Gábor Vona, le président du parti d’extrême-droite Jobbik, a officiellement ouvert, samedi à Miskolc, la campagne électorale de son parti. Au-delà des promesses de campagne, c’est une réforme structurelle profonde que souhaite mettre en œuvre, à terme, le leader de la droite au sein de son parti.
C’est sur les thématiques habituelles de l’ordre, du pouvoir d’achat et de la responsabilité politique que Gábor Vona a lancé, samedi 15 février, la campagne nationale du Jobbik. Le dirigeant a souligné que les jeunes, les enfants, les femmes et les personnes âgées seraient particulièrement au centre de la politique de son parti. La porte-parole du Jobbik a également précisé que si le parti obtenait le pouvoir, il mettrait en place des mesures telles que la TVA à 5% sur les produits de base pour les enfants ou des allègements fiscaux pour les familles de plus de deux enfants. Le parti prévoit également de lancer « une vague de protestation » en faveur de ceux qui possèdent des emprunts en devises et pour lesquels le gouvernement actuel « n’a rien fait ».
Les respectables et… les autres
Gábor Vona a nié vouloir discriminer les Roms et expliqué que le Jobbik catégorise la société en deux : les personnes « convenables » et celles qui ne le sont pas et que le parti n’a pas vocation à prendre en compte. Il a considéré que les Roms sont plus largement représentés dans ce 2e groupe. Le parti n’envisage aucune alliance partisane en vue des élections, et ceux qui souhaitent voir des changements en Hongrie doivent voter pour le Jobbik, a précisé Gábor Vona.
Une réorganisation sur le modèle du Fidesz
Constatant qu’une grande partie des candidats des petites villes sont des politiciens “amateurs”, et dans le but de professionnaliser et rationaliser l’organisation du parti, une réforme profonde de la structure du Jobbik devrait être mise en œuvre peu après les élections. Le nouveau modèle devrait s’inspirer de l’organisation actuelle du Fidesz qui comprend 5 dirigeants régionaux qui relaient la politique et coordonnent les relations entre le président national et les élus.
@La rédaction :
Qui va croire un type qui tolère des antisémites dans un Parlements avec de telles idées fascistes ?
Je vous cite : « Le dirigeant a souligné que les jeunes, les enfants, les femmes et les personnes âgées seraient particulièrement au centre de la politique de son parti. La porte-parole du Jobbik a également précisé que si le parti obtenait le pouvoir, il mettrait en place des mesures telles que la TVA à 5% sur les produits de base pour les enfants ou des allègements fiscaux pour les familles de plus de deux enfants. »
Et les personnes handicapées ?
Le Jobbik n’obtiendra jamais le pouvoir à ces élections, sauf si Orbán fait une coalition avec eux.
Des mesures qui sont des attrapes nigauds de gens mal lotis, qui iront voter pour exprimer leurs frustrations, c’est ça voter pour « ses convictions » ?
Le Jobbik est un parti qui ne condamne pas les actions antisémites et le fonds de commerce électoral ce sont les constats, et ils sont là, et les 5% iront mieux croyez-vous une fois que la mesure aura été votée ?
La mère de famille qui n’a qu’un enfant sera-t-elle plus vite condamnée, et devra-t-elle l’être par rapport à celles qui auront 0 ou 2 et + d’enfants ?
L’article précise encore et toutefois à l’égard des Tziganes : « Gábor Vona a nié vouloir discriminer les Roms et expliqué que le Jobbik catégorise la société en deux : les personnes « convenables » et celles qui ne le sont pas et que le parti n’a pas vocation à prendre en compte. Il a considéré que les Roms sont plus largement représentés dans ce 2e groupe. Le parti n’envisage aucune alliance partisane en vue des élections, et ceux qui souhaitent voir des changements en Hongrie doivent voter pour le Jobbik, a précisé Gábor Vona. »
Admettons, les Tziganes posent quelques fois des soucis d’intégration, en dire le contraire serait de l’hypocrisie pour ma part. C’est vrai qu’il ont beaucoup du gouvernement hongrois, mais où est le problème dès lors ?!
L’image qu’on en a d’eux.
C’est de notre faute, et notre seule responsabilité étatique et morale.
Je savais que le Jobbik n’était pas un parti démocratique, et croire qu’Hitler était un démocrate parce qu’il a été élu démocratiquement, vous vous trompez ceux qui croient qu’ils sont fréquentables, Hitler lui aussi a voulu le pouvoir rien que pour lui, on a vu de ce que ça a donné après la 2ème guerre mondiale pour les Allemands…
Vouloir le changement des mentalités oui, mais pas aussi radicalement.
Avec de la volonté, de l’honnêteté et du courage politique (SURTOUT).
Une des 1ère mesures que l’Etat devrait prendre, c’est la lutte contre ce qui n’est pas dans son intérêt de tomber aussi bas…
Peut-on considérer que la Hongrie a évoluée en voyant la progression légère de notre taux d’endettement avec près de -900 millions d’euros en moins d’un an ?!
On peut être de droite et assurer cette préférence, mais avec une modération, et Bajnai a bien des responsabilités difficiles lorsque la Hongrie était au bord de la banqueroute.
Gagner parce qu’un gouvernement n’a rien foutu, mais tricher en utilisant des méthodes d’enregistrement en rend indigne certains partis et électeurs les plus opportunistes.
Bajnai est un homme politique de droite modérée et contre les formes de dérives extrêmes, radicales, nationalistes et populistes.
La Hongrie, c’est d’un gouvernement stable et équilibré qu’il faudra, pas des électeurs en masse qui s’exprimeront sans savoir pourquoi ils votent…
Udv.