Mots-clés associés : "environnement"

Interview avec Greenpeace : la Hongrie à la traîne en matière d’efficacité énergétique

Interview avec Greenpeace : la Hongrie à la traîne en matière d’efficacité énergétique

9 décembre 2015 à 11 h 07 min 0 commentaire

Dans le cadre de la COP21 qui se déroule à Paris du 30 novembre au 11 décembre, HULALA à donné la parole à un acteur important dans le débat public hongrois en matière d’environnement : Greenpeace Hungary, une organisation non-gouvernementale qui lutte activement pour rappeler la classe dirigeante à ses obligations mais également pour sensibiliser la société civile hongroise aux enjeux climatiques. Entretien avec Réka Hunyadi, responsable de campagne pour le climat et l’énergie à Greenpeace Hungary.

Budapest s’est aussi mobilisée pour le climat en amont de la COP21

Budapest s’est aussi mobilisée pour le climat en amont de la COP21

4 décembre 2015 à 15 h 35 min 0 commentaire

Dimanche 29 Novembre s’est tenue à Budapest, comme dans 57 autres villes à travers le monde, une Marche Mondiale pour le Climat. Ces mobilisations citoyennes en marge de la COP21 qui se déroule à Paris du 30 novembre au 11 décembre ont pour but de faire réagir les responsables politiques présents lors de ce sommet sur le climat et de leur signifier les inquiétudes de la société civile en matière de réchauffement climatique.

La catastrophe des boues rouges en Hongrie, cinq ans plus tard

La catastrophe des boues rouges en Hongrie, cinq ans plus tard

5 octobre 2015 à 10 h 12 min 0 commentaire

Le 4 octobre 2010, survenait « le plus grave accident industriel de l’histoire de la Hongrie » selon les mots du Gouvernement hongrois. Dans l’usine de fabrication d’aluminium d’Ajka, détenue par l’entreprise MAL, la digue d’un réservoir de déchets toxiques avait cédé provoquant une coulée de boue rouge toxique qui avait dévasté les communes de Kolontar et Devecser, tué dix personnes et blessé plus de deux cents autres.

L’extension de la centrale Paks est lancée

12 septembre 2015 à 14 h 21 min 0 commentaire

L’équipe d’ingénieurs d’Atomproekt, la filiale de l’Entreprise public russe Rosatom, a entamé la phase d’agrandissement de la seule centrale nucléaire en Hongrie, située à Paks.

Les Hongrois rejettent l’extension de leur centrale nucléaire

Les Hongrois rejettent l’extension de leur centrale nucléaire

18 juin 2014 à 14 h 15 min 0 commentaire

L’élargissement programmé de l’unique centrale nucléaire du pays avec un financement de Russie est fortement rejetté par la population hongroise, à en croire un sondage d’opinion réalisé par Ipsos pour Greenpeace.

Nucléaire : les Hongrois veulent un referendum

Nucléaire : les Hongrois veulent un referendum

5 février 2014 à 7 h 53 min 0 commentaire

Selon un sondage réalisé par l’institut Medián, la majorité des Hongrois (59 %) estime que l’expansion de la centrale nucléaire de Paks doit être soumise à un référendum.

Courrier des Balkans : Gaz de schiste en Roumanie, ça chauffe à Pungeşti

Courrier des Balkans : Gaz de schiste en Roumanie, ça chauffe à Pungeşti

13 décembre 2013 à 7 h 29 min 0 commentaire

Week-end agité dans le petit village de Pungeşti, au nord-est de la Roumanie. 500 personnes provenant de tout le pays ont protesté samedi 7 décembre contre le géant américain Chevron qui s’apprête à forer le premier puits d’exploration des gaz de schiste en Roumanie. Suite à des heurts entre les manifestants et forces de l’ordre, Chevron a annoncé la suspension de ses activités, puis, dimanche matin, leur reprise. La police du département de Vaslui a déclaré Pungeşti « zone de sécurité spéciale ».

Le réservoir d'Almasfuzito (HU-lala.org)

Boues rouges à Almásfüzitő : l’UE ouvre une procédure d’infraction contre la Hongrie

5 décembre 2013 à 7 h 26 min 1 commentaire

La Commission européenne a annoncé à la fin du mois de novembre l’ouverture d’une procédure d’infraction contre la Hongrie pour sa gestion des déchets dans le réservoir de boues rouges d’Almásfüzitő, dans le Nord du pays.

Almásfüzitő, 30 octobre 2010 crédit photo HULALA

Inondations : Avec la crue du Danube, le spectre d’une nouvelle catastrophe environnementale en Hongrie

7 juin 2013 à 7 h 59 min 0 commentaire

« Almásfüzitő : une zone inondable à haut risque » La petite commune d’Almásfüzitő, dans l’une des zones les plus menacées de Hongrie par la montée des eaux du Danube cette semaine, abrite le plus grand site de stockage de boue rouge toxique du pays. La situation est d’autant plus inquiétante que la digue du fleuve sert également de digue au réservoir. Ce réservoir immense est situé sur la rive du Danube, ce qui le soumet directement à la pression du fleuve (voir Google map ci-dessous). De quoi raviver le spectre d’une nouvelle catastrophe industrielle et environnementale qui viendrait s’ajouter à la catastrophe naturelle actuelle. Le 4 octobre 2010, le réservoir de déchets toxiques de l’usine de bauxite aluminium MAL d’Ajka avait cédé, déversant – selon les sources officielles – près de 2 millions de tonnes (700 mètres cubes) de boues rouges corrosives sur les villages de Devecser, Kolontar et Somlóvásárhely, dans l’ouest de la Hongrie. « A moins d’avoir une machine à remonter le temps, nous devons faire avec » Zoltán Illés, ingénieur en chimie, député Fidesz de Terézváros (VIème arrondissement de Budapest) et également en poste au ministère du développement rural, a affirmé hier qu’une surveillance permanente était assurée sur les 74 hectares couverts par le réservoir jusqu’à samedi, lorsque la menace d’inondation de ce dernier sera passée. « Construire un réservoir de boues rouges sur les rives du Danube était une très mauvaise décision prise il y a plusieurs décennies sous le régime communiste », a-t-il déclaré après avoir visité le site. « A moins d’avoir une machine à remonter le temps, nous devons faire avec » a-t-il ajouté. Le réservoir n’est plus rempli depuis 1997. Articlés liés : La plus grande inondation de ces 50 dernières années attendue ce week-end à Budapest Un an après le spectre de la boue rouge demeure La colère des sinistrés de la boue rouge Les débuts timides de la reconstruction à Devecser Selon Greenpeace, MAL continue de polluer Boue rouge : les travaux de nettoyage suivent leur cours Sous la boue rouge… la corruption? Boue toxique : Bruxelles critique mais ne poursuivra pas la Hongrie Catastrophe d’Ajka : L’état d’urgence prolongé de trois mois Les victimes de la boue rouge obtiennent des promesses Les victimes de la catastrophe industrielle se mobilisent  

autOsztunk.hu : un site de co-voiturage en Hongrie

autOsztunk.hu : un site de co-voiturage en Hongrie

7 février 2013 à 7 h 55 min 0 commentaire

Communiqué de presse de autOsztunk.hu Avec la crise économique frappant une grande partie de l’Europe, ses résidents changent leurs habitudes pour s’adapter à un contexte difficile et continuer de mener une vie « normale ». Deux Français vivant à Budapest l’ont bien compris et ont décidé d’aider les gens à organiser leurs trajets en covoiturage avec le site autOsztunk.hu. Disponible également en version anglaise pour que les nombreux étrangers vivant en Hongrie puissent en profiter, le site connaît un succès prometteur après quelques mois de lancement seulement. Si ce mode de transport est populaire auprès des étudiants qui cherchent à réduire leurs dépenses comme ils le peuvent face aux mesures du gouvernement contre le système universitaire, on se rend compte qu’ils sont loin d’être les seuls à covoiturer : « Plus de 36% des utilisateurs enregistrés sur autOsztunk.hu ont entre 40 et 65 ans« , révèle Toni, l’un des fondateurs du projet. « La crise touche toutes les classes sociales et le covoiturage devient une excellente solution qui permet non seulement de faire des économies mais aussi de voyager plus rapidement qu’en bus ou train dans bien des cas…« , poursuit-il. Déjà très populaire en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest (en France et en Allemagne particulièrement), le covoiturage fait de plus en plus d’adeptes en Hongrie. Rencontrer de nouvelles personnes et réduire le nombre de voitures sur les routes (provoquant par la même occasion une réduction des émissions CO2) sont d’autres bonnes raisons de partager une voiture.

Soirée de clôture du mois de l’environnement avec Marie-Monique Robin

Soirée de clôture du mois de l’environnement avec Marie-Monique Robin

5 décembre 2012 à 8 h 32 min 0 commentaire

Jeudi soir à 18h, la projection du film « Les Moissons du futur » suivie d’un débat avec sa réalisatrice Marie-Monique Robin – bien connue pour avoir déjà réalisé « Le monde selon Monsanto » – clôturera la dixième édition du mois de l’environnement, à l’Institut français. Communiqué de l’Institut français de Budapest Après un mois de rencontres, projections, séminaires, ateliers avec les lycéens, exposition, nous vous invitons tous à venir débattre avec Marie Monique Robin le jeudi 6 décembre 2012 à 18h autour de son dernier film évènement : Les moissons du futur. Depuis plusieurs semaines, Les moissons du futur, le film diffusé pour la première fois sur ARTE le mardi 16 octobre 2012, soulève l’enthousiasme. En voici les raisons : Ce film « fait du bien », car on voit qu’il y a des alternatives qui marchent au modèle dominant de lagrobusiness ; Les paysans ont l’air heureux et sont fiers de leur travail ; On comprend que tout est imbriqué : le Nord et le Sud, le global et le local ; les producteurs et les consommateurs ; Les images sont magnifiques et l’astuce du globe qui circule de main en main, de continent en continent, nous rappelle que nous sommes tous des « terriens », reliés par un destin commun. Ce film donne envie d’agir là où nous sommes. Connu pour son documentaire d’investigation choc « Le monde selon Monsanto », sorti en 2008, Marie-Monique Robin revient de nouveau sur les enjeux de l’agriculture. Dans le cadre des débats d’idées, l’Institut Français vous invite donc à débattre avec Marie Monique Robin après la projection du film. Jeudi 6 décembre 2012 à 18h

10ème édition du Mois de l’Environnement à l’Institut Français de Budapest

10ème édition du Mois de l’Environnement à l’Institut Français de Budapest

1 décembre 2012 à 7 h 10 min 1 commentaire

Communiqué de presse de l’Institut Français de Budapest En partenariat avec le Ministère hongrois du développement rural, L’Institut Français de Budapest est heureux de vous annoncer l’organisation de la 10ème édition du Mois de l’Environnement. Lancé en 2003 pour sensibiliser le plus grand nombre aux questions environnementales, engager un dialogue entre experts français et hongrois sur les solutions envisagées et envisageables et assurer l’échange de bonnes pratiques environnementales, le Mois de l’Environnement s’est affirmé de manière durable dans la programmation de l’Institut Français de Budapest par son succès d’année en année. Pour cette 10ème édition 9 dates à retenir. Avec des conférences, des ateliers pour les plus jeunes, des expos et des projections-débats ! Les discussions promettent d’être riches et variées, réalistes, audacieuses et constructives. La parole sera donnée à des représentants des ministères, de collectivités locales, d’entreprises, des milieux associatif et académique ainsi qu’à des scientifiques de très haut niveau autour des thématiques suivantes : – Mercredi 7 novembre : Rio+20 : quels bilans ? Ouverture exceptionnelle avec Brice Lalonde, coordinateur exécutif des Nations Unies de RIO+20. – Jeudi 8 novembre : Journée de sensibilisation auprès des plus jeunes au Lycée français de Budapest avec la section bilingue du lycée Kolcsey. – Vendredi 9 novembre : Journée sur les maisons passives avec l’association GreenPress. – Jeudi 15 novembre : Journée sur le thème de l’efficacité énergétique dans les bâtiments avec des experts ministériels français et hongrois. – Jeudi 15 novembre : Soirée sur l’obsolescence programmée autour du film Prêt à jeter . – Jeudi 22 novembre : Cultures et villes en transition, soirée projection-débat avec des citoyens de Paris et de Budapest qui ont initié des projets de transition afin de se préparer au pic de pétrole et au changement climatique. – Mercredi 28 novembre : Le principe de précaution, soirée projection-débat avec le film Alerte à Babylone , avec une élue verte de Strasbourg et un universitaire hongrois. – Lundi 3 décembre : Soirée sur les conséquences de la pollution chimique avec la projection du film Notre poison quotidien . – Jeudi 6 décembre : Soirée exceptionnelle de clôture avec la projection du dernier film de Marie-Monique Robin, en sa présence. Les moissons du futur ou comment nourrir la planète en repensant l’agriculture. Tout au long du mois, nous proposerons des ateliers pratiques, des expositions, des visites d’un centre de tri sélectif, des sessions de sensibilisation et des projections de films documentaires au Lycée Français ainsi que dans plusieurs lycées bilingue franco-hongrois dans tout le pays. Ce mois de l’environnement est aussi l’occasion de créer ou de renforcer les coopérations universitaires, scientifiques, techniques, économiques et décentralisées entre la France et la Hongrie. Pour toutes informations complémentaires : www.franciaintezet.hu et retrouvez nous sur Facebook Contact : Ildiko Pusztai : ([email protected] ; 00 36 1 489 42 61). Pour télécharger le programme détaillé de l’événement, cliquez ici.

Institut Français : Culture et ville en transition

Institut Français : Culture et ville en transition

20 novembre 2012 à 7 h 33 min 0 commentaire

Jeudi 22 novembre de 18h00 à 22.00 Institut français, Budapest I., Fo utca 17. 18h00 : Présentation du mouvement des villes en transition en France, en particulier des initiatives citoyennes dans le quartier de la Chappelle à Paris – par Antoine RAIMONDI, membre du mouvement des villes en transition en France. Transition Wekerle : présentation des initiatives de transition mises en place à Wekerle, quartier de Budapest. 19h00 : Projection du film : Cultures en transition Documentaire de Nils AGUILAR, témoignant de la transition agroécologique en cours : comment se réorganiser afin de se préparer à la campagne comme en ville, au double défi du changement climatique et du pic pétrolier ? 21h30: débat avec la salle et les invités Avec traduction simultanée en français et en hongrois

Alerte au smog dans 17 villes de Hongrie

Alerte au smog dans 17 villes de Hongrie

15 février 2012 à 7 h 42 min 0 commentaire

L’Institut National de la Santé et de l’Environnement a annoncé ce week-end que dix-sept villes hongroises avaient atteint des pics de pollution atmosphériques dangereux pour la santé de la population. Les conditions météorologiques n’étant pas favorables à une amélioration, le cabinet du maire de Budapest a maintenu, en parallèle, son bulletin d’alerte lancé mercredi dernier dans la capitale. L’alerte avait été donnée suite aux résultats d’une première série de prélèvements frisant le seuil des 75 mg par mètre cube d’air il y a une semaine. La nouvelle est tombée à la suite du bilan des prélèvements effectués vendredi dans plusieurs stations de surveillance basées dans les villes de Ajka, Varpalota, Szekesfehervar, Tatabanya, Pécs, Szazhalombatta, Budapest, Esztergom, Salgotarjan, Eger, Putnok, Sajoszentpeter, Kazincbarcika, Miskolc, Oszlar, Nyiregyhaza et Debrecen. Les résultats sont préoccupants puisque les particules de poussière et autres pollutions atmosphériques contenues dans l’air dépassent à présent le seuil des 100mg par mètre cube dans ces municipalités. Vendredi, l’Institut ajoutait sept autres villes hongroises à la liste : Sopron, Gyor, Veszprem, Dunaujvaros, Vac, Szeged et Abony. A Budapest, si les taux de smog devaient redevenir supérieurs à 100 mg par mètre cube d’air durant deux jours consécutifs, la capitale serait placée en alerte maximale. Dans ces conditions, les autorités demandent aux habitants de limiter l’utilisation de leur voiture et de réduire leurs dépenses énergétiques personnelles (chauffage, gaz…). Tatiana Carret sources : MTI, Hungary Around the Clock Articles liés : Iode 131 : pas de risques sanitaires selon l’IRSN Pollution : An Der Schönen Blauen Donau Iode 131 : dangereux, pas dangereux ? Budapest menacé par l’iode 131 BOUE ROUGE : Un an après, le spectre demeure L’eau et l’air de la région de Kolontar ne seraient pas trop contaminés Le « vélib’ » gratuit de Budapest roulera avant 2013 L’incritiquable Critical Mass Journée écolo au Parc Millénaris Budapest, seconde ville la plus polluée d’Europe Insolite : la Constitution attaquée par un faucon kamikaze ? Conso : l’eau Visegradi déconseillée aux enfants « Affaire Auchan » : de l’arsenic dans l’eau (suite) Trop d’arsenic dans l’eau minérale d’Auchan! Radar de l’OTAN : une issue de secours ? Quand la Hongrie vend ses droits de polluer La Trabi trahie !

Izotop Intezet (Crédit photo : MTI)

Iode 131 : dangereux ou pas dangereux ?

28 novembre 2011 à 7 h 40 min 3 commentaires

Après la CRIIRAD qui a réclamé lundi dernier « une expertise d’urgence du niveau de contamination en iode 131 dans l’environnement du site à Budapest », c’est au tour de Greenpeace de monter au créneau contre les autorités du nucléaire en Hongrie dans l’affaire des fuites d’iode 131.

La population budapestoise est potentiellement menacée par l’iode 131

La population budapestoise est potentiellement menacée par l’iode 131

22 novembre 2011 à 20 h 28 min 17 commentaires

La CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) réclame une expertise d’urgence pour déterminer les niveaux de contamination à l’iode 131 et recommande aux populations proches du site (à l’ouest de Buda) de ne pas consommer les produits végétaux et les produits laitiers d’origine locale. Elle dénonce aussi des « dysfonctionnements graves » et un « manque de transparence » dans cette affaire, dans un communiqué transmis mardi soir à HU-lala. La CRIIRAD veut  que « soit lancée en urgence une expertise du niveau de contamination en iode 131 dans l’environnement du site à Budapest et que, en l’attente des résultats, il soit demandé aux populations locales de ne pas consommer les produits végétaux et les produits laitiers d’origine locale ». « Il y a urgence à vérifier le degré de contamination dans l’environnement du site hongrois et à prendre localement des mesures de radioprotection », estime la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD). Les autorités hongroises ont-elles cherché à cacher l’origine des fuites ? Estimant que la quantité de rejet d’iode 131 a pu avoir été sous-estimée, la CRIIRAD émet aussi des doutes quant à la fiabilité du dispositif de mesure des rejets de ces installations (réacteur nucléaire et institut des isotopes). Elle pointe du doigt plusieurs « dysfonctionnements graves » – le défaut de maîtrise des rejets, le manque de transparence et le défaut de protection des populations – et demande que les autorisations de rejet très élevée soient examinées. L’Autorité à l ’Énergie Atomique Hongroise (HAEA) a informé, vendredi 17 novembre, l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA) du fait que la source des rejets d’iode 131 – détectés depuis une semaine dans l’atmosphère dans plusieurs pays européens – était très probablement un institut de production de radioisotopes à Budapest. Les rejets seraient intervenus, selon l’agence hongroise, du 8 septembre au 16 novembre 2011. Le Conseiller nucléaire régional, M. Cognet, expliquait il y a quelques jours sur le site de l’ambassade de France en Hongrie que l’Izotop Intezet Kft – l’Institut des isotopes de Budapest mis en cause – est un institut privé spécialisé dans la production de radioéléments pour le secteur médical : traitement de certaines affections (cancers notamment) et diagnostics tels que l’imagerie par scintigraphie, ainsi que pour certaines applications industrielles telles que le contrôle de soudures. Il est situé à la limite Ouest de la commune de Budapest, à proximité de la colline Normafa. Site de la Commission de Recherche et d’Information Independante sur la Radioactivite : http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/hongrie/iode131-hongrie.html

Début du Mois de l’Environnement à l’Institut Français

8 novembre 2011 à 20 h 58 min 0 commentaire

La 9ème édition du Mois de l’Environnement débute ce mercredi soir à l’Institut. Le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France en Hongrie espère sensibiliser le plus grand nombre aux questions environnementales. Le Ministère hongrois du développement rural est étroitement associé car l’objectif est aussi d’engager un dialogue entre experts français et hongrois et d’assurer l’échange de bonnes pratiques environnementales. Des scientifiques de haut niveau, des associations, des représentants politiques,…, aborderont des thèmes tels que : Comment vivre avec les énergies fossiles ? Maisons passive set efficacité énergétiques des bâtiments ? Exploitation, protection et gestion des grottes, etc. Ce mercredi soir, c’est le film « Vad Magyarország » (La Hongrie sauvage) qui marquera l’ouverture de l’événement, en présence de son réalisateur Zoltan TÖRÖK. Retrouvez l’ensemble du programme sur le site de l’Institut Français de Budapest

Le réservoir d'Almásfüzitő, novembre 2010 crédit photo HULALA

Un an après, le spectre des boues rouges demeure

3 octobre 2011 à 12 h 26 min 2 commentaires

Triste anniversaire. Le 4 octobre dernier, le réservoir de déchets toxiques de l’usine de bauxite aluminium MAL d’Ajka avait cédé, déversant – selon le gouvernement – près de 2 millions de tonnes (700 mètres cubes) de boues rouges corrosives sur les villages de Devecser, Kolontar et Somlóvásárhely, dans l’ouest de la Hongrie. Depuis, certains quartiers ont été entièrement reconstruits et même l’organisation Greenpeace reconnaît que le nettoyage a été bien fait. Cependant, l’activité des usines MAL a repris de plus belle et il existe encore bien d’autres sites du genre. La plupart sont dans le même état que celui du réservoir d’Ajka avant la catastrophe, avec parfois de plus grands risques écologiques. Un drame humain et écologique doublé d’une catastrophe économique ? L’an dernier, la catastrophe industrielle avait fait 10 morts, plus d’une centaine de blessés et avait délogé des centaines de villageois pendant plusieurs mois. L’entreprise a récemment été condamnée à verser 471 millions d’euros à l’Etat hongrois, mais Euronews nous dit qu’elle refuse de payer. Dans ce reportage de la chaîne européenne, le secrétaire d’Etat à l’Environnement, Zoltan Illés, explique (qu’)il est dans l’intérêt du gouvernement hongrois que cette compagnie, privée ou nationalisée, continue à tourner pour deux raisons : primo, les 6.000 emplois qu’elle assure, secondo, sa part de marché à l‘échelle européenne et mondiale, qui est de 4%. Almásfüzitő, un réservoir toxique à deux pas du Danube La semaine dernière, des activistes de Greenpeace se sont rendus à Almásfüzitő (département de Komarom, proche de la frontière slovaque) sur le plus grand site de stockage de boue rouge du pays, situé à peine à une vingtaine de mètres des rives du Danube. Bien que ce réservoir ne soit plus rempli depuis 1997, ils avaient la ferme intention d’y inscrire le mot « STOP » à la surface à l’aide de bâches blanches en plastique. Un message adressé au gouvernement pour dénoncer le fait que l’activité de stockage massif des déchets continue en Hongrie. Ils se sont fait déloger manu militari par les agents de sécurité du site. Lors de notre déplacement le 30 octobre 2010 (photo), avant d’être reçus de la même manière par les gardes, nous avions constaté l’étendue encore visible du réservoir et sa proximité immédiate avec le Danube. A l’inverse d’Attila, Tatai Környezetvedelmi fait repousser l’herbe Ce dimanche-là, les travaux d’ensevelissement de la boue sous des couches de sable et de terre étaient en cours. Actuellement ils se poursuivent encore, comme on peut le voir sur la carte satellite Google de cette année. La société chargée d’ensevelir les déchets toxiques est une compagnie pour l’environnement de la ville de Tata (Tatai Környezetvedelmi). Au bas de la page principale de son site web, à l’aide d’un diaporama, elle explique comment elle réussit à faire pousser de l’herbe verte sur des millions de tonnes de boue rouge. D’ici peu de temps, personne ne s’apercevra peut-être qu’il s’agit du plus grand réservoir du pays. Articles liés La colère des sinistrés de la boue rouge Les débuts timides de la reconstruction à Devecser Selon Greenpeace, MAL continue de polluer Boue rouge : les travaux de nettoyage suivent leur cours Sous la boue rouge… la corruption? Boue toxique : Bruxelles critique mais ne poursuivra pas la Hongrie Catastrophe d’Ajka : L’état d’urgence prolongé de trois mois Les victimes de la boue rouge obtiennent des promesses Les victimes de la catastrophe industrielle se mobilisent Boue toxique : l’autre vérité MAL : le directeur commercial allemand fait ses valises Inondations toxiques : photoreportage à Devecser Pollution : la chasse aux coupables est ouverte A Kolontar, le cauchemar continue Une seconde vague de boue est « probable » Le Danube touché…de manière encore limitée Le Danube menacé par la «marée rouge» Le plus grand accident industriel de l’histoire hongroise

Le « vélib' » gratuit de Budapest roulera en 2013

Le « vélib' » gratuit de Budapest roulera en 2013

27 septembre 2011 à 15 h 18 min 5 commentaires

Hier, la Direction des transports publics de Budapest (BKK) a signé le contrat pour son projet Budapest Bicikli (BuBi), qui donnera dès l’an prochain un accès libre à des vélos municipaux, et gratuit pendant la première demi-heure d’utilisation. Le projet, qui devrait voir le jour en 2013 est financé à 85% par des fonds européens et reçoit 900 millions de forints (3 125 000 euros). Dans un premier temps, 1000 BuBis seront disponibles à 74 points de stationnements (58 à Pest, 15 à Buda et 1 sur l’île Margit). Le système devrait s’étoffer plus tard. Articles liés : Budapest se met à la mode Vélib’… mais pas avant l’automne 2012 Critical Mass de Budapest : s’il fait beau, sortez les vélos Budapest est la seconde grande ville la plus polluée en Europe Critical Mass, entre lobby cycliste et effet de mode

La Journée écolo au Parc Millénaris

La Journée écolo au Parc Millénaris

24 septembre 2011 à 15 h 13 min 2 commentaires

Samedi 10 septembre, la Journée écologique organisée par National Geographic – Hongrie au Parc Millenáris de Budapest a rassemblé professeurs et professionnels pour tenter de répondre à une question centrale pour la protection de l’environnement : comment réduire les déchets de la planète ?

Critical Mass de Budapest, avril 2010 (HU-lala)

Budapest se met à la mode Vélib’… mais pas avant l’automne 2012

11 mai 2011 à 17 h 33 min 0 commentaire

Ils étaient annoncés pour l’été dernier, puis pour cet été… mais les BuBi (Budapest Bicikli), équivalents budapestois des Vélo’V lyonnais ou des Vélib’ parisiens, ne devraient finalement pas fonctionner avant la fin de l’été 2012. Les amoureux des deux roues devront donc patienter encore un peu.

Devecser, la 12 octobre 2010 (HU-lala)

Le Monde Diplomatique présente un colloque sur les catastrophes industrielles du 6 au 8 Mai à Budapest

5 mai 2011 à 16 h 19 min 0 commentaire

Les éditions hongroise et d’Europe du Centre et de l’Est du Monde diplomatique organisent un incontournable colloque du vendredi 6 au dimanche 8 Mai : « A l’ombre des catastrophes industrielles ». Tchernobyl en Ukraine, AZF en France, Ajka en Hongrie, Fukushima au Japon, etc. Les catastrophes industrielles se succèdent…et sont oubliées. Ce colloque propose de revenir sur ces évènements spectaculaires trop rapidement oubliés sous différents angles : environnementaux, médiatiques, de la sécurité, etc. Il sera bien entendu largement question de la catastrophe industrielle qui a frappé la Hongrie au mois d’octobre de l’année dernière, à Ajka, et de la gestion post-crise des autorités hongroises. Des victimes de la boue rouge viendront notamment témoigner de ses conséquences sur leur vie quotidienne. Consulter le programme complet du colloque

Photo : HU-lala

Selon Greenpeace, MAL continue de polluer

13 février 2011 à 19 h 57 min 2 commentaires

Selon les résultats de tests commandés par Greenpeace et effectués par deux laboratoires indépendants, l’usine Magyar Aluminium, responsable de la tragédie du 4 octobre, continue de polluer son environnement. « MAL continue de déverser dans les eaux naturelles des matériaux hautement polluants issus de ses réservoirs de boue rouge ». Selon l’ONG, l’entreprise pallie le manque de sites de stockage par un « système de drainage illégal », via les cours d’eau locaux. « La teneur en arsenic, aluminium et carbone organique de l’eau dans le ruisseau Torna dépasse largement les limites […], malgré l’utilisation de plâtre et d’acide ». Le laboratoire indépendant hongrois ayant réalisé les tests – Balint Analitika- a demandé à la Commission de l’Union européenne « d’agir sans délai pour que le gouvernement hongrois arrête de menacer la nature, la faune et les hommes ». Les accusations sont lourdes et mettent  en cause la gestion du gouvernement hongrois à un moment où il est particulièrement vulnérable, puisqu’exposé aux critiques de Bruxelles. Ayant perdu sa dimension spectaculaire, l’histoire n’intéresse plus grand monde, et pourtant elle est loin d’être terminée. Les travaux de nettoyage et de réparation sont encore en cours et de forts soupçons de détournement et de corruption pèsent sur l’utilisation des fonds  collectés pour venir en aide aux sinistrés. Articles liés : Boue rouge : les travaux de nettoyage suivent leur cours Sous la boue rouge… la corruption? Boue toxique : Bruxelles critique mais ne poursuivra pas la Hongrie Catastrophe d’Ajka : L’état d’urgence prolongé de trois mois Les victimes de la boue rouge obtiennent des promesses Les victimes de la catastrophe industrielle se mobilisent Boue toxique : l’autre vérité

Energie : la présidence hongroise esquive les polémiques

Energie : la présidence hongroise esquive les polémiques

7 février 2011 à 13 h 30 min 0 commentaire

Le Conseil de l’Union européenne du 4 février 2011 a consacré ses travaux à deux secteurs, l’énergie et l’innovation, considérés comme « essentiels pour la croissance et la prospérité de l’Europe. » Alors que le Conseil publie des conclusions en 15 points sur la question de l’énergie, la présidence hongroise en présente certaines sur son site, en omettant certaines questions polémiques, comme l’extraction des gaz de schistes. La Hongrie a mis l’énergie au coeur de sa présidence, mais elle traite le sujet comme s’il ne soulevait aucune controverse. « Nouvelle phase dans la politique énergétique européenne » Comme la doctrine européenne l’exige, c’est tout d’abord la création, prévue pour 2014, du marché intérieur de l’énergie qui permettra d’obtenir une énergie « sûre, durable, financièrement abordable et dont l’approvisionnement est garanti. » Le Conseil appelle donc les Etats membres à mettre en oeuvre rapidement et intégralement la législation relative au marché intérieur de l’énergie. La Hongrie est d’autre part au centre du développement de la connexion énergétique nord-sud en Europe, et elle rappelle l’inauguration en octobre 2010 d’un gazoduc reliant la Hongrie et la Roumanie, le projet de connexion avec la Croatie dont les travaux devraient débuter prochainement, et l’accord signé le 28 janvier dernier entre la Slovaquie et la Hongrie pour un nouveau gazoduc. La présidence hongroise rappelle ensuite les objectifs de réduction de la dépendance énergétique de l’Union européenne. Cela passe notamment par le respect des objectifs de la Stratégie énergie 2020, à savoir une baisse de 20% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport au niveau de 1990, une augmentation de 20% de la production d’énergies renouvelables, qui ne représentent aujourd’hui que 16% de l’énergie européenne, et une réduction de 20% de la consommation d’énergie grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique, en particulier des bâtiments et des transports. Enfin, la présidence évoque les « priorités pour 2020 et au delà » en matière d’infrastructures énergétiques. Il s’agit de l’amélioration et du développement des réseaux de transport et du stockage de l’électricité, du gaz et du pétrole. Calendrier de la présidence hongroise Quelques rendez-vous rythmeront le calendrier « Energie » de la présidence hongroise. Premièrement, les ministres de l’énergie européens devraient adopter le 28 février prochain la stratégie énergétique et les objectifs 2020 sur les infrastructures proposés par la Commission (voir «Priorités en matière d’infrastructures énergétiques pour 2020 et au-delà — Schéma directeur pour un réseau énergétique européen intégré» novembre 2010). En mars, la Commission européenne devrait publier la feuille de route Energie 2050 pour une transition vers une économie sobre en carbone, qui sera discutée lors d’un conseil ministériel informel au mois de mai. Dans le même temps, une conférence sur l’énergie sera organisée à Budapest. Puis, lors du Conseil de juin, les ministres de l’énergie pourraient approuver le nouveau plan d’efficacité énergétique européen. Pour la Hongrie, pas la peine d’évoquer les « palagaz » (gaz de schistes) Alors que la présidence hongroise indique qu’elle « fera tout afin d’accomplir les tâches définies au sommet. », elle n’évoque pas la question de l’exploitation des gaz de schistes, pourtant déjà présentée par les écologistes comme une catastrophe environnementale annoncée. Le point 7 des conclusions du Conseil, dispose en effet qu’ « afin de renforcer la sécurité de l’approvisionnement de l’UE, il conviendrait d’évaluer le potentiel dont dispose l’Europe en matière d’extraction et d’utilisation durables de ressources en combustibles fossiles conventionnels et non conventionnels (gaz de schistes et schiste bitumineux). La veille, mercredi 3 février, la ministre de l’environnement Nathalie Kosciusko-Morizet suspendait en France les nouvelles explorations de gisements de gaz et de pétrole contenus dans le schiste et lançait une mission sur les enjeux environnementaux de ce type d’exploitation. Les risques environnementaux sont en effet déjà bien connus, notamment en Amérique du Nord où ces gaz sont largement exploités. Les principales critiques formulées à l’encontre des gaz de schistes sont l’usage de quantités d’eau considérables pour procéder à l’extraction, l’injection de solvants chimiques en grande quantité dans le sol pour fractionner le schiste et les risques de contamination des sols et des nappes phréatiques, les risques d’émissions fugitives de méthane et de sulfure d’hydrogène, potentiellement très dangereux pour la santé humaine et animale, ainsi que les dommages causés à la surface des sols et des équipements routier et le bruit continu de l’exploitation. Face à ces conséquences environnementales importantes et désastreuses, la ville de New York a même interdit tout forage dans une région de 4000 km2 qui assure son approvisionnement en eau, tandis que, moins chanceux, les habitants d’autres Etats ont retouvé les substances chimiques de l’exploitation du schiste directement dans leur eau du robinet. Consulter le calendrier de la présidence hongroise Articles liés : Sur l’Union Européenne « L’autre » Orban parle d’Europe à Paris UE : L’opération séduction de Viktor Orban Le budget 2011 de l’UE reste inconnu Présidence de l’UE : la Hongrie est-elle prête ? La Hongrie prépare le terrain pour présider l’Europe en 2011 Sur les questions énergétiques UE – Nabucco : les infidélités des européens avec South Stream Nabucco, un consortium bien optimiste La Russie réaffirme son leadership de l’énergie en Hongrie A Budapest, le froid entre Kiev et Moscou impose un remede rapide Une stratégie énergétique régionale pour en finir avec l’Ukraine Nabucco passe le Parlement Nabucco, l’esquive du gaz russe

Devecser, le 12 octobre (Crédit photo : Hulala)

Boue toxique : Bruxelles critique mais ne poursuivra pas la Hongrie

13 janvier 2011 à 8 h 48 min 1 commentaire

L’accident industriel du 4 octobre aurait pu être évité si la Hongrie s’était conformée à la réglementation européenne sur la gestion des déchets dangereux, selon un rapport officiel d’expertise de la Commission européenne, a rapporté mercredi le site Bruxinfo.hu. « La Hongrie aurait dû classer ses boues rouges comme déchets dangereux », estime le rapport qui devait déterminer si la Hongrie avait violé une législation européenne en relation avec le stockage de ce type de déchets. Selon ce rapport, une erreur a été commise au cours du processus de délivrance de permis environnementaux, celle de ne pas classer ces matières fortement alcalines comme « déchets dangereux ». La Commission européenne estime dans ce rapport d’expertise que plusieurs des réglementations communautaires n’ont pas été transposées en droit national hongrois ou n’ont pas été appliquées correctement, notamment la directive 2006/21/CE relative à la gestion des déchets de l’industrie extractive. Malgré ces erreurs et ces négligences pointées par l’exécutif européen, Bruxelles ne lancera pas de procédure d’infraction à l’encontre la Hongrie. Le 4 octobre, la fuite d’un réservoir de déchets issus de la production d’aluminium par l’entreprise MAL (Magyar Aluminium) avait coûté la vie à dix personnes et dévasté plusieurs dizaines d’hectares dans la région d’Ajka, dans l’ouest de la Hongrie. Source : Bruxinfo.hu Articles liés : Catastrophe d’Ajka : L’état d’urgence prolongé de trois mois Les victimes de la boue rouge obtiennent des promesses Les victimes de la catastrophe industrielle se mobilisent Boue toxique : l’autre vérité MAL : le directeur commercial allemand fait ses valises Inondations toxiques : photoreportage à Devecser Pollution : la chasse aux coupables est ouverte A Kolontar, le cauchemar continue Une seconde vague de boue est « probable » Le Danube touché…de manière encore limitée Le Danube menacé par la «marée rouge» Le plus grand accident industriel de l’histoire hongroise

Insolite : en Roumanie aussi, les oiseaux tombent raides morts

12 janvier 2011 à 0 h 46 min 1 commentaire

Consternation à Constanta, sur les côtes de la Mer Noire, en Roumanie : des dizaines d’étourneaux ont été retrouvés morts dans un terrain vague samedi dernier.Dans le contexte d’informations récentes faisant état de la mort soudaine de quantités massives d’oiseaux et de poissons dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Suède, la Grande-Bretagne et le Japon, l’explication roumaine est peut-être insolite, mais elle a au moins le mérite d’être plausible : ils sont morts d’ivresse ! Grippe aviaire, mystérieux virus, suicide collectif… Rien de tout ça, a affirmé Romeu Lazar, directeur de l’autorité sanitaire-vétérinaire locale. La cause du décès des volatiles est bien l’intoxication éthylique. Une cuite fatale, en quelque sorte, pour ces oiseaux qui avaient vraisemblablement abusé du marc de raisins, après analyse minutieuse du contenu de leurs gésiers. Article lié : Insolite : d’une flaque est né le troisième plus grand lac de Hongrie

Aperçu du nouveau "lac". Crédit photo : nol.hu ; pestiside.hu

Insolite : d’une flaque est né le 3ème plus grand lac de Hongrie

7 décembre 2010 à 11 h 51 min 2 commentaires

Nous savions que la Hongrie est un pays très plat. Mais de là à ce que des inondations créent un lac… Courant octobre – novembre, la naissance d’un nouveau lac dans le département de Fejér a été occultée par l’accident industriel d’Ajka et la coulée de boue rouge toxique dans le département voisin de Veszprém. Selon Népszabadság fin novembre, les pluies diluviennes et les inondations de la fin du printemps cette année ont fini par donner naissance au « Velencei tó bis« , près du village de Csór. Aux premières mesures de sa surface, cela deviendrait le troisième plus grand lac de Hongrie. Les estimations les plus larges affirment que le lac occupe entre 2.300 et 2.400 hectares, tandis que les estimations à minima lui en donnent tout de même entre 1.500 et 1.700. Le quotidien Népszabadság n’a pas hésité à comparer cette « flaque » au lac voisin de Velence, deuxième plus grand lac de Hongrie, qui occupe une surface de 2.600 hectares. Jusqu’à la mi-mai, la région était couverte de pâturages et de champs. En quelques jours, elle a été inondée par 15 millions de mètres cubes d’eau. Du coup, les locaux se sont rapidement adaptés à cette nouvelle situation depuis : ils ont acheté des bateaux, ont commencé à organiser des petites croisières et même à prévoir l’aménagement d’une patinoire en hiver ! L’écosystème de circonstances a lui aussi entamé son installation : des nouvelles espèces d’oiseaux sont arrivées et les poissons n’ont pas tardé à apparaître. Mais que ces nouveaux habitants ne se sentent pas trop vite chez eux : tout cela pourrait s’évaporer avec de grosses chaleurs l’été prochain. Voir la vidéo d’Index.hu : Articles liés : En décembre, la Hongrie a encore les pieds dans l’eau 2010 : l’année du moustique en Hongrie Inondations : les larmes de crocodile des assurances Un bilan financier très lourd pour la Hongrie Les inondations menacent encore Météo : la paralysie partielle continue La Hongrie sous les eaux

Greenpeace à Devcser le 12 octobre (Hulala)

A Kolontar, les risques sanitaires ont diminué selon Greenpeace

1 décembre 2010 à 9 h 22 min 0 commentaire

Selon les résultats d’une nouvelle série de vingt tests effectués par l’ONG écologiste Greenpeace et communiqués sur son site internet, les risques sanitaires ont diminué sur le site touché par la boue rouge par rapport aux semaines suivant la catastrophe du 4 octobre. Cependant les taux d’alcalinité et d’arsenic restent encore trop élevés.

UE : L’opération séduction de Viktor Orban

UE : L’opération séduction de Viktor Orban

21 novembre 2010 à 17 h 53 min 2 commentaires

Avant son séjour à Paris jeudi et vendredi derniers, le premier ministre hongrois Viktor Orban est passé mercredi par Bruxelles, où il a rencontré les commissaires européens, leur président, José Manuel Barroso, et le président permanent de l’UE, Herman Von Rompuy. Pendant trois jours, il a exposé ses priorités en vue de la présidence hongroise du Conseil de l’UE qui commence en janvier, dans un style (presque) pro-européen. L’eau et la diversité culturelle relayées au second plan La gouvernance économique, la révision du traité de Lisbonne et l’harmonisation des politiques budgétaires ont pris le dessus sur des dossiers comme la diversité culturelle ou la gestion de l’eau, indique le premier ministre hongrois dans une interview accordée au journal Le Figaro mercredi dernier. Ce changement de direction pourrait sembler regrettable au regard de la catastrophe environnementale causée par les boues rouges de l’usine d’aluminium d’Ajka, qui avait mis la question des conséquences internationales d’une pollution du Danube au coeur des préoccupations. Cependant les Hongrois, qui ont participé récemment au Sommet pour le Danube, devront formuler la stratégie européenne de développement et de protection pour la région du Danube pendant leur présidence du Conseil de l’UE. Quant à la question de la diversité culturelle, elle prendra une tournure particulière puisque la Hongrie devrait travailler à l’élaboration d’une stratégie pour l’intégration des Roms. Alors que le pays est régulièrement épinglé par le Conseil de l’Europe ou par l’ONU pour de nombreuses discriminations ou pour la stigmatisation de la minorité rom dans les médias, ce chantier sera l’un des plus délicats pour la Hongrie qui devra essayer, pour une fois, de donner l’exemple. La galère de la réforme institutionnelle Les questions économiques étaient depuis longtemps au programme de la présidence hongroise, mais elles prennent une tournure particulière car l’UE doit faire face aux situations délicates de la Grèce ou de l’Irlande. Comme priorité de la présidence hongroise de l’UE, l’opinion publique devra donc se satisfaire d’une révision du Traité de Lisbonne, si douloureusement adopté il n’y a pourtant pas si longtemps. La Hongrie devrait donner suite à la proposition de la chancelière allemande Angela Merkel d’introduire une modification du traité dont l’objectif sera de permettre la mise en place d’un filet de sécurité financier permanent pour les pays de la zone euro. Le futur mécanisme permanent de gestion des crises financières devrait contraindre les 27 à être beaucoup plus stricts en matière budgétaire. Le Tribunal constitutionnel fédéral allemand de Karlsruhe avait en effet indiqué que les mécanismes mis en place pour le plan de sauvetage de la Grèce étaient contraires au traité. Les articles 126-128 prévoient qu’une aide financière peut être apportée par les pays de la zone euro à un pays qui n’en fait pas partie, mais interdisent d’aider un pays de la zone euro. Faire aboutir les négociations sur ce point et trouver un mécanisme de ratification fera partie du travail délicat de la présidence hongroise. La Hongrie pourrait aussi avoir à résoudre les problèmes liés à au retard pris dans l’adoption du budget européen de 2011. L’énergie, l’espace Schengen et l’élargissement, sujets obligatoires La Hongrie participera par ailleurs au premier sommet européen sur l’énergie, le 4 février 2011. L’une des priorités du commissaire à l’énergie Günther Öttinger, est de connecter les réseaux de gaz et d’électricité des 27, afin d’éviter qu’un Etat puisse se trouver en situation de pénurie, comme ce fut le cas lorsque la Russie a suspendu ses exportations de gaz transitant par l’Ukraine en janvier 2009. Les Hongrois, comme les autres pays d’Europe centrale, seront attentifs à la question de la dépendance énergique, en particulier à la veille du sommet UE-Russie du 7 décembre 2010 où un accord stratégique historique pourrait être conclu. Un Conseil Justice et Affaires intérieures sur l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’espace Schengen devrait se tenir les 24 et 25 février prochain. Au cours de l’entretien musclé avec le journaliste du Figaro, le premier ministre hongrois s’est déclaré tout à fait favorable à leur entrée au vu « des progrès énormes » qu’ont fait ces deux pays. Il devra cependant faire face aux objections de la France, de l’Italie, de l’Allemagne ou des Pays-Bas qui estiment que les conditions qui assurent l’intégrité et la sécurité de l’espace commun de libre circulation de Schengen ne sont pas encore réunies pour une adhésion en mars prochain. L’entrée de la Croatie dans l’UE sera l’une des autres grandes priorités de la Hongrie. Mais tandis que les négociations s’approchent de leur conclusion, l’euroscepticisme s’accroît dans les Balkans, et la majorité des citoyens croates voterait aujourd’hui contre l’adhésion de leur pays à l’UE. Viktor Orban semble en fin de compte avoir réussi la semaine dernière son exercice de présentation des priorités de sa présidence, et pour féliciter le bon élève européen le président Barroso a salué a l’issue de leur rencontre, la « cohérence évidente entre les priorités annoncées de la présidence hongroise et le programme de la Commission ». Le président permanent du Conseil Van Rompuy, a jugé pour sa part que sa rencontre avec Viktor Orban avait été « constructive » et que leurs discussions avaient été « productives ». Le temps où Viktor Orbán jouait le rebelle face au FMI et à l’UE paraît donc – pour l’instant – révolu. Sources : Interview de Viktor Orban par Stéphane Kovacs dans Le Figaro La Croatie en tête de l’euroscepticisme dans les Balkans Articles liés : Stratégie pour le Danube: « connecting pipole » ? Roms : L’ONU s’en mêle à son tour Les Roms sont encore discriminés en Hongrie, indique le Conseil de l’Europe Présidence de l’UE : la Hongrie est-elle prête ?

La catastrophe d’Ajka exposée au Magyar Nemzeti Muzeum

La catastrophe d’Ajka exposée au Magyar Nemzeti Muzeum

16 novembre 2010 à 8 h 08 min 0 commentaire

Jusqu’au 12 décembre, le musée national expose des témoignages de la catastrophe industrielle du 4 octobre qui a coûté la vie à 10 personnes, blessé 150 autres et contaminé l’environnement aux métaux lourds sur plusieurs dizaines d’hectares. Contre 500 HUF qui seront intégralement reversés aux victimes de Devecser, les visiteurs pourront voir des photos, des vidéos, des dessins d’enfants, et le matériel de protection des sauveteurs. Plus d’infos sur le site officiel du Magyar Nemzeti Muzeum

Devecser, le 12 octobre (Hulala)

Les victimes de la catastrophe industrielle se mobilisent

8 novembre 2010 à 1 h 29 min 2 commentaires

Alors qu’une dixième victime de l’accident de l’usine MAL, survenu le 4 octobre, a succombé à ses blessures, les habitants des communes touchées par la pollution ont créé une association de victimes pour obtenir des dédommagements et plus de transparence quant aux risques sanitaires qu’ils encourent.

MAL : le directeur commercial allemand fait ses valises

MAL : le directeur commercial allemand fait ses valises

21 octobre 2010 à 15 h 56 min 0 commentaire

La société Magyar Aluminium, qui comme chacun sait est à l’origine de l’accident industriel chimique qui a fait 9 morts et 150 blessés le 4 octobre dernier, a repris son activité industrielle vendredi dernier. De fait, elle a également repris ses activités commerciales. Mercredi, elle a annoncé le départ de son directeur des ventes, l’Allemand Martin Rümmelein. La raison de son licenciement serait ses lacunes en langue hongroise.

Crédit photo : Hulala

L’eau et l’air de la région de Kolontar ne seraient pas trop contaminés

18 octobre 2010 à 16 h 26 min 0 commentaire

Selon les premières analyses effectuées dans la région touchée par l’accident industriel, l’eau serait potable et les taux de particules toxiques en suspension dans l’air seraient en dessous des seuils de dangerosité pour la santé, a déclaré l’agence hongroise de gestion des catastrophes à MTI, citant des experts hongrois et européens.

A Kolontar, le cauchemar continue

A Kolontar, le cauchemar continue

10 octobre 2010 à 21 h 19 min 0 commentaire

Le secrétaire d’Etat hongrois à l’environnement, Zoltan Illes, est formel : une nouvelle inondation de boue est inévitable car la digue nord du bassin de déchets toxiques est condamnée à s’effondrer. Une course contre la montre est lancée pour tenter d’en limiter les dégâts. Des fissures détectées jeudi se sont élargies depuis et la digue est dans un état tel qu’il n’est plus possible de la colmater. « La tragédie peut se produire dans un jour ou dans une semaine », a prévenu Zoltan Illes. « Le travail est monumental, nous devons être prêt à une longue lutte« , a expliqué le secrétaire d’Etat à l’environnement. Sur place, les autorités se sont lancées dans une véritable course contre la montre. La priorité est de protéger les habitations de Kolontar qui n’ont pas été détruites par la première inondation. Il s’agit de dresser une digue de 10 mètres de hauteur et de 600 mètres de longueur. Elle devrait être achevée d’ici lundi soir. Ce qui ne signifie pas pour autant que les 715 habitants déplacés samedi matin pourront regagner leurs foyers dès la fin de la construction. Il s’agit aussi de tenter de canaliser la seconde coulée de boue vers un second réservoir…qui reste à être construit à posteriori. L’enjeu est crucial car les experts environnementaux estiment que le bassin contient encore quelques 2,5 millions de litres de boue toxique qui pourraient se répandre à une distance d’un kilomètre. Les cours d’eau Tolna et Marcal sont condamnés par la seconde coulée à venir. C’est donc sur la protection du Danube que les efforts se concentrent. L’autorité sanitaire ANTSZ a indiqué que le port de masques-filtres, de lunettes de protection, de bottes et de gants de caoutchouc est indispensable sur les lieux de la catastrophe car « le degré de poussières dans l’air dépasse le niveau sanitaire ». Samedi, le bilan s’est alourdi pour s’établir à sept personnes tuées. Articles liées : Une seconde vague de boue est « probable » Le Danube touché…de manière encore limitée Le Danube menacé par la «marée rouge» Le plus grand accident industriel de l’histoire hongroise

Une seconde vague de boue est « probable »

Une seconde vague de boue est « probable »

9 octobre 2010 à 13 h 29 min 1 commentaire

Dans la catastrophe de Kolontar, alors que le bilan s’est alourdi pour s’établir, encore provisoirement, à sept personnes tuées, les digues de protection d’un réservoir de déchets se sont affaiblies et une seconde vague de boue est « probable », selon les autorités hongroises. C’est la panique dans la région de Kolontar. « La situation est dramatique. Des vies sont en danger, c’est pour cela que nous avons décidé d’évacuer Kolontar », a déclaré le premier ministre Viktor Orban, sur place à Ajka. Très tôt ce matin, l’armée a procédé à l’évacuation complète des 800 habitants du village de Kolontar, menacé par l’usine MAL. Les réfugiés ont été accueillis dans un gymnase d’Ajka, à quelques kilomètres de chez eux. « Le réservoir est tellement abîmé qu’il est probable qu’il puisse céder une deuxième fois. Si la digue du réservoir cède, ce sont 500 000 m3 qui vont se déverser. Plusieurs fissures sont visibles sur le côté nord du réservoir », a ajouté M. Orban. Quelques 300 militaires et 100 camions de l’armée sont aussi prêts à évacuer en une heure le village voisin de Devecser. « Nous sommes prêts à éviter le pire et nous pouvons sauver les habitants de Devecser en cas de nouvelle coulée de boue », a dit le premier ministre. Pour ce qui est de la pollution du Danube, les autorités ont affirmé avoir évité tout risque de catastrophe écologique. Crédit photo : Peter Somogyi-Tóth / Greenpeace Articles liés : Le Danube touché…de manière encore limitée Le Danube menacé par la «marée rouge» Le plus grand accident industriel de l’histoire hongroise

Quand la Hongrie vend ses droits de pollution

Quand la Hongrie vend ses droits de pollution

31 mars 2010 à 0 h 24 min 1 commentaire

Comment renflouer les caisses de l’Etat en pleine crise économique ? En revendant ses droits d’émissions polluantes de CO2, le principal responsable de l’effet de serre ! C’est ce qu’a fait la Hongrie, en cédant au Japon des droits de pollution pour deux millions de tonnes de CO2. Une transaction qui devrait rapporter quelques quatre milliards de Forint à l’Etat hongrois (15 millions d’euros).

Bons débuts de la stratégie européenne pour le Danube

Bons débuts de la stratégie européenne pour le Danube

24 janvier 2010 à 19 h 21 min 1 commentaire

A Bruxelles cette semaine; le lobbying des pays de l’Union européenne traversés par le Danube a très bien fonctionné. Avec les eurodéputés roumains en tête, le projet de stratégie pour le Danube a suscité beaucoup d’intérêt auprès des institutions, par-delà les clivages partisans. Mercredi, un débat au Parlement a démontré qu’une grande majorité des députés allemands, autrichiens, slovaques, hongrois, bulgares et roumains soutiennent la stratégie « transdanubienne ». Lors de son audition le 14 janvier dernier, le candidat autrichien de la Commission à la politique régionale, Johannes Hahn, avait déja fait de ce projet une des priorités de la Commission. Cette stratégie pour le bassin du Danube, qui ne concerne pas moins de 80 millions de personnes, découle du sens commun. Le Danube est un « don » de la nature pour renforcer la coopération politique et économique des peuples de l’Est et de l’Ouest de l’Europe. Pour les eurodéputés, il va de soi que cette coopération doit d’abord avoir une plus-value européenne. Plus précisément, il s’agira d’améliorer le développement d’une région étendue du Rhin à la Mer Noire, en se concentrant notamment sur les transports, la protection de l’environnement, le tourisme durable, les échanges scientifiques, l’héritage culturel et la diversité linguistique. Sans aucun doute, la Serbie sera invitée à coopérer de près ou de loin, et du même coup à renforcer le climat de confiance qu’elle partage avec l’UE. La stratégie s’est officialisée jeudi 21 janvier par une résolution votée au Parlement, soutenue par toutes les factions politiques européennes. Les eurodéputés souhaitent que des politiques « transdanubiennes » soient fonctionnelles d’ici la fin de l’année. La Commission a déja fait savoir qu’elle a mis en place un groupe de travail sur la question. L’eurodéputé social-démocrate roumain, Victor Boştinaru, est pressenti pour être le rapporteur de la stratégie au nom de la commission Développement régional de l’assemblée européenne. sources: euractiv Articles liés : Barroso II: Jeleva, un petit tour et puis s’en va Barroso II subit les bisbilles entre partis Barroso II: un Roumain poisson-pilote des Français Barroso II: la chasse aux sorcières est ouverte