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Profs et élèves se rebiffent…en chemises à carreaux

Profs et élèves se rebiffent…en chemises à carreaux

22 février 2016 à 11 h 35 min 0 commentaire

Après la manifestation massive des enseignants devant le Parlement de Budapest samedi 13 février, le mouvement maintient la pression contre le gouvernement hongrois et prend une nouvelle tournure. Vendredi dernier, professeurs et élèves de tout le pays ont arboré des chemises à carreaux en signe de ralliement.

Photo prise le samedi 13 février à Budapest (Hu-lala.org)

Les enseignants ne reculent pas face au gouvernement

15 février 2016 à 10 h 05 min 0 commentaire

Malgré l’horrible pluie froide qui a dégringolé toute la matinée samedi, le corps enseignant était bien présent au rendez-vous comme promis devant le parlement pour montrer au gouvernement que cette fois-ci il ne se laissera pas entourlouper.

Deux mille manifestants à Budapest contre la clôture anti-migrants

Deux mille manifestants à Budapest contre la clôture anti-migrants

15 juillet 2015 à 13 h 10 min 0 commentaire

Tous les Budapestois n’étaient pas au lac Balaton mardi. Environ deux mille d’entre eux étaient même en train de protester contre le projet du gouvernement Fidesz-Kdnp de clôturer la frontière hungaro-serbe.

Budapest Pride : 20 ans de combat contre l’homophobie

Budapest Pride : 20 ans de combat contre l’homophobie

8 juillet 2015 à 11 h 28 min 2 commentaires

budprideLa Budapest Pride, festival de la communauté LGBT en Hongrie, s’est ouverte le 3 juillet et se prolongera pendant 10 jours, avec des concerts, ateliers, soirées littéraires, expositions et performances artistiques.
Point d’orgue de cette semaine de festivités, le défilé de la Budapest Pride aura lieu le samedi 11 juillet et célèbre cette année les 20 ans de l’événement.

Le mouvement de contestation contre Viktor Orbán s’embourbe

Le mouvement de contestation contre Viktor Orbán s’embourbe

5 janvier 2015 à 8 h 30 min 2 commentaires

Vendredi soir, plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées à Budapest pour marquer leur opposition au gouvernement de Viktor Orban. Mais sans avancée réelle.

Taxe internet : coup de semonce contre le gouvernement hongrois

Taxe internet : coup de semonce contre le gouvernement hongrois

27 octobre 2014 à 5 h 45 min 14 commentaires

Environ 10 000 personnes ont manifesté dimanche soir à Budapest contre un projet de taxe sur l’internet. Et si ce n’était que le déclencheur d’un plus large mouvement…

Budapest : les grands boulevards aux vélos !

Budapest : les grands boulevards aux vélos !

16 septembre 2014 à 12 h 13 min 0 commentaire

Tandis que la manifestations cycliste Critical mass a décidé de ne pas renouveler son action après sa 10ème année de fonctionnement, les cyclistes ne baissent pas pour autant les bras dans leur lutte pour se réapproprier la ville. Le comité Legyen bringázható a Nagykörút (« que les grands boulevards soient cyclables ») invite ainsi à une manifestation cycliste le 22 septembre.

Manifestation contre la 4è modification de la constitution

Manifestation contre la 4è modification de la constitution

11 mars 2013 à 8 h 49 min 0 commentaire

Samedi après-midi, quelques milliers de personnes ont manifesté à Budapest à quelques pas du parlement, dans Alkotmany utca (la rue de la constitution), contre la modification de la constitution qui devrait être adoptée par le parlement hongrois en ce début de semaine.

Les jeunes hongrois ne voient pas l’avenir en rose

Les jeunes hongrois ne voient pas l’avenir en rose

21 décembre 2012 à 14 h 44 min 0 commentaire

Cela fait depuis début décembre que les étudiants et lycéens défilent dans les rues de Hongrie, faisant la une des journaux et donnant du fil à retordre au gouvernement de Viktor Orbán.

Crédit photo : HU-LALA

Manifestation « antifasciste » dimanche à Budapest

18 juin 2012 à 7 h 34 min 10 commentaires

Plusieurs centaines de personnes se sont regroupée dimanche après-midi sur Hösök tere (la place des Héros) dans la capitale hongroise pour protester contre ce qu’ils considèrent être une réhabilitation de Miklós Horthy, régent de la Hongrie pendant l’entre-deux guerres.

Les leaders du Hallgatói Hálózat suivent en direct l'évolution de l'occupation de l'Université depuis un bar voisin de Egyetemi tér (photo : HU-lala)

Plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté à Budapest

20 février 2012 à 8 h 04 min 9 commentaires

Excedés par la réforme de l’éducation supérieure et par les nouveaux critères d’admission dans les universités, des étudiants sont descendus dans la rue mercredi après-midi à l’appel de « Hallgatói Hálózat » (le réseau étudiant).

Crédit : SzegedMa.hu

Manifestation monstre de soutien à Orbán

23 janvier 2012 à 7 h 29 min 44 commentaires

Samedi après-midi a eu lieu la « Békemenet » (marche de la paix), une manifestation d’une ampleur exceptionnelle pour soutenir le gouvernement organisée par des hommes de presse proche de la Fidesz. La foule est partie de la place des Héros à 16h pour atteindre la place Kossuth deux heures plus tard. Le nombre de participants a dépassé les 100.000, du jamais vu ces 20 dernières années.

Crédit : hu-lala

Jobbik brûle le drapeau européen

16 janvier 2012 à 16 h 17 min 11 commentaires

Le parti d’extrême-droite a rassemblé plusieurs centaines de sympathisants samedi après-midi devant le siège de la Commission européenne à Budapest, pour réclamer la sortie de la Hongrie de l’UE.

La manif’ de l’opéra vue par la télévision publique hongroise

La manif’ de l’opéra vue par la télévision publique hongroise

4 janvier 2012 à 14 h 38 min 16 commentaires

« Les médias publics sont de plus en plus un outil de propagande au service du pouvoir », a déclaré le journaliste hongrois Attila Mong, ce mercredi dans le journal de 13h de France Inter. Effectivement, alors que les chaînes de télévision privées – Hir TV, ATV… – diffusaient en direct lundi soir les images de dizaines de milliers de manifestants massés sur l’avenue Andrassy de Budapest, la télévision publique MTV interviewait son journaliste très en marge du rassemblement, laissant à voir à ses téléspectateurs une avenue quasi-déserte.

10.000 étudiants ont manifesté contre la réforme des universités

10.000 étudiants ont manifesté contre la réforme des universités

30 octobre 2011 à 10 h 38 min 1 commentaire

Une manifestation organisée par le syndicat étudiant Höok s’est déroulée jeudi soir devant le bâtiment du ministère de l’éducation, contre le nouveau projet de loi du gouvernement sur l’éducation supérieure.

Szabad Sajto utca, Budapest, 23 octobre 2011 crédit photo : Egymillióan a magyar sajtószabadságért

Manifestation de dizaines de milliers d’opposants à Viktor Orbán

24 octobre 2011 à 12 h 50 min 16 commentaires

A Budapest hier après-midi, ils étaient plus de 20 000 selon l’AFP (beaucoup plus selon la presse hongroise) à avoir profité de la fête nationale pour manifester contre le gouvernement de Viktor Orbán. Parmi les nombreuses commémorations du 55ème anniversaire de la révolution de 1956 dans toute la capitale, on retiendra surtout ce gigantesque rassemblement anti-gouvernemental. Malgré le crachin au pied du pont Erzsébet (photo) l’appel à manifester du collectif  « Un million pour la liberté de la presse » lancé sur Facebook et intitulé « Je n’aime pas ce régime » (Nem Tetszik a Rendszer !) a de nouveau connu un large succès. C’était le second rassemblement du genre après celui du 15 mars dernier à l’occasion de l’autre fête nationale de Hongrie, qui commémore la révolution de 1848. La fête nationale, l’occasion d’une grande manif’ Le choix des fêtes nationales n’est évidemment pas anodin pour s’opposer massivement à Orbán, dans ce pays où l’union pour une cause est si difficile à obtenir. Ici, comme lorsque Ferenc Gyurcsány gouvernait, c’est encore l’union contre un homme et son gouvernement qui fédère le plus. Des orateurs, dont certains membres de partis d’opposition tels que le MSzP et le LMP, se sont succédés à la tribune toute l’après-midi pour dénoncer les innombrables actes « anti-démocratiques » du gouvernement hongrois. Parmi les représentants d’ONG pour les droits et libertés civils, Balázs Denes, directeur de TASZ, a décrit l’éxécutif actuel comme un gouvernement « qui promulgue une idiotie après l’autre ». Au même moment, Viktor Orbán, le Premier ministre qui faisait l’objet de cette manifestation, s’était rendu au Conseil européen à Bruxelles. En son absence, son parti, la Fidesz, a décidé au dernier moment de ne pas tenir son traditionnel meeting au carrefour d’Astoria, situé à quelques centaines de mètres de là. Une bonne chose en quelque sorte, puisque de cette manière, il n’y avait aucun risque d’affrontement entre manifestants. Articles liés : Un 23 octobre sans Viktor Orban Manifestation gigantesque de l’opposition pour dénoncer la loi sur les médias (16 mars 2011) Constitution : les points qui font mal La démocratie hongroise est affaiblie, mais pas en danger (TASZ) (janvier 2011) Constitution : « Retour en force de l’ordre moral » L’Europe peut-elle faire plier Orbán le «tout-puissant» ? Castration du quatrième pouvoir en Hongrie  

Les profs montent au créneau contre les projets du gouvernement

6 juin 2011 à 7 h 01 min 4 commentaires

Après les pompiers et les gendarmes au mois de mai, c’est au tour des enseignants de se mobiliser contre les réformes gouvernementales. Dimanche, plusieurs milliers d’entre eux sont descendus dans la rue à Budapest à l’appel de 5 syndicats pour protester contre la réduction des moyens alloués à l’éducation nationale. Ils menacent d’entrer en grève à la rentrée de septembre si le gouvernement refuse de les consulter.

Manifestation à Budapest le 6 mai

Les heures supp’ des pompiers seront finalement payées

18 mai 2011 à 14 h 58 min 3 commentaires

Après des années de revendications et de batailles, les pompiers ont enfin obtenu gain de cause : Sandor Pintér, le ministre de l’Intérieur, a indiqué lundi 16 mai, que les heures supplémentaires effectuées par les pompiers entre le 1er mai 2004 (date d’entrée de la Hongrie dans l’UE) et 2007 leur seront payées.

Le 15 mars à Budapest, Erzsébet Hid (Hu-lala)

Manifestation gigantesque de l’opposition pour dénoncer la loi sur les médias

16 mars 2011 à 8 h 00 min 6 commentaires

La fête nationale du 15 mars a été marquée par une manifestation « monstre » qui a rassemblé de vingt à trente mille personnes de l’opposition de gauche au gouvernement de Viktor Orban – selon des chiffres de la police -, pour réclamer le retrait de la loi sur les médias et critiquer la politique gouvernementale.

Kossuth tér, le 27 janvier (HU-LALA)

Mobilisation en baisse contre la loi sur les médias

28 janvier 2011 à 0 h 06 min 7 commentaires

Jeudi soir, quelques 3.000 opposants à la loi sur les médias se sont rassemblés devant le parlement hongrois pour exiger du gouvernement qu’il modifie son texte.

Non, ce ne sont pas des zombies !

Non, ce ne sont pas des zombies !

16 janvier 2011 à 22 h 29 min 1 commentaire

Environ 10.000 manifestants (selon les chiffres de la police) se sont rassemblés vendredi soir devant le parlement à Budapest pour réclamer une modification des lois sur les médias. « Nous ne sommes pas des zombies ! » s’est esclaffé le speaker de la soirée, Tibor Bakáts, repris par une foule compacte et très hétérogène. L’actrice Dorka Gryllus a lu la pétition dans laquelle les manifestants présents sur place ainsi que les plus de 70.000 personnes du groupe Facebook  « Egymillióan a magyar sajtószabadságért » exigent du gouvernement qu’il modifie la loi sur les médias afin qu’elle assure l’indépendance politique de l’autorité des médias mise en place (la NMHH) et la suppression des amendes « disproportionnées et arbitraires ». Le rappeur MC Busa a chauffé la foule pour les jeunes, puis Janos Brody, du groupe mythique des années 1960-70, Illés, a fait chanter les moins jeunes l’un de ses plus grands tubes « Sárga rózsa ». C’est au plus large mouvement d’opposition depuis le retour au pouvoir de la Fidesz de Viktor Orban que l’on a assisté vendredi soir. Une nouvelle manifestation avec le même objectif est prévue le 27 janvier. Page Facebook « Tüntetés a magyar sajtószabadságért » Page Facebook “Egymillióan a magyar sajtószabadságért” Site officiel : Egymillióan a magyar sajtószabadságért Articles liés : Jour de mobilisation pour « la liberté de la presse hongroise » Manifestation de soutien aux journalistes de la radio nationale hongroise Adoption de la loi sur les médias : « cause toujours… » La gauche se rebiffe en «Orbanie» ! L’Europe peut-elle faire plier Orbán le «tout-puissant» ? Edito : Comedia dell’arte

Jour de mobilisation pour « la liberté de la presse hongroise »

Jour de mobilisation pour « la liberté de la presse hongroise »

14 janvier 2011 à 0 h 19 min 2 commentaires

La mobilisation populaire en faveur du retrait des lois relatives à la réforme du système médiatique en Hongrie n’a pas été bien virulente jusqu’à ce jour. C’est un euphémisme. Ce vendredi soir, une manifestation est prévue à Budapest sur Kossuth tér, et dans d’autres villes, comme Pécs. A ce jour, près de 7.000 internautes ont rejoint le groupe Facebook « Tüntetés a magyar sajtószabadságért » (manifestation pour la liberté de la presse hongroise) et ont prévu de descendre dans la rue. Et même s’il est probable, comme il se passe souvent avec ce type d’évènements Facebook, que moins de la moitié de ces « e-contestataires » ne passe effectivement à l’action, l’on pourrait quand même assister ce soir à la plus importante manifestation contre la réforme des médias. Et peut-être même au plus large mouvement d’opposition depuis le retour au pouvoir de la Fidesz de Viktor Orban, en mai dernier. Un autre groupe Facebook créé par Fölkel Robert, « Egymillióan a magyar sajtószabadságért », rassemble lui plus de 70.000 fans. Ce qui ne représente encore que 7% de l’objectif final, peu réaliste, d’un million de soutiens -c’est d’ailleurs la signification du nom du groupe « Un million pour la liberté de la presse »- mais qui constitue tout de même un score non-négligeable. 25.000 personnes ont rejoints le groupe sur les seuls deux premiers jours. Dans l’hebdomadaire Magyar Narancs, Babarczy Eszter, bénévole participant au projet, précise que ce mouvement n’a pas de rapport avec celui des étudiants organisateurs de la manifestation du 20 décembre, le jour même du vote du dernier volet de la loi sur les médias. Elle estime que « Nous ne sommes pas une communauté politique. Nous sommes réunis ponctuellement avec un but : détruire cette loi sur les médias. Il n’est pas réaliste d’espérer réunir un million de membres sur un total de 2,8 millions d’utilisateurs de Facebook en Hongrie. Mais avec 200.000 membres, nous pourrions alors être considéré comme une masse politique définie et que les politiciens ne pourraient pas ignorer. » Souhaitons leur bonne chance. Page Facebook « Tüntetés a magyar sajtószabadságért » Page Facebook “Egymillióan a magyar sajtószabadságért” Site officiel : Egymillióan a magyar sajtószabadságért Articles liés : Manifestation de soutien aux journalistes de la radio nationale hongroise Adoption de la loi sur les médias : « cause toujours… » La gauche se rebiffe en «Orbanie» ! L’Europe peut-elle faire plier Orbán le «tout-puissant» ? Edito : Comedia dell’arte

Manifestation devant la Magyar Radio le 4 janvier à Budapest (Corentin Léotard_Hulala)

Manifestation de soutien aux journalistes de la radio nationale hongroise

4 janvier 2011 à 22 h 56 min 7 commentaires

Une centaine de personnes s’est rassemblée mardi soir à Budapest devant le siège de la radio nationale hongroise, la Magyar Rádió, pour afficher son soutien à deux journalistes privés d’antenne pour avoir protesté contre les atteintes à la liberté de la presse en Hongrie. Quel décalage entre la surenchère médiatique internationale autour de la loi hongroise sur les médias et la quiétude de la Hongrie pourtant dénigrée de toutes parts ! Ils étaient en effet à peine plus d’une centaine, lundi soir dans la capitale hongroise, pour témoigner leur soutien aux journalistes pénalisés. Une centaine dont presque la moitié était constituée de journalistes, et parmi eux quelques journalistes étrangers venus prendre le pouls d’un pays qui, à en juger par le traitement médiatique qui lui est réservé, serait sur le point de sombrer une nouvelle fois dans la dictature. Les manifestants ont brûlé des cierges qu’ils ont déposés sur l’épaisse croute de glace qui recouvre les pavés devant le siège de la radio nationale, puis se sont dispersés après une petite heure sur place. Retour sur des faits rapportés par le journal 168 Óra Attila Mong, journaliste à Kossuth  Rádió, la France Inter hongroise en quelque sorte, a observé une minute de silence à l’antenne dans l’émission « 180 minutes » qu’il présente en hommage à la défunte liberté de la presse en Hongrie. C’était le matin du 21 décembre, quelques heures seulement après l’adoption du dernier volet de la vaste, et si controversée, réforme du secteur médiatique. Un geste qui a valu à ce journaliste, plusieurs fois primé pour ses travaux d’investigations, d’être partiellement suspendu, ainsi que le rédacteur Zsolt Bogár. Ferenc Gazsó L., le rédacteur en chef s’est désolidarisé de ses deux journalistes en estimant que leur action était individuelle et isolée et que la minute de silence observée était un acte « narcissique et exhibitionniste ». Quant au directeur de la radio, Zoltán Jónás, il a d’ores et déjà fait savoir qu’il allait engager une procédure à leur encontre pour faute professionnelle  sur la base de la législation sur le travail, et non sur celle relative aux médias. De Lajos Kossuth à MR1-Kossuth Rádió L’affaire ne manque pas d’ironie. Cette radio doit son nom à Lajos Kossuth, icône de la révolution hongroise de 1848 contre les Habsbourgs et qui reste dans la mémoire collective hongroise comme un « combattant de la liberté ». Or, Lajos Kossuth, qui a débuté sa carrière lui-même comme journaliste, avait perdu son poste au Hirlap Pesti sur un prétendu différent financier dont beaucoup estimaient en fait qu’il s’agissait d’une décision politique. Au cours des trois années suivantes, la permission de lancer son propre journal lui a été systématiquement refusée par le pouvoir…

Manifestations contre la politique gouvernementale

6 décembre 2010 à 0 h 10 min 0 commentaire

Plusieurs manifestations se sont déroulées ce weekend pour protester contre les mesures du gouvernement Fidesz-Kdnp. Les étudiants ont ouvert le bal vendredi soir, suivi le lendemain par des syndicats de gauche. Manif’ étudiante pour « la défense de l’Etat de droit » Près d’un millier d’étudiants ont manifesté vendredi soir contre l’affaiblissement des pouvoirs de la Cour constitutionnelle, sous le slogan « Nous sommes la première génération qui a grandi dans un Etat de droit, nous ne devons pas être la dernière ! ». Selon ces étudiants, les réformes menées par le gouvernement de Viktor Orban menacent la démocratie. Leur message : Nous vivons actuellement dans une démocratie, et nous voulons que cela continue comme ça. Les syndicats de gauche montent au créneau Plusieurs fédérations syndicales ont manifesté samedi à Budapest devant l’Académie hongroise des sciences. Les organisateurs ont fait une déclaration conjointe selon laquelle les nouvelles lois et projets de lois soumis au parlement « violent la sécurité juridique et menacent les intérêts des employés ». Selon eux, le budget 2011 réduira les salaires réels pour une grande partie des employés, et « les politiciens créent une atmosphère contre les employés du secteur public. » Articles liés : Une petite pièce de plus pour le smicard hongrois Une manif anti-gouvernementale à la Budapest Sportaréna La gauche se rebiffe en «Orbanie» !

Manifestation Jobbik, le 23 octobre 2010 (Hulala)

Selon Jobbik, il n’y a pas de démocratie en Hongrie actuellement

17 novembre 2010 à 10 h 18 min 5 commentaires

Le parti d’extrême-droite Jobbik a rassemblé ses sympathisants sur Kossuth tér, devant le parlement, mardi soir, pour protester contre l’omnipotence de Viktor Orban et de son parti la Fidesz et contre sa volonté de réécrire la Constitution hongroise. Décidément, la politique de la Fidesz fait l’unanimité contre elle au sein des autres partis à sa gauche et à sa droite. Après la grande manifestation organisée par le parti socialiste (MSZP) il y a tout juste deux semaines, c’est l’extrême-droite qui est descendu dans la rue pour dénoncer la mainmise de la Fidesz sur le pouvoir et sa volonté de réécrire la Constitution de manière unilatérale. « Actuellement il n’y a pas de démocratie dans ce pays« , a déclaré le président du Jobbik, Gabor Vona, au cours du rassemblement, accusant aussi le parti du premier ministre, la Fidesz, de « s’emparer de la Constitution« . Le député européen Jobbik, Csanad Szegedi (connu pour avoir osé porter l’uniforme de la Magyar Garda dans l’enceinte du parlement européen) a quant à lui déclaré que les députés de Jobbik ne soutenaient pas une Constitution qui n’est pas en accord avec la Szent Korona (la Sainte-Couronne hongroise). Gabor Vona a aussi estimé qu’au lieu de traquer la Magyar Garda, Viktor Orban devrait plutôt mettre l’ancien premier ministre Ferenc Gyurcsany en prison. « Nous ne les laisserons pas faire de nous des Palestiniens dans notre propre pays« , a prévenu Gabor Vona. Le premier ministre hongrois avait demandé au parti d’extrême-droite de renoncer à cette manifestation, ce à quoi Gabor Vona a répliqué dans son discours : « La rue était à nous et elle le restera !« . N’oublions pas qu’il y a en jeu le titre de « meilleur parti d’opposition » qui se joue entre le MSZP et Jobbik, qui a d’ailleurs bâtit une partie de sa réputation à force de grands show urbains. Mihaly Karolyi Vs Miklos Horthy Prétextant de l’anniversaire de l’entrée de Miklos Horthy dans Budapest à la tête de l’armée nationale contre-révolutionnaire, le 16 novembre 1919, le parti d’extrême-droite a aussi exigé le retrait de la statue du « traître » Mihály Károlyi, érigée à côté du Parlement. Dans la conscience collective hongroise actuelle, Mihály Károlyi, président de la République démocratique hongroise de 1918 à 1919, est tenu pour responsable du traité de Trianon qui a entériné les pertes territoriales du Royaume de Hongrie après la première guerre mondiale. Jobbik a proposé d’ériger à la place une statue de Miklos Horthy, qui a mis fin à la République des Conseils du communiste Béla Kun, en instaurant un régime autoritaire très conservateur de 1920 à 1944. Articles liés : La gauche se rebiffe en «Orbanie» ! Une manif anti-gouvernementale à la Budapest Sportaréna

Mesterhazy Attila, le 15 mars 2010 (Hulala)

Une manif anti-gouvernementale à la Budapest Sportaréna

15 novembre 2010 à 18 h 26 min 0 commentaire

Après une première grande manifestation le 2 novembre dernier pour dénoncer la politique du gouvernement de Viktor Orban, le parti socialiste prévoit un nouveau rassemblement à la Papp Laszlo Aréna de Budapest, le 27 novembre. Le parti socialiste MSZP, principal opposant, mais dénué de véritable pouvoir face à l’omnipotence de la Fidesz et de son chef Viktor Orban,commencerait presque à ressembler à un véritable parti d’opposition. Après un 1er test réussi au début du mois sur Kossuth tér, il veut frapper fort en rassemblant le plus grand nombre possible de ses sympathisants. Ce sera le samedi 27 novembre dans la Papp László Budapest Sportaréna, a annoncé à MTI le porte-parole du parti Török Zsolt. Son dirigeant Attila Mesterhazy, qui avait souhaité un tel rassemblement le 28 octobre, au moment ou le gouvernement venait d’annoncer sa volonté de restreindre les pouvoirs de la cour constitutionnelle, dressera un état des lieux de la politique en Hongrie et un bilan de la politique menée par le gouvernement conservateur depuis son arrive au pouvoir, au mois d’avril. Les organisations civiles opposées à la politique gouvernementale seront aussi de la partie, pour dénoncer notamment la dérive autoritaire de Viktor Orban, par la réécriture de la Constitution notamment. Si l’opération se révèle fructueuse, le MSZP souhaite renouveler l’opération chaque année. Articles liés : La gauche se rebiffe en «Orbanie» ! Nouvelle Constitution : un site web pour un simulacre de démocratie M. Gyurcsany appelle à un référendum contre la future Constitution

15 mars: Orbán prend du recul

15 mars: Orbán prend du recul

5 mars 2010 à 20 h 21 min 0 commentaire

Le kis körut de Budapest paraissait bien trop court pour que les trois principaux partis politiques y tiennent leurs meetings du 15 mars comme prévu. Cette fête nationale,  jour de révolution, est célébrée chaque année différemment selon les affinités politiques des Hongrois. A ce moment clé de la campagne des élections législatives, la FIDESz a décidé, mercredi, de déplacer son rassemblement de l’autre côté du Danube, à Dozsa György tér. Des dizaines de milliers de personnes y sont désormais attendues pour célébrer le plébiscite actuel de Viktor Orban dans les sondages. La raison avancée par le cabinet de campagne de l’ancien Premier Ministre est la promiscuité entre les rassemblements, tous concentrés entre Astoria et Déak tér. Avec sa popularité, Orban méritait bien plus d’espace, et de prestige. Son allocution en sera d’autant plus enjolivée qu’elle aura lieu avec le château de Buda en arrière-plan. Sans aucun doute, son image sera elle aussi bien plus télégénique de cette façon. Une autre raison officieuse pourrait s’ajouter à ce « déménagement » (FIDESz organisait ses meetings à Astoria depuis des années). A la droite de la FIDESz et des Démocrates-chrétiens, les nationalistes radicaux du Jobbik, toujours plus nombreux, auraient pu gêner. Articles liés: Un 15 mars en campagne Orban joue « la force tranquille » La FIDESz est dans la rue 1956, des commémorations à l’avant-goût électoral Emeutes à la manif anti Bajnai

Un 15 mars en campagne

Un 15 mars en campagne

3 mars 2010 à 12 h 17 min 0 commentaire

La première fête nationale hongroise de l’année, le 15 mars, aura lieu en pleine campagne électorale, moins d’un mois avant les élections générales. Une occasion de marquer le coup et se mettre en évidence pour Jobbik en embuscade dans les sondages, et de se faire discret ou de faire preuve de sérénité pour les autres. Au centre de Budapest ce jour-là, tout comme le 23 octobre dernier, les commémorations de la révolution de 1848 contre l’Autriche ne prendront certainement pas les allures de guérillas urbaines qu’elles ont pu avoir en 2008, 2007 ou 2006, puisque la position anti-gouvernementale des manifestations de la FIDESz et du Jobbik n’a déja plus lieu d’être.

Ca s’arrange au pays de la macro-économie

Ca s’arrange au pays de la macro-économie

12 octobre 2009 à 12 h 06 min 0 commentaire

Dans un entretien accordé à Reuters la semaine précédente, le 1er ministre Gordon Bajnai s’est expliqué sur le budget d’austérité prévu pour 2010. L’opposition de droite, érigée en défenseur des classes défavorisées en vue des prochaines législatives lui a répondu samedi dernier…dans la rue.

La rébellion de la Magyar Gárda

La rébellion de la Magyar Gárda

6 juillet 2009 à 19 h 28 min 4 commentaires

Deux jours après la dissolution officielle de la Magyar Garda, l’organisation n’a pas manqué de faire parler d’elle. Victimisée par la décision de la Cour d’appel de Budapest, elle a réussi un gros “coup” – du moins médiatique – en arrivant à réunir autour d’elle quelques milliers de sympathisants, dans un espace surprise qui gêna particulièrement les opérations policières. La vie s’est arrêtée plus de 4 heures au centre de la capitale, tout autour de Déak tér, d’Andrassy ut à Astoria. Voir le diaporama. Samedi 17h, Erzsébet tér, sur la pelouse de l’espace privé du Gödör Klub. D’ordinaire c’est la jeunesse un peu bobo de Budapest qui s’y prélasse. Mais ce samedi, la population avait soudainement changée. Les “soldats” de la Magyar Garda ne sont d’ailleurs pas aussi jeunes que ce que les dirigeants de Jobbik affirmaient il y a deux ans, à sa création. Quelques 200 membres sont d’abord arrivés “en civils” pour ensuite se vêtir à la manière des Croix Fléchées (lire la Garde hongroise est morte, vive la Garda). Entourés d’un nombre important de supporters parés de toute la panoplie de l’extrême droite hongroise (masques à gaz sur crânes rasés, drapeaux Arpad, Grande Hongrie représentée partout) tout ce beau monde a commencé à se manifester de façon provocatrice envers la clientèle du bar (jets de divers objets, insultes homophobes et antisémites pour la plupart). Depuis la décision de justice de jeudi dernier, qui interdit les rassemblements de la Garda, cette manifestation du week-end était bien sûr anticipée par les forces de l’ordre… enfin presque. La police avait bien pensé à boucler les lieux habituels des échauffourées des ultra nationalistes, Szabadsag tér et la Basilique St Istvan par exemple, où le mariage de la semaine a dû se faire à huis clos. Ils n’avaient cependant pas prévu un rassemblement si gros et aussi organisé autour d’un espace privé. Cela dit, les lieux prévisibles n’étaient pas très éloignés du vrai rassemblement. La police anti émeute a donc réagi, mais un peu tardivement, pour voir à son arrivée un charmant sitting pacifique de bonshommes en blanc et noir, tous coudes soudés entonnant des hymnes pour réveiller la nation hongroise. Une demi-heure plus tard, les policiers ont reçu l’ordre d’éparpiller la foule, voire de la repousser, tout en devant extirper les hors-la-loi de la Magyar Garda. Cela a pris plus de 4 heures, avec au final 17 blessés légers (principalement par les gaz lacrymogènes), et 200 personnes interpelées, parmi lesquelles figurait le président du Jobbik Gabor Vona, remis en liberté dès le lendemain. Entre les touristes badauds interloqués par les saluts nazis et les provocations plus ou moins violentes à l’encontre de la police, on sentait tout de même une tension plus que palpable. L’organisation militante du Jobbik pour cet évènement s’est également montrée très efficace, avec son propre service de presse et ses propres médecins, qui n’ont cependant assurer qu’une petite partie des soins. Insolite enfin, l’endroit choisi par la Garde pour sa démonstration : Gödör Klub, haut lieu de la musique tsigane et balkanique, qui quelques heures plus tard fêtait la soirée Balkan Beat du mois… Articles liés : La Garde hongroise est morte, vive la Garda Les liaisons dangereuses de la police avec l’extrême droite Attentats anti-Roms: que  fait la police? Vers une criminalisation du négationnisme? Emeutes à la manif anti Bajnai L’Europe au Jobbik!

Manifestation contre le racisme à Budapest

18 mai 2009 à 12 h 25 min 1 commentaire

En réponse à l’escalade de violence touchant la communauté Rom ces dernières semaines, plus de 3000 personnes se sont réunies, samedi après-midi, à Szent István Park dans le treizième arrondissement de Budapest pour protester contre la haine et la discrimination raciale. Aladár Horváth, le président de la Fondation pour les droits civiques des Roms, a affirmé qu’aucune réponse valable n’avait été apportée par les partis politiques de droite ou de gauche concernant les problèmes d’intégration de la communauté Rom. Il rappela, qu’en laissant la pauvreté et la criminalité s’installer dans les camps tsiganes, les gouvernements respectifs avaient fait le jeu de l’extrême-droite. Le Pasteur méthodiste Gábor Iványi a soutenu que ce serait une immense honte pour toute la Hongrie si l’ONU était amenée à régler les conflits inhérants à la communauté Rom. La présidente du Parti Socialiste hongrois Ildikó Lendvai, le Ministre de l’Education István Hiller, l’ancien Ministre de l’Economie et des Transports János Kóka et le maire de Budapest Gábor Demszky participèrent également à cette manifestation. Le premier Ministre Gordon Bajnai, quant à lui, se contenta d’envoyer un message de soutien au mouvement en question. Article lié : Les « experts » chez les tziganes

Émeutes à la manif anti-Bajnai

Émeutes à la manif anti-Bajnai

15 avril 2009 à 14 h 15 min 0 commentaire

Comme souvent en présence de la Magyar Garda, milice organisée du parti d’extrême-droite Jobbik, la manifestation qui s’opposait mardi à l’élection parlementaire de Gordon Bajnai Premier Ministre et qui revendiquait des élections nationales anticipées, a sombré dans la violence et les gaz lacrymogènes. La police avait, comme d’habitude, fermé tous les accès à la place Kossuth Lajos dès le matin, mais les plus décidés des manifestants se sont tout de même frayé un passage à travers les barrières de sécurité l’après-midi, pour finalement en découdre avec la brigade anti-émeutes aux portes du ministère de l’Agriculture. Celui-ci n’était pas visé par hasard, puisque la « Garde Magyare » y avait lâché des douzaines d’oies auparavant, pour rappeler la faillite du groupe volailler Hajdú-Bét en 2003, alors filiale du consortium Wallis dirigé à l’époque par le même Gordon Bajnai, aujourd’hui à la tête du gouvernement pour un an. Cette faillite avait entraîné celle de centaines d’éleveurs d’oies dans tout le pays. Récit classique d’une manif hongroise qui dégénère… Cependant, les hostilités ne se sont pas arrêtées à de purs actes symboliques. Équipés de lunettes de skis et de foulards aux couleurs du drapeau Arpad, les plus féroces des mécontents incluaient la bagatelle d’environ 300 membres de la Garda. Assaillant continuellement la police par des jets d’objets en tous genres, celle-ci n’a pu que les repousser timidement que jusqu’à Bajcsy-Zsilinszky út sans pour autant réussir à les disperser. Une ambulance a été attaquée très courageusement au passage. A l’issue de ce début de soirée mouvementé, on ne pouvait compter que 12 arrestations seulement, ainsi que 15 policiers et 10 civils blessés. L’action du Jobbik loin de faire l’unanimité. Lorsque Gábor Vona, leader du Jobbik, a souhaité s’adresser aux 7000 personnes présentes peu avant 17h00, fin de la manifestation, les organisateurs l’en ont tout simplement empêcher. Mais c’était sans compter sur la tenacité du « Gábor », qui a forcé le passage sur scène pour s’adresser, plus modestement, à sa Magyar Garda. Beaucoup de manifestants lui ont alors tourné le dos pour s’en aller du côté du château de Buda, afin de remettre au Président László Sólyom leur pétition réclamant des élections législatives anticipées. A noter, la Radio et la TV nationales Hongroises, souvent taxées par les manifestants de n’être que l’organe de communication des gouvernements, ont pris la peine, lors de leurs journaux du soir, d’énoncer point par point les revendications énumérées dans leur pétition. Les organisateurs de la manifestation ont eux, de leur côté, annoncé qu’ils continueraient de protester publiquement jusqu’à ce que le Parlement soit dissout.