdum est un festival indépendant de musique exclusivement électronique organisé à Győr. Pour sa deuxième édition, Dumdum promet d’être différent de sa version initiale. L’année dernière, malgré son prix attractif et ses têtes d’affiches intéressantes (Feadz et Ed Rush), la pluie et les innondations avaient eut raison d’un public trop peu enthousiaste à passer trois jours dans un festival en plein air, sous la pluie et dans la boue. Il y avait seulement une quarantaine de tentes dans un camping entièrement improvisé et sans la moindre installation mis à part une unique cabine d’aisance à l’entrée du festival (ni douche, ni même de point d’eau). La majorité du public qui fut restreint tout le long des trois jours, était composée des jeunes de Győr, et de certains autres hongrois venant pour une soirée uniquement. Pourtant, le festival fut de qualité à défaut d’avoir été un succès en termes de chiffres. Cette année, le festival ne durera que 2 jours et le prix du billet sera plus cher (6900 HUF pour les deux jours contre 6000 HUF pour 3 jours l’an passé). Par peur des intempéries, l’unique scène principale (la seule à accueillir des djs internationaux) sera à l’intérieur d’un bâtiment de l’université de Győr. Les deux autres scènes, extérieures, ne fonctionneront que de 17 à 23h. La plus grosse partie du festival se passera donc sur une seule scène où seront accueillis les têtes d’affiches. Musicalement, Dumdum sera cette année très minimal-tech, du moins en ce qui concerne les djs étrangers. Y sont invités: Radio Slave, Fergie, D.Ramirez,  Layo & Bushwacka, et Spektre live. Les habitués des clubs hongrois y retrouveront également les djs qui font vivre les scènes de la musique électronique à Budapest et en Hongrie. Parmi eux: Kollektiva, Monkey6, Metha, Fine Cut Bodies, Naga & Beta, et bien entendu… Palotai. Malgré un prix plus onéreux, des scènes plus restreintes, et le fait que le festival dure moins longtemps que l’édition précédente, de nombreuses personnes ont prévu d’y assister comme en atteste la page facebook du festival. Même si toutes les personnes qui ont prévu d’y aller le temps d’un clic n’iront certainement pas, le festival risque d’être beaucoup plus populaire cette année, fort de sa réputation acquise l’an dernier. Comme tant d’autres festivals, Dumdum s’est développé et a grandi, au détriment de certaines de ses qualités originales. Avis aux amateurs! Dumdum festival, les 25 et 26 juin à Győr. Prix du billet: 6900HUF pour les deux jours. Site officiel Articles liés : Dumdum loves you

Agoria au festival « Fields of Joy »

Agoria au festival « Fields of Joy »

15 juin 2010 à 5 h 04 min 1 commentaire

Après la dernière édition printanière de Normafa Open Air, qui a miraculeusement eu lieu le 29 mai dernier entre deux longues périodes de météo exécrable, Fields of Joy est le second événement de l’été à Budapest qui donnera le ton électro des « gros » festivals à venir en Hongrie. Présente dès vendredi soir à Kincsem Park, la tête d’affiche de cette année n’est autre qu’Agoria, légende lyonnaise des dance floors.

Avant-dernière de Nicoïcmus à Vittula

Avant-dernière de Nicoïcmus à Vittula

3 juin 2010 à 18 h 56 min 1 commentaire

Pour son avant-dernier concert de la saison sur ses terres, le groupe de chanson française budapestois Nicoïcmus se produira dans l’antre, souvent francophone, du Klub Vittula, ce jeudi à 21 heures. Le mois dernier, à Instant, ce duo avait fait un très bon effet avant le dj set « franco-electro » proposé par Francia Csok, le premier événement culturel organisé par vos serviteurs de Hu-lala. Nicoïcmus offre aux mélomanes, amoureux de textes en français, une pénultième occasion de savourer l’originalité mystique et envoutante de son auteur, compositeur et interprète, Nicolas Bürki (clavier) accompagné de son camarade éminemment magyar, Micu Esterhazy à la batterie. Du fait du retour en France de son leader, le duo de Nicoïcmus se verra contraint, après la prestation de ce soir et de demain soir, de faire une pause, au plus grand regret de ses fans. A n’en point douter, le concert de ce soir sera teinté d’émotion, et beaucoup d’amis viendront fêter, comme il se doit, le départ de Nicolas, un artiste majeur qui a marqué de son empreinte la vie culturelle francophone de Budapest, 4 années durant. Pour ceux qui manqueront la prestation de ce soir, ou pour les parents qui ne souhaitent pas « enfumer » leurs petits dans l’un des fumoirs les plus fameux du 7ème arrondissement, la « der » de Nicoïcmus aura lieu demain, à Mikszáth Kálmán téri színpad, dans le 8ème. Le Klub Vittula (dont nous tairons la traduction finnoise ici) se situe au 4, Kertész u. dans le 7ème arrondissement. A bientôt « Nico »! A noter : La suite de la soirée à Vittula ce soir se déroulera au rythme d’un mix spécialement francophone, de NTM à Joe Dassin en passant par Justice, les Svinkels et Jacques Brel, entre autres. Un mix à ne pas rater, préparé par les soins du jeune Dj français de Budapest, The Squalorist. Espérons enfin que le temps médiocre à Budapest viendra supporter ce programme francophone et intimiste, qui a une concurrence de taille ce soir. Une star internationale, le Dj japonais londonien « Krush », se produit également ce soir pour seulement 300 HUF à l’espace en plein air pour ados situé en contre bas de Pétofi hid, Zöldpardon.

Un Rewind perso pour « Papa »

Un Rewind perso pour « Papa »

28 mai 2010 à 20 h 46 min 1 commentaire

Une fois n’est pas coutume. Il n’y aura sûrement pas de « déja vu » dans ce Rewind special. Ce soir à Corvintéto, le pilier de la scène electro à Budapest fête ses 49 printemps lors d’un set accompagné de deux de ses jeunes capitaines de soirée : TMX de Kollektiva et l’énergique Ludmilla. L’anniversaire de « papa » risque d’attirer beaucoup de monde à Blaha Lujza Ter. Depuis deux semaines et pour tout l’été, c’est Corvintéto qui récupère à nouveau le « filon » de cette soirée qui fait en partie la réputation de la vie nocturne à Budapest. Depuis de nombreuses années, il y a ceux qui ont connu le premier, le second, le troisième et le quatrième West Balkan, club avec qui la « légende » du Rewind de Palotai est née, a perduré et a rythmé les semaines des jeunes Budapesti.Le nouveau West Balkan, situé sur Nyugati tér dans l’immeuble vitré Skala Métro, s’est vu imposer une nouvelle fermeture administrative. WB reprend les travaux Cet espace immense (une capacité de 1500 personnes uniquement pour la grande salle) avec sa vaste terrasse qui surplombe la gare et la minable discothèque Retropolis, n’avait pas atteint les normes suffisantes dans sa rénovation, et a dû fermer ses portes seulement deux mois après l’ouverture pour continuer les travaux. Mais qui dit fermeture dit aussi manque à gagner, et difficultés pour financer la suite des opérations. Un prêt accordé par la banque est venu redonner bon espoir à West Balkan de reprendre les affaires à partir de septembre prochain et de nouveau garantir une grande qualité de son à petit prix au public hongrois. Le tiroir-caisse de Corvin retrouve le sourire A l’inverse de West Balkan, presque trop grand pour les soirées « valeurs sûres » comme Rewind, Corvintéto et son couloir étroit offre un cadre assez adapté : un son plus « crade » certes, mais l’illusion d’un grand ramdam improvisé favorise la promiscuité tant recherchée par les clubbers, fuie par les asthmatiques et autres non-fumeurs radicaux. Ceux qui, à juste titre, pourraient trouver cette promiscuité étouffante, pourront toujours prendre un grand bol d’air frais et une bière salvatrice sur le fameux toit aménagé de Corvin le détail qui fait également la bonne réputation du lieu. A noter : l’entrée aux sessions estivales de Rewind est gratuite. Les spéciales, comme celle de ce soir, demeurent toutefois payantes (500 forints). Pas de quoi effrayer les habitués des soirées nocturnes et encore moins les touristes à l‘affût de ces nuits « hot » mais peu onéreuses, avec une musique de qualité pour ne rien gâcher. Les connaisseurs viendront quoi qu’il en soit saluer la « légende vivante » locale des platines et des CDjs pour son anniversaire.

Mediawave, en toute discrétion

Mediawave, en toute discrétion

30 avril 2010 à 23 h 25 min 0 commentaire

Une fois n’est pas coutume. La 20ème édition du festival international  Mediawave a lieu à Szombathely, petite ville à 20 kilomètres de la frontière autrichienne. Il commence dès ce soir, et s’achèvera le 8 mai prochain. Mediawave, dont les 19 premières éditions étaient programmées à Györ, est un événement de cinéma et de musique principalement, qui réunit notamment des dizaines de réalisateurs du monde entier, amateurs ou professionnels, en compétition pour différents prix (longs et courts métrages, films d’animations, documentaires…). Une large place est également faite, pendant toute la durée de l’événement, aux concerts, aux expositions de photos, d’arts ainsi qu’aux représentations théâtrales. Mediawave n’a rien d’un festival « tape-à-l’oeil », et sa délocalisation en est une des manifestations cette année. Dans la compétition cinématographique ou bien sur la scène musicale proposées, les têtes d’affiches et les « pops stars » sont aux abonnés absents. Mais telle est la philosophie du festival : servir de tremplin à de jeunes talents et promouvoir l’activité artistique de « pépites » ignorées par le « show-business ». La spécificité géographique du festival (non loin de Gyor), à la frontière « traditionnelle » entre le monde occidental et oriental, lui confère également la possibilité de revendiquer une fonction « créatrice de liens » entre des artistes venant de l’Est et de l’Ouest de l’Europe. Dans cet esprit « découverte de nouveaux talents », Mediawave propose  également des activités  formatrices pour les artistes le souhaitant. Le projet « Passport control 18 » ne sert pas à détecter les inspirations de réalisateurs désireux de se « faire un nom » dans le cinéma porno, bien que l’intitulé puisse le laisser croire. Il s’agit simplement de vastes ateliers d’art offrant la possibilité de faire coopérer des jeunes artistes de 16 à 30 ans avec des professionnels dans les activités musicales, cinématographiques, photographiques et théâtrales. Il serait fastidieux d’énumérer en détails le programme de Mediawave. Pour peu qu’ils parlent anglais, les intéressés le trouveront énoncer sur le site du festival. Pour célébrer les 20 ans de Mediawave, il leur sera également possible de sélectionner, via le même site, le meilleur film des 20 dernières éditions Mediawave, dans le cadre d’une compétition inédite. Les férus de cinémas alternatifs y trouveront vraisemblablement leur compte. Quand aux « cinéphiles » amateurs de paillettes, de limousine et de tapis rouge, ils devront s’armer de patience et attendre l’ouverture d’un autre festival basé sur la côte d’Azur, dans le courant du mois de mai. Site web de Mediawave

Kispál és a borz, un concert d’adieu à Sziget

Kispál és a borz, un concert d’adieu à Sziget

2 avril 2010 à 16 h 39 min 2 commentaires

L’ »alternative pop-rock  » hongroise est en deuil. Les membres de Kispál és a borz mettent un terme à ce groupe devenu culte en Hongrie… A leur calendrier, il ne reste qu’un dernier concert d’adieu, à Sziget cet été. Après 23 ans, de succès sur les scènes de toute la Hongrie, Kispál és a borz meurt par manque de création, selon András Lovasi (premier plan), seul compositeur, chanteur, bassiste et co-leader (avec Kis Pál). Lovasi a un plan B. Ayant reçu la distinction Kossuth il ya tout juste deux semaines, la star est également à la tête d’un autre grand groupe de rock hongrois, Kiscsillag. Il y a des mois qu’il avait donné un ultimatum à ses camarades :  si aucun album n’était produit d’ici fin mars 2010, il mettrait un terme à sa collaboration. C’est désormais chose faite. Depuis plus d’un an, seules 3 chansons ont été écrites… Pas assez, donc, pour en faire un nouvel album, ni pour croire à un avenir artistique. Toujours avec de nombreux invités sur scène, Kispal és a borz était principalement une bande de musiciens qui évoluaient en live. Son dernier album studio, Én, szeretlek, téged, date d’il y a six ans. Depuis leur premier concert au Pécsi Szenes Klub (un bar d’étudiants de Pécs), le 10 décembre 1987, ils ont produit 10 albums, 2 albums live, 1 best of et 2 DVD. Une ascension fulgurante parmi les leurs, donc, qui en a fait un groupe incontournable à l’intérieur des frontières hongroises, et surtout une machine à concerts. Sans rien produire pendant des années, ils ont toujours donné une quarantaine de concerts par an. Articles liés: Sziget 2010 « peut mieux faire » Depeche Mode et la Hongrie, c’est pour la vie

Sound – Volt, ou comment faire du neuf avec du vieux

Sound – Volt, ou comment faire du neuf avec du vieux

26 mars 2010 à 12 h 52 min 0 commentaire

Il convient d’admettre que nous avons eu la critique un peu facile début mars en ce qui concerne les programmations de Balaton Sound et de Volt festival. Peut-être est-ce aussi une façon particulière qu’a la compagnie Sziget d’évaluer ses têtes d’affiches, mais ce qui compte finalement, c’est le plaisir d’être agréablement surpris. A Zamardi et à Sopron, le gros du programme semble presque complet, et si l’ébauche était surprenante quant à son côté « ringard » il ya quelques semaines, le spectacle prend une tournure très « sexy » désormais. Les 4 jours les plus chauds du mois de juillet Par rapport à ce qu’il annonçait en tête, le deuxième rideau du Balaton Sound n’a finalement rien à envier au premier. Jugez plutôt avec cette énumération non exhaustive du programme. Le festival prévoit de commencer tout en douceur et nostalgie, pour finir en trombe, et reste finalement très en phase avec son esprit original. Jeudi 8 juillet, nul doute que le son rétro mais entraînant des Pet Shop Boys et des Klaxons conviendra parfaitement au décor et au public du Balaton pour son entrée en matière. La montée en puissance se fera vite sentir le lendemain avec Tricky et les Chemical Brothers, quoi qu’on en dise. Le plat de résistance électro françophone du festival débutera le samedi. David Guetta, pour qui Zamardi est devenu une destination incontournable chaque année, assurera la permanence, mais il ne faudra surtout pas rater la prestation du Champenois Yuksek.Pendulum, Carl Craig et l’excellent Dj – acteur berlinois du film Berlin Calling, Paul Kalkbrenner, seront aussi l’attraction de ce 10 juillet.  Dimanche 11 juillet, Jamiroquaï fera son « show », mais l’attention se portera plutôt sur les belges de 2 many Dj’s, qui reviennent donc en Hongrie, pour le plus grand plaisir de ceux qui ont assisté à leur performance à MTV sur Szabadsag tér en novembre dernier. Si le Balaton Sound continue dans cette voie, on finira un jour par entendre Daft Punk et Justice depuis Tihany! Volt se refait une jeunesse du 30 juin au 3 juillet Il y avait de quoi être « outré » en voyant Billy Idol en tête d’affiche d’un festival comme Volt, l’anglais ayant produit son dernier tube lorsque les chars russes étaient encore présents sur le sol hongrois. On peut maintenant être un peu rassurés, en voyant les compléments apportés au programme. The Prodigy continue, encore cette année, son jeu des chaises musicales entre les évènements Sziget en passant par Sopron, tout comme Kruger and Dorfmeister qui furent présents à Zamardi il y a deux ans. L’Autrichien Parov Stelar, lui aussi très habitué des scènes hongroises, viendra en voisin. Dj Yoda et la légende de la Drum & Bass, Ed Rush, seront enfin là pour enflammer les plus aficionados des spectateurs de Volt. Infos complémentaires : Balaton Sound Volt festival Articles liés : Sziget, « peut mieux faire » Stargarden, nouveau venu Sziget sous le signe de la nostalgie Volt festival – Balaton Sound: une ébauche de programmes qui déçoit Sziget vaut encore le voyage Un nouveau né croate pour Sziget Sziget J-1: la peur du fiasco commercial Sziget, on t’aime quand même les festivals ne seront pas pris en grippe Ozora, la Mecque des rendez-vous goa L’irrésistible ascension de « Sound » Dumdum loves you Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

Interview avec Xinobi

Interview avec Xinobi

24 mars 2010 à 17 h 20 min 0 commentaire

Xinobi sera à Budapest ce samedi pour une soirée qui promet d’être éclectique et placée sous le signe de Kunk. Pour ceux qui ne connaissent pas, Kunk a, au fil des ans dans la capitale hongroise, réussi a établir des soirées originales et de qualité, souvent copiées, rarement égalées. Leurs invités, toujours de très bonne qualité, sont souvent des producteurs de musique électronique en phase de reconnaissance, mais déjà bien connus des initiés. Loin des grandes scènes et façon plus intime la soirée se déroulera au Mappa (ex-trafo). Xinobi est au devant de la scène electro portugaise. Une scène qui va bien au-delà des frontières de son pays d’origine. Ses deux représentants les plus connus et appréciés sont Xinobi, et Moulinex (avec qui Xinobi a créé un label: Discotexas – voir interview). Son style ? De l’electro qui pioche dans la fameuse « french house » des années 90, et dans la disco, le tout avec un son actuel et original. Xinobi est également connu pour avoir été remixé par Anoraak (déjà invité deux fois à Budapest par Kunk), qui a repris le morceau le plus fameux de Xinobi « Day Off », et a transformé son son radicalement « disco house » en une ode nostalgique des années 80. Cette nostalgie d’une époque que les artistes n’ont pas vraiment connus, n’est néanmoins pas reprochable, puisque les artistes se servent de ce qui a été fait auparavant et de ce qu’ils aiment pour créer quelque chose de nouveau et de frais. Xinobi sera accompagné pour cette soirée de Kunk bien sûr (Brandon et Cigi), de Gasman et Andris de Gumipop et de TMX (Kollektiva). Interview de Xinobi réalisée grâce à la précieuse collaboration de Kunk avec Hulala. Quels étaient tes groupes favoris lorsque tu étais au lycée ? Xinobi: Au cours de mes années passées au lycée, je suis passé du rock style Pink Floyd, au heavy metal et au punk. Disons que j’étais à fond dans Pink Floyd, puis Metallica, Sepultura, Kreator, etc. et ensuite Black Flag, Adolescents, Bad Religion, et 7 Seconds. Faire de la musique a toujours été « dans ton sang » ou est-ce quelque chose qui a commencé plus tard dans ta vie ? Xinobi: Je me souviens toujours de moi-même comme étant créatif musicalement. Je me souviens avoir enregistré des sortes d’émissions de radio que personne à part moi n’écoutait (une façon créative d’écouter de la musique et d’en parler, seul). Plus tard j’ai essayé de coller des paroles sur des chansons instrumentales de The Shadow, puis finalement j’ai appris à jouer de la guitare. Qu’est-ce que tu apportes de plus dans tes dj/live sets qui les différencient de tes morceaux enregistrés ? Xinobi: Je pense que pour remplir un set de 2, 3 ou 4h, il vaut mieux ne pas se contenter d’un style de musique particulier. J’aime beaucoup passer des morceaux qui ont un tout autre style que le mien, au milieu desquels je joue mon « son ». J’aime bien faire quelque chose que je peux facilement associer à la musique que je produis, qui peut être totalement progressif ou introspectif, qui peut aller du mauvais goût à un son plus rock n roll. Cela dépend de l’humeur de tout le monde. Je ne joue pas de musique que je n’aime pas. Depuis combien de temps fais-tu équipe avec Moulinex ? Comment est né votre label Discotexas, et comment caractériserais-tu son son ? Xinobi: Moulinex et moi sommes acolytes depuis 3 ou 4 ans maintenant. Nous étions à l’origine du gang Discotexas, mais Discotexas a plus d’artistes maintenant. C’est maintenant un collectif comprenant Moulinex, Cpt. Luvlace, Rockets, Bandido$, FLiP, Double Damage, Gun N Rose et moi. Il y a également le label sur lequel nous voulons faire paraitre non seulement la musique produite par les membres du collectif, mais également celle des gens et amis que nous aimons et admirons. Des artistes tels que Justin Faust (nous allons sortir son EP « Holdin’ On »), Douze, Symbolone, et quelques autres, auront bientôt des EPs chez Discotexas, et cela nous rend fier puisque nous sommes un label de petite taille créé récemment (ndlr: 2007). Je nous décrirais comme très ouverts d’esprit esthétiquement. Bien que les deux premiers EP puissent être facilement comparés au style de la house française de la fin des années 90 et du début des années 2000, les prochains seront différents. Attendez vous à un excellent EP très mélodique d’un alter-ego de Moulinex, Douze, un EP assez progressif de Xinobi, et un EP assez funky de Rockets. Il est difficile de dire que Discotexas aura un son spécifique. Plutôt que d’être reconnus par un « son Discotexas », nous préfèrerions qu’il y ait un « goût Discotexas », ou quelque chose comme ça. Je sais que cela peut paraitre prétentieux, mais ça ne l’est pas. Ahah. Nous voulons seulement sortir la musique que nous aimons, et cela nous parait pertinent. Nous avons vus d’excellentes vidéos enregistrées au Club Lux au Portugal. Comment est la scène electro portugaise ces temps-ci ? Quels sont les artistes portugais dont nous allons probablement bientôt entendre parler ? Xinobi: Oui, nos soirées « Discotexas Titan Thursdays » au Lux ont toujours été incroyables. Beaucoup de choses se passent ces temps-ci dans la scène electro / dance au Portugal. Je conseillerais, outre Discotexas: Social Disco Club, Tiago, Rui Maia, et Slight Delay… Et des groupes plus lourds, tels que : DaT Shit, Dj Manaia, et Zombies for Money, valent le coup d’être écoutés. As-tu déjà été à Budapest avant ? Si oui, as-tu des histoires à raconter ? Si non, quelles sont les idées que tu te fais à propos de la Hongrie, des hongrois et du reste? Xinobi: Je n’ai jamais été à Budapest ou en Hongrie. C’est un mystère complet pour moi. J’ai hâte d’arriver là bas! Vraiment. Kunk présente Xinobi + invités: Brandon et Cigi (Kunk), Gasman et Andris (Gumipop), TMX (Kollektiva) au Mappa. Samedi 27 mars à partir de 22h. Tarif 1000 HUF, 500 HUF avant 23h. http://www.myspace.com/xinobi http://www.mykunk.com

Mars, mois de la francophonie en Hongrie!

Mars, mois de la francophonie en Hongrie!

8 mars 2010 à 12 h 45 min 0 commentaire

Le festival de la Francophonie a commencé vendredi dernier à Gödölö, et s’étend jusqu’au 27 mars, dans les villes hongroises dotées d’une Alliance Française. L’Institut Français de Budapest est bien sûr au coeur du projet, qui fait la promotion exhaustive des arts à la sauce francophone. Musique, danse, théâtre, expos, littérature ou encore gastronomie, une belle manière d’opérer le passage de l’hiver au printemps, tout en accompagnant la première fête nationale hongroise de l’année. A Budapest, une première semaine sous le signe de la découverte et de l’expérimental Le programme est très dense et très varié, on y trouve quelque chose à voir tous les deux jours en moyenne. Voilà pourquoi il est difficile d’énumérer ici tous les spectacles et événements du festival. En bref, celui-ci commence en douceur avec une lecture, ce soir à 18h à l’Institut Français de Budapest, de l’écrivain algérien Mohamed Kacimi. Sous sa plume, le lecteur francophone développe un regard plus intelligent et plus complexe sur le monde arabo-musulman. Mardi, toute la journée sera consacrée à la presse francophone en Hongrie (6ème édition), à partir de 10h au lycée Kölcsey Ferenc de Budapest. Après presqu’un an d’existence, la rédaction de Hu-lala est ravie d’y participer en tant que partenaire! Mercredi à 18h, c’est un véritable défi littéraire et linguistique qui attend les visiteurs à la librairie Latitudes : pour le 90ème anniversaire de la naissance de Boris Vian, son traducteur hongrois sera présent pour parler de la difficulté de retranscrire les jeux de mots, les figures de style très personnelles et l’imagination débordante du romancier – poète – mélomane français. Vendredi après-midi, l’Institut organise son fameux concours de chanson francophone interprétée par de jeunes talents hongrois « castés » dans tout le pays. Samedi matin, toujours à l’Institut, l’occasion sera donnée de vérifier le bien fondé des résultats de l’enquête Eurostat que nous rapportions en octobre dernier, sur la pratique des langues étrangères au sein de l’Union Européenne. En effet, cette enquête prétend que les Hongrois sont les mauvais élèves de l’Union en matière de langues. A partir de 10h samedi, une conférence portera donc sur la situation de l’enseignement des langues vivantes en Hongrie. Samedi soir, pour finir la semaine en beauté, la chanteuse Belge Stéphanie Blanchoud donnera un concert à l’Institut. Ses textes, à la fois légers et mélancoliques, seront accompagnés par un trio de musiciens folk – pop – acoustique. Tout le programme est disponible sur le site du festival, un site très bien réalisé soit dit en passant : www.francophonie.hu . Article lié: Joke, un peu « private » L’Académie Liszt Ferenc à la française Expo de François Joly à l’Institut

Ambiance piano bar à l’Institut français

Ambiance piano bar à l’Institut français

12 février 2010 à 8 h 42 min 0 commentaire

Au café Dumas, dans les locaux de l’Institut ce soir à partir de 19h, le restaurant « Le jardin de Paris » organise une dégustation de vins et de cocktails, accompagnée de Nicolas Bürki au piano, auteur, compositeur et interprète du groupe français basé à Budapest, Nicoïcmus. Ce type d’événement avait déja eu lieu au mois de décembre dernier et sera amené à se reproduire si le succès est au rendez-vous. Au moment où il convient de fêter la St Vincent dans le monde vigneron, cette dégustation tombe à point nommé. Pour un droit d’entrée à 1500 HUF, les francophones et francophiles mélomanes de Buda pourront goûter, avec modération, à deux vins hongrois, en provenance des régions de Tokaj et de Szekszard. L’honneur hexagonal sera sauf grâce à un Côtes du Rhône. Déz O’ Connel, un barman professionnel anglais, présentera ses cocktails aux convives en fin de soirée. Café Dumas,  1011 Budapest, Fő utca 17 Institut Français Article lié: L’Académie Liszt Ferenc à la française

L’Académie Liszt Ferenc à la française

L’Académie Liszt Ferenc à la française

6 février 2010 à 15 h 46 min 0 commentaire

L’immeuble, style Art Nouveau, de l’Académie de musique Liszt Ferenc étant fermé pour rénovation, la série de concerts Alma Mater s’est déplacée à l’Institut français depuis ce vendredi, et y « performera » jusqu’à nouvel ordre. Jérôme Bloch, directeur de l’Institut français a déclaré lors d’une conférence de presse lundi dernier que cette coopération est le résultat d’une amitié durable entre l’Institut et l’Académie. András Batta, directeur de l’Académie de Musique Ferenc Liszt a, lui, souligné qu’il était  exceptionnel qu’un Institut culturel étranger puisse soutenir la vie musicale hongroise avec tant de générosité. Il a ajouté que ce transfert était plus qu’une solution intermédiaire, car l’Académie devrait prendre ses quartiers à l’Institut français pour un bon moment. La coopération entre les deux institutions va aussi bien au-delà de la simple organisation. Les œuvres de compositeurs français, de Debussy au contemporain Pierre Boulez, seront au programme. Un concert de piano, le 23 avril, sera notamment consacré à Chopin pour marquer le bicentenaire de sa naissance. Les œuvres de professeurs renommés de l’Académie hongroise, comme Zoltán Kodály, Leo Weiner et Ernö Dohnányi seront également jouées dans les prochains mois à l’Institut. Le 21 mai par exemple, un concert contemporain sur les œuvres de Peter Tornyai, Ádám Cser et Toshio Hosokawa y est prévu. Les interprètes de l’Académie sont pour beaucoup de jeunes solistes talentueux, en début de carrière. Il y a fort à parier que le public qui les ignorait jusque-là soit bluffé par leurs prestations. Les concerts auront lieu un vendredi sur deux de février à avril, puis tous les vendredis en mai et juin. Une page d’accueil spéciale pour la série de concerts Alma Mater devrait être disponible prochainement, ralliée à la fois au site de l’Académie de musique et à celui de l’Institut français. Prochaine date: le 19 février, 19h30. Institut Français : District I, Fő utca 17 www.franciaintezet.hu Billets: 1.000 HUF (500 HUF en tarif réduit)

The Best Of Szilveszter 2009

The Best Of Szilveszter 2009

31 décembre 2009 à 8 h 43 min 0 commentaire

Quelle compilation! Pour le dernier réveillon de la décennie, celui qui attend les fêtards de Budapest ce soir regorge à la fois de nostalgie et de surprises. West Balkan renaît de ses cendres à Nyugati Le « phoenix » West Balkan choisi le jour de l’an 2010 pour sa énième soirée d’inauguration. Toute la jeunesse de Budapest se souvient avec regrets du dernier abri du club mythique de ces dix dernières années, un immeuble partiellement désafecté du 8ème arrondissement, génialement réhabilité en club aux allures de maison hantée. Le nouveau propriétaire propose 2 dancefloors, avec pour ce soir, sur l’un d’entre eux une partie de la crème de la scène hongroise actuelle : à partir de 21h se succéderont Kiscsillag, Pannonia All Stars Ska Orchestra et Irie Maffia. 2 ans après avoir disparu, West Balkan ne pouvait que clore la décennie et commencer sa nouvelle vie avec un bon Rewind sur l’autre scène. Une des soirées les plus emblématiques de la capitale, à l’enseigne qui a vu ses plus belles sessions. Pas de Rewind sans Palotai évidemment, qui, en un coup de taxi, viendra honorer ses « sujets » de sa présence à partir de 1h. Après 3h, la nuit se terminera sous le Break Beat de Dj Vida. La Saint Sylvestre 2009 à West Balkan s’annonce donc comme un mélange d’ancien et de nouveau. D’un côté, le club et le son sont bien connus, de l’autre, comme très souvent dans le business de la nuit hongroise, les lieux, les murs, changent en fonction du marché de l’immobilier. (West Balkan en a fait les frais à plusieurs reprises, le Cha Cha Cha indoor aussi, ainsi que le défunt Kultiplex bien sûr, parmi d’autres). C’est à Nyugati tér, au numéro 1, face à la gare et au dessus du supermarché Kaiser (Skala Metro), dans un immeuble à la façade vitrée construit dans les années 90, que West Balkan prend ses nouveaux quartiers. Bon plan pour les nostalgiques curieux qui veulent lui souhaiter longue vie!  (6000HUF) Le marathon de Tilos à Dürer Kert La radio aux débuts pirates, Tilos, célèbre bien plus que la fin d’une décennie. Symbole du pan culturel du changement de régime en Hongrie, la station occupera le grand complexe de salles de concert Dürer Kert pour son réveillon. Les invités seront gâtés tant-il y en aura pour tous les goûts, à toutes les heures. Pêle-mêle, à la suite des stars locales de Quimby (20h), une pléiade d’artistes offriront hip-hop reggae, soul-funk mash-up, drum’n bass, house, minimal techno et dub. Palotai, encore lui, le plus sportif des Djs hongrois fera bel et bien un marathon cette nuit, en venant, à partir de 3h du mat’ enflammer la piste principale. (4400HUF) Les bons plans pour les plus modestes Les possibilités pour passer un bon réveillon électro pas trop cher à Budapest ne manquent pas. En premier lieu, impossible de ne pas mentionner la soirée « Kollektiva New Year’s Rave » à Merlin. Au programme: les djs Kollektiva, parmi les meilleurs en Hongrie en matière de l’électro chère aux français, qui seront accompagnés de Kunk, pour une soirée qui aura ce charme glamour et retro des jeunes filles fascinées par les années 80 qu’elles n’ont pourtant pas connues. Ce ne sera pas simplement l’attitude et le style vestimentaire, mais toute la soirée, la musique et le lieu qui prendront ces aspects glamour et retro. (2500HUF). Cette nuit sur le Danube sera aussi, sans aucun doute, une valeur sûre pour les petits budgets. Ceux qui regrettent de n’avoir été à la Citadelle ce matin très tôt peuvent se ruer à l’A38 où Bergi de Monkey 6 remet ca, avec Ludmilla et Dj Palotai en introduction. Et oui, « l’ancien » sera déja de la fête dès 23h (2500HUF). A Kuplung sur Kiraly utca, on garde la tête haute malgré les poches vides avec une soirée Break Beat Massive classique pour seulement 1000HUF. Un mini festival à la manière de Normafa La soirée de Merlin n’a de « rave » que son nom. La véritable rave de cette Szilveszter aura lieu au centre culturel d’Almassy tér. Le lieu est exceptionnel et abrita de nombreuses fêtes il y a quelques années. Plus de 30 djs se repartiront sur 6 scènes, chacune destinée à un style de musique différent. De la drum’n bass sur la scène principale que 10 djs se partageront tout au long de cette longue soirée, avec entre autre, Jade. La seule scène goa de tout Budapest ce soir sera un grand clin d’oeil à une décennie d’O.Z.O.R.A pour les amateurs de trance. Il y aura également une scène breakbeat, ainsi qu’une scène reggae, dancehall et ska. La scène minimal-tech sera assurée, bien sûr, par l’équipe NVC qui officiait, elle aussi, à la Citadelle hier soir. La dernière scène baptisée « Techno Szauna » sera entièrement dévouée à la techno, avec entre autre, aux platines, des djs de Tilos. Un programme digne d’un petit festival. Organisé sans surprise par « Normafa open air », experts en matière d’organisation de mini-festivals. (2500HUF) Pour ne pas s’arrêter en si bon chemin… Enfin, pour les vrais acharnés ou pour les retardataires, Corvin tétö à Blaha Lujza tér propose un after matinal, orchestré par Naga et Beta, pour observer le premier lever de soleil de 2010 depuis son fameux toit. Ceux qui auront pu récupérer iront à la fois finir les fêtes en beauté et commencer un week-end de repos bien mérité dans les bains Géllert à LA Cinetrip Sparty de l’année, demain soir.

Une année de jazz conclue en beauté

Une année de jazz conclue en beauté

28 décembre 2009 à 15 h 46 min 0 commentaire

Quoi de mieux pour achever 2009 en douceur qu’un bon concert de free jazz, pimenté de hip hop et de funk? Rien, en tout cas à Budapest demain soir. A38, la péniche à la programmation la plus éclectique du Danube accueille pour la énième fois la star franco-suisse de la trompette, Erik Truffaz. Blue Note Trip, la déclinaison du jazz des dancefloors à volonté Très habitué des lieux, l’héritier français du jazz électrique sera précédé du jazz tzigane d’Europe Centrale, le swing autrichien de Fatima Spar and the Freedom Fries. Dans la continuité du transfert du jazz du passé à celui de l’avenir opéré par Truffaz, le hollandais Dj Maestro orchestrera la rencontre au sommet entre le jazz et la danse. A partir de 21h, A38, quai du pont Pétofi côté Buda tickets: 3000HUF à l’avance 3500HUF à l’entrée Infos supplémentaires

Les 10 ans d'une soirée culte à A38

Les 10 ans d'une soirée culte à A38

19 décembre 2009 à 10 h 42 min 0 commentaire

Ce soir, la soirée drum’n bass – hip hop – electro la plus célèbre de Budapest monte à bord de la péniche mélomane du Danube et célèbre son dixième anniversaire. Les Djs de Rewind, avec le pionnier Palotai en tête, fêtent une décennie de vagabondage dans les meilleurs clubs de la capitale. Habituellement programmée le mercredi, la soirée Rewind est le pic, le référentiel temporel de la vie nocturne à Budapest dans le courant de la semaine. Anciennement abrités par le regretté West Balkan du 8ème arrondissement, Palotai et sa clique se produisent encore tous les mercredis à Corvin Této, au dernier étage d’un des plus hauts immeubles de Blaha Lujza tér. Ce samedi, changement de décor + invités spéciaux = prix double (1200HUF) à A38. On attend toutefois un bel hommage des « anciens », toute une génération d’aficionados de cette soirée qui a endiablé, fût un temps, leurs folles nuits d’étudiants. Comme son nom l’indique, Rewind est réputé pour la régularité de sa programmation. Mais en dix ans, grâce à son flegme naturel, le Dj au débardeur – serviette éponge et sweat-shirt à capuche a su adapter son set aux évolutions de l’electro et de son public. Tout, dans Rewind, est fait pour durer. Infos supplémentaires

Un bol d’Air frais?

Un bol d’Air frais?

11 décembre 2009 à 19 h 04 min 0 commentaire

Le célèbre duo français Air, assimilé au mouvement musical de la «French Touch», se produira dimanche soir à Petofi Csarnok. En 10 ans de carrière, le groupe a acquis une notoriété internationale, notamment en signant plusieurs bandes originales de films. En tournée depuis le mois dernier, à l’occasion de la sortie de leur 5ème album intitulé Love 2, les deux français feront « courant d’air » à Budapest. Air, c’est deux potes, Jean-Benoit Dunkel et Nicolas Godin, lesquels se sont rencontrés sur les bancs du Lycée Jules Ferry de Versailles dans les années 90. Ces «banlieusards bourgeois», tous deux issus de bonne famille se sont inventés, dès leur tout premier album Moon Safari sorti en 1998, un univers musical «bien à eux» où l’éléctro se mélange avec le son mélodieux d’instruments traditionnels, où, dans une douceur envoutante, les voix des artistes se confondent avec les samplers. Tombée amoureuse de la musique des «frenchies», la réalisatrice Sofia Coppola leur donna une notoriété internationale. Le duo composa des morceaux pour les 3 films à grands succès de la new-yorkaise : Virgin suicides, Lost in Translation et Marie Antoinette. Depuis, Air fait salle comble à chaque concert et les 4 albums qui suivirent Moon safari, quoique tous différents les uns des autres, furent tous de grandes factures. Une notoriété plus internationale que nationale Paradoxalement, Air n’a pas tout a fait conquis le cœur des Français. Beaucoup plus connu à l’étranger que dans l’héxagone, les musiciens de Versailles ont toutefois eu droit, faute d’une reconnaissance populaire, à une reconnaissance ministérielle. En 2005, le Ministre de la culture Renaud Donedieu de Vabres leur a remis l’insigne de Chevalier des Arts et des Lettres. Une décoration à laquelle des représentants pourtant plus « branchés » de la «French Touch» dans le monde, tels que Daft Punk, n’ont pas (encore) eu droit. A l’instar de l’Académie française, ceux qui obtiennent ce type de distinction ne sont pas forcément les meilleurs. Timides et réservés dans la vie, Dunkel et Godin font clairement transparaître ces traits de personnalités dans leurs albums, mais  savent s’éclater sur scène et offrir de grandes prestations «live». Les vrais fans le savent bien : Air, ce n’est pas juste une musique pour tripper seul dans sa chambre. Leur concert tombe à point nommé : le style Air ira comme un gant à un dimanche soir d’hiver. Prix du ticket : 9000 Forints.

Diapo: Tiersen était-il au fond du « trou » ?

3 décembre 2009 à 16 h 43 min 0 commentaire

Selon les impressions recueillies à la fin de son concert, Yann Tiersen et son « band » ont proposé une performance décevante au public budapestois, pourtant venu en nombre samedi dernier à Gödör Klub. Malgré son intention de jouer des titres plus « rock » que le style un peu mielleux d’ »Amélie » qui lui colle à la peau, Yann Tiersen a donné l’image d’un artiste peu énergique, voire ennuyé. L’organisation avait oublié de prévoir des chaises pour s’asseoir. Mais la mise en scène esthétique, contrastant le goût douteux de l’artiste, portant un t-shirt des Brigades Rouges à l’occasion de son passage « à l’est », ont tout de même permis de réaliser quelques bons clichés, à voir ci-dessous : photos : Mucsanyi Aron

Yann Tiersen à Gödör Klub

Yann Tiersen à Gödör Klub

23 novembre 2009 à 12 h 54 min 0 commentaire

Le musicien français Yann Tiersen débarque ce samedi à Gödör Klub, le « trou » culturel du centre de Budapest. Le breton à la «gueule d’ange» et aux «cheveux dans le vent», connu malgré lui via les succès planétaires de deux films, «Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain» et «Good Bye Lenin !»,  revient en Hongrie, après une première prestation remarquée à Sziget Fesztival en 2005. N’en déplaise aux fans absolus des mélodies romantiques de la BO d’ «Amélie», Yann Tiersen accompagné du groupe Orka, devrait mettre, cette fois-ci, «le feu» à Budapest avec une musique résolument plus rock. En 2006, à Sziget,  les fans du breton se dandinaient sur une musique douce et lancinante, rêvant langoureusement d’une ballade entre amoureux sur la butte Montmartre. Samedi soir, la «Tiersen atmosphère» sera bien là, mais pour donner la fièvre. Qu’elle soit rock ou classique, calme ou plus enervée, la musique de Yann Tiersen, multi-instrumentaliste de talent, sait envoûter le public avec des mélodies incomparables aux influences diverses. Le groupe hongrois Triton assure la première partie à partir de 20h, Yann Tiersen fera son apparition à partir de 21h30. Le prix de la place est de 4900 forints si vous avez réservé votre ticket à l’avance, et de 5900 forints à l’entrée de Gödör Klub. Cela ne devrait guère décourager les admirateurs, et surtout les admiratrices, de l’auteur-compositeur interprète français.

Marcus Miller, Bass szupersztár

Marcus Miller, Bass szupersztár

23 novembre 2009 à 9 h 45 min 1 commentaire

La tournée mondiale « Tutu revisited » de l’immense bassiste de jazz-fusion, Marcus Miller, fera étape demain soir à Budapest, à Petöfi Csarnok « Pecsa ». Rien que dans les années 1980, le nom de Marcus Miller apparaît sur pas moins de 500 pochettes d’album. Les rappeurs d’aujourd’hui, de Eminem à Jay-Z en passant par 50 cent le revendiquent tous comme une référence. Il a joué, entre autre, avec Aretha Franklin, Prince et Eric Clapton. Mais c’est sa rencontre dans les années 1990 avec la légende du jazz, Miles Davis, qui lui assurera définitivement la gloire avec « Star people », « We want Miles » et… « Tutu », l’objet de sa visite à Budapest. Sorti en 1986, « Tutu » est un ovni du genre qui a révolutionné la fusion jazz-funk. Entièrement composé et co-produit par Marcus Miller, il reste gravé comme l’album majeur de la période funk de Miles Davis. C’est cet album que revisitera Miller demain soir. Renseignements : Petöfi Csarnok, 19h Address: Budapest XIV. Zichy Mihály út 14. Proche de la station « Széchenyi fürdö ». http://www.pecsa.hu/ Tél. billetterie : 363-3730/114

Du gratin sur le sapin de Tamas Cseh

Du gratin sur le sapin de Tamas Cseh

30 août 2009 à 10 h 57 min 0 commentaire

Les funérailles du chanteur hongrois Tamas Cseh ont eu lieu jeudi dernier au cimetière Farkasrét, petit « Père Lachaise hongrois », situé sur les hauteurs de Buda. Décédé le 7 août dernier, l’idole a eu droit à un dernier hommage, rendu par plusieurs milliers de fans. Beaucoup de célébrités intellectuelles locales – chanteurs, écrivains, acteurs, réalisateurs – ont également accompagné « le touche à tout » hongrois, l’un des plus fameux représentant de la culture magyare. Son ami, le parolier Géza Bereményi délivra un discours poignant lors de la cérémonie catholique. Dans une terminologie proche de celle du chanteur-poète Georges Brassens, on pourrait dire que Cseh a eu des « funérailles gigantesques, pas nationales, non, mais presque ». En effet, au milieu des fans et des badauds en tout genre, se trouvait également le gratin du monde politique hongrois. Chaque parti y est allé de son représentant. A cette occasion, les socialistes ont délégué le maire du 11ème arrondissement de Budapest, Gyula Molnár. Au milieu du cortège funéraire, était aussi présent le démocrate Bálint Magyar. Quant au Fidesz, il fut représenté par son propre président, Viktor Orbán, l’ancien Premier Ministre que tout le monde annonce, d’ores et déjà, comme le grand vainqueur des prochaines élections législatives au printemps 2010. Ce dernier s’approprie d’ailleurs sans vergogne la sensibilité politique du chanteur, qui était d’ailleurs connu pour ses positions libérales sous le régime communiste. Depuis, bein qu’étiqueté en tant que modéré de droite, Cseh ne montrait jamais vraiment sa couleur politique, sauf pour râler contre les gouvernements, quels qu’ils soient. Peut-être était-il tout simplement anarchiste et s’abstenait-il de se rendre aux bureaux de vote. Difficile de le savoir. En tous cas pour Orban, rien de tel que l’enterrement d’une icône nationale pour amorcer le début d’une campagne électorale.

Un nouveau-né croate pour Sziget

Un nouveau-né croate pour Sziget

18 août 2009 à 21 h 27 min 0 commentaire

Le quotidien hongrois Nepszabadsag annonce aujourd’hui que la compagnie Sziget prévoit un autre petit-frère pour l’an prochain. La machine à divertir accouchera cette fois sur la côte adriatique. Split et Zadar sont pour le moment les deux localités visées par la direction de Sziget. Après Volt et Balaton Sound, en route vers le « Szigetovic ». 5000 visiteurs de plus que l’an passé, soit 390 000 personnes, ont foulé le sol de l’île au nord de Budapest la semaine dernière. Cependant, 2009 n’a pas eu l’aspect aussi bondé que les éditions passées. L’organisation sur place a été modifiée, favorisant l’espace pour circuler. Au sortir de la grande scène par exemple, on ne voyait plus les files d’attente interminables aux stands de restauration.  Approchant la capacité maximale du festival de plus en plus tous les ans, l’un des plus gros festivals d’Europe récolte son succès sans cesse grandissant surtout à l’étranger. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 70% des tickets-semaine étaient détenus par des étrangers cette année, quand 85% des tickets-journée furent achetés par des locaux. Selon le directeur Karoly Gerendai, la fameuse ristourne faite aux étudiants (50%) sur le prix du ticket-semaine n’a pas vraiment convaincu ces derniers à s’offrir massivement le sésame. Chez les français, plus de 10 000 festivaliers ont encore fait le voyage cet été. Pas étonnant lorsque l’on sait qu’une équipe française travaille à la promotion du festival dans l’hexagone. Un Balaton Sound croate Le principal organisateur tire aujourd’hui les conclusions de ces chiffres, et cela lui fait jouer le jeu des effets inverses de la crise actuelle. D’un point de vue business, seuls les gros événements ont attiré les masses cette année. Il n’y a donc aucune raison d’être frileux, Sziget c’est comme la télé ou le supermarché, il y aura toujours de plus en plus de monde qui se serrera la ceinture pour y aller. D’où l’idée d’un petit nouveau sur la côte croate, qui lui ne sera certainement pas au rabais. Le mot d’ordre, un look sexy et un service de plus en plus classe. Ce pari est le même que celui fait pour le Balaton Sound 3 ans plus tôt, festival au combien réussi qui a lieu au sud du lac du même nom, au mois de juillet. Le financement pour ce futur Sziget en bord de mer viendra des 150 millions HUF de recettes  du seul Sziget 2009 (555 000 €) et des bénéfices réalisés (150 millions HUF également) dans les activités parallèles de la compagnie du festival cette année. Articles liés : Sziget vaut encore le voyage Quelques difficultés en amont du Sziget 2009 L’irrésistible ascension du « Sound » Avis aux lecteurs: Si vous souhaitez partager vos impressions, souvenirs et autres commentaires utiles sur Volt, Balaton Sound, Exit, Ozora, Sziget, Guca…  ou n’importe quel autre fesztival ayant lieu en Hongrie ou dans les Balkans, n’hésitez pas à utiliser le forum d’hulala, prévu en partie à cet effet.

Ozora, la “Mecque” des rendez-vous Goa

Ozora, la “Mecque” des rendez-vous Goa

11 août 2009 à 13 h 58 min 3 commentaires

C’est aujourd’hui même qu’un des festivals les plus prisés au monde en matière de musique trance-psychédélique commence. Pour fêter ses 10 ans d’existence, 5 jours sont prévus pour que le coeur d’Ozora ne s’arrête pas de battre. Une bonne centaine de Djs venus particulièrement de Hongrie, de France, de Suède, du Royaume-Uni, d’Autriche et d’Allemagne se succéderont sans relâche pour que leur public tape des pieds jusqu’à l’épuisement. A l’origine, l’éclipse de soleil En 1999, l’événement qui a occasioné le premier rassemblement Goa à Ozora fûrent les quelques minutes d’éclipse solaire totale. Ce moment rare de rencontre avec le soleil, l’atmosphère paranormale qu’il suscite avait déjà attiré spontanément les amateurs de psy-trance de l’époque. Aujourd’hui, le festival est devenu un inmanquable pour les aficionados. La politique y est d’ailleurs très exclusive : le but n’est pas commercial mais bien de se retrouver entre connaisseurs. Seuls les billets pour toute la semaine sont en vente… à hauteur d’une centaine d’euros. Autant dire que ceux qui s’y rendent savent très bien pourquoi, et comment. Au beau milieu de nulle part… Quelque part au nord du lac Balaton et à l’ouest de Budapest, une population étrange aux sourires figés se rassemble pour bouger frénétiquement sur un boum-boum infernal qui ne s’arrête jamais, de jour comme de nuit. On reconnaît les amateurs d’Ozora à leurs accoutrements de “teufeurs” de l’espace, ou encore à leurs déguisements de diablotins ou autres champignons personnifiés. … les hallucinations ne manquent pas L’espace est aménagé entre trois collines sur lesquelles seuls les moutons cohabitent habituellement, mais cela n’empêche pas la créativité décorative débordante des organisateurs. A l’écart de la civilisation, les jongleurs de feu animent les nuits d’une foule en plein délire, et un foyer gigantesque accueille ceux qui sont déja morts d’épuisement. Une deuxième scène baptisée “chill out” est réservée aux individus en pleine descente de drogues en tous genres. Ici, les psychotropes hallucinogènes foisonnent, et on flirte clairement avec une espèce de psychiatrie musicale. Avis aux amateurs. Lien photos Articles liés : Sziget vaut encore le voyage Sziget, on t’aime quand même! L’irrésistible ascension du « Sound » Dumdum loves you Normafa, ca le fera

Sziget : le “jour 0” anti-racisme met les pieds dans le plat

Sziget : le “jour 0” anti-racisme met les pieds dans le plat

11 août 2009 à 12 h 48 min 0 commentaire

Hier, le festival est parti comme à son habitude, avec un “J-1” spécialement hongrois. Les rues de Budapest étaient, elles, à l’inverse, couvertes de touristes très francophones se préparant pour des journées plus “internationales” sur l’île d’Obuda. La journée d’aujourd’hui sera sous le signe des vertus musicales contre le racisme. Réponse subtile au Magyar Sziget, festival identitaire qui se tenait la semaine dernière, lui aussi sur les bords du Danube? Ou bien pied de nez fait à l’annonce du prochain rassemblement d’extrême droite, le 15 août, pour la commémoration de la mort controversée du bras droit d’Hitler, Rudolf Hess, érigé depuis en “martyr” nazi? Le choix de l’intitulé de cette autre journée spéciale peut être innocent, mais il est difficile de ne pas y voir la critique de la montée actuelle du nationalisme en Hongrie et en Europe en général. Un petit prix pour une grande cause Malgré le temps maussade du jour, on peut espérer que le public sera au rendez-vous, bien que nombre de Budapestois attendent la fin de semaine avant de rendre visite à “leur” festival emblématique. Assez loin des Prodigy, Fatboy Slim, Placebo et les autres têtes d’affiche du Sziget 2009, le programme de ce mardi reste cependant modeste. Encore beaucoup de groupes hongrois, dont le fameux Anima Sound System, mais aussi des artistes étrangers militant au sein du mouvement “Love music Hate racism”, tels que Drew McConnell, Lee Mavers et Jimmy Pursey, seront sur scène. Ce ne sont évidemment pas les pop-stars les plus attendues du Sziget cette année, mais ils sont là pour la bonne cause, et le prix du billet (5000 HUF) pour toute la journée répond à la même exigence de faire une“B.A”. Sur la scène musiques du monde, l’attention portera ce soir sur le collectif de jazz “Miles from India”, composé de musiciens ayant joué, autrefois, avec le légendaire Miles Davis. Il faut enfin saluer l’initiative prise conjointement par Sziget et l’ambassade britannique qui contribuera financièrement à l’opération. Articles liés : Le festival des blancs sème la terreur L’extrême droite fait son Sziget Sziget, on t’aime quand même Sziget J-1: la peur du fiasco commercial Avis aux lecteurs: Si vous souhaitez partager vos impressions, souvenirs et autres commentaires utiles sur Volt, Balaton Sound, Exit, Ozora, Sziget, Guca…  ou n’importe quel autre fesztival ayant lieu en Hongrie ou dans les Balkans, n’hésitez pas à utiliser le forum d’hulala, prévu en partie à cet effet.

Diaporama : Guca, la fête sans couacs

Diaporama : Guca, la fête sans couacs

9 août 2009 à 22 h 52 min 0 commentaire

La petite ville de Guca au coeur de la Serbie vient de fêter son 49ème festival de trompettes. Connu dans le monde entier pour sa spontanéité, cet événement culturel gratuit rend hommage depuis 1961 à la trompette traditionnelle de la région de Dragacevo, cuivre culte vieux de 200 ans. Les français amateurs de fanfares étaient particulièrement nombreux cette année. Tandis que les Hongrois, pas forcément friands des Balkans, se sont faits plutôt rares. Depuis jeudi, plusieurs centaines de milliers de visiteurs venus non seulement d’Europe, mais également d’Amérique, ont envahi la cité pour s’enivrer de rakije et danser autour de virtuoses serbes. Ceux-ci ont la particularité d’être autodidactes, et malgré leur talent, restent méconnus. Pour la petite histoire, lors d’une visite à Guca, Miles Davis admiratif aurait admis ne jamais avoir entendu jouer de la trompette comme cela! L’âme serbe à l’honneur Chaque film d’Emir Kusturica est comparable à un petit Guca à lui tout seul. En Serbie, les airs de trompette accompagnent tous les grands moments de la vie, rassemblent les communautés et réchauffent les âmes. La fête de Guca est la quintessence de tout cela, une rencontre au sommet pour célébrer la culture et l’hospitalité serbe. Souvent montrée du doigt par la communauté internationale, la Serbie peut-être bien plus accueillante que certains pays siégeant au Conseil de Sécurité de l’ONU. Guca est un parfait exemple pour le rappeler. Avec son succès grandissant tous les ans depuis bientôt un demi-siècle, et rappelons le, sa gratuité, ce festival est l’un des pères des rassemblements festifs en Europe et le garant de l’esprit « festival ». Riche en couleurs et en sourires, on peut lire sur le diaporama de l’édition précédente toute l’authenticité du bonheur qu’offre Guca. [slide] Pour les 50 ans de son festival l’an prochain, le village de Guca et ses quelques 2000 habitants auront peut-être du mal à accueillir tous les enthousiastes qui voudront s’y rendre. Cette année, malgré les nombreux masques « anti-grippe porcine », ils étaient près de 600 000 à s’être réunis pour exploser de joie. Photographies : David Fernandes

La Hongrie perd son "Bob Dylan"

La Hongrie perd son "Bob Dylan"

9 août 2009 à 10 h 17 min 1 commentaire

Le guitariste préféré des Hongrois, Tamás Cseh, est mort, il y a deux jours, à la suite d’une longue et douloureuse maladie. Le compositeur, chanteur, interprète né à Budapest en 1943 était un emblème de la vie intellectuelle hongroise. Tamás Cseh était un artiste à part entière, un « touche à tout ». Etudiant aux beaux arts et professeur de dessin dans sa jeunesse, il maniait, avec grâce, le crayon et le pinceau. Accompagné de son éternelle guitare acoustique, il savait envouter les foules avec sa voix et ses mélodies. En tant que réalisateur au cinéma, que metteur en scène au théâtre, il a su brillamment faire partager ses idées sur le monde et sur la vie, son amour de la culture indienne, sa passion pour la liberté… Il était surtout connu en tant que chanteur et parolier. Dès 1976, avec son premier album Lettre à ma sœur, il s’est imposé d’emblée comme un formidable commentateur de la réalité sociale de son pays. Il influença ainsi de nombreuses générations sous le régime socialiste. Aujourd’hui, il reste une référence pour la jeunesse magyare, une source d’inspiration pour les musiciens hongrois. A 66 ans, il quitte donc ce monde laissant derrière lui un pays qu’il adorait. L’information de son décès fut très peu relayée par les médias étrangers. Peu importe, la Hongrie l’aimait et ne l’oubliera jamais. Depuis deux jours, Tamás Cseh est pleuré comme il se doit sur ses terres.

Sziget, J-1 : la peur du fiasco commercial

Sziget, J-1 : la peur du fiasco commercial

9 août 2009 à 5 h 12 min 1 commentaire

Les organisateurs de Sziget ne fanfaronnent pas vraiment au premier jour de l’édition 2009. Bien que les préventes de tickets à la semaine aient légèrement augmenté par rapport à l’an passé, la réussite économique de leur festival va se jouer jusqu’au 17 août, pendant le cours du jeu. Les deux ingrédients pour une bonne angoisse de directeur : la crise financière et le virus H1N1 qui pointe le bout de son groin. Un Sziget au jour le jour Vendredi, Karoly Gerendai, directeur de la compagnie organisatrice du Sziget s’exprimait à propos de la vente de sa billeterie : “tout dépendra des visiteurs au jour le jour”. Si le nombre de 385 000 festivaliers atteint l’an dernier était réédité, Sziget serait encore un évènement tout juste viable économiquement. Cependant, avec la crise financière, la donne et la poiltique de vente ont considérablement changé. En plus de la réduction faite aux étudiants hongrois, c’est maintenant une ristourne de 50% proposée tous les jours aux portes de l’île d’Obudai à ceux qui voudraient rejoindre, le temps d’une nuit, le festival à partir de 23h. Le billet d’entrée, un “cadeau” empoisonné? Gerendai a également précisé que le standard téléphonique du festival était assailli par des interlocuteurs inquiets d’une possible propagation du virus H1N1 sur l’île, surtout lors d’un tel rassemblement de personnes venues de l’Europe de l’Ouest. Certains pensent même sérieusement à refourguer leurs billets d’entrée pour cette seule raison selon lui. La réponse très politique des organisateurs est simple : il n’y a (encore) aucune raison de s’affoler à ce propos, compte tenu de la situation actuelle du virus en Hongrie. Aussi, les employés sur l’île auront recu une formation quant à la sécurité sanitaire. Le vrai problème, c’est que nul ne peut prévoir l’impact que ce Sziget aura, à terme, sur la population hongroise. Le comble, c’est que la force médiatique de la grippe aura au moins eu un effet sanitaire important sur la gestion de ce type d’évènement en Hongrie. L’organisation a décidé d’augmenter le nombre de toilettes et de douches sur place, ce qui, les années précédentes, n’était pas vraiment du niveau trois étoiles pour un festival aussi cher et renommé. Peut-être ce début d’épidémie pourra servir de leçon à une échelle plus grande et pour d’autres virus, plus vieux et qui peuvent se révéler bien plus dévastateurs. Qui sait? Après cela, aura t-on la chance de voir un jour des distributeurs de préservatifs dans les rues de Budapest? Articles liés : Sziget, on t’aime quand même La grippe gagne du terrain Les festivals ne seront pas pris en grippe Quelques difficultés en amont du Sziget 2009

Sziget, on t’aime quand même!

Sziget, on t’aime quand même!

7 août 2009 à 18 h 36 min 3 commentaires

La 17ème Edition du Sziget Festival commence lundi prochain. Les aoûtiens de l’Europe entière rappliquent déjà pour  passer LA semaine aux 400 concerts, répartis sur 20 scènes différentes. Plus de 400 000 festivaliers sont attendus. Dans le lot, figurera une nuée de « frenchies » à la recherche d’émotions fortes, dans le cadre plus ou moins « nature » de l’île Odubai, sur le Danube au nord de Budapest. Au programme, rencontres, euphorie, camping sauvage et des décibels plein la tête. Sziget et les Français L’histoire d’amour entre le Sziget et les Français ne date pas d’aujourd’hui. Elle dure depuis plus d’une décennie. L’entrée de la Hongrie dans l’Union Européenne n’a d’ailleurs fait que consolider la relation intime qu’entretiennent les deux tourtereaux. La présence, chaque année, d’une vingtaine de groupes hexagonaux influe certainement peu sur le nombre massif de Français se trouvant en Hongrie cette semaine là. C’est surtout la philosophie inhérente au festival qui plaît tant à cette population, venue de la France entière. D’abord ce festival offre un souffle de liberté qui tranche nettement avec les autres rassemblements musicaux européen. Son esprit « underground » et éclectique, son camping anarchique mais jovial, ses villages associatifs, ses théâtres de rue et scènes de danse contemporaine ont longtemps été des attributs majeurs, attirant la nouvelle génération « baba ». Les hauts et les bas de Sziget Mais voila, tout cela disparaît peu à peu au profit d’une ambiance vacillant entre Woodstock et la Foire du Trône. La qualité du programme reste tant bien que mal fidèle à l’esprit, mais l’originalité se fait plus rare : on y retrouve ainsi certaines têtes d’affiches qui sont les mêmes qu’au Printemps de Bourges, aux Eurockéennes ou au Paleo par exemple. Grosse différence ceci dit, la présence du mythique club Mokka Cuka. Situé à l’entrée du festival, il prend toujours le relais des grandes scènes pour faire monter le son electro toute la matinée, dans les têtes déjà bien lourdes des acharnés du dance-floor. Retour à un style plus hongrois? Depuis quelques années, on a vu la facette hongroise du festival s’effacer peu à peu. Ce qui était le grand rendez-vous de la jeunesse magyare au début des années 90 s’est européanisé radicalement, tant dans le prix des billets que dans la communication de l’évènement, dans le public ou dans la programmation. Cependant, on assiste cette année à un petit retour vers le fêtard hongrois. C’est « son » festival après tout : en plus de lundi, première journée spécialement dédiée aux artistes locaux comme tous les ans, on trouvera plus d’artistes hongrois, choix qui va de pair avec les énormes ristournes faites aux étudiants locaux, qui devenaient de plus en plus frustrés à la billetterie en ces temps de crise. Même les restaurateurs sont de moins en moins sûrs de la rentabilité d’un stand à Sziget. Business oblige, donc, c’est l’originalité culturelle de cette grande fête qui paie le tribut de la conjoncture et des changements de la politique Sziget. Par exemple, la danse contemporaine a disparu du programme. Un programme à la hauteur de sa réputation Malgré tout, Sziget reste une référence en matière d’organisation, et le programme de cette 17ème édition s’annonce tout de même assez fourni et varié : un savant panachage entre des stars de la musique et des « petits » groupes avides de reconnaissance. De mardi à dimanche, les stars en tous genres se succéderont et tous les styles de musique seront représentés : les fans d’électro pourront s’éclater sur The Prodigy, Fatboy Slim, ou Birdy Nam Nam. The Klaxons et Bloc Party satisferont les inconditionnels de rock tandis que Placebo envoûtera les jeunes fans de pop romantique. Tricky, The Offsprings, Amadou et Mariam, Tiken Jah Fakoly entre autres, sont autant d’artistes renommés participant à l’événement. A noter, sur la scène « musique du monde », un vibrant hommage sera rendu, cette année, à Miles Davis par une dizaine de grands jazzmen américains. A ne rater sous aucun prétexte. Quelques jours avant le début du festival, les grandes invasions étrangères ont déjà commencé à Budapest. Des groupes de jeunes touristes étrangers squattent déjà les bars ici et là, les clubs et autres musées de la ville en attendant lundi et le début de la « grosse teuf ». Aussi, Budapest, elle-même en vacances, vit déjà un peu au rythme de Sziget : les rues sont loin d’être autant fréquentées qu’au début de l’été et il ne sera pas étonnant d’entendre les langues de Molière et Shakespeare à tous les coins de rue dès ce week-end. Contrairement à ce que pense bon nombre de Français ne connaissant Budapest que dans le cadre du festival,  Sziget est loin de représenter la Hongrie. Mais force est de constater que cette dernière ne serait pas la même sans « le » Sziget. Pour plus d’infos : sziget.hu Articles liés : L’irrésistible ascension du Sound Quelques difficultés en amont du Sziget 2009 Les festivals ne seront pas pris en grippe

Madonna se fait tacler par Puskas

Madonna se fait tacler par Puskas

29 juillet 2009 à 19 h 18 min 0 commentaire

Le 22 août prochain, Madonna donnera un concert à Budapest, mais le lieu reste encore incertain. Il était prévu que le spectacle se déroule à l’hippodrome de Kincsem Park, mais le rendez-vous devrait être déplacé au Stade Puskas. La direction de l’hippodrome a affirmé qu’elle n’était pas à l’origine de ce changement, et que les rumeurs selon lesquelles certains propriétaires équestres se seraient plaints ne sont pas à l’origine non plus, de ce déplacement. Les raisons de cette délocalisation restent tout aussi incertaines que la tenue du show au Stade Puskas, de nombreuses protestations s’étant faites entendre à ce propos. La Fédération Hongroise de Football est formellement contre le choix du Stade Puskas pour héberger le concert de Madonna. Le président de la fédération précise qu »après un tel évènement, même 30 jours ne seront pas suffisants pour réparer la pelouse et nous n’en disposerions [si le concert avait bien lieu au Puskas] que de 9″. La Hongrie rencontrera à domicile la Suède le 5 septembre, et le Portugal le 9, matchs importants puisque qualificatifs pour le Mondial 2010. De tels propos ne sont pas à prendre comme un simple caprice, car plusieurs fois déjà, le terrain fut endommagé après certains concerts; comme en 2006 lorsque la Hongrie jouait un match amical contre l’Italie un mois après un concert de Robbie Williams, où de nombreuses critiques quant à la qualité du terrain avaient été entendues. En 2007, un match de Coupe d’Europe avait dû être déplacé car le terrain n’était pas « jouable » plus d’un mois après un concert des Rolling Stones. C’est donc légitimement que la Fédération Hongroise de Football s’inquiète de cette décision soudaine. Toutefois, le président de Kincsem Park a affirmé que si jamais le concert ne pouvait avoir lieu au Puskas, l’hippodrome serait prêt à recevoir la pop star et ses fans hongrois. Reste à espérer que stade ou pas stade, la Hongrie ne sera pas témoin d’un grave accident comme ce fut le cas récemment au Vélodrome, où deux techniciens furent tués en installant la scène de Madonna pour son concert marseillais.

Le « revival » de Suzanne Vega

Le « revival » de Suzanne Vega

24 juillet 2009 à 12 h 10 min 1 commentaire

Samedi soir, la chanteuse folk américaine Suzanne Vega chantera à Budapest, sur la scène extérieure de Gödör Klub. Suzanne Vega. Ce nom n’est certainement pas inconnu bien qu’il soit difficile d’y associer un visage, voire même de lui attribuer une chanson. Ce patronyme pourrait évoquer Pulp Fiction, le film culte de Tarentino, dans lequel le gangster Vincent Vega affirme être le cousin de Suzanne Vega. Celle-ci est cependant très loin du personnage incarné par Travolta. Pour situer Suzanne, il faudrait s’attarder un instant sur  un site de musique en ligne pour redécouvrir les 2 singles qui ont longtemps trotté de façon lancinante dans la tête de bien des automobilistes au tuner bloqué sur radio Nostalgie, à savoir « Luka » et « Tom’s Diner ». On s’aperçoit alors vite qu’en réalité, il est impossible d’ignorer Suzanne Vega. Cette Californienne de 50 ans fût une  révélation de la scène pop folk des années 80. Son premier album éponyme, qui date de 1985, fît connaître sa jolie frimousse et sa voix angélique à travers le monde. « Luka » et « Tom’s Diner » sont des morceaux que nous avons tous entendu au moins une fois dans nos vies. Le genre de mélodie que l’on sifflote régulièrement et inconsciemment.  Cela dit, Suzanne Vega n’a pas seulement composé ces deux chansons dans sa longue carrière. Elle est l’auteur de 9 albums qui furent souvent bien accueillis à leur sortie. Sa popularité s’est toutefois légèrement étouffée à partir du début des années 90 et plus aucun de ces morceaux ne suscita un engouement comparable à ses deux premiers tubes. Vega est une artiste discrète et authentique qui a su, par ailleurs, conserver ses fans dans de nombreux pays. A l’inverse de nombreux chanteurs has been, elle n’a jamais forcé son succès en exposant sa vie privée dans les tabloïds ou en participant à des émissions TV, voire de « télé réalité ». Dans une société où l’artiste est devenu plus vendeur que créateur, elle fait donc figure d’exception, au risque de laisser son nom tomber dans l’oubli. En première partie, le Hongrois Adam Dévényi chauffera la salle à partir de 19h30. Malgré le prix un peu prohibitif du spectacle (4800 HUF en prévente, 5800 à l’éntrée), les vrais fans devraient se déplacer ce samedi au Gödör pour voir Suzanne sur scène. Cela nous changera de la radio.

Athe Sam festival, les tziganes sont là

Athe Sam festival, les tziganes sont là

9 juin 2009 à 17 h 56 min 1 commentaire

« Nous sommes là », Athe Sam en roma, est le nom du festival qui a commencé depuis hier à Gödör, au coeur de Budapest, à Erzsebet ter. Pour la troisième année consécutive, le plus important festival Gypsy d’Europe, proposera de nombreux concerts, mais également des pièces de théâtre, films, expositions, discussions, lectures, et djs. Le tout entièrement gratuit car les organisateurs « veulent que tout le monde puisse avoir accès au festival ».