Mots-clés associés : "éducation"

Profs et élèves se rebiffent…en chemises à carreaux

Profs et élèves se rebiffent…en chemises à carreaux

22 février 2016 à 11 h 35 min 0 commentaire

Après la manifestation massive des enseignants devant le Parlement de Budapest samedi 13 février, le mouvement maintient la pression contre le gouvernement hongrois et prend une nouvelle tournure. Vendredi dernier, professeurs et élèves de tout le pays ont arboré des chemises à carreaux en signe de ralliement.

Photo prise le samedi 13 février à Budapest (Hu-lala.org)

Les enseignants ne reculent pas face au gouvernement

15 février 2016 à 10 h 05 min 0 commentaire

Malgré l’horrible pluie froide qui a dégringolé toute la matinée samedi, le corps enseignant était bien présent au rendez-vous comme promis devant le parlement pour montrer au gouvernement que cette fois-ci il ne se laissera pas entourlouper.

20% des jeunes Roms terminent leurs études secondaires

4 janvier 2016 à 7 h 49 min 0 commentaire

Un cinquième des Hongrois roms sort diplômé de l’école secondaire. C’est beaucoup moins que la moyenne des écoliers du pays, mais deux fois plus qu’en 2005, année où un programme du Fonds pour l’éducation des Roms (REF) a été mis en place en Hongrie, dans le cadre de la Décennie pour l’intégration des Roms. Selon cette ONG suisse, la proportion d’élèves roms obtenant un diplôme universitaire est passé de 1% à 2% au cours des dix dernières années.

La « théorie du genre » n’est pas à l’ordre du jour en Hongrie

La « théorie du genre » n’est pas à l’ordre du jour en Hongrie

19 septembre 2014 à 14 h 22 min 1 commentaire

Les nouveaux manuels scolaires de biologie pour les classes de 5ème stipulent que « certaines capacités physiques et intellectuelles sont différentes chez les filles et les garçons ».

Nouveau contrat et adhésion forcée pour les enseignants ?

Nouveau contrat et adhésion forcée pour les enseignants ?

27 novembre 2013 à 6 h 50 min 0 commentaire

NDLR : La vaste réforme du système de l’éducation en Hongrie – nouveaux modèles de carrière, nouvelles grilles salariales, nouveaux statuts… – est dénoncée par de nombreux enseignants. Illustration ici au sein du Centre de Soutien Scolaire Klebelsberg (KLIK).

Manifestation lors de la journée mondiale des pédagogues

27 novembre 2013 à 6 h 49 min 1 commentaire

Rompre le mur de la peur et du silence – tel était le message principal de la manifestation de ce samedi après-midi intitulée « Grand ménage d’automne dans l’enseignement » et organisée par le groupe « Sans invitation », composé surtout des professeurs et des parents d’élèves à l’occasion de la journée mondiale des pédagogues.

Photo : Borbás Mátyás - Pécsi STOP

Malaise dans l’éducation : une lycéenne de Pécs se lâche

4 novembre 2013 à 12 h 50 min 8 commentaires

Nationalisation des établissements scolaires, réforme du rythme de travail des professeurs, introduction de cours d’éthique ou de religion…, le nouveau système éducatif ne fait pas que des heureux en Hongrie. Selon une lycéenne militante du nom de Aradi Hanga, de « Középiskolai Hálózat » (le réseau lycéen), « les enseignants ont peur et se taisent ».

Le chômage des jeunes en Hongrie

Le chômage des jeunes en Hongrie

25 avril 2013 à 7 h 16 min 0 commentaire

Difficile de rester optimistes pour les jeunes demandeurs d’emploi en Hongrie. Alors que le problème du chômage se généralise en Europe, celui-ci avoisine les 29 % pour les 15 – 24 ans dans le pays (Eurostat – janvier 2013) . Comme cause de ce phénomène, certains évoquent un marché du travail restreint ou un système d’éducation inadéquat.

UE : Conférence sur l’Education et les Energies Renouvelables à Vecsés

UE : Conférence sur l’Education et les Energies Renouvelables à Vecsés

7 juin 2012 à 8 h 21 min 0 commentaire

Le 13 avril 2012, la Municipalité de Vecsés (Hongrie) a accueilli dans le cadre du programme de l’Union européenne Interreg IV un grand nombre de spécialistes hongrois et étrangers pour une conférence intitulée « Education et Energies Renouvelables ».

ELTE, Faculté des Arts, Budapest V

La réforme de l’enseignement supérieur en Hongrie (2/2)

29 février 2012 à 8 h 49 min 1 commentaire

Le système hongrois diffère beaucoup de celui d’autres pays européens. Que font les jeunes hongrois avant d’entrer à l’Université ? Comment se passent les inscriptions ?

"L'Université est à nous !", le 15 février à Budapest (HU-lala)

La réforme de l’enseignement supérieur en Hongrie (1/2)

28 février 2012 à 8 h 27 min 1 commentaire

La réforme de l’enseignement supérieur fait beaucoup de remous en Hongrie. Le gouvernement Fidesz-KDNP est fortement critiqué et la contestation estudiantine prend de l’ampleur dans le pays. Adoptée en janvier, cette nouvelle loi pourrait causer de profonds changements dans la société hongroise. Ces réformes sont-elles aussi révoltantes que ce qu’en disent ses détracteurs ? Le nouveau système sera-t-il très différent des autres pays européens ?

Les leaders du Hallgatói Hálózat suivent en direct l'évolution de l'occupation de l'Université depuis un bar voisin de Egyetemi tér (photo : HU-lala)

Plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté à Budapest

20 février 2012 à 8 h 04 min 9 commentaires

Excedés par la réforme de l’éducation supérieure et par les nouveaux critères d’admission dans les universités, des étudiants sont descendus dans la rue mercredi après-midi à l’appel de « Hallgatói Hálózat » (le réseau étudiant).

La rébellion étudiante continue à Budapest

La rébellion étudiante continue à Budapest

10 février 2012 à 12 h 55 min 0 commentaire

Par Justine Ducros David Nagy a déclaré mercredi que le syndicat étudiant Höok dont il est le leader a décidé de se tourner vers la Commission européenne pour lutter contre les nouvelles lois hongroises de l’enseignement supérieur qui exigeraient des étudiants recevant une bourse publique de rester quelques années dans le pays pour y travailler. Pour le syndicat étudiant, la réforme que le gouvernement propose « n’est pas la solution au problème de la fuite des cerveaux ». Devant une petite foule d’environ 200 personnes rassemblées sur Déak ter, le leader de Höok a en effet indiqué que la solution serait de créer des conditions de travail et des salaires similaires à ceux des autres pays européens. Il conviendrait également de restaurer le prestige de la connaissance et celui des diplômes hongrois. Selon lui, les étudiants demandent au gouvernement de revenir sur les dernières coupes drastiques qui ont été faites dans certains domaines d’études basées sur des considérations professionnelles telles que l’économie et le droit. Il a aussi cité le médiateur hongrois aux droits fondamentaux, qui a expliqué récemment que les droits des candidats avaient été gravement violés au cours des derniers mois. Laszlo Mendrey, président du Syndicat démocratique des enseignants (PDSZ) qui assistait au rassemblement, a déclaré à MTI que les enseignants et les étudiants étaient tous dans « le même bateau » en ce qui concerne ces nouvelles lois de l’enseignement supérieur, ajoutant qu’elles n’allaient pas dans la bonne direction, en particulier face à la réduction des places financées par l’Etat pour la rentrée 2012. Source : MTI Article lié : 10 000 étudiants ont manifesté contre la réforme des universités

Crédit photo : ujkatolikus.hu

En Hongrie, les Eglises font main basse sur les écoles publiques

19 décembre 2011 à 7 h 13 min 8 commentaires

Un grand nombre de municipalités lourdement endettées ont abandonné leur école aux Églises ces derniers mois.

Le gouvernement veut rétablir le modèle familial « à l’ancienne »

Le gouvernement veut rétablir le modèle familial « à l’ancienne »

14 novembre 2011 à 18 h 18 min 8 commentaires

L’esquisse d’un projet du gouvernement hongrois qui sera soumis prochainement au parlement a été publiée par le portail d’actualités Origo la semaine dernière. Il s’agit de la préparation d’une nouvelle législation (concrètement une nouvelle hiérarchie des obligations familiales) sur la moralité au sein de la famille. Officiellement, le projet n’aurait qu’une valeur symbolique. Si ce n’est pour dicter aux familles la marche à suivre en matière de morale et d’éducation, il constitue au moins un nouveau terrain d’expression aux idées traditionnelles du gouvernement.

10.000 étudiants ont manifesté contre la réforme des universités

10.000 étudiants ont manifesté contre la réforme des universités

30 octobre 2011 à 10 h 38 min 1 commentaire

Une manifestation organisée par le syndicat étudiant Höok s’est déroulée jeudi soir devant le bâtiment du ministère de l’éducation, contre le nouveau projet de loi du gouvernement sur l’éducation supérieure.

Lancer de 500 ballons à Debrecen mercredi 12 octobre

Manifestations contre les réformes de l’enseignement supérieur

18 octobre 2011 à 8 h 52 min 0 commentaire

Plusieurs manifestations ont été organisées la semaine dernière par des syndicats étudiants pour protester contre la réforme des universités, à Debrecen, à Pécs et à Sopron.

Jobbik, un parti « pornolitique » qui donne des leçons de citoyenneté

Jobbik, un parti « pornolitique » qui donne des leçons de citoyenneté

11 octobre 2011 à 19 h 03 min 6 commentaires

Le parti d’extrême droite Jobbik a déposé mardi au Parlement un projet de loi électorale inédit. Il s’agirait de restreindre le droit de vote à ceux qui ont un niveau minimum d’éducation, comme l’a annoncé son leader Gabor Vona, lors d’une conférence de presse.

Le bac en Roumanie révélateur d’un système éducatif en crise

Le bac en Roumanie révélateur d’un système éducatif en crise

8 juillet 2011 à 22 h 31 min 2 commentaires

« Désastre », « catastrophe », « carnage ». En Roumanie, la parution des résultats du bac a fait l’effet d’un tremblement de terre. Selon les chiffres provisoires publiés le 3 juillet dernier, le taux de réussite a chuté à 44,7% en 2011. Sur plus de 200 000 candidats, moins d’un sur deux se verra donc décerner le titre de bachelier cette année. Tandis que le déroulement de cet examen en France a été entaché par la publication sur internet de l’un des exercices de mathématiques, le gouvernement roumain, de son côté, a utilisé les grands moyens pour lutter contre la fraude. Eduquer pour lutter contre la fraude et la corruption Dans un pays classé au 69e rang sur 178 selon l’indice de perception de la corruption établi par l’ONG Transparency International (la France est 25ème, la Hongrie 50ème), le jeune ministre de l’Education Daniel Funeriu nommé en décembre 2009 a fait de la lutte contre la corruption et la fraude dans le système éducatif et universitaire l’une de ses priorités, quitte à sacrifier quelques générations de bacheliers. Le taux de réussite au bac était en effet de plus de 80% dans les années 2000, et avait déjà chuté à 69,3% en 2010 avant de passer sous la barre des 50% cette année. A ceux qui montrent du doigt la difficulté des épreuves qui ne correspondrait pas au niveau dans les classes, le ministre répond que ces résultats révèlent le véritable niveau des élèves et du système éducatif roumain. Les problèmes de fraude au bac sont le miroir de pratiques qui dépassent largement le monde de l’enseignement, et les réformes mises en oeuvre sont guidées par un véritable choix de société. La Roumanie doit « choisir  entre les gens corrects et travailleurs et ceux qui misent sur la malhonnêteté et la supercherie » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse lundi 3 juillet. En effet, des scandales de corruption éclaboussent régulièrement le pays. Depuis le début de l’année, près de 250 policiers et douaniers travaillant aux frontières avec l’Ukraine, la Serbie et la Moldavie ont été poursuivis en justice pour des affaires de corruption. « Surveiller les surveillants » Les pratiques de triche étaient monnaie courante lors des épreuves du baccalauréat. La surveillance des épreuves a donc été sévèrement renforcée. Au delà des mesures habituelles qui imposent aux candidats de n’être en possession d’aucun document ni de téléphone portable, des caméras de vidéo-surveillance ont été installées dans certaines salles d’examen ! Elles ont permis de « surveiller les surveillants », qui étaient parfois la cible de pratiques de corruption. Selon le Parquet anti-corruption (DNA), 145 personnes dont 23 inspecteurs scolaires et enseignants, sont accusées de faits de corruption pour la période 2008-2010, le montant total des pots-de-vin collectés s’élevant à 150.000 euros. Plus de 600 candidats ont été exclus des épreuves cette année à cause de pratiques de fraude. Jusqu’à 111 élèves d’un même centre d’examen ont été renvoyés parce qu’ils disposaient des réponses de l’épreuve. Des lycéens ont dénoncé des pratiques de surveillance exagérées et se sont plaints d’être traités comme des délinquants, mais les résultats semblent indiquer qu’une révolution des pratiques était nécessaire pour rendre au diplôme du baccalauréat sa juste valeur. Un système éducatif peu reconnu au niveau international Tant le système d’enseignement primaire et secondaire que le système d’enseignement supérieur sont à la traîne dans les classements internationaux. La Roumanie se classe en 49e place du classement Pisa réalisé par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) à partir d’enquêtes sur 65 pays membres et non membres. D’autre part, malgré des hausses de budget, aucune université roumaine ne se classe dans le top 500 des meilleures universités du monde. Les causes des échecs au bac et de l’échec du système éducatif sont multiples. Les membres du corps enseignant critiquaient depuis plusieurs années la baisse du niveau des élèves et leur désintérêt général pour les études. La trop grande rigidité du système d’enseignement est aussi accusée. Toutefois on ne peut ignorer l’une des principales causes de la corruption dans le système éducatif : le faible niveau de salaires des enseignants. Un professeur débutant touche 120 euros par mois, et les mieux payés gagnent 350 euros, suite à la réduction drastique des salaires liée à la crise économique.  Pour finir, la baisse de la part du budget alloué à l’enseignement influe sur les conditions de travail des professeurs et de leurs élèves, ainsi que sur la qualité de l’enseignement. Articles liés : Les profs montent au créneau contre les projets du gouvernement Le travail obligatoire, nouvelle matière au Bac hongrois Education : la Fidesz snobe les profs

Les profs montent au créneau contre les projets du gouvernement

6 juin 2011 à 7 h 01 min 4 commentaires

Après les pompiers et les gendarmes au mois de mai, c’est au tour des enseignants de se mobiliser contre les réformes gouvernementales. Dimanche, plusieurs milliers d’entre eux sont descendus dans la rue à Budapest à l’appel de 5 syndicats pour protester contre la réduction des moyens alloués à l’éducation nationale. Ils menacent d’entrer en grève à la rentrée de septembre si le gouvernement refuse de les consulter.

Cinq syndicats d’enseignants menacent d’entrer en grève

9 mai 2011 à 12 h 24 min 1 commentaire

Cinq syndicats d’enseignants d’établissements publics ont constitué un comité de grève pour contraindre le gouvernement à négocier avec eux avant la modification programmée du système éducatif, selon le quotidien Népszabadság.

Dix mois de prison ferme pour des parents d’élèves absentéistes

Dix mois de prison ferme pour des parents d’élèves absentéistes

1 mars 2011 à 8 h 46 min 0 commentaire

Des parents d’écoliers ont été condamnés par le tribunal de Sajókaza à dix mois de prison ferme pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants, a rapporté MTI lundi.

Education : la « MaFIA » recrute !

13 février 2011 à 15 h 08 min 0 commentaire

Non, ce n’est pas la vraie Mafia, mais la Fondation Franco-Hongroise pour la Jeunesse (Magyar-Francia Ifjúsági Alapítvány – MFIA) qui lance aujourd’hui sa campagne de recrutement de jeunes enseignants de FLE (Français Langue Etrangère) en Hongrie pour l’année scolaire 2011-2012. La Fondation Franco-Hongroise pour la Jeunesse existe depuis 1992 et contribue à l’enseignement du français dans les écoles hongroises. Cette année, la Fondation recrute 15 enseignants pour l’année académique 2011-2012. Les enseignants travailleront dans différents établissements d’enseignement (primaire, secondaire, supérieur) situés dans différentes villes hongroises dans le cadre d’une coopération bilatérale franco-hongroise. Les contrats sont renouvelables une fois sur le même poste. Les enseignants s’impliquent également dans la vie des établissements et proposent des activités culturelles (club, atelier théâtre, etc.). La Fondation assure un encadrement pédagogique en organisant des formations régulières et permet aux enseignants de se préparer aux concours de la fonction publique française. Pour en savoir plus : http://mfia.hu/ Source : fle.fr Articles liés : Le Travail bénévole, nouvelle matière obligatoire au Bac hongrois Education : la Fidesz snobe les profs Education : c’est reparti comme en 40? La laïcité remise en question dans les écoles hongroises

Le malaise social des campagnes « dérange » la tournée du président

Le malaise social des campagnes « dérange » la tournée du président

31 janvier 2011 à 20 h 54 min 2 commentaires

Le président de la République de Hongrie, Pál Schmitt, a commencé sa tournée dans le pays par une visite à Miskolc, jeudi dernier. « Les Hongrois de toute la Hongrie, même à Budapest, ne sont pas égaux dans le panorama que l’on peut admirer depuis Sándor Palota (la résidence du Président au château de Buda) » – a-t-il déclaré. Il ne croyait pas si bien dire. Les inondations qui perdurent cet hiver dans l’Est de la Hongrie y ont précipité un niveau de vie global qui se dégradait déjà énormément, jusqu’à témoigner, parfois, d’un climat de pauvreté extrême chez les villageois. Quant aux services publics, ils sont en totale déliquescence car la plupart des communes croulent sous les dettes.

Le Travail bénévole, nouvelle matière obligatoire au Bac hongrois

Le Travail bénévole, nouvelle matière obligatoire au Bac hongrois

24 janvier 2011 à 21 h 30 min 4 commentaires

La « Christine Boutin » du gouvernement hongrois a encore frappé ! Au lieu de demander à rétablir le service militaire ou civil obligatoire après le Bac, Rózsa Hoffman, ministre démocrate – chrétienne (KDNP) déléguée à l’Enseignement, propose d’instaurer sa notion toute personnelle de « travail bénévole » comme condition préalable d’admission à l’examen du Bac.

La fin de l’école buissonnière pour les Roms ?

La fin de l’école buissonnière pour les Roms ?

7 janvier 2011 à 13 h 31 min 8 commentaires

Les dispositions prises par les autorités hongroises contre l’absentéisme à l’école depuis la rentrée scolaire semblent commencer à porter leurs fruits, du moins dans les chiffres. C’est en tous cas ce que rapportent les journaux télévisés et radiophoniques hongrois cette semaine, en notant qu’au cours des derniers mois, plus de 270 parents d’élèves ont été privés de leur allocation (15 000 HUF par mois) par enfant de moins de 18 ans ayant été absent des bancs de l’école sans motif. C’est bien sûr toute la problématique de l’éducation des enfants d’origine Rom qui est soulevée par ces mesures économiques et sociales « anti-absentéistes ». Certes, l’école buissonnière (si seulement l’absentéisme se limitait à cela), a diminué de 20% depuis que cette loi privant les parents de leur allocation est entrée en vigueur, mais à contrario, beaucoup d’enseignants déclarent qu’ils auraient préféré que certains garnements continuent à traîner les rues, tant ceux-ci perturbent leurs cours aujourd’hui. Il convient de rappeler que beaucoup d’enfants roms, absentéistes ou non, sont victimes de discrimination dans leur scolarité, et ce, de facto depuis plusieurs années. Beaucoup d’écoles hongroises ont pris l’initiative de séparer systématiquement les Roms des autres élèves, en les plaçant dans des classes spéciales, où l’enseignement dispensé est ostensiblement « au rabais ». Au regard des chiffres mentionnés plus haut, il semble qu’en général, les parents Roms soient bien plus motivés par l’argent pour envoyer leurs enfants à l’école que par une quelconque menace de coercition. Bien avant cette nouvelle loi, en septembre 2009, sous le gouvernement intérimaire de Gordon Bajnai (pourtant réputé plutôt progressiste), deux parents tsiganes avaient été condamnés à une peine d’emprisonnement ferme (16 mois) pour n’avoir pas obligé leurs enfants à aller à l’école. Des associations s’étaient chargées de leur défense auprès des tribunaux à Budapest, et les accusés en avaient directement référé à la Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg. Articles liés : Emprisonnés pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants! Discrimination scolaire: l’Etat hongrois mis en cause La « question Rom » selon Bajnai En France, tous les Hongrois ne sont pas les bienvenus Tensions communautaires en vue L’OPAC slovaque paie des Roms pour s’expatrier

La Hongrie voudrait concurrencer la dévotion polonaise !

La Hongrie voudrait concurrencer la dévotion polonaise !

5 décembre 2010 à 11 h 15 min 4 commentaires

C’est une vraie « guerre » de grenouilles de bénitiers qu’aurait décidé d’entreprendre Rozsa Hoffmann, Secrétaire d’Etat hongroise à l’enseignement. La semaine dernière, la député du parti démocrate chrétien KDNP (en coalition formelle avec la FIDESz) aurait déclaré vouloir ériger une statue du Christ en Hongrie plus haute que la plus haute du monde, celle de 36 mètres qui a été inaugurée début novembre dernier à Swiebodzin (photo), dans l’ouest de la Pologne, près de Poznan. A Swiebodzin, ce projet de 440 tonnes a mis cinq ans avant de voir le jour. Le temps peut-être pour la « Ministre » de l’Education de réfléchir aux vertus de la laïcité en Europe… Pour le gouvernement réactionnaire hongrois, ce ne sera pas facile de battre les amis Polonais sur le terrain du catholicisme. Il a pourtant bien commencé, dans son projet de révision de la Constitution notamment, qui envisage le rétablissement de l’interdiction de l’avortement et la réapparition de la Sainte Couronne sur le drapeau national. Articles liés : Nouvelle Constitution : un site web pour un simulacre de démocratie Education : la Fidesz snobe les profs Education : c’est reparti comme en 40? La laïcité remise en question dans les écoles hongroises

La qualité de vie hongroise classée 33ème sur 100

La qualité de vie hongroise classée 33ème sur 100

9 septembre 2010 à 11 h 47 min 1 commentaire

Fin août, Newsweek a établi son classement annuel de la qualité de vie parmi une centaine de pays. Selon l’hebdomadaire américain, la Hongrie se classe 33ème dans cette étude menée d’un point de vue « made in USA ».

Dossier : Tous les chemins mènent aux Roms (2/4)

Dossier : Tous les chemins mènent aux Roms (2/4)

7 septembre 2010 à 17 h 26 min 0 commentaire

Depuis 10 ans, la Roumanie, comme la Hongrie depuis le changement de régime, consent à faire des efforts pour l’intégration des Roms, dans le style “discrimination positive”. Mais cette politique s’avère, comme en Hongrie d’ailleurs, avoir été un échec cuisant. Depuis des années, des millions d’euros ont été alloués pour leur intégration, notamment pour l’accès à l’éducation et aux soins hospitaliers. Mais avec la crise et l’émergence d’autres groupes sociaux en difficulté, les collectivités locales choisissent de faire leurs coupes budgétaires dans ce secteur précis.

Education : la FIDESz snobe les profs

Education : la FIDESz snobe les profs

6 septembre 2010 à 0 h 14 min 10 commentaires

Le MSzP s’efforce tant bien que mal de jouer un vrai rôle de parti d’opposition. Suite à la réponse de la secrétaire d’Etat à l’éducation aux revendications salariales des enseignants la semaine dernière, les socialistes s’approprient la cause éducative pour exister. Lors d’une conférence de presse dimanche, le porte-parole du parti socialiste, Zsolt Török, n’a rien demandé de moins que la démission de la secrétaire d’Etat à l’éducation, Rozsa Hoffmann (photo). Jeudi dernier, à la radio hongroise, cette dernière avait en effet traité de « fous » ou de « clowns » les syndicats d’enseignants qui cherchaient à obtenir une augmentation de salaire tandis que – selon l’expression à la mode – « les caisses de l’Etat sont vides ». Zsolt Török a estimé que les 164 000 enseignants hongrois ne pouvaient pas se laisser insulter, d’autant plus que les augmentations de salaire des personnels de l’éducation, de la santé et de la police étaient une promesse électorale de la Fidesz. Selon le MSzP, il ne s’agit que d’une partie du programme « 100 jours, 100 promesses non tenues » mis en oeuvre par le gouvernement FIDESz. Des enseignants moins bien payés que des hot-liners Il faut pourtant reconnaître que les salaires des enseignants en Hongrie ne sont guère attractifs : un enseignant à l’école primaire gagne en moyenne 162 000 HUF brut par mois et un autre dans le secondaire en gagne 175 000, alors que le salaire brut moyen en Hongrie est aujourd’hui estimé à 209 000 HUF. On observe alors que le salaire moyen de ces enseignants est de 170 000 HUF brut, soit environ 120 000 HUF net. Si on le compare à celui d’un étudiant (étranger ou non), maîtrisant simplement l’anglais et sa langue maternelle, et débutant pour un travail administratif dans une multinationale installée en Hongrie (chez IBM, Unisys…  par exemple), on se rend compte que les chiffres parlent d’eux-mêmes : le salaire mensuel du jeune travailleur serait de 280 000 à 300 000 HUF brut, soit au minimum 160 000 HUF net. Après 15 ans de carrière, même topo : les enseignants hongrois sont parmi les plus mal lotis des pays de l’OCDE (voir graphique ci-dessus, datant de septembre 2009). Si l’on ajoute à cela les 6500 postes d’enseignants supprimés en septembre 2009 (à l’époque du gouvernement de Gordon Bajnai), il semble que la reconnaissance de l’importance du travail des profs en Hongrie est très loin de s’améliorer. Sources : Salaire des enseignants hongrois : privatbankar.hu Articles liés : La laïcité dans les écoles hongroises remise en question Education : c’est reparti comme en 40 ? Le billet de Patochka : « Allons enfants ! » Des étudiants étrangers pour sauver les facs hongroises

Education : c’est reparti comme en 40?

Education : c’est reparti comme en 40?

28 juin 2010 à 15 h 28 min 3 commentaires

Au moment du retour en arrière amorcé dans les médias, le nouveau gouvernement conservateur hongrois a également donné, ce mois-ci, des indices quant à sa vision de l’Education à la rentrée… Et le style ne change pas.

La laïcité dans les écoles hongroises remise en question

17 juin 2010 à 12 h 56 min 7 commentaires

Le syndicat enseignant PSZ a saisi en recours la Cour Constitutionnelle pour protester contre une loi votée le 8 juin dernier qui autorise les gouvernements locaux à céder l’administration de leurs écoles aux églises, a déclaré hier Piroska Gallo, la leader du syndicat. La loi a été proposée par le KDNP, allié chrétien-démocrate du Fidesz et membre de la supermajorité parlementaire. Piroska Gallo a expliqué que cette nouvelle loi empiète sur la liberté des parents et des élèves à choisir une école libre de tout engagement religieux. La situation est d’autant plus alarmante dans les petites villes et villages qui ne disposent que d’une école, puisque si cette école est léguée à une église, les parents n’auront pas d’autre choix possible que d’y envoyer leurs enfants, que cela leur plaise ou non. Encore plus alarmant, surtout en cette période de disette: selon la nouvelle loi, les églises seront chargées d’assurer le financement des écoles dont elles auront repris l’administration. La loi précédente prévoyait que les municipalités cédant l’administration de leurs écoles à des églises devaient financer les écoles pendant encore 5 ans. Piroska Gallo s’est également inquiétée du sort des enseignants de ces écoles. Selon elle, les enseignants des écoles qui changeraient d’administration pourraient perdre leur statut de fonctionnaire et voir leurs conditions de travail modifiées. Certains enseignants pourraient même perdre leurs emplois s’ils refusent de se conformer aux attentes de l’église gérant leur école, a-t-elle déclaré. Si le PSZ a saisi en recours la Cour Constitutionnelle c’est que le Président Laszlo Solyom a signé cette loi alors que le syndicat avait fait appel à lui, en vain, lui demandant de ne pas la valider.

Des étudiants hongrois revendiquent leurs droits en Slovaquie

24 février 2010 à 19 h 22 min 0 commentaire

500 étudiants magyars de Slovaquie ont manifesté hier à Komarno pour revendiquer leur droit à utiliser le hongrois, leur langue maternelle. Les étudiants ont annoncé publiquement dans la ville majoritairement magyare, qu’ils étaient en faveur des principes de tolérance et de coopération. Cependant ils considèrent que la récente loi linguistique slovaque limitant le droit des minorités à utiliser leur langue maternelle, était inacceptable. La ville de Komarno (Komarom en hongrois) est le centre culturel des magyars slovaques, et depuis peu, fer de lance des revendications hongroises face au gouvernement Slovaque. C’était là qu’en août dernier, le Président hongrois s’était vu refuser l’accès au territoire slovaque. Articles liés : « Dialogue de sourds » sur la loi linguistique slovaque Bratislava redoute l’arrivée de la FIDESz au pouvoir Les fantasmes magyarophobes de Jan Slota atteignent des sommets Les Slovaques persistent et signent En Slovaquie, le feuilleton magyarophobe continue Bruxelles plutôt favorable aux Hongrois La Hongrie se plaint de la Slovaquie à Washington Le Président hongrois refoulé de Slovaquie La Slovaquie veut faire taire sa minorité hongroise

Discrimination à l’école: Strasbourg surveille la Hongrie

Discrimination à l’école: Strasbourg surveille la Hongrie

15 février 2010 à 16 h 18 min 0 commentaire

MTI rapportait vendredi que la Cour européenne des Droits de l’Homme, à Strasbourg, demande des comptes au gouvernement hongrois quant à de possibles discriminations et ségrégations des Roms dans son système éducatif. Deux Roms hongrois de 23 ans, habitant le village de Kesznyeten (au nord est du pays), se sont tournés vers Strasbourg après que plusieurs tribunaux hongrois aient sous-estimé le bien-fondé de leurs plaintes. Une association avait déja porté plainte pour discrimination à l’école contre l’Etat hongrois en septembre dernier. Au cours de leur scolarité, les deux hommes ont été placés dans une classe spéciale de l’école municipale, entre 1994 et 2002, sous prétexte qu’ils avaient des troubles de l’apprentissage. Le diagnostic avait été reconfirmé plus tard, et même surévalué en 2000. L’avocat des deux « cancres » a fait valoir que l’inscription de ses clients dans la classe spéciale relevait de la ségrégation et de la discrimination en raison de leur origine Rom. L’avocat a demandé une expertise pédagogique et psychologique indépendante, qui a établi que leur degré de difficulté d’assimilation ne justifiait pas un placement dans une telle classe. La section en question consiste en un programme d’études raccourci, sans apprentissage des sciences, ni des langues étrangères, avec des enseignants qui n’auraient aucune formation pédagogique particulière. L’enquête de la Cour européenne des Droits de l’Homme se penchera sur les procédures pénales hongroises et vérifiera si ce genre de dossiers est traité en vertu d’un cadre juridique approprié. Il y a un peu plus de deux mois, l’Etat hongrois a déja eu affaire à cette même Cour, et a été condamné pour atteinte à la liberté d’expression. L’affaire en question concernait la condamnation, à tort par un tribunal hongrois,  de l’historien Laszlo Karsai qui avait qualifié un article du Magyar Nemzet d’antisémite des années plus tôt. Articles liés: La « question Rom » selon Bajnai En France, tous les Hongrois ne sont pas les bienvenus La Hongrie condamnée pour atteinte à la liberté d’expression Tensions communautaires en vue L’OPAC slovaque paie des Roms pour s’expatrier Discrimination scolaire: l’Etat hongrois mis en cause Emprisonnés pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants!

Des étudiants étrangers pour sauver les facs hongroises

Des étudiants étrangers pour sauver les facs hongroises

6 janvier 2010 à 23 h 59 min 2 commentaires

En Hongrie, les universités de province se préparent à une forte baisse du nombre d’étudiants hongrois dans les prochaines années. Leur meilleur espoir de survie est de mettre en valeur la qualité de leurs enseignements et d’attirer davantage d’étudiants venus d’ailleurs, a annoncé Népszabadsag lundi. Décryptage d’un système éducatif public qui se heurte aujourd’hui à la compétitivité mondialisée. Le quotidien « Népszabi » revient sur le problème, notoire, de la surabondance d’étudiants dans les établissements supérieurs en Hongrie. Nombre de ces jeunes gens bénéficient d’aides sociales pour suivre leurs études. Le passage à une éducation supérieure compétitive sera sans doute douloureux pour beaucoup d’universités, à moins d’attirer les étudiants fortunés du monde entier. Des politiciens socialistes tels que Lajos Bokros, éminent ancien ministre des Finances, ont appelé à des réductions d’effectifs radicales. En faisant valoir que les meilleures recrues doivent fournir prioritairement les grandes universités, ils estiment que le reste de la jeunesse estudiantine hongroise devrait, soit s’orienter vers des établissements plus modestes, soit se mettre au travail, au vrai. Jusqu’à maintenant, les politiques d’éducation des gouvernements successifs ont révélé une toute autre réalité. Selon le journal, depuis le changement de régime en Hongrie, on a toujours préféré éviter de mettre l’éducation au diapason des lois du marché, histoire d’épargner la population d’un choc massif. Pas de compression d’effectif radicale, un financement dans un rayon toujours plus large, sans mettre le paquet sur les universités les plus réputées et les plus performantes. Les universités et les collèges dans des villes comme Szeged, Miskolc, Nyiregyhaza et Eger parviennent à pourvoir une sécurité de l’emploi à des milliers de résidents locaux, en grande partie grâce à la consommation des étudiants. Si leur nombre décroît trop vite, les universités seront contraintes de fermer, entraînant l’ébranlement des économies locales. L’arrivée d’étudiants étrangers serait alors une aubaine : lorsque dix étudiants payent leur inscription, deux emplois à l’université sont indirectement financés. Les dépenses de nourriture et d’aménagement d’un établissement supérieur est également significatif. Un étudiant hongrois de Debrecen ou Szeged, par exemple, verserait 40000 HUF (150 euros) par mois pour vivre, quand un étudiant étranger dépenserait entre 140.000 et 180.000 HUF par mois. Toutefois, afin d’attirer davantage d’étudiants étrangers, les universités hongroises doivent irrémédiablement s’adapter : en premier lieu, dispenser beaucoup plus de cours en langue anglaise bien sûr et se doter de plus de logements universitaires. La politique d’obtention de visas pour étudier en Hongrie devra elle aussi être révisée, notamment pour les étudiants asiatiques. Depuis que ceux-ci choisissent de faire leurs études en Europe centrale, ils se dirigent en masse vers la République tchèque, la Roumanie et la Slovénie plutôt qu’en Hongrie, en raison des procédures de demande de visa plus simples, a indiqué Népszabadsag.

L’enseignement prend cher

29 septembre 2009 à 9 h 31 min 0 commentaire

Depuis la rentrée, ce sont 6576 postes d’enseignants qui ont été supprimés en Hongrie, selon le Ministère de l’Education Nationale. Ce chiffre inclue 600 départs à la retraite, dont ceux qui ont cessé d’enseigner volontairement. Le nombre de licenciements purs et simples n’a cependant pas été transmis.

Discrimination scolaire : L’Etat hongrois mis en cause

Discrimination scolaire : L’Etat hongrois mis en cause

20 septembre 2009 à 20 h 01 min 1 commentaire

Quelques jours seulement après une lourde condamnation à l’encontre des deux parents d’écoliers absentéistes, une association militant en faveur des enfants défavorisés a annoncé poursuivre en justice l’Etat hongrois pour discrimination à l’école, a rapporté Népszabadság, jeudi dernier. Scandalisée de voir les écoles violer la loi relative à l’égalité des chances et continuer à discriminer les enfants Roms en toute impunité, la fondation »Chance for Disadvantaged Children » a déclaré déplacer son combat sur le terrain juridique et attaquer l’Etat hongrois en justice. La directrice de la fondation, Erzsebet Mohacsi, a justifié cette initiative par le fait que les employés des ministères concernés restent passifs malgré les nombreux rapports et études sociologiques les alertant sur cette question. Selon elle, depuis plusieurs années aucune mesure n’a été prise à l’encontre des écoles pratiquant la discrimination, et les enfants Roms continuent d’être systématiquement séparés pour recevoir une éducation « au rabais ». Les lourds investissements de l’Etat hongrois dans le cadre de son « Programme d’intégration » pour combattre les discriminations à l’école se heurtent au fait que la société hongroise supporte, ou tout au moins s’accommode, de ces discriminations. Selon les sociologues, les aides financières accordées à certaines écoles envoient un signal négatif aux parents d’élèves de la classe moyenne qui préfèrent inscrire leurs enfants dans des écoles bénéficiant d’une meilleure réputation. Vendredi 11 septembre, le quotidien Népszabadság rapportait la condamnation, inédite dans l’histoire de la justice hongroise, de deux parents d’élèves absentéistes à 16 mois de prison ferme. Article lié : Emprisonnés pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants

Emprisonnés pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants !

Emprisonnés pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants !

14 septembre 2009 à 14 h 16 min 0 commentaire

Les parents de deux écoliers Roms ont été condamnés chacun à 16 mois de prison ferme pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants, a rapporté le quotidien Népszabadsag dans son édition de vendredi. Jamais auparavant en Hongrie deux parents n’avaient été condamnés à de la prison ferme simultanément pour une telle raison. Les deux condamnés sont parents de six enfants dont un nourrisson de trois mois. Deux d’entre eux, scolarisés à Sajókaza, dans le nord-Est de la Hongrie, ne se rendaient plus à l’école. L’association pour les libertés civiques « Társaság a Szabadságjogokért » (TASZ) a fait parvenir au président hongrois Laszlo Solyom une pétition dans laquelle il lui demandent d’intervenir en faveur des parents condamnés. Selon cette association, c’est l’école, où les enfants se sentaient mal, qui est à blâmer. « Sans doute en raison de leur origine Rom, ils [les deux enfants] étaient dévalorisés et ont été victimes de violences à plusieurs reprises. », argumente-t-elle. Cette affaire relance un vif débat sur la difficile intégration des enfants Roms dans le système scolaire hongrois. Certains pointant l’incapacité du système hongrois à les accepter quand d’autres dénoncent l’irresponsabilité parentale et une absence de volonté d’intégration de la part de la minorité Rom dans la société hongroise. Sajókaza est un bourg de 3000 habitants situé à 30km au Nord-Est de Miskolc. Cet ancien centre minier qui n’a pas résisté aux restructurations économiques est aujourd’hui frappé par le chomage. Un tiers de sa population est Rom et vit en périphérie du village dans des conditions misérables : leurs maisons sont délabrées, privées d’eau courante et d’installations sanitaires. Presque la totalité d’entre eux est sans-emploi et et survit avec les aides de l’Etat. Les parents de deux écoliers Roms ont été condamnés chacun à 16 mois de prison ferme pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants, a rapporté le quotidien Népszabadsag dans son édition de vendredi. Les parents de deux écoliers Roms ont été condamnés chacun à 16 mois de prison ferme pour l’absentéisme scolaire de leurs enfants, a rapporté le quotidien Népszabadsag dans son édition de vendredi. Jamais auparavant en Hongrie deux parents n’avaient été condamnés à de la prison ferme simultanément pour une telle raison. Les deux condamnés sont parents de six enfants dont un nourrisson de trois mois. Deux d’entre eux, scolarisés à Sajókaza, dans le nord-Est de la Hongrie, ne se rendaient plus à l’école. L’association pour les libertés civiques « Társaság a Szabadságjogokért » (TASZ) a fait parvenir au président hongrois Laszlo Solyom une pétition dans laquelle il lui demandent d’intervenir en faveur des parents condamnés. Selon cette association, c’est l’école, où les enfants se sentaient mal, qui est à blâmer. « Sans doute en raison de leur origine Rom, ils [les deux enfants] étaient dévalorisés et ont été victimes de violences à plusieurs reprises. », argumente-t-elle. Cette affaire relance un vif débat sur la difficile intégration des enfants Roms dans le système scolaire hongrois. Certains pointant l’incapacité du système hongrois à les accepter quand d’autres dénoncent l’irresponsabilité parentale et une absence de volonté d’intégration de la part de la minorité Rom dans la société hongroise. Sajókaza est un bourg de 3000 habitants situé à 30km au Nord-Est de Miskolc. Cet ancien centre minier qui n’a pas résisté aux restructurations économiques est aujourd’hui frappé par le chomage. Un tiers de sa population est Rom et vit en périphérie du village dans des conditions misérables : leurs maisons sont délabrées, privées d’eau courante et d’installations sanitaires. Presque la totalité d’entre eux est sans-emploi et survit avec les aides de l’Etat.

Grève des transports et des professeurs vendredi

7 mai 2009 à 18 h 51 min 0 commentaire

En réponse aux « mesures d’austérités » du gouvernement, plusieurs syndicats appellent à une grève générale demain, notamment la fédération de syndicats Liga. Ces mesures selon les syndicats, vont réduire les revenus des travailleurs d’environ 30%. Une grève « générale » qui risque d’être peu suivie surtout en comparaison avec ses cousines françaises. Selon l’un des deux syndicats d’enseignants, ceux-ci seront très nombreux à faire grève, « une participation record » d’après Gábor Kerpen, leader de l’Union Démocratique des Enseignants. Outre des grèves dans l’éducation, certaines entreprises de sécurités, les transports publics de Békés et certains employés d’usines, le domaine le plus touché sera celui des services ferroviaires. Le syndicat cheminot militant VDSzSz, qui représente 25% des travailleurs de ce secteur, dont le secrétaire général est aussi celui de la Liga, sera en grève. De fortes perturbations sur le traffic des trains de la MÁV sont prévues, à partir de minuit dans la nuit de jeudi à vendredi, pour une journée. Cependant, d’autres syndicats de la fédération Liga ne suivront pas la grève. La Liga a demandé à ceux-ci de ne pas empêcher les grêvistes. Les syndicats des transports publics ne feront pas grêve tant qu’il y aura toujours espoir de trouver un accord avec le gouvernement. Ces syndicats ont dit ne pas participer à la grêve mais également qu’ils ne s’y opposaient pas. Pour l’occasion, la BKV (transports publics de Budapest) devrait augmenter le nombre de ses vehicules en services pour la journée de demain, en prévision d’un plus fort nombre de passagers. Les bus Volán quant à eux accepteront les pass de la MÁV et les tickets de trains achetés en avance.