Le bras droit de Viktor Orbán se dit en faveur de la peine de mort

János Lázár, secrétaire d’Etat au bureau du Premier ministre, s’est prononcé jeudi en faveur de la peine de mort, rapporte le site d’actualités Index.hu.

János Lázár s’est dit en faveur de la peine capitale pour les meurtriers d’enfants et de personnes âgées.

Ces déclarations d’un des poids lourds du parti du Premier ministre ne sont pas anodines : trois jours avant les élections parlementaires, les partis se sont lancés dans le sprint final de la course aux votes. Plusieurs centaines de milliers d’électeurs restent indécis et beaucoup pourraient pencher pour l’extrême-droite Jobbik qui reprend des couleurs, tout au moins dans les sondages d’intentions de votes.

La Hongrie compte parmi les pays abolitionnistes depuis 1990 et la dernière exécution remonte à 1988. Elle a signé en 2003 le Protocole n° 13 à la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, concernant l’abolition de la peine de mort en toutes circonstances. Le 5 juillet 2011, le parlement européen a demandé à la Hongrie d’inscrire l’interdiction de la peine de mort dans sa nouvelle constitution.